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Léon Say

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Léon Say
Illustration.
Fonctions
Député français

(6 ans, 5 mois et 9 jours)
Élection 22 septembre 1889
Réélection 20 août 1893
8 mai 1898
Circonscription Basses-Pyrénées
Législature Ve, VIe et VIIe (Troisième République)
Groupe politique Action libérale
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Jean Cassou

(5 ans et 28 jours)
Élection 8 février 1871
Circonscription Seine
Groupe politique Centre gauche
Fauteuil 11 de l'Académie française

(10 ans, 2 mois et 10 jours)
Prédécesseur Edmond About
Successeur Albert Vandal
Ministre des Finances

(6 mois et 8 jours)
Gouvernement De Freycinet II
Prédécesseur François Allain-Targé
Successeur Pierre Tirard

(2 ans et 15 jours)
Gouvernement Dufaure V
Waddington
Prédécesseur François-Ernest Dutilleul
Successeur Joseph Magnin

(2 ans, 2 mois et 7 jours)
Gouvernement Buffet
Dufaure III
Dufaure IV
Simon
Prédécesseur Pierre Mathieu-Bodet
Successeur Eugène Caillaux

(5 mois et 18 jours)
Gouvernement Dufaure I
Dufaure II
Prédécesseur Eugène de Goulard
Successeur Pierre Magne
Président du Sénat

(111 ans, 8 mois et 5 jours)
Prédécesseur Louis Martel
Successeur Philippe Le Royer
Ambassadeur de France au Royaume-Uni

(25 jours)
Prédécesseur Louis Pierre Alexis Pothuau
Successeur Paul-Armand Challemel-Lacour
Sénateur français

(13 ans, 9 mois et 23 jours)
Successeur Basses-Pyrénées
Préfet de la Seine

(1 an, 6 mois et 1 jour)
Prédécesseur Jules Ferry
Successeur Marc Antoine Calmon
Biographie
Nom de naissance Jean-Baptiste Léon Say
Date de naissance
Lieu de naissance Ancien 3e arrondissement de Paris
Date de décès (à 69 ans)
Lieu de décès 16e arrondissement de Paris

Signature de Léon Say

Léon Say, né le à Paris où il est mort le , est un économiste et homme d'État français.

Jeunesse et études

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Léon Say appartient à la famille Say, protestante réformée. Il est le fils de Horace Émile Say, et le petit-fils de Jean-Baptiste Say. Son grand-oncle, Louis Say est également économiste.

Parcours professionnel

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Entre 1850 et 1852, Léon Say rejoint la banque d'Eichthal. Il quitte rapidement la banque pour devenir, en 1852, administrateur de la Compagnie des chemins de fer de Lyon. Il reste à ce poste jusqu'en 1855.

Il décide alors de devenir journaliste et devient auteur dans le Journal des débats où il rédige de nombreux articles attaquant la gestion financière du baron Haussmann dans le Journal des débats. Il demeure toutefois dans les affaires est est nommé en 1857 administrateur de la Compagnie des chemins de fer du Nord, et en 1868, président de la Société nouvelle des houillères et fonderies de l’Aveyron.

Il se lance en politique en 1869, soutenu par les Cheuvreux dont il est proche parent. En 1870, il est nommé directeur du Journal des débats.

Il enseigne les finances publiques à l'École libre des sciences politiques[1]. Recruté en 1884, il dispense des cours jusqu'en 1886, ainsi que, quelques années après, une conférence de méthode de finances publiques[2].

Il est élu à l'Académie des sciences morales et politiques en 1874 et à l'Académie française en 1886. Il est président de la Société nationale d'horticulture de France[3]. Par ailleurs, il est un des trois exécuteurs testamentaires de Victor Hugo avec Léon Gambetta et Jules Grévy[4].

Parcours politique

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Amélie Beaury-Saurel, Portrait de Léon Say, 1880, musée de Louviers

En 1869, Say commence sa carrière politique et devient conseiller général du Canton de L'Isle-Adam. Cela lui permet d'être élu député dès 1871. Il est nommé la même année préfet de la Seine.

En 1872, il est nommé ministre des Finances pour la première fois. Il le sera sous dix gouvernements de la Troisième République. Il l'est de 1872 à 1873, puis de 1875 à 1877, et de 1877 à 1879. Il devient alors ambassadeur de France au Royaume-Uni, en poste à Londres, mais n'y reste que deux ans pour retrouver le ministère des Finances en 1882.

Du au , il est sénateur de Seine-et-Oise. Il est par ailleurs président du Sénat du au . Il quitte le Sénat en 1889 pour devenir député des Basses-Pyrénées, élu à Pau. Il conserve son siège de député jusqu'à sa mort en 1896.

Dans le contexte capitaliste triomphant de la fin du XIXe siècle et les quelques œuvres philanthropiques qui tentaient d'améliorer les conditions de logement des ouvriers, il résumait ainsi sa doctrine libérale : « La charité a des limites, mais le bon placement n'en a pas[5]. »

Décorations

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Notes et références

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  1. Marie Scot, Sciences Po, le roman vrai, Sciences Po, les presses, (ISBN 978-2-7246-3915-5)
  2. Gérard Vincent et Anne-Marie Dethomas, Sciences po: Histoire d'une réussite, Plon (réédition numérique FeniXX), (ISBN 978-2-259-26077-0, lire en ligne)
  3. Journal des roses, Nécrologie, mai 1896.
  4. Hubert Juin, Victor Hugo : 1870-1885, t. 3, Paris, Flammarion, , 437 p. (ISBN 978-2-08-064833-4, lire en ligne), p. 290.
  5. Ariès, Philippe, (1914-1984)., Duby, Georges, (1919-1996). et Perrot, Michelle, (1928- ...)., Histoire de la vie privée / 4, De la Révolution à la Grande Guerre [Texte imprimé] / par Alain Corbin, Roger-Henri Guerrand, Catherine Hall ... [et al.] ; volume dirigé par Michelle Perrot., Ed. du Seuil, impr. 1999, cop. 1999 (ISBN 2-02-037644-X, OCLC 490662889, lire en ligne), p. 341.
  6. Biographie

Bibliographie

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Liens externes

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