Parfondru
Parfondru | |||||
Mairie-école. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Arrondissement | Laon | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Laon | ||||
Maire Mandat |
Jean-Luc Lienard 2020-2026 |
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Code postal | 02840 | ||||
Code commune | 02587 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Paillefoins | ||||
Population municipale |
353 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 39 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 31′ 42″ nord, 3° 42′ 41″ est | ||||
Altitude | Min. 69 m Max. 189 m |
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Superficie | 9,08 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Laon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Laon-2 | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Parfondru est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Géographie[modifier | modifier le code]
Sa superficie est de 908 hectares.
![]() |
Athies-sous-Laon | Eppes | ![]() | |
Bruyères-et-Montbérault | N | Veslud | ||
O Parfondru E | ||||
S | ||||
Chérêt | Montchâlons |
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Parfondru est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 106 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (57,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,5 %), terres arables (24,8 %), prairies (6,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,7 %), zones urbanisées (4,6 %)[6].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie - Etymologie[modifier | modifier le code]
Les noms de Parfondru à travers les âges.
1150 : Profonde rue (cartulaire de l'abbaye de Saint-Martin de Laon f° 1120 à la bibliothèque de Laon)
1160 : Parfonderue (cartulaire de l'abbaye de Thenailles f° 55)
1160 : Profundarue (charte de l'hôtel-Dieu de Laon)
1173 : Parfonda Riva (cartulaire de l'abbaye de Saint-Martin de Laon tome 2 page 13)
1202 : Parfonderue (cartulaire de l'abbaye de Signy, archives des Ardennes)
1217 : Profondus Vicus (petit cartulaire de l'évêché de Laon charte 75)
1545 : Parfondrue (archives communales de Bruyères et Montbérault disparues après 1917)
1568 : Parfondrues (état civil de Beaurieux, tribunal de Laon)
1617 : Parfondrux (état civil de Beaurieux, tribunal de Laon)
1669 : Notre Dame de Parfondrue (archives communales de Parfondru)
1729 : Parfondrut (Intendance de Soissons)
1804 : Parfondru (archives communales de Parfondru)
En picard, "parfond" correspond à "profond" et "ru" à "ruisseau".
Gentilé[modifier | modifier le code]
Les habitants de Parfondru sont appelés les Paillefoins[7].
Histoire[modifier | modifier le code]
1136 : Hector, chevalier, vassal de Milessende de Montchalons,
1200 : Clairembaud, seigneur de Montchalons,
1217 : Lucienne, veuve de Clarembaud,
1238 : Clarenbaud, dit Hellin, seigneur de Parfondru,
1296 : Jean de Vassogne, chanoine de Laon, seigneur de Parfondru et de la mairie de Chéret;
1338 : Laurent de Moriaux, sire de Parfondru,
1362 : Aignan, sire de Parfondru, chevalier,
1370 : Laurent dit Morel, sire de Parfondru,
1371 : Guillaume, sire de Montchalons et de Parfondru,
1415 : Tristan de Moy, seigneur de Parfondru et Quivières, prévôt de Laon,
1444 : Jean de Moy, seigneur de Parfondru et Quivières,
1492 : Jacques de Riencourt, écuyer, seigneur de Parfondru,
1549 : Henry de Riencourt, écuyer, seigneur de Parfondru et de Drosnay,
1559 : Jacques de Riencourt, écuyer, seigneur de Parfondru et de Drosnay,
1603 : Pierre de Riencourt, chevalier, seigneur de Parfondru, la Croix et de Drosnay,
1641 : François de Riencourt, chevalier, seigneur de Parfondru et de Drosnay,
1665 : François de Riencourt, écuyer, seigneur de Parfondru, de Drosnay et de Matau,
1678 : André de Vassault, lieutenant-colonel au régiment de la Mothe-Houdancourt, seigneur de Parfondru,
1705 : André de vassault, écuyer, seigneur de Parfondru,
1706 : Jean-François de Vassault, écuyer, seigneur de Parfondru,
1755 : Henri-François de Vassault, chevalier, seigneur de Parfondru et de la Simone,
1765 : Claude François de Vassault, chevalier, seigneur de Parfondru.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Découpage territorial[modifier | modifier le code]
La commune de Parfondru est membre de la communauté d'agglomération du Pays de Laon, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Aulnois-sous-Laon. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[10].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[11]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Laon-2 pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[11], et de la première circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[12].
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].
En 2020, la commune comptait 353 habitants[Note 3], en diminution de 1,4 % par rapport à 2014 (Aisne : −1,93 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieu-dit Lavergny[modifier | modifier le code]

Lavergny, hameau situé à l'extrémité est de la forêt domaniale de Lavergny, au centre du terroir de Parfondru. Dans ce hameau se trouve la Ferme de Lavergny.
Pendant l'époque gallo-romaine, une voie romaine séparait le territoire de la commune de Parfondru et de Veslud ; connue sous le nom de chemin des Romains, elle reliait Reims à Vermand[20]. La ferme de Lavergny en forme de villa gallo-romaine[21] et la distance d'environ 200 m de la voie gallo-romaine peuvent laisser penser que Lavergny existait déjà à cette époque.
Selon une biographie semi-fictive de sainte Céline, mère de saint Remi (Ve siècle), par Hincmar de Reims, cette sainte serait enterrée à Lavergny[22].
Monuments[modifier | modifier le code]
- Église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge.
- Monument aux morts.
- Croix de chemin datant de 1865.
- Pierre tombale, située à l'entrée du village (côté Bruyères et Montbérault), en l'honneur du premier motocycliste français, Jean Fauchier de la Vigne, lieutenant au 10e régiment de cuirassiers commandé par le colonel De Gaulle, tué le .
- La ferme-château de Lavergny.
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Église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge.
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Monument aux morts.
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Croix de chemin, 1865.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Distinction de la commune[modifier | modifier le code]
« Par arrêté en date du , le ministre de la Guerre et des pensions cite à l'ordre de l'armée la localité suivante PARFONDRU vaillante cité dont les habitants ont supporté avec courage l'occupation ennemie; Malgré les dégâts subis, a toujours su conserver une croyance inébranlable dans le succès final ».
Sources[modifier | modifier le code]
Parfondru et son histoire, Jean-Luc Martin, Centre rural de lecture et de documentation.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
L'étude de M. Bourneria met en évidence l'intérêt botanique d'ordre national et international de ce site de niveau 3[réf. souhaitée] notamment des lieux-dits : les Vieux-Près, les Pâtures, le Bois des Fosses, la Rosière, les Grands Bois.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Journal L'Union », sur Journal L'Union (consulté le )
- « 13 T 348 - Parfondru - 1884 Archives départementales de l'Aisne », sur Archives départementales de l'Aisne (consulté le )
- Maximilien Melleville, Dictionnaire historique du département de l'Aisne..., chez l'auteur, (lire en ligne)
- « communauté d'agglomération du Pays de Laon - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Parfondru », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
- Almanach-Annuaire historique, administratif et commercial de la Marne, de L'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, de 1875, p169.
- Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
- « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Philippe H, « Quintaines et voies romaines: Voie de Vermand à Reims - recherche de tracé », sur Quintaines et voies romaines, (consulté le )
- [ http://www.histoireaisne.fr/memoires_numerises/chapitres/tome_12/Tome_012_page_072.pdf]
- Biographie de Sainte Céline dans le Sanctoral