Folembray
Folembray | |||||
Le circuit de Folembray. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Arrondissement | Laon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Picardie des Châteaux | ||||
Maire Mandat |
Jacques Portas 2020-2026 |
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Code postal | 02670 | ||||
Code commune | 02318 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Folembraysien(ne)s | ||||
Population municipale |
1 370 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 155 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 32′ 33″ nord, 3° 17′ 23″ est | ||||
Altitude | Min. 49 m Max. 152 m |
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Superficie | 8,85 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Vic-sur-Aisne | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Folembray est une commune française située dans le département de l'Aisne en région Hauts-de-France.
Géographie
[modifier | modifier le code]Commune située dans l'Ouest du département de l'Aisne. Ses communes voisines sont Champs, Pierremande, Sinceny, Barisis-aux-Bois, Verneuil-sous-Coucy et Coucy-le-Château-Auffrique.
Localisation
[modifier | modifier le code]Pierremande | Sinceny | Barisis-aux-Bois | ||
N | Verneuil-sous-Coucy | |||
O Folembray E | ||||
S | ||||
Champs | Coucy-le-Château-Auffrique |
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le ru de l'Aulnois, le fossé 01 de la commune de Pierremande[1], le ru de Courbesseaux[2], le ru Gaudon[3] et le ru Joseph[4],[5],[Carte 1].
Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : le plan d'eau de la commune de Folembray (1,8 ha)[Carte 1],[6].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 726 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Chauny à 10 km à vol d'oiseau[9], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 709,9 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Folembray est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14] et hors attraction des villes[15],[16].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (61,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (55,4 %), terres arables (15,9 %), zones urbanisées (14,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,8 %)[17].
L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Altare de Folembrayo (1059) ; Foulembrai (1158) ; Folembrai (1174) ; ecclesia de Folembraie (1193) ; Foulembray (1209) ; Nemus quod dicitur parcus de Folembrai (1276) ; Folenbraye (1539) ; Foullembray (1592) ; Follembray (1595) ; Folambray (1596) ; Paroisse Saint-Pierre-de-Folembrai (1681) ; Folembraye (1729)[18].
Le second élément -bray, qui a survécu à l'ancien français, a régionalement le sens de « boue », il semble avoir signifié primitivement « vallée » ou « marais » et convient à un site placé en bordure de la Basse forêt de Coucy et à proximité de la vallée marécageuse de l'Ailette, comme c'est le cas pour Folembray[19].
Histoire
[modifier | modifier le code]Après la défaite de Vercingétorix, Rome envoya des colons pour défricher de vastes terrains dans le Laonnois. Agrippa, lieutenant de César victorieux, ouvrit des chaussées que la reine Brunehaut restaura six cents ans plus tard. Les premiers habitants de Folembray (Follembrayum : marais boisé) furent donc les esclaves romains employés à la construction de cette voie. Une verrerie y fut fondée en 1706[20]. Des vestiges retrouvés en 1859 lors de la construction du château du baron de Poilly font penser qu'une villa romaine fut construite à Folembray près de la chaussée. Ce devait être une station de relais (veredorum statio) qui a dû exister jusqu'à la fin du IVe siècle, époque où la région fut dévastée par des hordes. En 481, Clovis devint par conquête le premier seigneur de Folembray[21].
Le village de Folembray possédait jusqu'en 1937 une gare ouverte aux voyageurs sur la ligne de Chauny à Anizy-Pinon.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune de Folembray est membre de la communauté de communes Picardie des Châteaux, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Pinon. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[22].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[14]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Vic-sur-Aisne pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[14], et de la quatrième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[23].
Administration municipale
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].
En 2021, la commune comptait 1 370 habitants[Note 2], en évolution de −2,49 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Circuit automobile.
- Vestiges du château de Folembray construit vers 1210 par Enguerrand de Coucy, et remanié par François Ier au début du XVIe siècle. Il fut ravagé, en 1552, par les troupes de Charles Quint[33], puis partiellement restauré par Henri II.
- L'église Saint-Pierre, reconstruite après la Première Guerre mondiale.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Claude Pierrard est un journaliste et animateur de télévision français né le à Folembray.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Taillé d'or à un arbre arraché au naturel, et de gueules à un pigeon contourné du premier perché sur une branche de sable ; à la barre de sinople brochant sur la partition[34].
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Détails | Blason adopté par la municipalité. |
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Alias | D'azur à l'arbre [sec] de sinople soutenu d'un marais [tierce ondée] de sable[34]. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site officiel de la mairie
- Folembray sur le site de l'Institut géographique national
- Folembray sur le site de l'Insee
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Folembray » sur Géoportail (consulté le 17 septembre 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Sandre, « le fossé 01 de la commune de Pierremande »
- Sandre, « le ru de Courbesseaux »
- Sandre, « le ru Gaudon »
- Sandre, « le ru Joseph »
- « Fiche communale de Folembray », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Folembray et Chauny », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Chauny » (commune de Chauny) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Chauny » (commune de Chauny) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Auguste Matton, Dictionnaire topographique de l'Aisne, Paris, (lire en ligne), p. 113.
- Jacques Chaurand, L'origine du nom Folembray, vol. numéro thématique : La Picardie, coll. « Nouvelle revue d'onomastique n°5-6 », , p. 39.
- Jules Caron, Histoire populaire de Chauny, 1878, p.107
- cf. Histoire de Folembray par l'abbé Vernier, 1872
- « communauté de communes Picardie des Châteaux - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
- Almanach historique administratif et commercial de la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, 1879, p223.
- Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
- « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le ).
- « Folembray : autour de Jacques Portas, une équipe prête pour des temps difficiles », L'Union, (lire en ligne, consulté le ).
- « À peine réélu, le maire de Folembray met en garde les habitants des difficultés économiques à venir », L'Aisne nouvelle, (lire en ligne, consulté le ) « Après son élection, le maire a encouragé les habitants à soutenir l'économie locale ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 38 (cf. Folembray).
- « 02318 Folembray (Aisne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).