Amélie-les-Bains-Palalda
Amélie-les-Bains-Palalda | |||||
Vue générale d'Amélie-les-Bains. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Céret | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Haut Vallespir | ||||
Maire Mandat |
Marie Costa 2020-2026 |
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Code postal | 66110 | ||||
Code commune | 66003 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Améliens ou Palaldéens | ||||
Population municipale |
3 565 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 121 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 28′ 34″ nord, 2° 40′ 21″ est | ||||
Altitude | Min. 176 m Max. 1 424 m |
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Superficie | 29,43 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Amélie-les-Bains-Palalda (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Amélie-les-Bains-Palalda (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Canigou (bureau centralisateur) |
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Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | amelie-les-bains.com | ||||
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Amélie-les-Bains-Palalda Écouter (en catalan, Els Banys. pour Amélie-les-Bains et Palaldà ou Palaudà pour Palalda, soit de nos jours Els Banys i Palaldà) est une commune française créée en 1942 et située dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie.
Géographie
Localisation
La commune d'Amélie-les-Bains-Palalda se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie et est frontalière avec l'Espagne (Catalogne)[I 1].
Elle se situe à 31 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 7 km de Céret[2], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Montbolo (1,7 km), Reynès (3,0 km), Arles-sur-Tech (3,7 km), Taillet (5,8 km), Taulis (6,3 km), Céret (6,7 km), Corsavy (7,7 km), Oms (7,9 km).
Sur le plan historique et culturel, Amélie-les-Bains-Palalda fait partie du Vallespir, ancienne vicomté (englobée au Moyen Âge dans la vicomté de Castelnou), rattachée à la France par le traité des Pyrénées (1659) et correspondant approximativement à la vallée du Tech, de sa source jusqu'à Céret[4].
Géologie
La superficie de la commune est de 2 943 hectares. L'altitude de la commune varie entre 176 et 1 424 mètres[7]. Le centre d'Amélie-les-Bains est à une altitude de 219 m[8].
La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[9]. On a relevé des tremblements de terre en 1903, 1920 et 1922.[réf. nécessaire]
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[10].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1977 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[15]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 3,1 | 3,5 | 5,7 | 7,8 | 11,2 | 14,8 | 17,2 | 17,1 | 14,2 | 11,1 | 6,5 | 4 | 9,7 |
Température moyenne (°C) | 8,9 | 9,3 | 11,7 | 13,5 | 16,8 | 20,6 | 23,6 | 23,4 | 20,4 | 16,9 | 12,2 | 9,6 | 15,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 14,6 | 15,2 | 17,8 | 19,2 | 22,3 | 26,4 | 30 | 29,8 | 26,7 | 22,8 | 17,9 | 15,1 | 21,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−12,4 15.01.1985 |
−8,6 11.02.1986 |
−5,4 11.03.10 |
−0,5 14.04.1998 |
0,7 07.05.1982 |
5,1 07.06.1984 |
8 11.07.1993 |
8,8 26.08.1985 |
5,4 28.09.07 |
0,2 29.10.12 |
−4,9 20.11.1985 |
−6,5 02.12.1980 |
−12,4 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
29 05.01.13 |
28,8 27.02.19 |
30,1 09.03.00 |
32,1 08.04.11 |
35 29.05.01 |
41,4 28.06.19 |
39 17.07.1994 |
41 12.08.03 |
38,4 06.09.16 |
36 01.10.1997 |
29 06.11.13 |
26,6 16.12.1985 |
41,4 2019 |
Précipitations (mm) | 82,4 | 55,5 | 51,2 | 84,8 | 99,3 | 61,5 | 41,1 | 72,5 | 67,9 | 100,2 | 93,4 | 79,8 | 889,6 |
Hydrographie
La ville est arrosée par le fleuve côtier Tech qui fait des boucles et donne ce relief si escarpé à la cité . Le Mondony traverse le sud de la ville pour se jeter dans le Tech.
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « le Tech »[17], d'une superficie de 1 467 ha, héberge le Barbeau méridional qui présente une très grande variabilité génétique dans tout le bassin versant du Tech. Le haut du bassin est en outre colonisé par le Desman des Pyrénées[18].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 2[Note 5] sont recensées sur la commune[19] :
- « le Vallespir » (47 344 ha), couvrant 18 communes du département[20] ;
- le « massif des Aspres » (28 819 ha), couvrant 37 communes du département[21].
Urbanisme
Typologie
Amélie-les-Bains-Palalda est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[22],[I 2],[23]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Amélie-les-Bains-Palalda, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[I 3] et 6 165 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 4],[I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amélie-les-Bains-Palalda, dont elle est la commune-centre[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 6],[I 7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (91,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (80,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,6 %), zones urbanisées (5,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
Elle est desservie par la route départementale 115, qui doit faire l'objet d'aménagements dans la prochaine décennie afin de permettre une meilleure communication entre la ville et la plaine littorale.
La ville était de plus desservie par le chemin de fer avant sa destruction par l’inondation de 1940. Une voie verte reliant Le Boulou à Arles-sur-Tech emprunte la plateforme de l'ancienne voie ferrée.
En matière de transports en commun, la commune est desservie par les lignes 530, 531, 532 et 535 du réseau régional liO.
Elle dispose aussi de son propre réseau de bus, Amélia.
Toponymie
- Amélie-les-Bains
Amélie-les-Bains était jadis connue sous le nom Els Banys d'Arles (« Les Bains d'Arles »). Le nom d'Arles (Arulas en 934) viendrait des racines Ar et El, désignant une vallée se transformant en plaine et la présence d'une rivière dans cette même vallée[25]. Les « Bains d'Arles » étaient les sources chaudes, situées à proximité d'Arles, puis les thermes romains liés à ce lieu.
À la suite de la construction du fort par Vauban en 1670, le territoire prend le nom de « Fort-les-Bains[26] ».
La commune change de nom le [27] pour devenir « Amélie-les-Bains » en hommage à la reine Marie-Amélie de Bourbon-Siciles, épouse de Louis-Philippe Ier[8]. Par la suite, la reine Amélie découvre Les Bains d'Arles en 1848, sans doute grâce à l'invitation du général de Castellane, gouverneur militaire du Roussillon à l'époque. Elle en devient alors une propagandiste enthousiaste[28],[26].
- Palalda
Palalda est citée dès 814 sous le nom de villam Paladdanum. Les mentions suivantes donnent de Palatiodano (874), in Palatioatan (881) puis in Palaldano et Palatio Dan (1091). Une famille de Palauda est mentionnée au XIIIe siècle[8].
- Montalba-d'Amélie
Pour le différencier du village de Montalba situé près d'Ille-sur-Têt, le hameau est mentionné à partir du XVIIIe siècle sous le nom de Montalbà dels Banys ou Montalba les Bains, en référence à l'ancien nom d'Els Banys, puis à partir de 1840, Montalba d'Amélie lorsque Els Banys ou Les Bains devient « Amélie-les-Bains[29] ». On rencontre également au début du XXe siècle le nom de Montalba d'Arles, en référence à la ville d'Arles-sur-Tech située à proximité au nord-est[30].
Le , Montalba change officiellement de nom pour devenir « Montalba-d'Amélie[27] ».
- Amélie-les-Bains-Palalda
Après la fusion d'Amélie-les-Bains et de Palalda le , le nom de la nouvelle commune devient « Amélie-les-Bains-Palalda ». Il ne change pas après le rattachement de la commune de Montalba-d'Amélie le .
En catalan, le nom de la commune est Els Banys d'Arles pour Amélie-les-Bains et Palaldà ou Palaudà pour Palalda, soit de nos jours Els Banys d'Arles i Palaldà[31].
Histoire
Un arrêté préfectoral du rattache, le , la commune de Palalda à celle d'Amélie-les-Bains pour former la nouvelle commune d'Amélie-les-Bains-Palalda[27].
Le , un arrêté préfectoral rattache la commune de Montalba-d'Amélie à celle d'Amélie-les-Bains-Palalda[27], sans le changement du nom de cette dernière.
Politique et administration
Canton
En 1790, les communes des Bains d'Arles, Montalba-les-Bains et Palalda sont toutes trois incluses dans le nouveau canton d'Arles, dont elles font toujours partie à ce jour à travers la commune d'Amélie-les-Bains-Palalda[27]. À compter des élections départementales de 2015, la commune devient le bureau centralisateur du nouveau canton du Canigou.
Administration municipale
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[35].
En 2021, la commune comptait 3 565 habitants[Note 8], en évolution de +2,06 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Avant 1946, la population recensée est celle d'Amélie-les-Bains exclusivement.
À partir de 1968, la population recensée inclut également celle de Montalba-d'Amélie.
selon la population municipale des années : | 1968[38] | 1975[38] | 1982[38] | 1990[38] | 1999[38] | 2006[39] | 2009[40] | 2013[41] |
Rang de la commune dans le département | 12 | 13 | 19 | 24 | 24 | 29 | 29 | 30 |
Nombre de communes du département | 232 | 217 | 220 | 225 | 226 | 226 | 226 | 226 |
Enseignement
La commune d'Amélie-les-Bains-Palalda possède une école maternelle publique, avec un effectif de 48 élèves en 2014[42], une école élémentaire publique, avec un effectif de 120 élèves en 2014[43], et une école primaire publique (maternelle et élémentaire), avec un effectif de 92 élèves en 2014[44].
Manifestations culturelles et festivités
- Fêtes patronales : et 2e dimanche d'octobre[45].
- Marché : les jeudis[45].
- Festibanyes : spectacle taurin, chaque année début septembre[46]. L'édition 2013 voit l'annulation d'une partie du spectacle sous la pression des internautes[47].
Santé
- Association caritatives
- La Croix-Rouge a commencé à œuvrer dans cette ville en 1888[48]. En 2021 elle continue son œuvre au 5 rue Joseph Coste.
Sports
- Rugby
Lors de la saison 2013-2014, l'Entente Vallespir Arles-sur-Tech-Amélie-les-Bains-Palalda (EVAAP) a été championne de France de 3e série en battant l'US Quint-Fonsegrives 19 à 3[49],[50],[51].
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 2 147 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 3 613 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 530 €[I 8] (19 350 € dans le département[I 9]). 33 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (42,1 % dans le département).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 10] | 15,1 % | 17,9 % | 19,2 % |
Département[I 11] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entière[I 12] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 706 personnes, parmi lesquelles on compte 66,8 % d'actifs (47,6 % ayant un emploi et 19,2 % de chômeurs) et 33,2 % d'inactifs[Note 11],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction d'Amélie-les-Bains-Palalda[Carte 2],[I 13]. Elle compte 1 205 emplois en 2018, contre 1 368 en 2013 et 1 495 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 843, soit un indicateur de concentration d'emploi de 142,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 37 %[I 14].
Sur ces 843 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 460 travaillent dans la commune, soit 55 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 72,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,2 % les transports en commun, 16,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Chapelle Saint-Joseph de Pujol de Dalt.
- Chapelle Notre-Dame de Can Félix.
- Temple de l'Église protestante unie de France d'Amélie-les-Bains-Palalda.
- Amélie-les-Bains
- L'ancienne église Saint-Quentin est mentionnée en 869, elle avait été édifiée sans doute peu après la fondation du monastère pour les habitants qui s'étaient établis aux environs. Consacrée de nouveau en 1061 à la suite de travaux de restauration (ou d'agrandissement), elle fut remaniée à l'époque gothique puis protégée à l'époque moderne, classée monument historique. Elle est malheureusement déclassée et rasée en 1932 afin de permettre la construction de chambres d'hôtel[8].
- L'église Saint-Quentin, dédiée à saint Quentin, elle est l'actuelle église paroissiale d'Amélie, construite de 1868 à 1871. Elle conserve une statue de la Vierge d'art roman du XIIIe siècle, provenant de l'ancienne église Saint-Quentin. Le clocher est doté d'un carillon de sept cloches.
- Église Sainte-Marie d'Amélie-les-Bains.
- Chapelle Saint-Christ d'Amélie-les-Bains.
- Fort-les-Bains ( Classé MH (1909)) : fort surplombant la ville et construit en 1670.
- Les thermes romains ( Classé MH (1905)) et l'hôpital thermal des armées ( Inscrit MH (2007)).
- Cimetières :
- Amélie-les-Bains possède sept nécropoles sur son territoire : l'ancien et le nouveau cimetières, le cimetière militaire, le cimetière protestant, près de la maison du gardien, Montalba-d'Amélie, l'ancien et le nouveau cimetières de Palalada, et le cimetière du Rosaire, près de l'église Saint-Martin.
- Dans ces cimetières reposent toutes les personnes appartenant au peuple, au clergé, à la noblesse, et à l'armée. Leur histoire se raconte à la lecture de leur stèle, et tous ces personnages font de la principale nécropole amélienne, un petit Père Lachaise. En 1996, Jerry de Pierregot écrivit un ouvrage sur les Nécroples améliennes à la fin du XXe siècle.
- Tombe d'un samouraï japonais au cimetière communal d'Amélie-les-bains.
La commune a vu passer beaucoup de personnages célèbres. Tous n'y sont pas inhumés. Y sont morts, par exemple le maréchal Achille Baraguey d'Hilliers ou le médecin-major Ernest Duchesne, qui découvrit le pénicillium trente ans avant Fleming, et dont un square rappelle la mémoire. Quelques grandes maisons françaises sont représentées dans ces nécropoles, telles que Maupeou d'Ableiges, Arcis de Chazournes, Saint-James, Chaudoir, Gavrel de Loupiac, Juest de Mire, Lamer, Lemonier de La Haitrée, Lelarge de Lourdoueix, Viaris de Lesegno, Bradisch de Wexford, un prince indien, etc. On y trouve également des personnages hétéroclites, le fondateur de la République rouge de Palalda, un boulanger qui inventa un pétrin à pédales, un samouraï, des créateurs d'apéritif (pi-flip), des officiers.
- Pont sur le Tech : pont en arc en béton armé à trois articulations construit par Simon Boussiron en 1909[52].
Palalda
Le village a une allure médiévale, avec la place au centre de l'ancien château donnant sur l'église Saint-Martin.
- L'église Saint-Martin est mentionnée pour la première fois en 967, est composée d'une nef unique voûtée d'un berceau "écrasé" du XIe ou du XIIe siècle. La partie orientale de l'édifice fut totalement reconstruite au XVIe siècle. Le chœur conserve un superbe retable baroque daté de 1656 ainsi que d'autres œuvres.
- Le calvaire, haut de 8 m est situé au sommet d'une colline.
- Chapelle Notre-Dame-du-Rosaire de Palalda.
- Musée postal (départemental) et musée d'art et traditions populaires dans le même bâtiment, sont situés à côté de l'église.
-
Église Saint-Martin de Palalda
-
Chapelle Notre-Dame-du-Rosaire de Palalda
- Montalba-d'Amélie
- Église Sainte-Marie : bâtie au XVIIe siècle et située au sein du village, elle contient un retable du XVIIe siècle et une Vierge à l'Enfant de la fin du XIVe siècle.
- Église Sainte-Engrâce : église romane isolée à l'ouest de Montalba-d'Amélie.
- Vestiges du château de Mondony.
- Église Saint-Sauveur de Mondony.
-
Église Sainte-Marie de Montalba d'Amélie
-
Église Sainte-Engrâce d'Amélie-les-Bains
Personnalités liées à la commune
- Augustin de Chazelles (1779-1862) : préfet, conseiller d’État, directeur des Postes, mort à Amélie-les-Bains.
- Marie-Amélie de Bourbon-Siciles (1782-1866) : aristocrate à l'origine du nom actuel de la ville.
- Jacques Honoré Lelarge de Lourdoueix (1787-1860) : journaliste français[53][réf. non conforme].
- Maximilien de Chaudoir (1816-1881) : entomologiste mort à Amélie-les-Bains [53][réf. non conforme].
- Jean Forné (1829-?) : ancien maire de la commune et député.
- Arthur Grottger (1837-1867) : peintre polonais, mort à Amélie-les-Bains.
- Max Lebaudy (1873-1895) : jeune millionnaire mort au sanatorium militaire.
- Gaston Brun (1873-1918) : peintre, y est mort.
- Ernest Duchesne (1874-1912) : médecin mort à Amélie-les-Bains.
- Augustin Ringeval (1882-1967) : coureur cycliste mort à Amélie-les-Bains.
- Clément Blanc (1897-1982) : général d'armée, originaire d'Amélie-les-Bains, le rond-point à l'entrée d'Amélie porte son nom.
- Alphonse Mias (1903-1950) : homme politique et écrivain né à Palalda.
- Joseph Katz (1907-2001) : général d'armée, décédé à Amélie-les-Bains.
- Pierre Restany (1930-2003) : critique d'art, né à Amélie-les-Bains-Palalda.
- Jacques Séguéla (né en 1934) : sa famille est originaire d'Amélie.
- Domingo Dulce (1808 - 1869) : militaire espagnol décédé à Amélie
Héraldique
Les armes peuvent se blasonner ainsi : Parti, au premier d'azur à saint Quentin d'or tenant de sa main dextre une palme de sinople, au second de gueules aux deux tours rondes d'argent coulissées de sable, rangées en barre et posées à plomb, à un soleil non figuré d'or brochant en chef sur la partition, à la champagne du même chargée de quatre pals aussi de gueules. |
Voir aussi
Bibliographie
- Albert Cazes (abbé), Amélie-les-Bains-Palaldà, Guide Touristique Conflent, 1975.
Articles connexes
- Liste des communes des Pyrénées-Orientales
- Liste des anciennes communes des Pyrénées-Orientales
- Liste de communes de France dont le nom commémore une personnalité
- Randonnée dans les Pyrénées-Orientales
- Syndicat mixte Canigó Grand Site
- Massif du Canigou
- Station thermale
- Vicomté de Castelnou
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Amélie-les-Bains-Palalda », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales.
- Site de la mairie
- Amélie-les-Bains-Palalda sur le site de l'Institut géographique national
- Amélie-les-Bains-Palalda sur le site de l'Insee
- La famine vainqueur du gouverneur Michel Daudies et de ses 440 hommes
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[16].
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
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Références
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- L'Entente Vallespir en finale
- Entente Vallespir championne de France : des hommes d'honneur (diaporama + vidéo)
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- Les Nécropoles Améliennes, 1996