Aller au contenu

Bruyères-et-Montbérault

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Bruyères-et-Montbérault
Bruyères-et-Montbérault
L'hôtel de ville.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Laon
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Laon
Maire
Mandat
Marie-Pierre Tokarski
2020-2026
Code postal 02860
Code commune 02128
Démographie
Gentilé Bruyérois(es)
Population
municipale
1 419 hab. (2022 en évolution de −7,5 % par rapport à 2016)
Densité 122 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 31′ 31″ nord, 3° 39′ 51″ est
Altitude Min. 67 m
Max. 199 m
Superficie 11,61 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Laon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Laon-2
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Bruyères-et-Montbérault
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Bruyères-et-Montbérault
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Voir sur la carte topographique de l'Aisne
Bruyères-et-Montbérault
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Bruyères-et-Montbérault
Liens
Site web bruyeres-et-montberault.fr

Bruyères-et-Montbérault[1] est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Ses habitants sont appelés les Bruyérois[2].

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Bruyères-et-Montbérault se situe au centre du département de l'Aisne.


La commune se trouve à 5,6 km au sud-est de la ville préfecture, Laon[3], à 106,7 km au sud-est de la capitale régionale, Amiens[4], à 39,8 km au nord-ouest de Reims[5], et à 120,9 km au nord-est de la capitale, Paris[6].

Relief et géologie

[modifier | modifier le code]

Voies de communications et transports

[modifier | modifier le code]

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le cours d'eau 01 de la commune de Martigny-Courpierre, le canal 02 de la commune de Laon[7], le canal 03 de la commune de Parfondru[8], le canal 06 de la commune de Parfondru[9], le canal 07 de la commune de Parfondru[10], le canal du Marais de Bruyères[11], le cours d'eau 01 de la Vallée Saint-Pierre[12], le ru de Polton[13] et divers bras du Polton[14],[15],[Carte 1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Bruyères-et-Montbérault[Note 1].

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant la période 1971-2000[16]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon la classification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[17]. Par ailleurs Météo-France publie en 2020 une nouvelle typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré[18] et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[19]. Elle est en outre dans la zone H1a au titre de la réglementation environnementale 2020 des constructions neuves[20],[21].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 4,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 724 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[16]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Martigny-Courpierre à 4 km à vol d'oiseau[22], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 734,4 mm[23],[24]. La température maximale relevée sur cette station est de 38,9 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −16 °C, atteinte le [Note 2].

Statistiques 1991-2020 et records station MARTIGNY-COURPI (02) - alt : 95 m, lat : 49°29'08"N, lon : 3°41'35"E
Records établis sur la période du au
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,5 0,7 2,6 4,3 8,2 10,8 12,9 12,5 9,7 7 3,7 1,1 6,2
Température moyenne (°C) 3,4 4,1 7,1 9,8 13,8 16,6 18,7 18,3 14,8 11,1 6,8 3,7 10,7
Température maximale moyenne (°C) 6,2 7,5 11,6 15,3 19,3 22,3 24,5 24,1 20 15,2 9,8 6,3 15,2
Record de froid (°C)
date du record
−16
01.01.1997
−14,5
22.02.1996
−11
01.03.05
−5,5
08.04.03
−1,5
05.05.1996
1
04.06.1991
4,5
11.07.1993
3
26.08.1993
0,5
30.09.1995
−5,5
28.10.03
−12
24.11.1998
−13
29.12.05
−16
1997
Record de chaleur (°C)
date du record
16
05.01.1999
18,5
24.02.1990
22
29.03.1989
27,5
25.04.07
32,5
27.05.05
36,5
27.06.11
38,9
19.07.22
38
07.08.03
33,9
09.09.23
27
10.10.23
20
04.11.1994
17
07.12.00
38,9
2022
Précipitations (mm) 60,9 52,7 53,5 45,5 62,8 61,3 67 74,3 51,7 63,5 61,4 79,8 734,4
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
51
11.01.1993
28,1
12.02.1962
29,6
07.03.1989
37,1
26.04.1995
39,5
11.05.1970
79,1
21.06.1957
85,1
13.07.21
116
06.08.1995
39,4
08.09.17
49,5
05.10.1987
50,5
11.11.1956
32,3
04.12.11
116
1995
Source : « Fiche 2471001 » [PDF], sur object.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base (consulté le )
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
6,2
0,5
60,9
 
 
 
7,5
0,7
52,7
 
 
 
11,6
2,6
53,5
 
 
 
15,3
4,3
45,5
 
 
 
19,3
8,2
62,8
 
 
 
22,3
10,8
61,3
 
 
 
24,5
12,9
67
 
 
 
24,1
12,5
74,3
 
 
 
20
9,7
51,7
 
 
 
15,2
7
63,5
 
 
 
9,8
3,7
61,4
 
 
 
6,3
1,1
79,8
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques, entrer son nom dans Climadiag-commune[25], un site de Météo-France élaboré à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020.

Au , Bruyères-et-Montbérault est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[26]. Elle est située hors unité urbaine[27]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[27]. Cette aire, qui regroupe 106 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[28],[29].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (47,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (48,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,9 %), terres arables (25,2 %), zones agricoles hétérogènes (18,8 %), zones urbanisées (8,1 %)[30].

L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le village a porté le nom de Bruerie (1098) ; Bruerie-in-Rochefort (1160) ; Bruere (1160) ; Brueria (1173) ; Brueries-subtus-Laudunum (1239) ; Bruerie-in-Laudunesio (1254) ; Bruieres-en-Loonois (1326) ; Brueres-en-Laonnois (1330) ; Bruieres (1340) ; Bruyère (1341) ; Bruieres-en-Loenois, Bruiers (1353) ; Bruieres-en-Laonnois (1355) ; Bruierez (1365) ; Bruierez-en-Laonnois (1371) ; Brueres (1389) ; Bruiere (1440) ; Bruyères-en-Lannoys (1522) ; Bruyères-soubz-Laon (1534) ; Bruyerres (1536) ; Bruyères-en-Vermandois (1544) ; Bruyères-en-Laonnoys (1563) ; Bruier (1569) ; Brueres-en-Laonois (1584)[31] et regroupait les hameaux de Chéret, Chérégel, Vorges ou Valbon[32].
Pluriel de l'oïl bruyère[33]. (Bruærium, lieu plein de bruyères ).

Montbérault, ancien hameau de la commune, est attesté sous les formes Alodium de Beroudi curte (1125) ; Monsberoldi (1160) ; Monberot (1181) ; Monberout (1243) ; Montberout (1230) ; Montberoud (1237) ; Monberaut (1247) ; Montberault (1405) ; Momberaut (1416) ; Monsberaldi (1642) ; Saint-Montain-de-Montbéraut (1671) ; Monberau (1671) ; Montberau (1691)[34].

Au XIe siècle, la ville est un doyenné de l'évêché de Laon.

En 1130, la ville devient une commune libre[Note 4] [réf. nécessaire] par une charte d'affranchissement du roi Louis VI le Gros.

L'église bâtie de robuste façon, avec son clocher fortifié du XIIIe siècle[35], fait aussi partie des fortifications de la ville qui a alors trois portes. Ce Petit-fort est ensuite agrandi pour entourer toute la ville en 1350 de ses huit tours et trois portes.

Au cours de la guerre de Cent Ans, les Anglais ont pris la ville lors des chevauchées de 1358, 1359 et de 1373.

Époque moderne

[modifier | modifier le code]

Le , quatre cents huguenots allemands prennent la ville[réf. nécessaire], brûlent l'église dont la nef s'effondre sur le doyen[réf. nécessaire]. Les habitants réfugiés dans les caves du Mont-Pigeon sont massacrés. Lors de la huitième guerre de Religion, des ligueurs ravagent le Laonnois et prennent Bruyères en 1587. Puis en 1652 avec la Fronde, les Espagnols font de même.

Sous l'Ancien Régime, Bruyères est le chef-lieu d'un doyenné de même nom, dépendant de l'archidiaconé de Laon et du diocèse de Laon[36]. Montbérault est lui une succursale, dont l'église est placée sous le vocable de Saint-Montain. Cette succursale dépendait de la paroisse de Monthenault[37] et des mêmes circonscriptions ecclésiastiques que Bruyère.

Entre 1795 et 1800, Bruyères absorbe Montbérault[38].

Époque contemporaine

[modifier | modifier le code]

Lors de la Première Guerre mondiale, la ville est fortement endommagée et perd une grande partie de ses archives municipales et paroissiales.

Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[39] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [40].

Le , veille de la bataille de Montcornet, le colonel de Gaulle dort dans la commune, comme le rappelle une plaque figurant sur la façade de la maison dans laquelle il passa la nuit.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Laon du département de l'Aisne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la Première circonscription de l'Aisne.

Après avoir été chef-lieu de canton de 1793 à 1801, elle est rattachée jusqu'en 1973 au canton de Laon, année où celui-ci est scindé, et la commune rattachée au canton de Laon-Sud[38]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Laon-2

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]

La commune était membre de la communauté de communes du Laonnois, créée fin 1992. Celle-ci se transforme en communauté d'agglomération le et prend sa dénomination actuelle de communauté d'agglomération du Pays de Laon.

Administration locale

[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants de la commune étant compris entre à 1 500 et 2 499, le nombre de membres du conseil municipal est de dix-neuf[41].

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs[réf. nécessaire]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1831 1855 Jean Pierre Petit    
1855 1873 Jean François Housset    
1873 1887 Édouard Aristide Housset[42]    
1887   Pierre Louis Hubert Chaudrillier    
1890 1892 Louis-Ange Desharbes    
1892 ? Charles Devauchelle    
1912 1920 Gustave Pouillart    
1920 juin 1924 (démission) Arthur Guillaumme    
1924   Albert Payen fait fonction    
19 juillet 1924 1929 Albert Payen    
1929 1937 (décès) Arthur Bette Armand    
1937 1940 (décès) Arthur Guillaume    
1940   Armand Noulet (intérim, Gaston Vandorme fait fonction de maire)    
1944 1945 Gaston Vandorme est maintenu dans ses fonctions.    
18 mai 1945 1946 Paul Riquet    
1946 1948 Albert Constant    
1948 1950 démission le 2 octobre) Paul Gleize    
1950 1955 René Giordani    
1955 1967 (décès le 17 août) Gaston Vandorme    
1967 1977 Norbert Chaila    
1977 janvier 2017[43] Gérard Dorel PS Retraité de l'enseignement
Vice-président de la Com de Com du Laonnois (2008 → 2014)
Démissionnaire
janvier 2017[44] En cours
(au 11 juillet 2020)
Marie-Pierre Tokarski   Secrétaire-rédactrice à la Banque de France
Conseillère communautaire
Réélu pour le mandat 2020-2026[45]

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[47].

En 2022, la commune comptait 1 419 habitants[Note 5], en évolution de −7,5 % par rapport à 2016 (Aisne : −1,97 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0001 0371 0431 0671 2051 1681 1951 1261 129
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0891 0731 0281 0461 018975995983944
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
957894946675873902869918926
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 0301 0731 1081 2691 4101 5121 5521 5791 576
2015 2020 2022 - - - - - -
1 5321 4471 419------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

[modifier | modifier le code]
Groupe scolaire de Bruyères-et-Montbérault.

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
Église Notre-Dame de Bruyères-et-Montbérault.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • Charles-Louis Thérémin d'Hame (1806-1870)[51], général français inhumé dans la commune, défenseur de la forteresse de Laon en 1870.
  • Arsène Houssaye, écrivain, y est né le .
  • Édouard Houssaye, journaliste, y est né en 1829 et fut maire de cette ville.
  • Fernand Pinal (1881-1958), artiste peintre, y est né. Entre autres musées, ceux de Laon, Meaux et Château-Thierry conservent de ses œuvres.
  • Charles Charpentier, poète et historien, y est né en 1855.

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. À ce sujet, Eugène de Mirecourt a écrit dans la biographie qu'il a consacrée à Arsène Houssaye : "Bruyères exerçait le droit de haute et basse justice. On y condamnait à mort. Depuis des siècles, elle restait parfaitement indépendante derrière ses tours et ses remparts, ne subissant le joug d'aucun seigneur, et bravant tous les châteaux voisins. Abeilard y demeura longtemps. Tous les matins, il allait à Laon pour tenir son école, et il revenait le soir à Bruyères".
  5. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  1. « Réseau hydrographique de Bruyères-et-Montbérault » sur Géoportail (consulté le 17 septembre 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Fiche communale », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  2. David Malescourt, « Aisne > Bruyères-et-Montbérault (02860) », sur le site habitants.fr d'une société commerciale (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Bruyères-et-Montbérault et Laon »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Bruyères-et-Montbérault et Amiens »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Bruyères-et-Montbérault et Reims »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Bruyères-et-Montbérault et Paris »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
  7. Sandre, « le canal 02 de la commune de Laon »
  8. Sandre, « le canal 03 de la commune de Parfondru »
  9. Sandre, « le canal 06 de la commune de Parfondru »
  10. Sandre, « le canal 07 de la commune de Parfondru »
  11. Sandre, « le canal du Marais de Bruyères »
  12. Sandre, « le cours d'eau 01 de la Vallée Saint-Pierre »
  13. Sandre, « le ru de Polton »
  14. Sandre, « divers bras du Polton »
  15. « Fiche communale de Bruyères-et-Montbérault », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
  16. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  17. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen », La Météorologie, no 116,‎ (DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012, lire en ligne, consulté le )
  18. « Le climat en France hexagonale et Corse. », sur meteofrance.com (consulté le )
  19. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  20. « Réglementation environnementale RE2020 », sur ecologie.gouv.fr, (consulté le )
  21. « Répartition des départements par zone climatique » [PDF], sur ecologie.gouv.fr (consulté le )
  22. « Orthodromie entre Bruyères-et-Montbérault et Martigny-Courpierre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  23. « Station Météo-France « Martigny-Courpierre », sur la commune de Martigny-Courpierre - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur object.files.data.gouv.fr/meteofrance/ (consulté le )
  24. « Station Météo-France « Martigny-Courpierre », sur la commune de Martigny-Courpierre - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  25. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur Météo-France, (consulté le )
  26. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  27. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  28. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Laon », sur insee.fr (consulté le ).
  29. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  30. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  31. Auguste Matton, Dictionnaire topographique de l'Aisne, Paris, (lire en ligne), p. 42.
  32. Charles Charpentier, Bruyères-et-Monbérault, l'église Notre-Dame, Matot-Braine, Reims, 1933.
  33. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, Droz, , p. 264.
  34. Auguste Matton, Dictionnaire topographique de l'Aisne, Paris, (lire en ligne), p. 178.
  35. Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 32 (cf. Braine).
  36. Auguste Longnon, Pouillés de la province de Reims, Paris, 1908, p. CI-CIII.
  37. Auguste Matton, Dictionnaire topographique du département de l'Aisne, Paris, 1871, p. 179
  38. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  39. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
  40. Journal officiel du 24 octobre 1920, p. 16440.
  41. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales
  42. Almanach historique administratif et commercial de la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, 1879, p244.
  43. « Gérard Dorel, le maire de Bruyère-et-Montbérault, a décidé de passer la main », sur L'Union, (consulté le ).
  44. « Passage de relais à la Mairie de Bruyères », sur bruyeres-et-montberault.fr (consulté le ).
  45. « La maire de Bruyères-et-Montbérault en lice pour un second mandat : Bruyères-et-Montbérault Après avoir succédé au maire Gérard Dorel pour un demi-mandat qu'elle a entamé le 31 janvier 2017, Marie-Pierre Tokarski a décidé de continuer. », L'Union,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  46. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  47. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  48. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
  49. Notice no PA00115559, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  50. La batterie de Bruyères.
  51. « Charles-Louis Thérémin d'Hame », base Léonore, ministère français de la Culture.