Mons-en-Laonnois
Mons-en-Laonnois | |||||
![]() L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul. | |||||
![]() Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | ![]() |
||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Arrondissement | Laon | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Laon | ||||
Maire Mandat |
Gérard Charles 2020-2026 |
||||
Code postal | 02000 | ||||
Code commune | 02497 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Montois(es) | ||||
Population municipale |
1 151 hab. (2020 ![]() |
||||
Densité | 281 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 32′ 17″ nord, 3° 33′ 15″ est | ||||
Altitude | Min. 62 m Max. 187 m |
||||
Superficie | 4,1 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Laon (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Laon-1 | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
| |||||
modifier ![]() |
Mons-en-Laonnois est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Géographie[modifier | modifier le code]
Le territoire de la commune s'étend des Creuttes jusqu'à Laon qui sont d'altitudes similaires[1]. À partir de Clacy-et-Thierret, une route sépare les deux communes partagées par la route.
La commune fait aussi partie des Monts et Merveilles du Laonnois[2].
Mons-en-Laonnois est située à 6 kilomètres de Laon, échangeur A26 à 8 kilomètres, traversé par les RD 652 et 65, la RN 2 (Laon – Soissons) à 3 kilomètres, est desservie par une gare commune avec Clacy-et-Thierret (ligne SNCF Paris - Laon). La superficie de la commune est de 410 ha et le point culminant se trouve à 188 mètres.
Le village de Mons-en-Laonnois s'étend au pied d’une ligne de collines qui se découpent en amphithéâtre. Le hameau des Creuttes qui domine cette anse de verdure offre un superbe point de vue sur la montagne de Laon et sa plaine marquetée.
À l'ouest de la route départementale 65 qui relie les nationales 44 (Cerny-lès-Bucy) et 2 (par Vaucelles-et-Beffecourt) l'espace communal est marqué par les versants boisés de Bourguignon-sous-Montbavin ; à l'est de cet axe, c’est une plaine riante constituée de pâturages et de bosquets, dans laquelle s'écoule le ru du sart l’Abbé.
Au cœur du village se dresse, majestueuse l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul du XIIIe siècle, et devant celle-ci, la place d'Aix-en-Provence, avec le monument aux morts et la mairie.
Le passé vinicole de la commune explique la présence de nombreux vendangeoirs. Au début du siècle, on en dénombrait une vingtaine ; ces constructions bourgeoises en pierre des XVIIe et XVIIIe siècles alternent avec des pavillons plus récents qui soignent leur intégration dans des sites verdoyants.
Le cœur du village avec ses rues bordées de hauts murs en pierre est caractéristique des villages laonnois.
Une politique de fleurissement et d’embellissement anime tous les quartiers du bourg lui procurant le privilège de séduire ses visiteurs et de retenir ceux qui comprennent le charme discret de son sourire.
Le chemin GR12A traverse les collines boisées du Chété (avec son chemin de Croix) et des Creuttes, avec les vestiges de l’église Saint-Pierre, la fontaine des Bertins et le Fort séré de Rivières[3].
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Mons-en-Laonnois est une commune rurale[Note 1],[4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 106 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (41,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (49,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40 %), prairies (37,1 %), zones urbanisées (18,4 %), terres arables (4,5 %)[9].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie[modifier | modifier le code]
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Mons-les-Creuttes[10].
Histoire[modifier | modifier le code]
Mons-en-Laonnois a été ravagée pendant la Première Guerre mondiale par les Allemands. Le village fut pratiquement rasé. C'est alors qu'en 1920 à Aix-en-Provence lors du conseil municipal, le maire de l'époque monsieur Joseph Jourdan proposa de l'aide à Mons. Le village reçut alors une importante somme d'argent mais également beaucoup de fret acheminé par voie ferrée.
Le village put se reconstruire et retrouver ses habitants jusqu'à sa population actuelle.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Découpage territorial[modifier | modifier le code]
La commune de Mons-en-Laonnois est membre de la communauté d'agglomération du Pays de Laon, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Aulnois-sous-Laon. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[11].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[12]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Laon-1 pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[12], et de la première circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[13].
Administration municipale[modifier | modifier le code]

Mons-en-Laonnois.
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].
En 2020, la commune comptait 1 151 habitants[Note 3], en diminution de 5,35 % par rapport à 2014 (Aisne : −1,93 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

- Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, classée monument historique le [22].
- Monument aux morts.
- Cimetière militaire allemand de Mons-en-Laonnois.
- Fort de Mons-en-Laonnois.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- L'abbé Toulouse est un prêtre catholique français, combattant de la Première Guerre mondiale et résistant de la Seconde Guerre mondiale. Il fut arrêté par la Gestapo le et déporté en Silésie, dans une mine de sel. Il était le curé de Mons-en-Laonnois. Une stèle lui est dédiée sur la place du bourg.
Héraldique[modifier | modifier le code]
![]() |
Blason | De gueules à la fusée d'or ; chapé d'argent à deux crosses de gueules[23]. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- http://www.mons-en-laonnois.fr/vivre_a_mons/patrimoine_et_curiosites
- « evasion-aisne.com/fr/Nature-et… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- http://www.mons-en-laonnois.fr/
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « communauté d'agglomération du Pays de Laon - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Mons-en-Laonnois », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
- Almanach historique administratif et commercial de la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, 1879, p239.
- « Robert Guyot brigue un quatrième mandat », L'Union, (lire en ligne).
- « Le maire de Mons-en-Laonnois Robert Guyot est décédé », sur L'Union, (consulté le ).
- « Gérard Charles enfile l’écharpe de maire à Mons-en-Laonnois », sur L'Union, (consulté le ).
- « Gérard Charles s’installe dans la durée à Mons-en-Laonnois », L'Union, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Notice no PA00115817, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « 02497 Mons-en-Laonnois (Aisne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).