Richard Feynman

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Richard Feynman
Richard Feynman lors d'une visite au Fermilab en 1984.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Mountain View Cemetery and Mausoleum (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Richard Phillips FeynmanVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
OfeyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domiciles
Formation
Far Rockaway High School (en) (-)
Massachusetts Institute of Technology (licence (en)) (-)
Université de Princeton (doctorat) (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
Melville Arthur Feynman (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Lucille Feynman (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoint
Arline Feynman (d) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Michelle Feynman (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Maître
Abram Bader (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Directeur de thèse
Influencé par
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Renommé pour
signature de Richard Feynman
Signature
Vue de la sépulture.

Richard Phillips Feynman (1918-1988) est un physicien américain, l'un des plus influents de la seconde moitié du XXe siècle, en raison notamment de ses travaux sur l'électrodynamique quantique, les quarks et l'hélium superfluide.

Il reformula entièrement la mécanique quantique à l'aide de son intégrale de chemin (qui généralise le principe de moindre action de la mécanique classique), et inventa les diagrammes qui portent son nom et qui sont désormais largement utilisés en théorie quantique des champs (dont l'électrodynamique quantique fait partie).

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il fut impliqué dans le développement de la bombe atomique américaine.

Après la Seconde Guerre mondiale, il enseigna à l'université Cornell puis au Caltech, où il effectua des travaux fondamentaux, notamment dans la théorie de la superfluidité et des quarks.

Sin-Itiro Tomonaga, Julian Schwinger et lui sont colauréats du prix Nobel de physique de 1965 pour leurs travaux en électrodynamique quantique[1]. Vers la fin de sa vie, son action au sein de la commission d'enquête sur l'accident de la navette spatiale Challenger l'a fait connaître du grand public américain.

Pédagogue remarquable et drôle, il est le rédacteur de nombreux ouvrages de vulgarisation reconnus. Parmi ces livres, les Feynman lectures on physics, un cours de physique de niveau universitaire qui, depuis sa parution, est devenu un classique pour tous les étudiants de premier cycle en physique et leurs professeurs. Il raconte aussi ses nombreuses aventures dans plusieurs ouvrages : Surely You're Joking, Mr. Feynman! (paru en français sous le titre Vous voulez rire, monsieur Feynman !) et What Do You Care What Other People Think?.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance et études[modifier | modifier le code]

Feynman est né le [2],[3] à New York aux États-Unis. Ses parents, Lucille née Phillips et Melville Arthur Feynman sont d'origine polonaise et russe. De confession juive, ils se rendaient à la synagogue tous les vendredis, mais n'étaient pas très attachés au rituel dans leur pratique religieuse.

Son père, qui l'encourageait à poser des questions et à remettre en cause les choses communément admises, l'a durablement influencé. De sa mère, il tient un solide sens de l'humour, qui ne l'a jamais quitté.

Enfant durant la Grande Dépression, il s'amusait à réparer les radios du voisinage et montrait déjà un talent poussé pour les sciences et les travaux pratiques. Il s'était ainsi constitué un petit laboratoire, dans lequel il s'amusait à pratiquer diverses expériences, notamment électroniques.

Adolescent, il inventa par exemple un système pour couper les haricots, qu'il abandonna après s'être entaillé le pouce.

Il fut brillant tout au long de ses études secondaires, apprenant à 15 ans le calcul différentiel et intégral dans un livre que lui avait donné son professeur de mathématiques, constatant que celui-ci s'ennuyait au fond de la classe, et causait du chahut. Il continua à expérimenter et à réinventer pour lui des théories mathématiques, comme les dérivées fractionnaires à l'aide de ses propres notations. Il présente une forme de synesthésie qui lui fait voir les lettres des équations en couleurs[4].

Études universitaires[modifier | modifier le code]

Durant sa dernière année à la Far Rockaway High School (en), Feynman remporta le championnat de mathématiques de l'université de New York[5]. Il reçut donc[réf. souhaitée] une bourse pour étudier au Massachusetts Institute of Technology (MIT) où il obtint sa licence en 1939 après s'être orienté d'abord en électronique, puis en mathématiques, et enfin avoir assisté à tous les cours de physique offerts y compris — pendant sa deuxième année — un cours de physique théorique, réservé aux étudiants de maîtrise.

Le directeur du département de physique du MIT conseilla à Feynman de continuer ses études à l'université de Princeton. Feynman y obtint un score remarquable aux examens d'entrée en mathématiques et en physique, mais il eut une note très faible dans la partie littéraire de l'examen[6].

Durant son doctorat à l'université de Princeton, Feynman travailla sous la direction de John Wheeler[6] sur le principe de moindre action appliqué à la mécanique quantique. Il établit là les bases des diagrammes de Feynman et de l'approche de la mécanique quantique par les intégrales de chemin. Il obtint son doctorat en 1942. Pendant qu'il préparait sa thèse, il épousa sa première femme, Arline Greenbaum (une amie d'enfance), atteinte de la tuberculose, maladie incurable à l'époque.

Le projet Manhattan[modifier | modifier le code]

Feynman en compagnie de Robert Oppenheimer lors du projet Manhattan.

Feynman était encore thésard, lorsque le physicien Robert R. Wilson l'encouragea à rejoindre le projet Manhattan (le projet de bombe atomique américaine entrepris durant la Seconde Guerre mondiale et basé à Los Alamos). Feynman affirma qu'il acceptait de joindre ses efforts à l'aventure, afin d'aider à éviter que l'Allemagne nazie parvienne la première à construire la bombe. Il s'immergea dans le travail au sein du projet, qui mêlait aux scientifiques américains la fine fleur de la physique européenne ayant fui le fascisme, tels Enrico Fermi ou Niels Bohr, et qui connut le succès quelques mois plus tard, avec l'explosion de la première bombe A sur le site de Trinity. Feynman assista au test et prétendit être la seule personne à avoir regardé l'explosion sans les lunettes noires distribuées à tout le monde : le pare-brise d'un camion aurait suffi à filtrer les dangereux rayons ultraviolets émis lors de l'explosion.

Comme jeune physicien, son travail sur le projet fut relativement éloigné des enjeux majeurs et consista d'abord à administrer le travail du groupe de calcul de la Theorical division ; en particulier, il mit en place avec Nicholas Metropolis un système de calcul utilisant les cartes perforées Hollerith d'IBM. Feynman se fit aussi remarquer en résolvant une des équations du projet qui était affichée sur un tableau (les équations affichées au tableau posaient problème et représentaient une sorte de défi), néanmoins sa solution ne fut pas retenue, car elle ne rendait pas compte physiquement des expériences.

Feynman travailla aussi à Los Alamos sur le calcul des équations modélisant le flux de neutrons à l'intérieur du «Water Boiler», un petit réacteur nucléaire d'essai. Il s'agissait de mesurer à quel moment de l'assemblage du matériel fissile on atteignait la masse critique. Après ce travail, il fut transféré aux installations d'Oak Ridge, où il aidait les ingénieurs à définir des procédures sûres de stockage de matériel, afin d'éviter les accidents de criticité (qui pouvaient intervenir en stockant par exemple du matériel fissile de part et d'autre d'un mur). Il effectua aussi un travail théorique et de calcul crucial sur la bombe à hydrure d'uranium qui plus tard s'avèrera irréalisable.

La compagnie de Feynman était appréciée par Niels Bohr car, contrairement à d'autres physiciens, il n'avait pas peur de discuter âprement avec la légende vivante qu'était Bohr. Feynman affirma qu'il avait autant de respect pour la réputation de Bohr que tout le monde, mais que lorsqu'il commençait à parler de physique, il oubliait tout le reste.

Du fait des recherches top-secrètes qui y étaient menées, Los Alamos était isolé, et, selon Feynman, il n'y avait pas grand-chose à faire là-bas.

Pour tromper son ennui, Feynman affirma qu'il avait appris à déchiffrer les combinaisons des coffres-forts protégeant les documents confidentiels. Feynman joua plusieurs plaisanteries à ses collègues ; un jour par exemple il trouva la combinaison d'une serrure en essayant les numéros qu'un physicien utiliserait (il s'agissait de 27-18-28, les premiers chiffres de e = 2,71828…), et il trouva que trois bureaux qui contenaient des notes sur les recherches sur la bombe avaient la même combinaison. Il laissa une série de notes sarcastiques en guise de farce (par exemple « Guess who » - « Devinez qui »), ce qui provoqua l'inquiétude de son collègue à propos de la présence d'un éventuel espion ou saboteur qui aurait eu accès à des documents secrets concernant la bombe. Par coïncidence, Feynman emprunta un jour la voiture du physicien Klaus Fuchs pour rendre visite à sa femme. On découvrit plus tard que Fuchs espionnait pour l'URSS.

Une autre fois, il découvrit qu'un capitaine travaillant dans son service avait un coffre-fort massif, plus sûr que tous ceux qu'avaient les scientifiques qui travaillaient sur la bombe, installé dans son bureau. Peu de temps après que ce capitaine eut quitté Los Alamos, Feynman découvrit qu'il n'avait jamais pensé à changer la combinaison du simple code d'origine, et que rien d'important n'était gardé à l'intérieur, alors que les secrets de la bombe étaient tenus dans des bureaux relativement peu sûrs. Ces anecdotes sont relatées par lui-même dans son livre Surely You're Joking, Mr Feynman!.

Il apprit également à cette époque à jouer des bongos, activité qu'il pratiqua en amateur, mais de manière enthousiaste, participant souvent à des représentations musicales à CalTech[7].

Feynman professeur[modifier | modifier le code]

Après la guerre et sur l'insistance de Hans Bethe, avec qui il avait travaillé à Los Alamos et malgré la proposition d'un poste à Berkeley émanant de Robert Oppenheimer, directeur scientifique du projet Manhattan avec qui Feynman avait sympathisé, il fut nommé professeur à l'université Cornell à Ithaca dans l'État de New York, où il rencontra Freeman Dyson.

Cependant il ne s'y plut pas, considérant qu'il manquait d'inspiration et ne produisait rien de bon, et se dévouant à des problèmes moins utiles mais amusants, telle la physique d'une assiette tournoyante et en nutation. Il fut alors surpris de recevoir diverses offres de poste en provenance de plusieurs universités de premier plan.

Il finit par choisir de travailler au California Institute of Technology à Pasadena en Californie, bien qu'un poste à l'Institute for Advanced Study à Princeton, qui comptait notamment Albert Einstein parmi son personnel, lui fût offert. Feynman refusa d'aller à l'IAS parce qu’il n'y avait aucune obligation d'enseignement. En effet, il trouvait en ses étudiants une source d'inspiration et de réconfort durant ses périodes moins créatives. Il considérait que s’il n'était pas productif en tant que chercheur, il pouvait au moins enseigner. Un autre aspect majeur de sa décision était le fait qu'il voulait vivre dans un climat plus chaud que celui de l'État de New-York.

Durant une année sabbatique, il réétudia les Principia de Newton, et ce qu'il avait appris de Newton, il le transmit à ses élèves et à travers son Cours de physique, où une approche géométrique des problèmes physiques est souvent privilégiée.

Les années à Caltech (1950 - 1988)[modifier | modifier le code]

Pendant ses années à Caltech, il travailla notamment sur l'électrodynamique quantique, la physique de l'hélium superfluide et la théorie des interactions faibles. Il y développa notamment les diagrammes de Feynman. Il s'intéressa aussi à la théorie quantique de la gravitation mais sans pouvoir s'y consacrer complètement. Il était en effet épuisé par le travail intensif qu'il fournissait sur ses multiples sujets d'étude majeurs de l'époque, y compris son Cours de physique.

En effet à cette époque on lui demanda de participer à l'enseignement des étudiants de premier cycle du Caltech (en anglais undergraduates, i.e. étudiants des quatre premières années). Après trois ans de travail, une série de cours parut, modèle de clarté et de vulgarisation, qui allaient devenir le Cours de physique de Feynman. Feynman reçut par la suite la médaille Oersted, récompense dont il tira beaucoup de fierté.

Il est l'un des premiers scientifiques à considérer la possibilité de fabriquer des calculateurs quantiques.

Après la mort de sa première femme, Feynman se remaria deux fois. Tout d'abord avec Mary Louise Bell (1917-2014), originaire de Neodesha, Kansas, union qui dura deux ans, puis avec la Britannique Gweneth Howarth. Ils restèrent unis jusqu'à la fin de leurs jours, eurent un enfant, Carl, et adoptèrent une fille, Michele. Sa femme est morte en 1989, l'année suivant son décès.

Feynman voyagea beaucoup à cette période de sa vie. Il enseigna par exemple un an au Brésil. Il envisagea également de visiter la province méconnue de Touva en Russie, mais ne put réaliser ce projet du fait de la guerre froide. Durant cette période, il découvrit qu'il était atteint d'un cancer. Celui-ci fut enrayé grâce à une intervention chirurgicale.

Il fut fait membre étranger de la Royal Society en 1965.

Commission Challenger[modifier | modifier le code]

Explosion de la navette spatiale Challenger (1986) quelques secondes après son décollage.

Après l'explosion de la navette spatiale Challenger (1986), on demanda à Feynman de siéger dans la commission d'enquête, ce qu'il accepta de faire, après mûre réflexion. Durant les investigations, il reçut des indices d'une source interne et démontra à la télévision le rôle crucial joué par les joints des boosters, à l'aide d'un bout du matériau constituant les joints et d'un verre de glace. Ses idées différèrent des conclusions officielles, et étaient considérablement plus critiques envers la structure de management, qui avait négligé les inquiétudes des ingénieurs. Après plusieurs pétitions, le rapport de Feynman fut annexé au document officiel produit par la commission.

Maladie et mort[modifier | modifier le code]

En 1978 lui est découvert un cancer de l'estomac pour lequel il doit subir plusieurs interventions. La maladie resurgit en 1987 et Feynman est hospitalisé un an plus tard. Son état de santé se dégrade du fait de complications survenues après une nouvelle opération. Feynman décide de refuser des traitements supplémentaires et meurt le .

Ses derniers mots ont été : « I would hate to die twice. It is so boring. » (« Je détesterais mourir deux fois. C'est si ennuyeux. »).

Travaux de recherche[modifier | modifier le code]

Diagramme de Feynman

L'essentiel de sa production date de cette époque[Laquelle ?].

Il développa aussi les diagrammes de Feynman, un outil qui permet de conceptualiser et de faciliter le calcul des interactions entre particules dans l'espace-temps, notamment les interactions entre l'électron et son antiparticule, le positron. Ces diagrammes lui permettaient de travailler avec des concepts qui auraient pu être moins approchables sans ceux-ci : comme la réversibilité du temps.

Les diagrammes de Feynman sont maintenant indispensables pour la théorie des cordes et la théorie M, et ils ont été étendus de façon topologique. L'idée de créer de tels diagrammes vint à Feynman avec le fait qu'en utilisant le modèle des sphères dures, les interactions pouvaient être pensées comme des collisions en première approximation. Il a fallu attendre des décennies pour que les physiciens pensent à analyser les nœuds des diagrammes de Feynman de façon approfondie, les lignes des diagrammes devenant des tubes pour des objets plus compliqués comme les cordes.

À partir des diagrammes d'un petit système de particules interagissant dans l'espace-temps, Feynman pouvait maintenant modéliser toute la physique en termes de spins de ces particules et de valeurs de couplages des forces fondamentales. Cependant le modèle des quarks rivalisait avec la formulation plus phénoménologique de Feynman, le modèle des partons. Feynman ne remettait pas en cause le modèle des quarks, par exemple quand le 5e quark (bottom) fut découvert, Feynman annonça aussitôt à ses élèves que cette découverte impliquait l'existence d'un 6e quark (top) qui fut effectivement découvert dix ans après sa mort.

Après ses succès en électrodynamique quantique, Feynman attaqua le problème de la théorie quantique de la gravitation. Par analogie avec le photon qui était de spin 1, il rechercha les implications qu'aurait une particule médiatrice du champ de gravitation de masse nulle et de spin 2. Il réussit à en déduire les équations de champ d'Einstein de la relativité générale, mais ne put aller beaucoup plus loin du fait de sa charge d'enseignement.

Vulgarisation - Pédagogie[modifier | modifier le code]

Feynman a été un vulgarisateur très influent, par ses cours et ses livres. Citons en particulier une conférence de 1959 sur les nanotechnologies intitulée There is Plenty of Room at the Bottom (en) (« Il y a plein de place au fond »).

On se réfère souvent à Feynman comme au « Great explainer » (« le grand explicateur »)[9] : en effet, il prenait beaucoup de soin dans ses explications aux étudiants, en mettant un point d'honneur à ne pas utiliser de formulations pédantes, mais à être le plus accessible possible aux autres.

Son principe de pédagogie était que s’il ne pouvait présenter un sujet durant un cours de première année, c'est que lui ne l'avait pas complètement compris. Feynman eut beaucoup de plaisir à présenter son explication de « niveau première année » de la connexion spin-statistique quantique (les particules de spins 1/2 se « repoussent », tandis que les particules de spin entier « s'agglomèrent »), une question sur laquelle il revint dans ses Cours de Physique, et qu'il résolut complètement en 1986 dans le Dirac memorial lecture.

Il s'opposa à l'apprentissage par cœur et aux autres méthodes d'enseignement qui mettaient l'accent sur la forme, plutôt que sur le fond, partout où il allait : que ce soit dans une conférence sur l'éducation au Brésil, où il critiqua sévèrement le système d'apprentissage, après y avoir enseigné pendant 10 mois, ou devant la commission d'État chargée de choisir les manuels scolaires.

Penser clairement et présenter clairement étaient des prérequis fondamentaux pour avoir son attention. Il était même périlleux de l'approcher quand on était insuffisamment préparé. Parmi ses étudiants, on peut citer le physicien français Jean Robieux et l'astrophysicien québécois Hubert Reeves[10].

Publications[modifier | modifier le code]

Vulgarisation[modifier | modifier le code]

  • Richard P. Feynman ; La nature de la physique, collection Points Sciences, Le Seuil (1980), (ISBN 2-02-005658-5). Traduction française de : The Character of Physical Law.
  • Richard P. Feynman ; Lumière et matière - Une étrange histoire, InterEditions (1987), (ISBN 2-7296-0154-6). Réédité en collection Points Sciences, Le Seuil (1992), (ISBN 2020147580). Traduction française de : QED: The Strange Theory of Light and Matter (en) (1985) (ISBN 0-691-08388-6). Il s'agit de la transcription par Ralph Leighton d'une série de quatre conférences données en 1983 à l'université de Californie à Los Angeles sur le thème de l'électrodynamique quantique (premier cycle des conférences Alix Mautner).
  • Richard P. Feynman ; Vous y comprenez quelque chose, Monsieur Feynman ?, Odile Jacob (1998), (ISBN 2-7381-0628-5). Traduction française de : The Meaning of it all: thoughts of a citizen-scientist. Transcription de 3 conférences de vulgarisation scientifique portant sur des sujets chers à Feynman.

Ouvrages d'initiation à la physique[modifier | modifier le code]

Accessibles au niveau du premier cycle universitaire :

  • Richard P. Feynman ; Le Cours de physique de Feynman (5 volumes); édition originale Addison Wesley 1963; éditions françaises Bilingua Addison Wesley (1969), InterEditions (1979), Dunod (1999). Traduction française des célèbres Lectures on physics.
  • Richard P. Feynman ; Six Easy Pieces, Penguin (1998), (ISBN 0-14-027666-1). Avec CD de conférences enregistrées en amphi (de qualité cassette de l'époque).
  • Richard P. Feynman ; Six Not So Easy Pieces, Penguin (1999), (ISBN 0-14-027667-X).
  • Richard P. Feynman ; Leçons sur la physique, Odile Jacob (2007), (ISBN 978-2-7381-2023-6). Extraits du Cours de physique de Feynman publié par InterÉditions[11], traduction en un volume des deux tomes américains sus-mentionnés (Six Easy Pieces et Six Not So Easy Pieces).

Ouvrages de niveau plus avancé[modifier | modifier le code]

  • Richard P. Feynman & André Hibbs ; Quantum Mechanics and Path Integrals, McGraw-Hill (1965), (ISBN 0-07-020650-3).
  • Richard P. Feynman ; Quantum Electrodynamics, Advanced Book Classics, Perseus Books Group (Réédition - 1998), (ISBN 0-201-36075-6).
  • Richard P. Feynman ; The Theory of Fundamental Processes, Advanced Book Classics, Perseus Books Group (Réédition - 1998), (ISBN 0-201-36077-2).
  • Richard Feynman & Steven Weinberg ; Particules et lois de la physique, collection Interéditions U, Dunod (1997), ASIN 2729602852. Traduction française de : Elementary particles & the laws of physics, Cambridge University Press (1987), (ISBN 0-521-34000-4). Textes des deux Dirac Memorial Lectures de 1986.
  • Richard P. Feynman ; Statistical Mechanics: A Set of Lectures, Advanced Book Classics, Perseus Books Group (2e édition - 1998), (ISBN 0-201-36076-4).
  • Richard P. Feynman ; Lectures on Gravitation, Addison-Wesley (1995). Réédité par Penguin (1999), (ISBN 0-14-028450-8). Cette remarquable édition Penguin contient la série de 16 cours édités par Brian Hatfield, précédés par un avant-propos de John Preskill et Kip Thorne, et par une petite introduction au problème de la « gravitation quantique » de Brian Hatfield. Ces bonus très utiles mettent en perspective dans le contexte actuel le travail de Feynman réalisé en 1962-63. Il existe une traduction française : Leçons sur la gravitation, Odile Jacob (2001), (ISBN 2-7381-1038-X), hélas sans l'avant-propos, ni l'introduction de l'édition Penguin.
  • Richard P. Feynman ; Lectures on Computation, Perseus Books Group (2000), (ISBN 0-7382-0296-7). Traduction :Leçons sur l'informatique, Odile Jacob (2006) (ISBN 9782738114150).

Autres[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Entretien avec Richard Feynman: Le « savant », le génie et la fantaisie », sur La Recherche.
  2. (en) « Richard Feynman | Biography & Facts », sur Encyclopedia Britannica (consulté le ).
  3. « Richard P. Feynman - Biographical », sur nobelprize.org.
  4. (en) Chris Sasaki, « Colourful language: U of T psychologists discover enhanced language learning in synesthetes », News, sur utoronto.ca, (consulté le ).
  5. (en) Jagdish Mehra (en), The Beat of a Different Drum : The Life and Science of Richard Feynman, Oxford, Oxford University Press, , 630 p. (ISBN 0-19-853948-7).
  6. a et b JJ.O'Connor et EF.Robertson, « Richard Phillips Feynman » (consulté le )
  7. Surely You're Joking, Mr. Feynman!.
  8. (en) « for their fundamental work in quantum electrodynamics, with deep-ploughing consequences for the physics of elementary particles » in Personnel de rédaction, « The Nobel Prize in Physics 1965 », Fondation Nobel, 2010. Consulté le 17 juin 2010.
  9. (en) Harry LeVinc, The Great Explainer : The Story of Richard Feynman (Profiles in Science), Morgan Reynolds Pub, 2009.
  10. Hubert Reeves, Je n'aurai pas le temps, Seuil, .
  11. La préface et les onze premiers chapitres sont la reproduction des chapitres du Cours de physique de Feynman : « Préface de Feynman », chap. 1, 2, 3, 4, 7, 11, 15, 16, 17 de Tome 1, Mécanique 1, chap. 52 de Tome 1, Mécanique 2, chap. 1 de Tome 3, Mécanique quantique.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Émissions radiophoniques[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Bases de données et dictionnaires[modifier | modifier le code]