Pérenchies

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Pérenchies
Pérenchies
La mairie.
Blason de Pérenchies
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Lille
Intercommunalité Métropole européenne de Lille
Maire
Mandat
Karim Louzani
2023-2026
Code postal 59840
Code commune 59457
Démographie
Gentilé Pérenchinois
Population
municipale
8 519 hab. (2021 en augmentation de 2,55 % par rapport à 2015)
Densité 2 812 hab./km2
Population
agglomération
1 058 439 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 50° 40′ 07″ nord, 2° 58′ 23″ est
Altitude Min. 19 m
Max. 38 m
Superficie 3,03 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lille (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton d'Armentières
Législatives 4e circonscription du Nord
Localisation
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Pérenchies
Liens
Site web https://www.ville-perenchies.fr/

Pérenchies est une commune française, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France.

De la taille d'une petite ville et dotée d'une population avoisinant les 8 000 habitants, Pérenchies est devenue, au siècle dernier, une cité industrielle textile. Située au nord-ouest de la métropole lilloise, elle fait partie de la Métropole européenne de Lille.

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Pérenchies se situe dans le territoire historique des Weppes, en Flandre romane, à 7,4 km au nord-ouest de Lille.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Verlinghem, Frelinghien, Houplines, Lille, Lompret, Prémesques et Capinghem.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 665 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lesquin à 13 km à vol d'oiseau[3], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,0 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Maisons alignées de la rue Carnot, dont l'architecture est typique de la fin des années 1940.

Typologie[modifier | modifier le code]

Pérenchies est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 60 communes[10] et 1 058 439 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lille (partie française) est la quatrième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon et Marseille-Aix-en-Provence[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (70 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (58,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (53 %), terres arables (25,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 3 625, alors qu'il était de 3 340 en 2015 et de 3 158 en 2010[I 1].

Parmi ces logements, 95,7 % étaient des résidences principales, 0,3 % des résidences secondaires et 4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 76,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 22,4 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Pérenchies en 2020 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,3 %) inférieure à celle du département (1,7 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 66,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (67,4 % en 2015), contre 54,5 % pour le Nord et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Pérenchies en 2020.
Typologie Pérenchies[I 1] Nord[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 95,7 90,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,3 1,7 9,7
Logements vacants (en %) 4 7,7 8,2

La commune ne respecte par les obligations qui lui sont faites par l'article 55 de la loi SRU de disposer d'au moins 25 % de son parc de résidences principales constituées de logements sociaux. Avec un taux passé de 15,79 % en 2002 à 17,56 % en 2019, elle est astreinte au paiement d'une pénalité annuelle, qui s'est élevée à 48 414,43 € en 2020[16].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La gare de Pérenchies est desservie par des trains TER Hauts-de-France qui effectuent des missions entre les gares de Lille-Flandres et d'Hazebrouck, ou de Dunkerque.

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 75, 76, 80, 81, CO2, 924 et par les lignes de transport à la demande 22R, 75R et 76R du réseau Ilévia[17].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Selon M. Becquart en 1879, Pérenchies viendrait de Phaer ind sich qui signifierait "Signal remarquable de l’intérieur", mais selon le Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France il vient de Acus ou Iacus qui signifiait "Territoire"[18].

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

La première mention de Pérenchies, orthographié Pencies, apparaît dans un manuscrit de 1101.

Au Moyen Âge, les terres appartiennent à une seigneurie vicomtière. Les seigneurs de Pérenchies y possèdent des terres et un donjon sur motte.

En 1167, l'Ordre du Temple s'y est installé en construisant une commanderie et y possède des terres jusqu'au XIVe siècle[19].

Parmi les seigneurs de Pérenchies, on retrouve les noms de Siger en 1181-1190, de Marguerite, mariée à Adam de la Bassée en 1295, et de Roger en 1305[20].

Plusieurs fois, au cours des siècles, le village est détruit. On peut citer la bataille de Bouvines, durant laquelle Baudouin de Pérenchies fut fait prisonnier, le village fut pillé par les troupes françaises[21].

À côté de la seigneurie de Pérenchies, figure également sur la paroisse la seigneurie du Plouich[22].

Monument funéraire en l'honneur de Pierre de Rosembois au Palais des Beaux-Arts de Lille.

Dans le manuscrit de Jacques le Groux à Fournes, on retrouve une épitaphe rimée en l'honneur de Pierre de Rosembois, seigneur de la Caulerie et de Pérenchies depuis l'achat de la seigneurie par sa femme en 1399 et écuyer du duc de Bourgogne Jean sans Peur[20]. Cette épitaphe est écrite à la suite de la mort de Pierre à la bataille d'Azincourt[23] : “Par grand désir d"honneur acquerre
Alla chil escuyer en guerre,
El pour le Roi, son droit seigneur,
Souffrit mainte paine et labeur.
Escuyer de très grand loz
Nommé Pierre de Rosimbos,
Larges, courtois, beaux, secrets,
Et de tous gens estoit aymé.
En son temps tint la seigneurie
De la ville de Pérenchies,
Et aussy de le Caulerie.
Escuyer fut de l'Eseurie
De haut, puissant ot redoubté
Le duc Jean plein de bonté.
Et perdy emprès Rnisseauville
La vie en l'an IVe mille
Et quinze, si comme me remembre,
Vingt et cinquième jour de novembre.
Priez pour lui qui cy passez,
Et pour tous les autres trespassez”.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Représentation de Pérenchies dans l'Album de Croÿ[24]

Les Rosembois conservent la seigneurie jusqu'en 1441, date à laquelle Jean du Vinage, riche bourgeois d'Ypres, la rachète à Marie Des Prez. Jean du Vinage, fils de Jean et mari de Marie Spiking selon Théodore Leuridan, la revendit ensuite à Charles d'Oignies, seigneur d'Estrées[20].

La famille Du Vinage étant protestante, au XVIe siècle, la religion réformée semble y avoir tenu une école.

La seigneurie passe ensuite de père en fils jusqu'à la mort de Jean-François d'Oignies au siège d'Arras en 1640. Il est remplacé par sa sœur Philippote.

En 1668, Pérenchies et la région deviennent françaises par le traité d'Aix-la-Chapelle. Comme la ville limitrophe de Prémesques, le village est dévasté par l'armée victorieuse de Louis XIV.

Mais en 1695 le village appartient à Nicolas-François Faulconnier, magistrat lillois anoblit en 1671, sans que l'on en connaisse les détails. Son fils brigadier du Roi étant mort, c'est son neveu Monsieur de Broide qui lui succède. Louis-Joseph de Broide (1684-1775), fils d'Henri de Broide, seigneur de Gondecourt, Beauffremez, Hellemmes, Escobecques, et de Marie Jeanne Fauconnier (1638-1707), est chevalier, seigneur de Pérenchies, d'Escobecques, Wambrechies. Baptisé à Lille le , il meurt à Lille le , célibataire[25].

C'est enfin Charles-Simon Robert, gendre de M. de Broide, puis son fils Simon-Joseph Robert, seigneur de Wambrechies qui participa à l'élection des députés aux États généraux de 1789, qui seront les derniers seigneurs[20].

À côté de la seigneurie principale de Pérenchies, le village comptait encore avant 1789 celle du Plouich.

Édouard II Ingiliard ( -1745), fils d'Édouard Ier (1620-après 1703), seigneur des Wattines sur Linselles et du Plouy, et de Marie-Catherine Fruict (1642-1714), est écuyer, seigneur des Wattines, de la Mairie, du Plouich, de Fromelles, de Maisnil. Il devient bourgeois de Lille le . Il est créé chevalier le . Il meurt à Lille le . Il épouse à Lille le Marie-Catherine de Fourmestraux (1680-1723), fille de Paul, écuyer, seigneur de Canteleu, et de Jeanne-Claire de Blondel. Elle nait à Lille en septembre 1680 (baptisée le ) et y meurt le [22].

Romain-Albert Ingiliard (1702-1762), fils d'Édouard II Ingiliard, chevalier, seigneur du Plouich, de la Hamayde à Neuville-en-Ferrain, nait à Lille en septembre 1702 (baptisé le ). Il se destine d'abord à une carrière ecclésiastique : il est chanoine dans la collégiale Saint-Pierre de Lille. puis il rentre dans la vie civile, devient contrôleur des États de Lille, bourgeois de Lille le . Inscrit au rôle des nobles de la province de Flandre par ordonnance du , marguillier de l'église Sainte-Catherine de Lille, il meurt à Lille le , est inhumé dans le chœur de cette église près du buffet des marguilliers. Il épouse à Lille le Catherine-Françoise Cardon (1713-1763), dame du Bourg, fille de Jean-Baptiste, écuyer, seigneur du Bourg, et de Françoise-Claire Wullems. Elle nait à Lille en novembre 1713 (baptisée le ) et y décède le . Elle est enterrée dans l'église Sainte-Catherine, vis-à-vis le chœur, près du pilier de l'adoration. Le couple n'a pas eu d'enfants[26].

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Le village compte 500 habitants en 1789 lors de la Révolution française.

Le 29 mai 1790, Jean-Baptiste Vanelslande devenait le premier maire de la commune, qui comptait en son sein un comité révolutionnaire, il était composé de la première municipalité.

L’État confisque les biens de l’Église, l’église est vendue le 26 avril 1799.

Vers 1800, le bourg rural compte 151 maisons pour 728 habitants. Deux moulins y sont installés. Le château et sa ferme sont d’ailleurs vendus à Albert-Romain-Joseph-Mahy, maître de la poste aux chevaux de Lille. On y cultive des légumes et du tabac[27].

Pérenchies souffre beaucoup des guerres napoléoniennes et de la campagne de 1814 et accueille le retour de Louis XVIII à bras ouverts. En effet, selon le Journal royal, la mairie de Pérenchies offre au roi la remise des frais occasionnés par les convois militaires. Selon ce même journal, la fête de la Saint-Louis est fêtée avec beaucoup d’allégresse[28].

Un service solennel pour le repos de l'âme de Louis XVI est d'ailleurs organisé à l'église en 1818.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

En 1835, une école primaire d’une classe ouvrit ses portes[27].

L'ère industrielle[modifier | modifier le code]

En 1835, une filature de coton est construite par Julien Le Blan, suivie par une filature de lin en 1838 ; celle-ci utilise la vapeur et utilise plus de cent machines à filer, elle deviendra une des plus grandes usines du Nord avec plus de 3600 broches[29]. Les ouvriers, au nombre de 350 en 1848, sont des paysans et journaliers, qui ignoraient la difficulté de la tâche. Le propriétaire déclare d'ailleurs en 1840 « On n’a employé que des enfants de la campagne qui n’avaient pas la plus légère idée du métier qu’on allait leur apprendre »[30].

En 1848, l'entreprise connait de nombreuses difficultés et finit par être en faillite, les pérenchinois craignent de perdre leur emploi. Elle est finalement rachetée avec le château par Donat Agache, membre de la famille Agache, et Charles Droulers, qui la développent et lui donnent une importance nationale, la construction d’une gare et de la ligne de chemin de fer Lille-Dunkerque coupant le village en deux a sûrement pesé dans la décision des deux hommes[31].

Le 11 septembre 1854, les frères Jacquin, un ingénieur et un ouvrier belges, tentent de faire dérailler le train de l’Empereur Napoléon III à Pérenchies, mais leur « machine infernale » est découverte par la police. Ils ont toutefois le temps de fuir en Belgique[32].

À la mort de Donat Agache en 1857, c'est son fils Edouard Agache, qui deviendra conseiller municipal de la ville, qui lui succède.

C'est à cette époque que l'église Saint-Léger fut bâtie par Charles Leroy dans un style typiquement flamand, comme en témoigne l'utilisation des briques rouges, et néogothique.

À partir de 1880, c’est la Belle Époque, la ville est modernisée. Un bureau télégraphique est installé en 1891[33], la commune est éclairée au gaz à partir de 1905 et cette même année les premiers sapeurs pompiers sont embauchés pour l’usine, ils desservent ensuite toute la ville[34].

En 1900, la population atteint plus de 3 200 personnes tout en ayant doublée entre 1876 et 1911, cela mène à l'ouverture de l’école communale pour filles, jadis appelée Léon Gambetta et aujourd’hui Jean Macé, et de l’école maternelle Louis Pasteur en 1905. Le village devient une véritable ville industrielle dont toute la vie et le développement gravitent autour des établissements Agache, qui emploient désormais plus de 2 000 personnes.

L'entreprise Demeyere est créée par Lucien Demeyere en 1909, elle est située rue de la Prévôté[35].

Au tournant des XIXe et XXe siècles, les frères d'Hespel (Famille d'Hespel), Henri natif de Gand et Pierre, natif de Prémesques, fondent la marque automobile DPSL (pour D'heSPeL), l'usine étant à Premesques (Nord)[36], avec des ateliers à Pérenchies[37]. En 1911, une voiture DPSL concourt à Ostende[38].

Depuis la Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

, la guerre est déclarée contre l’empire allemand, la ville est occupée le et subit souvent les bombardements alliés, la commune servant de base arrière de repli pour les troupes allemandes. L’évacuation complète de la ville est décidée en 1917, le clocher de la ville est dynamité.

Le bilan est désastreux: la ville, l’usine et l’église sont presque totalement détruites, 105 soldats d’origine pérenchinoise sont tués. Le château n'est pas reconstruit son emplacement devient un étang de pêche[39].

La ville a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [40].

Dans les années suivant la fin de la guerre, la ville renaît de ses cendres. L’usine est le premier bâtiment reconstruit. Des baraquements, cités et habitations provisoires voient le jour. Des travailleurs Italiens et Polonais arrivaient en masse et aidaient la reconstruction de la ville, les communes de Lisieux et Sélestat devinrent même les marraines de Pérenchies. Entre 1921 et 1924, l’église Saint-Léger est restaurée. Cependant, la ville ne retrouvera qu’en 1921 la population qu’elle avait en 1911.

La ville fête le centenaire de les usines Agache en 1928, un buste d'Edouard Agache est inauguré. Il sera cependant fondu durant la Seconde guerre mondiale[41].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la ville est occupée. Certains de ses habitants rejoignent la Résistance dès 1941. 150 Pérenchinois sont fait prisonniers. La ville est libérée le 6 septembre 1944 et le 2 septembre 1945, un calvaire catholique, construit par Adolphe Masselot, est érigé[42].

Au cours du XXe siècle, diverses populations étrangères (Belges, Polonais, Italiens, Portugais), viennent s’installer dans la commune.

Après la Seconde Guerre mondiale, la ville est particulièrement concernée par le baby-boom, la population de la ville ayant presque doublé entre 1945 et 1960. De nombreuses nouvelles rues et habitations voient le jour. En 1976, le collège Jacques Monod, le complexe sportif Pierre Lecerf et la base de loisir (en collaboration avec les villes de Lompret et de Verlinghem) ouvrent leurs portes pour répondre à cette rapide augmentation de la population adolescente[43].

Parallèlement à son développement, la ville est de plus en plus intégrée à la métropole lilloise à partir de 1989, par la construction de la station de métro Saint-Philibert à Lomme et le développement du réseau Ilévia.

En 1985, l’usine Agache ferme ses portes et quitte Pérenchies, l'activité économique sera restaurée par l'arrivée en 1991 de l'usine Roxane Nord, rachetée par Cristaline, étant donné la découverte de la source Saint-Léger en 1979[44].

Depuis les années 1990, l’arrivée des supermarchés (Aldi[45] en 1995, Match[46] en 2006, Lidl[47] en 1997) et le développement de la zone commercial de Lomme font concurrence aux petits commerces, dont les estaminets. Parallèlement, depuis les années 2000, une politique d’urbanisation est menée sur les terrains vagues et en friche, ou les champs[48].

Tous ces changements récents mènent à partir de 2015 à un désir de désengorgement des principales rues de la ville, dont la circulation est devenue très dense. un projet d'interdiction du passage des camions a même été proposé[49], et en 2022 la Métropole européenne de Lille a fait de la rue de Lomme une rue à sens unique[50].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Lille du département du Nord.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Quesnoy-sur-Deûle[51]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton d'Armentières

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription du Nord.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Pérenchies est membre de la Métropole européenne de Lille, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2015, prennant la suite de la communauté urbaine de Lille (CUDL) créée en 1966 et qui a pris en 1996 le nom de Lille Métropole Communauté urbaine (LMCU), et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans le Nord, la liste DVD du maire sortant Bernard Provo obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 487 voix (70,63 %, 25 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire), devançant très largement celles menées respectivement par[52] :
- Nadine Somon (DVD, 574 voix, 16,30 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
- Didier Decallonne (PS-PCF-EELV, 460 ,voix, 13,06 %, 2 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, 39,26 % des électeurs se sont abstenus.

Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans le Nord, la liste DVC menée par Valérie Provo[53] obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 1 133 voix (44,96 %, 21 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain), devançant de 99 voix celle DVD menée par Benoît Delobel[54] 1 034 voix, 41,03 %, 6 conseillers municipaux élus).
Une troisième liste, DVG menée par Philippe Vanbeneden[55], a recueilli 353 voix (14 %, 2 conseillers municipaux élus), lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France où 59,17 % des électeurs se sont abstenus[56],[57].

Lors du second tour des élections municipales partielles qui se sont tenues en avril 2023 à la suite de la démission d'une partie du conseil municipal, la liste SE-DVD menée par Karim Louzani[58],[59] a obtenu 998 voix (39,60 %, 21 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain), devançant largement les listes menées respectivement par :
- Jack-Yves Delsert[60],[61] (DVG, 780 voix, 30,95 %, 4 conseillers municipaux élus) ;
- Carole Gruson-Warendien[62] (maire sortante, SE, 742 voix (29,44, 4 conseillers municipaux élus) ;
Lors de ce scrutin, 60,15 % des électeurs se sont abstenus.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
avant 1802   A. J. Hovelacque[63]    
         
avant 1881   Ed. Agache[64]    
         
1944 1945 Joseph Pollet   Fait fonction de maire
1945 1947 Maurice Vanhonacker   Ouvrier du textile
1947 1963
(décès)
Joseph Pollet MRP Employé d'usine
Conseiller général de Quesnoy-sur-Deûle (1951 → 1963)
1963 1963 Henri Wagnon   employé de bureau
1963 mars 1971 Paul Desquirez DVD Menuisier
mars 1971 juin 1995 Roger Dutriez DVD Artisan cordonnier
juin 1995 mars 2001 Didier Pira PS Coordinateur Sécurité Prévention Santé
mars 2001 31 mars 2015[65] Bernard Provo[66],[67] DVD Directeur général des services retraité
Démissionnaire
13 avril 2015[68] juillet 2020[69] Danièle Lekien DVD Retraitée
juillet 2020[70] septembre 2022[71],[72] Valérie Provo DVC Professeur des écoles
Démissionnaire
septembre 2022[73] avril 2023 Carole Gruson   Employée administratif d'entreprise
Mandat écourté par la démission d'une partie du conseil municipal[74],[75]
avril 2023[76] En cours
(au 1er février 2024)
Karim Louzani SE Directeur général d'associations

Jumelages[modifier | modifier le code]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[77]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[78].

En 2021, la commune comptait 8 519 habitants[Note 3], en augmentation de 2,55 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
750728728803808802913914940
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0841 1791 4091 5542 0982 5382 7852 6873 164
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 4833 9484 2072 2474 3464 4514 4574 5282 726
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
5 0505 5706 8586 9267 1867 6397 7837 8018 289
2017 2021 - - - - - - -
8 4248 519-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee à partir de 2006[79].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,2 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 4 006 hommes pour 4 407 femmes, soit un taux de 52,38 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[80]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
1,5 
5,0 
75-89 ans
8,1 
14,0 
60-74 ans
15,2 
19,1 
45-59 ans
18,5 
20,9 
30-44 ans
20,6 
17,2 
15-29 ans
15,9 
23,3 
0-14 ans
20,3 
Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage[81]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,1 
75-89 ans
14,6 
60-74 ans
16 
19,2 
45-59 ans
18,6 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,6 
15-29 ans
19,1 
20,5 
0-14 ans
18,2 

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Pérenchies accueille le siège social et la principale usine de l'entreprise de meubles Demeyere, créée en 1909. Racheté en 2022 par le groupe Safari, elle porte le nom prenant le nom temporaire de CBA meubles[82],[83]. Pour cela, CEMA Bois de l'Atlas crée une filiale française dénommée « CBA Meubles »[84]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le calvaire

On peut signaler :

  • Sur la place de la ville se trouvent la mairie, l'église Saint-Léger et le monument aux morts.
  • Le calvaire situé rue du Général Leclerc.

L'héritage des usines Agache se retrouve dans de nombreux lieux: l'ancienne usine Agache, la rue Edouard Agache ainsi que l'étang Agache.

Gastronomie[modifier | modifier le code]

La spécialité de Pérenchies la tarte à prônes, une tarte aux prunes à gros bords[85].

Traditions[modifier | modifier le code]

Les maires successifs de Pérenchies ont toujours tenu à préserver le patrimoine et les traditions de la ville depuis les années 1980. En témoignent la mise en place chaque année de ducasses dans le quartier de l'Europe[86] et de braderies dans les bas de la ville et dans la rue de la Prévôté.

l'étang Agache le soir, il est déconseillé aux petits enfants de s'y aventurer pour ne pas croiser la Marie-Groëtte.

À la Toussaint, une fête costumée en l'honneur de Marie-Groëtte (ou Marie-Grauette), une sorcière du folklore de l'Audomarois et de la Flandre française, est organisée depuis 1981[87]. La sorcière hanterait les marécages et les étangs ainsi que les eaux de l'Aa et de la Lys et attirerait les enfants dans les profondeurs grâce à son « groët », une fourche. Une phrase en patois picard est encore parfois entendue : « Au cœur de sa grotte faite de vase et de roseaux, Marie Grauette saque les éfants au fond de l’iau aveucque sin groët qu’alle a toudis dins s’main. » que l'on peut traduire par « Au cœur de sa grotte faite de vase et de roseaux, Marie-Groëtte entraîne les enfants au fond de l'eau avec sa fourche qu'elle porte toujours dans sa main. »[88].

Les quatre géants sont aussi au cœur de la ville culturelle de la ville.

Ils étaient initialement au nombre de deux, il s'agit de M. et Mm. Tartaprônes, couple de pâtissiers en bois et en osier, créés par l'Union commerciale à la suite de la braderie de Pérenchies de 1936. Leur construction est chargée à un menuisier et un charpentier de la ville tandis que les costumes sont confectionnés avec du tissu offert par les établissements Agache. En 2003, ils sont restaurés par M. Tricart, ils mesurent désormais 4 mètres 50 et doivent être portés par deux hommes ou par des roulettes[89].

À la suite de la mise en place d'une Confrérie de la Tarte à prônes, chargée de promouvoir la tarte à prunes et de représenter les traditions de la ville[90], deux autres géants sont présentés en septembre 2014. Ils font référence au passé industriel de la ville et portent le nom de Jeanne la fileuse et d'Henri le tisserand.

Autrefois, un défilé de majorettes était aussi organisé chaque année le long de la rue de la Prévôté lors du nouvel an.

Une association vouée à l'étude et la valorisation de l'histoire de la ville, appelée Si Pérenchies m'était contée.., possède d'ailleurs un blog[91].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Pérenchies Blason
De sinople à l'écu d'argent et un bâton componé de gueules et d'argent brochant en bande sur le tout.
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918
Détails
Ces armes sont celles de l'ancienne famille seigneuriale.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Si Pérenchies m’était contée…, Philippe Jourdan ().

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2020 à Pérenchies » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Pérenchies - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Pérenchies - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans le Nord » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

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  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Pérenchies et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  5. « Station Météo-France « Lille-Lesquin » (commune de Lesquin) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
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  46. « Etablissement SUPERMARCHES MATCH à PERENCHIES (59840) sur SOCIETE.COM (78548035102537) », sur societe.com (consulté le ).
  47. « Etablissement LIDL à PERENCHIES (59840) sur SOCIETE.COM (34326262206153) », sur societe.com (consulté le ).
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  59. « Municipale partielle à Pérenchies : Karim Louzani dévoile les noms de ses colistiers », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne Accès payant).
  60. « Pérenchies : Jack-Yves Delsert sera candidat à l’élection municipale partielle », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne Accès payant).
  61. Gilles Contraire, « Municipale partielle à Pérenchies : la liste de Jack-Yves Delsert passée à la loupe : Conseiller municipal d’opposition sortant au côté de Philippe Vanbeneden, Jack-Yves Delsert est à la tête d’une liste composée de figures de la gauche pérenchinoise, mais pas seulement. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  62. Gilles Contraire, « Municipale partielle à Pérenchies : la liste de Carole Gruson passée à la loupe : Carole Gruson a, comme ses deux adversaires, déposé en préfecture la liste qu’elle conduira lors de l’élection municipale partielle des 16 et 23 avril. Parmi ses colistiers, figurent des élus de l’ancienne majorité et des personnalités connues à Pérenchies », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  63. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 274, lire en ligne.
  64. « Le Petit Nord : journal politique quotidien ["puis" journal républicain quotidien du matin "puis" journal républicain absolument indépendant] », sur Gallica, (consulté le ), p. 2..
  65. Delphine Tonnerre, « Le maire de Pérenchies, Bernard Provo, annonce sa démission en fin de conseil », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  66. Adeline Boldoduck, « Le bilan des maires : À Pérenchies, Bernard Provo va mener sa dernière campagne électorale : Suite de notre série sur les bilans des maires, avec Bernard Provo, le maire apolitique de Pérenchies et ancien directeur général des services, qui brigue un troisième mandat », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  67. Delphine Tonnerre, « Pérenchies : Bernard Provo s’installe et fustige de nouveau ce qu’il qualifie de « mauvaise opposition » : Deux heures, un discours offensif, beaucoup de monde, les géants à l’entrée, une gerbe au monument aux morts… Il y avait même les majorettes et l’harmonie Agache pour aller du restaurant scolaire jusqu’en mairie : l’installation du conseil municipal de Pérenchies, qui a eu lieu samedi soir, fleurait bon la tradition », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  68. Gilles Contraire, « Danièle Lekien élue sans surprise maire de Pérenchies : Le scénario était écrit à l’avance. Danièle Lekien, ancienne première adjointe de Bernard Provo, a été élue maire de Pérenchies lundi soir devant cent cinquante personnes, un record. Olivier Baillion, conseiller municipal de la majorité, a renoncé à se présenter. Rien ne devrait changer, donc… », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  69. « Pérenchies : Danièle Lekien choisit de ne pas se représenter aux élections municipales : Vive émotion cette semaine à la mairie de Pérenchies dans les rangs de la majorité. En poste depuis avril 2015, Danièle Lekien, la maire, a annoncé à ses équipes vouloir céder sa place. Une décision personnelle qu’elle nous livre aujourd’hui », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  70. « Valérie Provo est officiellement devenue ce dimanche la nouvelle maire de Pérenchies : Élue par le conseil municipal, Valérie Provo est devenue ce dimanche matin la nouvelle maire de la commune. Après une campagne tendue et une majorité sortant renversée, la nouvelle maire a été sobre dans son discours, parlant de respect et de tolérance, au service de tous. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  71. « Élue depuis deux ans, Valérie Provo, maire de Pérenchies, annonce sa démission : Des élus de la majorité municipale et des agents de la ville ont distribué ce mercredi, dans les boîtes aux lettres des Pérenchinois, une lettre ouverte dans laquelle Valérie Provo annonce sa démission du poste de maire. Une surprise, deux ans à peine après son élection », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  72. « Pérenchies : Valentin Alsters choisi pour succéder à Valérie Provo, maire démissionnaire : Selon nos informatuons, l'adjoint au maire chargé notamment des associations a été préféré à Carole Grusin, première adjointe, lors d'un vote à bulletins secret organisé jeudi soir au sein de la majorité municipale. Une réunion marquée par des tensions au sein du groupe », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  73. Jean-François Rebischung, « Carole Gruson élue maire de Pérenchies, mais sans majorité absolue : Suite à la démission de Valérie Provo fin août, les élus du conseil municipal de Pérenchies étaient réunis, ce jeudi soir, pour élire un nouveau maire. L’ancienne première adjointe, Carole Gruson, a été élue, mais elle ne dispose pas d’une majorité absolue. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Finalement, Carole Gruson a été élue dès le premier tour avec seulement 12 voix (pour 29 votants), le nombre de bulletins nuls (7) et blancs (9) abaissant à 7 (au lieu de 15) le nombre voix permettant d’obtenir la majorité absolue des votes exprimés ».
  74. « Vague de démissions au conseil et nouvelles élections municipales à Pérenchies? : La rumeur circule dans Pérenchies depuis des semaines : les groupes de Valentin Alsters et de Benoît Delobel auraient pour projet d’annoncer leur démission du conseil municipal lors de la réunion prévue en mars. Ce qui aurait pour conséquence l’organisation de nouvelles élections. Info ou intox ? », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  75. « Arrêté préfectoral du 20 février 2023 portant convocation du collège électoral de la commune de Pérenchies pour procéder à l'élection municipale partielle intégrale et à l'élection d'un conseiller communautaire », Recueil des actes administratifs de la Préfecture du Nord, no 47,‎ , p. 3-6 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  76. « Karim Louzani, nouveau maire de Pérenchies: «Il va falloir que l’on renoue avec les habitants» : Vainqueur du second tour de l’élection municipale partielle de dimanche dernier, Karim Louzani, 56 ans, sera officiellement élu maire de Pérenchies ce dimanche matin. Le nouvel homme fort de la commune s’est fixé un cap et des priorités. Entretien. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  77. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  78. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  79. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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