Saint-Laurent-de-Cerdans

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Saint-Laurent-de-Cerdans
Saint-Laurent-de-Cerdans
Saint-Laurent-de-Cerdans
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Céret
Intercommunalité Communauté de communes du Haut Vallespir
Maire
Mandat
Louis Caseilles
2020-2026
Code postal 66260
Code commune 66179
Démographie
Gentilé Laurentins, Laurentines
Population
municipale
1 027 hab. (2021 en diminution de 9,6 % par rapport à 2015)
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 23′ 12″ nord, 2° 36′ 50″ est
Altitude Min. 382 m
Max. 1 305 m
Superficie 45,08 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Canigou
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-Laurent-de-Cerdans Écouter (Sant Llorenç de Cerdans, en catalan) est une commune française, située dans le sud du département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Vallespir, ancienne vicomté (englobée au Moyen Âge dans la vicomté de Castelnou), rattachée à la France par le traité des Pyrénées (1659) et correspondant approximativement à la vallée du Tech, de sa source jusqu'à Céret.

Exposée à un climat méditerranéen altéré, elle est drainée par le Tech, la rivière d'el Terme, la rivière de Saint-Laurent, la rivière de la Fou et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Tech ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-Laurent-de-Cerdans est une commune rurale qui compte 1 027 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 3 023 habitants en 1906. Ses habitants sont appelés les Laurentins ou Laurentines.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Saint-Laurent-de-Cerdans se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie et est frontalière avec l'Espagne (Catalogne)[I 1].

Elle se situe à 42 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, à 16 km de Céret[2], sous-préfecture, et à 11 km d'Amélie-les-Bains-Palalda[3], bureau centralisateur du canton du Canigou dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Amélie-les-Bains-Palalda[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Coustouges (3,6 km), Serralongue (4,9 km), Le Tech (6,3 km), Montferrer (7,0 km), Arles-sur-Tech (8,1 km), Lamanère (8,1 km), Corsavy (9,5 km), Amélie-les-Bains-Palalda (11,1 km).

Sur le plan historique et culturel, Saint-Laurent-de-Cerdans fait partie du Vallespir, ancienne vicomté (englobée au Moyen Âge dans la vicomté de Castelnou), rattachée à la France par le traité des Pyrénées (1659) et correspondant approximativement à la vallée du Tech, de sa source jusqu'à Céret[5].

Situation de la commune

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Saint-Laurent de Cerdans vu du Roc Cogull

La superficie de la commune est de 4 508 hectares. L'altitude de Saint-Laurent-de-Cerdans varie entre 382 et 1 305 mètres[8].

La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[9].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est traversée du sud-est au nord-ouest par la rivière de Saint-Laurent, un affluent de la rive droite du Tech[10], également appelée Quera ou Quère[6].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Pyrénées orientales, caractérisée par une faible pluviométrie, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un air sec, particulièrement en hiver et peu de brouillards[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 903 mm, avec 6,1 jours de précipitations en janvier et 5,9 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Serralongue à 5 km à vol d'oiseau[13], est de 12,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 040,0 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique, défini à partir des directives Habitats et Oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive Habitats : « le Tech »[18], d'une superficie de 1 467 ha, hébergeant le Barbeau méridional qui présente une très grande variabilité génétique dans tout le bassin versant du Tech. Le haut du bassin est en outre colonisé par le Desman des Pyrénées[19].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de type 2[Note 3] est recensée sur la commune[20] : « le Vallespir » (47 344 ha), couvrant 18 communes du département[21].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Laurent-de-Cerdans est une commune rurale car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[22],[I 2],[23]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (90,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (77,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,9 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), terres arables (2 %), zones urbanisées (1,1 %), prairies (0,6 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

L'ancienne gare de Saint-Laurent-de-Cerdans

Voies routières[modifier | modifier le code]

Saint-Laurent-de-Cerdans est traversée du nord au sud par la D 3. Celle-ci rejoint au nord la D 115 qui suit la vallée du Tech et au sud, côté espagnol, la GI-503 en direction de Maçanet de Cabrenys. La D 64 traverse la partie nord-ouest de la commune en direction de l'ouest vers Serralongue.

Voies ferroviaires[modifier | modifier le code]

Un embranchement de la ligne de train d'Arles-sur-Tech à Prats-de-Mollo montait depuis 1913 jusqu'à Saint-Laurent-de-Cerdans. Bien que la ligne ait été fermée en 1937, la gare existe toujours. La voie du train a depuis été remplacée par la route.

Transports[modifier | modifier le code]

La ligne 532 (Coustouges - Gare de Perpignan) du réseau régional liO assure la desserte de la commune.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Laurent-de-Cerdans est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon[25],[26].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Tech[27].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[28]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[29]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[30].

Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations et mouvements de terrains[31].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Laurent-de-Cerdans est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[32].

Toponymie[modifier | modifier le code]

En catalan, le nom de la commune est Sant Llorenç de Cerdans[33].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le lieu-dit de Cerdans n'apparaît qu'en 1168 dans l'expression « Le Mas de Cerdans ». En effet, Saint-Laurent-de-Cerdans n'était encore qu'un mas doté d'une église, l'église Saint-Laurent. Le village faisait partie de la paroisse de Sainte-Marie de Coustouges, laquelle dépendait dès 1011 de l'abbaye d'Arles.

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la situation frontalière du village en fait une zone d'échanges.. illégaux. C'est grâce à la contrebande que vont se développer les industries de l'espadrille et du tissu, industries qui fleurirent jusqu'en 1950.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Le maire Louis Caseilles
Liste des maires successifs[34]
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1947 Guillaume Saquer SFIO Nommé par le comité départemental de libération.
1947 mars 1971 Guillaume Julia PCF Cousin du précédent, conseiller général du Canton de Prats-de-Mollo-la-Preste (1949-1955) et (1959-1973)
mars 1971 mars 1977 Dr Henri Rosé DVD  
mars 1977 juin 1995 Pierre Reynaud PS  
juin 1995 1998 Jean-Jacques Ramon DVD  
mars 2001 mars 2008 Isabelle Quintane[35],[36] PCF  
mars 2008 mars 2014 Jacques Roitg[37] SE  
mars 2014 En cours Louis Caseilles[38] PS Maire de Toulouges de 1977 à 2014

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie ancienne[modifier | modifier le code]

La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1358 1365 1378 1424 1470 1515 1553 1709 1720
56 f42 f56 f56 f21 f22 f20 f180 f124 f
1730 1765 1767 1774 1789 1790 - - -
251 f1 000 H1 747 H300 f304 f1 741 H---
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Démographie contemporaine[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[41].

En 2021, la commune comptait 1 027 habitants[Note 5], en diminution de 9,6 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1301 1571 7281 7692 1302 4312 4372 6722 422
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 1222 1732 0812 2772 3622 3902 5212 7222 803
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 8163 0233 0222 5992 6772 6882 5302 2752 212
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
2 0641 9921 8071 6071 4891 2181 2671 2991 281
2014 2019 2021 - - - - - -
1 1421 0441 027------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[43] 1975[43] 1982[43] 1990[43] 1999[43] 2006[44] 2009[45] 2013[46]
Rang de la commune dans le département 27 36 47 56 67 68 70 80
Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

Enseignement[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 414 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 804 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 140 [I 5] (19 350  dans le département[I 6]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 6 % 9,7 % 14 %
Département[I 8] 10,3 % 12,9 % 13,3 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 516 personnes, parmi lesquelles on compte 64,4 % d'actifs (50,4 % ayant un emploi et 14 % de chômeurs) et 35,6 % d'inactifs[Note 7],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 10]. Elle compte 230 emplois en 2018, contre 299 en 2013 et 291 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 270, soit un indicateur de concentration d'emploi de 85,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 36,2 %[I 11].

Sur ces 270 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 167 travaillent dans la commune, soit 62 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 71,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,9 % les transports en commun, 17,1 % s'y rendent à deux-roues, à vélo ou à pied et 9,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

63 établissements[Note 8] sont implantés à Saint-Laurent-de-Cerdans au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 63 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
9 14,3 % (8,7 %)
Construction 9 14,3 % (14,3 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
20 31,7 % (30,5 %)
Information et communication 1 1,6 % (1,9 %)
Activités financières et d'assurance 1 1,6 % (3 %)
Activités immobilières 2 3,2 % (6,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
8 12,7 % (13 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
7 11,1 % (13,9 %)
Autres activités de services 6 9,5 % (8,5 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 31,7 % du nombre total d'établissements de la commune (20 sur les 63 entreprises implantées à Saint-Laurent-de-Cerdans), contre 30,5 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[48] :

  • Pole Altitude, autres activités récréatives et de loisirs (75 k€)
  • Quatro, commerce de gros (commerce interentreprises) d'autres biens domestiques (63 k€)

Fabrication de sandales. On peut visiter la fabrique de l'Union sandalière (société coopérative de production).

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 195 66 21 6
SAU[Note 10] (ha) 944 490 271 207

La commune est dans les « Vallespir et Albères », une petite région agricole située dans le sud du département des Pyrénées-Orientales[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 3]. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (195 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 207 ha[51],[Carte 4],[Carte 5].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Monuments et lieux touristiques[modifier | modifier le code]

Chapelle Notre-Dame-de-la-Sort

Les lieux notables de Saint-Laurent-de-Cerdans sont les suivants[47] :

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

  • La Fête de l'Ours (Festa de l'Os) de Saint-Laurent
    Musée d'art et traditions populaires avec une grande salle consacrée à l'industrie de l'espadrille (reconstitution d'une usine de 1929) et une salle consacrée à la « Retirada » (fuite des espagnols républicains en 1939). Dans le même bâtiment se trouve l'office du tourisme et un petit cinéma. Cliquez pour accéder à la visite virtuelle de la maison du patrimoine et de la mémoire André Abet.
  • Usine d'espadrille « Création Catalane »[52]
  • Usine Les Toiles du Soleil. Tissés sur des métiers anciens, les textiles catalans des Toiles du Soleil se vendent jusque dans les boutiques de luxe de Tokyo.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jean Lannes (1769-1809) : militaire français, un temps en poste à Saint-Laurent-de-Cerdans ;
  • Laurent Garcias (1779-1859) : homme politique né à Saint-Laurent-de-Cerdans ;
  • Jean Forné (1829-?) : homme politique né à Saint-Laurent-de-Cerdans ;
  • Guillaume Julia (1900-1976) : militant, homme politique et ancien maire de la commune, né à Saint-Laurent-de-Cerdans ;

Culture populaire[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Films tournés en partie à Saint-Laurent-de-Cerdans :

Bande dessinée[modifier | modifier le code]

Dans un gag de la bande dessinée Gaston Lagaffe, Fantasio remercie au nom de la rédaction "Bruno et Anne-Marie de Saint Laurent de Cerdans [sic], Pyrénées-Orientales, un pays spécialisé dans la fabrication des espadrilles... Ils ont trouvé que celles de Gaston devenaient minables et lui ont envoyé deux paires (...) d'espadrilles neuves." [54]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Métadonnées de la commune de Saint-Laurent-de-Cerdans » (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Laurent-de-Cerdans » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Laurent-de-Cerdans » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
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Autres sources[modifier | modifier le code]

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