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* On retrouve des coups de canne et de savate dans ''[[Arsène Lupin (film, 2004)|Arsène Lupin]]'' (2004)<ref>{{Article|titre=Sur le tournage d'Arsène Lupin|auteur=Christophe Carrière|jour=14|mois=août|année=2003|lire en ligne=https://www.lexpress.fr/culture/cinema/sur-le-tournage-d-arsene-lupin_652677.html|périodique=L'Express|consulté le=19/07/2018}}.</ref> ;
* On retrouve des coups de canne et de savate dans ''[[Arsène Lupin (film, 2004)|Arsène Lupin]]'' (2004)<ref>{{Article|titre=Sur le tournage d'Arsène Lupin|auteur=Christophe Carrière|jour=14|mois=août|année=2003|lire en ligne=https://www.lexpress.fr/culture/cinema/sur-le-tournage-d-arsene-lupin_652677.html|périodique=L'Express|consulté le=19/07/2018}}.</ref> ;
* Les [[Brigades régionales de police mobile|Brigades du Tigre]] étaient formées à la canne de combat<ref>{{ouvrage|titre=Clemenceau au fil des jours|auteur=Christophe Soulard|éditeur=Éditions Sud-Ouest|année=2013|isbn=978-2-81770-393-0|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=qWQXCwAAQBAJ&pg=PT80&lpg=PT80&dq=brigades+du+tigre+canne+de+combat&source=bl&ots=uHPWzEuVJe&sig=CxcqP_jTPlsdOfXEVg-rfM8rlzs&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjf3-7zkqvcAhXRTsAKHeBaCiM4KBDoAQgmMAA#v=onepage&q=brigades%20du%20tigre%20canne%20de%20combat&f=false|consulté le=19/07/2018}}.</ref>, c'est pourquoi on retrouve des techniques propres à cette discipline dans ''[[Les Brigades du Tigre (film)|Les Brigades du Tigre]]'' (2006) ainsi que la [[Les Brigades du Tigre (série télévisée)|série du même nom]] (1974-1983)<ref>{{Article|titre=La canne et le bâton dans l’ombre de l’escrime|auteur=Florent Bouteiller|périodique=Le Monde|jour=23|mois=mars|année=2012|lire en ligne=http://combat.blog.lemonde.fr/2012/03/23/la-canne-et-le-baton-dans-lombre-de-lescrime/|consulté le=19/07/2018}}.</ref> ;
* Les [[Brigades régionales de police mobile|Brigades du Tigre]] étaient formées à la canne de combat<ref>{{ouvrage|titre=Clemenceau au fil des jours|auteur=Christophe Soulard|éditeur=Éditions Sud-Ouest|année=2013|isbn=978-2-81770-393-0|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=qWQXCwAAQBAJ&pg=PT80&lpg=PT80&dq=brigades+du+tigre+canne+de+combat&source=bl&ots=uHPWzEuVJe&sig=CxcqP_jTPlsdOfXEVg-rfM8rlzs&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjf3-7zkqvcAhXRTsAKHeBaCiM4KBDoAQgmMAA#v=onepage&q=brigades%20du%20tigre%20canne%20de%20combat&f=false|consulté le=19/07/2018}}.</ref>, c'est pourquoi on retrouve des techniques propres à cette discipline dans ''[[Les Brigades du Tigre (film)|Les Brigades du Tigre]]'' (2006) ainsi que la [[Les Brigades du Tigre (série télévisée)|série du même nom]] (1974-1983)<ref>{{Article|titre=La canne et le bâton dans l’ombre de l’escrime|auteur=Florent Bouteiller|périodique=Le Monde|jour=23|mois=mars|année=2012|lire en ligne=http://combat.blog.lemonde.fr/2012/03/23/la-canne-et-le-baton-dans-lombre-de-lescrime/|consulté le=19/07/2018}}.</ref> ;
* [[Jonny Lee Miller]] s'entraîne fréquemment à la canne dans la série ''[[Elementary (série télévisée)|Elementary]]'' (depuis 2012).
* [[Jonny Lee Miller]] s'entraîne fréquemment à la canne dans la série ''[[Elementary (série télévisée)|Elementary]]'' (depuis 2012). En effet, la série met en avant [[Sherlock Holmes]] comme un homme d'action ayant une parfaite maîtrise du [[singlestick]]<ref>{{ouvrage|langue=en|titre=Sherlock Holmes from Screen to Stage|sous-titre=Post-Millennial Adaptations in British Theatre|auteur=Benjamin Poore|éditeur=Macmillan|isbn=978-1-137-46962-5|doi=10.1057/978-1-137-46963-2|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=7KUyDwAAQBAJ&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false|consulté le=19/07/2018|passage=28|pages totales=257}}.</ref>.


== Bibliographie ==
== Bibliographie ==

Version du 19 juillet 2018 à 16:31

Canne de combat
Assaut de canne de combat au Championnat d'Europe de Schiltigheim en 2006.
Assaut de canne de combat au Championnat d'Europe de Schiltigheim en 2006.

Domaine armé
Pays d’origine France

La canne de combat est un sport de combat français de percussion. Il se pratique à l'aide d'un objet contondant, la canne, un bâton de châtaignier de 95 cm de long avec lequel le « tireur » doit toucher son adversaire sans être lui-même touché.

L'homme a toujours utilisé des bâtons pour se défendre, mais les premières traces écrites de théorie concernant leur manipulation remontent à la fin du Moyen Âge. La canne de combat ne commence toutefois à être perfectionnée qu'au milieu du XIXe siècle : plusieurs maîtres d'arme élaborent des méthodes, et la canne connaît son apogée à cette période, au point qu'elle figure comme discipline nationales aux Jeux olympiques de 1900 et de 1924. Avec l'amélioration de la sécurité de Paris, la pratique de la canne décline. Dans les années 1950, une pratique de la canne de combat destinée au sport et à la compétition est développée par Maurice Sarry sous l'égide de la Fédération de Savate Boxe Française, et c'est sous cette forme qu'elle est pratiquée de nos jours.

Le répertoire technique de la canne de combat comprend six attaques codifiées. Le but est de toucher l'adversaire sur le flanc, la tête ou les jambes. L'assaut se déroule dans une aire circulaire de 9 mètres de diamètre.

La pratique compétitive de la canne de combat est organisée en France par le Comité National de Canne de Combat et Bâton depuis 1979. Des compétitions internationales sont organisées depuis 2004, avec le Championnat du Monde et le Championnat d'Europe.

Historique et évolution

L'utilisation de la canne ou du bâton comme objet de défense est très ancienne ; toutefois, en Occident, les premiers écrits évoquant une forme d'escrime propre au bâton remontent à la fin du XIVe siècle et au XVe siècle[1]. Il faut attendre le XVIe siècle pour voir émerger des traités théorisant la manipulation du bâton, notamment avec Der Altenn Fechter anfengliche Kunst (1531)[2] et La noble science des joueurs d'épée (1538)[3],[1]. Le bâton est pratiqué et enseigné par les maîtres d'armes jusqu'en 1644, où sa pratique devient facultative[4], entraînant son déclin[1]. L'art de manier la canne a été maintenu par les compagnons, pour lesquels la canne constitue non seulement un symbole, mais jouait également un rôle défensif, notamment au cours de batailles entre sociétés concurrentes, au point que de nombreux compagnons avaient recours à des maîtres d'armes pour s'exercer au maniement de leur canne[5],[1].

Dessin d'un homme effectuant un moulinet avec une canne à crosse
Le traité Self-defense for gentlemen and ladies de Thomas Hoyer Monstery (en) (1878) présente un chapitre de défense à l'aide de bâtons et de cannes.

Au début du XIXe siècle, la canne a mauvaise réputation. Elle est en effet pratiquée, à l'instar de la savate, par des bandes criminelles ; cependant, avec l'interdiction de porter l'épée, le milieu du XIXe siècle voit progressivement l'apparition de salles d'armes dédiées à la savate et à la canne, attirant petit à petit la bonne société[6],[1]. La canne de combat est alors codifiée par les maîtres de savate et de sabre afin que de l'enseigner comme arme de défense[1]. Plusieurs traités voient le jour, tout d'abord celui de Louis Leboucher (1843)[7], puis celui d'un élève de Michel dit "Pisseux" (vers 1848)[8],[1]. Une méthode plus aboutie, faisant appel à des mannequins, est élaborée par Larribeau en 1856[9]. C'est la grande époque pour la canne de combat française ; des assauts de canne en public sont donnés dans les salons[6]. En parallèle, l'armée française introduit l'enseignement collectif du bâton et de la canne et publie un nombre important de manuels intégrant leur usage, souvent associé à la boxe française, comme le traité de Bouffémont en 1871[10], celui du Ministère de la marine et des colonies en 1875[11],[12], puis celui de P. Le Guénec en 1886[13] et celui de Bonnefont en 1890[14]. De même, à partir de 1880[15], l'enseignement de la canne de combat est dispensé dans le milieu scolaire, avec notamment un manuel publié en 1892, qui prévoit des exercices de canne[16]. Entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle, la pratique de la canne de combat se développe dans d'autres pays d'Europe : Pierre Vigny crée sa propre méthode et en répand l'enseignement au Royaume-Uni, contribuant au perfectionnement du bartitsu[17], l'exil de Joseph Charlemont à Bruxelles est à l'origine de l'essor de la canne en Belgique[18].

Enfin, Charlemont publie en 1899 un traité[19] qui codifie une pratique de la canne plus sportive ; les démonstrations de canne aux Jeux olympiques de 1900[20] (bien que la première codification de la pratique compétitive de la canne de combat ne soit élaborée qu'en 1903[21]) et aux Jeux olympiques de Paris en 1924 (voir Savate aux Jeux olympiques d'été de 1924) sont basées sur sa méthode[1]. La canne est beaucoup pratiquée au début du XXe siècle parce qu'elle reste un moyen de défense pour se protéger dans la rue, dans un contexte de grande insécurité (notamment face à des bandes de criminels, comme les Apaches)[1]. Cependant, la sécurité des rues de Paris s'améliore vers 1920, et la canne devient davantage un article d'apparat ; la pratique de la canne de combat est délaissée[1]. D'autres sources invoquent également le manque d'instructeurs à la suite de la Première Guerre Mondiale et l'abandon du sabre dans l'armée[22].

La pratique de la canne sportive réapparait dans les années 1950 avec la méthode de Roger Lafond, discipline enseignée au sein de la Méthode R.&J. Lafond, qui propose une approche axée vers la self-défense, dont les armés sont plus courts, partant du poignet et de l'avant-bras[1]. C'est cependant dans les années 1960 que la pratique sportive contemporaine de la canne de combat est mise en place, d'abord par la création du Comité National de Boxe Française en 1965 par Pierre Baruzy, puis par les ouvrages de Bernard Plasait en 1971[23] et de Maurice Sarry en 1978[24],[25] ; la méthode de ce dernier, plus orientée vers une pratique compétitive et éliminant les coups dangereux, prévoit des règles d'arbitrage et codifie les mouvements[1],[26]. La première compétition de canne de combat selon la méthode de Maurice Sarry se tient en 1979[26]. Sarry crée le CNCCB (Comité National de Canne de Combat et Bâton) en 1983 ; cette organisation, sous l'égide de la Fédération Française de Boxe Française-Savate et Disciplines Assimilées, règlemente la pratique sportive actuelle de la canne de combat[26].

Présentation

Description

La canne de combat est un sport de combat. Il oppose deux adversaires, dénommés « tireurs », dans un espace défini, « l'aire de combat », et dans un temps défini, « la reprise ». La confrontation se fait à l'aide d'une canne et d'un répertoire donné d'attaques. La richesse de cette discipline vient de la capacité du tireur à manier cette arme redoutable à travers des prouesses physiques, techniques et tactiques : enchaînements, esquives, feintes, sauts, touches et acrobaties.

Le pratiquant de la canne de combat est parfois appelé « canniste ».

Présentation de l'arme

Telle qu'elle a été codifiée dans les années 1970, par Maurice Sarry, pour être pratiquée en compétition sportive, la canne de combat est légère, en châtaignier et de forme légèrement tronconique.

Elle a une longueur de 95 cm pour un poids de 90 à 110 g (pour la compétition) et est composée de trois parties qui sont de la base au sommet :

  • la manchette (15 cm)
  • la surface de parade
  • la surface autorisée de touche (10 derniers centimètres). Plus la canne touche du bout, plus son efficacité sera grande.

On trouve trois catégories de canne de poids et d'emplois différents :

  • les « vertes » : dites canne de maniement, sont les plus lourdes et se prêtent mal au travail de coopération.
  • les « rouges » : dites canne d'entraînement, sont de poids intermédiaire, se prêtent au travail de coopération mais pas au coups portés ou trop rapides.
  • les « noires » : dites canne de compétition, sont les plus légères. Elles sont adaptées à un maniement rapide et se brisent relativement facilement en cas de coup portés trop violemment.

Organisation de la discipline

En France, le développement de la canne de combat est organisé par le Comité National de Canne de Combat et Bâton (CNCCB)[27], au sein de la Fédération Française de SAVATE boxe française et Disciplines Associées.

Répertoire technique

La richesse de ce sport vient de la diversité des coups, des multiples façons de les réaliser et de la liberté de l'expression de ces techniques, que ce soit dans les déplacements ou les enchaînements. Décalages, esquives, sauts, voltes (mouvements tournants), feintes, font partie intégrante des assauts de canne avec pour finalité la touche. La liberté de mouvement autorisée permet à chaque canniste d'acquérir son propre style.

Attaques codifiées

Mannequin colorisés sur les flancs, la tête et les jambes entre le genou et le pied
Surfaces de touche valides en canne de combat.

Il existe 6 attaques codifiées en canne de combat (Fédération française de savate, boxe française et disciplines associées) :

  • 2 coups latéraux : latéral extérieur et latéral croisé, chacun pouvant être porté sur 3 surfaces de frappe :
    • figure (ou ligne haute): l’ensemble du visage, le côté et le dessus du crâne.
    • flanc (ou ligne médiane): entre le nombril et les pectoraux.
    • jambe (ou ligne basse): entre la cheville et le genou.
  • 2 coups verticaux en tête : le brisé et le croisé tête.
  • 2 coups verticaux en jambe : l'enlevé et le croisé bas (ou croisé jambe).

Ces 6 techniques peuvent se faire de l'une ou l'autre main, ou en changeant la canne de main dans le cadre de l'assaut, constituant ainsi un élément de surprise, de diversité tactique et technique. Seules ces techniques sont autorisées en compétition, à l'exception de toute autre.

Pour être valide, chacun de ces coups doit être précédé d'un « armé », geste qui consiste à passer la main tenant la canne derrière l'axe de la colonne vertébrale[28],[29],[30].

Les surfaces de frappes décrites ci-dessus sont les seules autorisées. Les attaques ciblant la jambe doivent être accompagnées par l'attaquant d'une fente avant ou arrière, d'une flexion ou d'un grand écart[31].

Les touches doivent se faire aux 5 à 3 derniers centimètres de l'arme afin d'obtenir une puissance de frappe optimale à la touche. Si on touche avec la zone de parade ou plus bas, l'arme ne fera presque aucun dégât et pourrait même se casser.

Ceci fait partie de ce qu'on appelle le « premier degré », il s'agit d'exécution simple des techniques.

Défenses

Il existe deux modes de défenses codifiés :

  • La parade : qui consiste à interposer sa canne pour interrompre l'attaque adverse. On distingue 10 positions de parade classiques, mais toute autre parade est autorisée à condition qu'elle ne soit pas dangereuse et qu'elle interrompe le mouvement adverse plus qu'elle ne frappe la canne adverse. Les parades chassées et les désarmements sont interdits.
  • Les esquives : qui consistent à soustraire à l'attaque la cible de celle-ci, on sort la cible de l'axe. On distingue généralement les esquives partielles et les esquives totales. Les esquives partielles ne soustraient généralement que la partie ciblée, le reste du corps restant en place (comme dans le cas où le défenseur lève uniquement la jambe avant dans le cadre d'une attaque basse). Les esquives totales entraînent un mouvement de l'ensemble du corps (extension lors d'une attaque basse, les tibias "cachés" afin de ne pas se faire toucher pendant le saut). Il est possible d'esquiver en avançant mais à la seule conditions de ne pas se faire toucher. Si on avance en se faisant toucher, on invalide volontairement la touche adverse, ceci est une faute dont le nom est "obstruction" ou "anti-jeu".

Mouvements

L'assaut se déroulant traditionnellement dans un cercle de 9 mètres de diamètre, le mouvement est un élément central de la tactique. Parmi les mouvements travaillés en club on trouve notamment la volte et la traversée.

La volte est un mouvement de rotation sur soi qui a l'avantage de troubler les repères et les cibles et de rendre l'attaque qui la finit plus imprévisible. L'attaque en plus d'être moins prévisible, peut être également accélérée par la volte. Les voltes les plus rapides sont celles qui s'effectuent sur le pivot d'une seule jambe. La volte peut également se faire en décalage, on peut ainsi effectuer un quart de tour autour de son adverse en ne faisant qu'une seule volte. Les voltes en décalages ont comme but de changer l'axe de combat et pour l'attaquant, d'essayer de chercher des parties inaccessibles à sa position initiale, comme l'arrière des mollets.

La traversée est un mouvement qui amène à passer très près de son adversaire pour se retrouver derrière lui. La traversée comprend des fins défensives comme offensives. La traversée est valide si les deux conditions suivantes sont respectées : il ne faut pas être touché dans le mouvement et la traversée doit obligatoirement se terminer par une attaque. On peut l'utiliser défensivement afin d'échapper à un adverse qui met trop de pression, le forçant à devoir ré-ajuster son axe de combat. Tout comme on peut l'utiliser offensivement afin d'aller chercher une zone située à l'arrière de l'adversaire, telle que les mollets. Le temps que l'adversaire mettra à se retourner, même s'il n'est que d'une seconde, est extrêmement précieux car les quelques fractions de seconde de retard qu'il aura pourront être celles qui permettront la touche.

Le second degré

Le second degré est ce qui fait toute la richesse de la canne de combat. Le but du second degré est de perturber l'adversaire afin de lui faire bouger sa garde pour toucher la zone voulue. Le second degré possède plusieurs catégories.

Les moulinets

Les moulinets correspondent à un mouvement complètement circulaire de la canne induite par le poignet suivant par une touche ou un autre éléments du second degré. Ils se font tous à partir de l'armé et s'effectuent dans le sens du mouvement

  • Moulinet brisé : on part de l'armé brisé et on effectue un mouvement allant de haut en bas, de l'avant vers l'arrière
  • Moulinet croisé tête : armé croisé tête ⇒ mouvement allant de bas en haut, de derrière à l'avant
  • Moulinet croisé bas : armé croisé bas ⇒ mouvement allant de haut en bas, de derrière à l'avant
  • Moulinet latéral extérieur : armé latéral extérieur ⇒ mouvement allant de gauche à droite, si arme tenue de la main droite, sinon de droite à gauche, de l'avant à l'arrière dans un plan horizontal
  • Moulinet latéral croisé : armé latéral croisé ⇒ mouvement allant de droite à gauche, si arme tenue de la main droite sinon de gauche à droite, de l'avant à l'arrière dans un plan horizontal

On retrouve également des "mélanges" de moulinets, tels que le moulinet brisé-croisé tête où la canne passe du moulinet brisé au moulinet croisé tête en passant devant le corps

Les changements d'armés

Tout est dit dans le titre, cela correspond juste à changer d'armés, en passant de l'armé latéral extérieur à brisé par exemple. Le but est de faire croire à l'adversaire que l'on va frapper à un endroits alors qu'on souhaite frapper à un endroit totalement différent. Ceci permet de déplacer la garde de l'adversaire pour forcer une ouverture et ainsi pour pénétrer sa défense.

Les déplacements

Tout déplacement incluant un changement important de l'axe de combat est considéré comme faisant partie du second degré, on y retrouve la-dedans les voltes. On retrouve plusieurs types de voltes principales:

  • Les voltes "simples":
    • Celles-ci s'effectue dans le même sens de déplacement qu'indique la canne lors de l'armé. SI la canne, lors de la position armé se trouve à gauche, alors le sens de déplacement se fera vers la gauche
  • Les voltes "inversées":
    • Ces voltes s'effectuent dans un même sens de rotation que les voltes simples, mais le sens de déplacement varie ; plutôt que d'aller dans le sens qu'indique la canne, on va aller dans le sens opposé. Si la canne est à gauche lors de l'armé, alors le sens de déplacement se fera vers la droite.

Il existe également d'autres sous-catégories de voltes :

  • Les voltes sautés: s'effectuent est extension, très efficace lors d'esquives car si envoyé rapidement, possède une vitesse d'exécution extrêmement rapide qui rend cette voltes très difficile à parer ou à esquiver
  • Les voltes en flexion : s'effectuent en flexion, utilisable en esquive au nom, peuvent être également très rapides et peuvent en plus être utilisées afin de faire croire qu'on va attaquer en jambe, mais on peut se relever avant de développer pour attaquer en tête.

Une volte peut démarrer à partir de n'importe lequel des 6 armés différents qui possède la canne de combat française.

Au total, ceci nous donne environ une trentaine de voltes différentes.

La tenue

  • La tenue de loisir : chaussures de sport et survêtements.
  • La tenue simplifiée : masque d'escrime matelassé, une paire de gants matelassés et une paire de protège-tibias.
  • La tenue de compétition : en plus de la tenue allégée, une veste et un pantalon tous deux matelassés ainsi qu'une coquille pour les hommes et un plastron pour les femmes.

Les grades

  • Avant la réforme de 2003 :
    • 3e à 5e canne (débutant) ;
    • 6e à 8e canne (confirmé) ;
    • 1er et 2e degré (maître)[32].
  • Après la réforme :
    • pommeau bleu (débutant) : connaissance du répertoire technique[33] ;
    • pommeau vert : mise en œuvre des techniques en situation de coopération[34] ;
    • pommeau rouge : mise en œuvre des techniques dans un contexte tendu d'opposition ; nécessaire pour l'accès à la compétition[35] ;
    • pommeau blanc : gestion de l'opposition et des premières tactiques (second degré) de perturbation de l'adversaire[36] ;
    • pommeau jaune : mise en œuvre d'un bagage technique et tactique complet pour prendre l'avantage lors d'une opposition[37].

Réglementation des assauts

Les assauts en compétitions sont composés de 2 à 5 reprises en fonction des compétitions et des différentes phases. Le durée varie en fonction des séries (2' pour les 1re séries et 1'30 pour les autres catégories). Chaque touche réussie sur l'adversaire fait gagner des points.

L'assaut n'est pas interrompu après une touche (on peut donc les enchaîner). Un principe de parade riposte empêche les tireurs de se sacrifier pour accumuler les touches en reposant uniquement sur la vitesse d'exécution.

Celui qui a le plus de points à l'issue de la dernière reprise est déclaré vainqueur.

Aire de combat

Les combats se déroulent dans un cercle de 9 mètres de diamètre. Si un des tireurs sort de ce cercle, le combat est interrompu et le tireur sorti de l'aire perd un point.

Déroulement d'un assaut

L'assaut est découpé en reprises. Le nombre et la durée de ces reprises varient selon les rencontres. Les valeurs de références sont 3 reprises d'une minute et trente secondes.

Avant les reprises et à la fin de l'assaut, au commandement de l'arbitre, les tireurs se saluent.

Au début de chaque reprise, au commandement de l'arbitre, les tireurs se positionnent en position de garde au centre de l'aire. Au commandement « En garde, Allez ! » la reprise commence. En dehors des interruptions pour irrégularité, l'assaut durera jusqu'au commandement « Stop ! Fin de la reprise » de l'arbitre.

Les juges et l'arbitre

Trois juges assurent le décompte des points. Ils sont répartis autour de l'aire, et notent les touches qu'ils jugent valides (par un drapeau de la couleur du tireur ayant marqué un point à l'intention d'un marqueur, ou à l'aide de compteur manuels). Chaque touche va ainsi rapporter de 0 à 3 points, en fonction de sa qualité et de la perception des juges. Les juges interviennent également pour valider ou non les demandes d'avertissements.

Pour encadrer l'assaut, un arbitre intervient en cas de faute technique ou tactique. Il délivre selon la situation une observation, une pénalité ou une demande d'avertissement. Cette demande doit alors être validée par vote par les juges. C'est également lui qui encadre le temps de l'assaut, en indiquant le début et la fin des reprises.

Validité d'une touche

Une touche est jugée valide si :

  • Le tireur ayant touché a respecté le principe parade/esquive - riposte. C'est-à-dire qu'il a évité où paré le coup de son adversaire pour pouvoir le toucher.
  • Le tireur touche après un armé (le pommeau de la canne passe derrière l'axe de la colonne vertébrale).
  • Le tireur touche avec une des six techniques codifiées en ayant déployé sa technique de façon franche (non saccadée), avec amplitude (sans sabrer), avec dans l'idéal un alignement de l'épaule, de la main et de l'extrémité de la canne au moment de la touche.
  • Le tireur a touché sur une surface autorisée en compétition :
    • les côtés du masque ainsi que la grille (si le coup est clairement dirigé vers le visage, et ne fait pas que frôler la grille).
    • les flancs (interdits pour les moins de 13 ans où pour les femmes ne portant pas de plastron), c'est-à-dire au-dessus de la ceinture et en dessous des pectoraux.
    • les jambes, c'est-à-dire au-dessus de la cheville et en dessous du genou.
    • sont jugées dangereuses les touches au bas-ventre, dans le dos et l'arrière de la tête.
    • Toute touche sur une zone non autorisée entraîne une sanction par l'arbitre, proportionnelle à la gravité de la zone touchée.
  • Le tireur a touché avec la surface de touche de la canne (10 derniers centimètres).
  • Les coups en ligne basses sont accompagnés d'une fente.

Les coups d'estoc sont proscrits et sanctionnés.

Comptage des points

  • 1 point pour chaque juge ayant déclaré une touche valide (une touche peut donc apporter de 0 à 3 points).
  • -1 pour chaque pénalité:
    • un lâcher de canne (anciennement à partir du second lâcher, mais désormais dès le premier).
    • une sortie d'aire.
  • -3 pour chaque avertissement demandé par l'arbitre et validé (par vote) par les juges.
    • Un avertissement peut être donné immédiatement dans le cas d'un comportement dangereux pour les tireurs
    • Mais il peut aussi être dû à une répétition de 3 fautes identiques, comme le fait de toucher 3 fois d'affilé en zone interdite

La canne de combat dans le monde

La canne de combat est bien développée en France, même si elle y reste un sport relativement confidentiel (environ 4 000 licenciés[38], mais jusqu'à 10 000 cannistes[39]). La pratique de la canne est fortement implantée à La Réunion depuis 1989[38].

La canne de combat est également pratiquée en Italie, en Belgique, aux Pays-Bas, en Espagne et aux États-Unis[39]. Par ailleurs, les premiers Championnats du Monde de Canne de Combat attirent des tireurs du Canada, de Grande Bretagne, d'Allemagne, de Slovénie, de Madagascar et de l'Île Maurice[40].

Les compétitions

La codification de la canne de combat datant des années 1970, l'historique des compétitions est relativement récent. La première compétition de canne de combat sous sa forme contemporaine a été organisée en 1979, à Paris[26]. Il faut attendre 2004 pour voir apparaître la première compétition internationale - le Championnat du Monde de Canne de Combat[40]. La première édition des Championnats d'Europe de Canne de Combat est organisée en 2006[41],[42].

Compétitions en France

En France, on connaît 3 compétitions nationales, en individuel :

  • le championnat de France réservé aux licenciés français ayant réussi à se qualifier lors des tournois régionaux. La catégorie des seniors (la plus importante en nombre) est séparée en trois séries. la 1re série étant la plus haute et regroupe l'élite des compétiteurs. Ensuite, nous avons la 2e série dont les 2 finalistes du championnat de France montent automatiquement en 1re série la saison suivante, les demis finalistes eux pourront demander une dérogation pour tenter leur chance dans la série supérieure. Enfin nous avons la 3e série qui est majoritairement composée des novices aspirant à acquérir de l’expérience avant de monter en 2e série.
  • les internationaux de France qui sont ouverts à toute personne voulant participer et où la catégorie des seniors masculins n'est pas subdivisée en séries.
  • les challenges nationaux : bâton, canne moins de 15 ans, canne vétérans, canne-chausson, handi-canne.

Les compétitions individuelles, championnats de France, internationaux de France ou championnats régionaux. Les résultats de plusieurs assauts préliminaires (poules) permettent de faire un premier classement des compétiteurs, et d'organiser ainsi les phases finales éliminatoires qui permettront de désigner le champion dans les différentes catégories représentées.

Compétitions officialisées par équipe

3 tournois officialisées, par équipes :

  • Dans le sud-ouest : le Miladiou
  • Dans la région parisienne : les Titis Parisiens
  • En Bretagne : le Bazhataeg

Les compétitions par équipes reposent sur le principe d'équipes de 3 ou 4 personnes qui se rencontrent pendant 6 à 12 minutes en relais. Toutes les minutes, un arrêt de jeu permet de permuter le tireur présent dans l'aire avec un autre membre de l'équipe. Cela permet d'affronter une grande variété d'adversaires.

D'autres compétitions locales et inter-club sont aussi régulièrement organisées.

Palmarès des Championnats de France

Année Lieu Vainqueur 1re série masc. Vainqueur 1re série fem.
2018[43] Pont-Sainte-Maxence Benjamin Latt Margaux Fournier
2017[44] Saint-Herblain Benjamin Latt Margaux Fournier
2016[45] Outreau Benjamin Latt Aurélie Schneider
2015[46] Schiltigheim Benjamin Latt Aurélie Schneider
2014[47] Villefranche-de-Rouergue Benjamin Latt Sélénia Claudin-Mabire
2013[48] Ambérieu-en-Bugey Benjamin Latt Sélénia Claudin-Mabire
2012 Clermont-Ferrand Benjamin Latt[49] Charlotte Payet[50]
2011[51] Châtellerault Benjamin Latt Cécile Serris
2010 Bordeaux Florian Adami[52] Marine Gaudin[53]
2009 Rodez Frodo Van de Geuchte[54] Marine Gaudin[55]
2008[56] Paris Florian Adami Nicole Chane Foc
2007 Clermont-Ferrand Benjamin Latt[49] Nicole Chane-Foc[57]
2006[58] Paris Jonathan Dudreuil Nicole Chane-Foc
2005[59] Figeac Jonathan Dudreuil Nicole Chane-Foc

Compétitions Internationales

Il existe aussi deux compétitions internationales, organisées depuis 2004 tous les quatre ans en rotation de deux ans :

Depuis 2012, la rotation est de deux ans, assurant une compétition internationale par an.

La canne de combat a été représentée aux Jeux mondiaux des sports de combat 2013 (prix remporté par Benjamin Latt en canne de combat)[61].

Palmarès et résultats des Championnats du Monde

Année Lieu Vainqueur masculin Vainqueur féminin
2016[62] Varaždin Benjamin Latt Nicole Holzmann
2014[63] Budapest Benjamin Latt Sélénia Claudin-Mabire
2012[64] Saint-Herblain Benjamin Latt Sélénia Claudin-Mabire
2008[65] Frankenberg Frodo Van de Geuchte Nicole Chane Foc
2004[40] La Réunion Charly Joly Cloé Amara

Palmarès et résultats des championnats d'Europe

Année Lieu Vainqueur masculin Vainqueur féminin Équipe vainqueure
2013[66] Plovdiv Benjamin Latt Nicole Holzmann Allemagne
2010[67] Cambridge Florian Adami Sélénia Claudin Mabire France
2006[60] Schiltigheim Florian Adami Marine Gaudin

Les différentes spécialités

  • la canne de combat
  • le bâton fédéral : long de 140 cm, pesant environ 400 g, il se tient à deux mains. Cette discipline utilise des mouvements de frappe réalisés avec le côté de l’arme et avec la pointe. Les règles et techniques des coups et les surfaces autorisées respectent la méthodologie des techniques et le règlement d’arbitrage de la canne de combat et du bâton. L’esprit qui anime cette discipline dépend de la bonne application de ces principes.
  • la double canne : la double canne repose sur les mêmes fondements que la canne, mais avec une canne dans chaque main. Cela implique à la fois une augmentation des possibilités, et la nécessité d’une maîtrise encore plus importante. Travail de l’équilibre, ambidextrie, manipulation, dissociation. Pour certains, la double-canne est une passerelle permettant de progresser en canne simple. Pour d’autres, elle est une discipline à part entière, bâtie sur ses spécificités, ses mystères et ses territoires encore inexplorés. Un des intérêts de la double-canne est la vitesse d'exécution. Un canniste rapide peut aller jusqu'à 3 coups/secondes. En double-canne, on peut donc monter à 6 coups/seconde
  • le canne-chausson : cette discipline mêle les techniques de canne de combat et les techniques de pieds de la boxe française. Travail d’enchaînements, de distance, de fluidité et de technique, la canne chausson permet d’explorer de nouveaux horizons dans le monde des sports de combat grâce à la mixité de ces techniques. De plus, on retrouve un travail d'adaptation à la distance, la distance pieds et la distance canne étant différente.
  • la canne de défense : les techniques de canne de défense sont reprises, empruntées et adaptées de diverses disciplines anciennes ou modernes. Elles permettent de s’adapter et de se sortir de toutes les situations d’agression ou de défense, aussi bien à main nue qu’armé. Cette discipline est d’une redoutable efficacité lors d’une confrontation et permettra à chacun, quels que soient son âge et son passé sportif, d’être capable de réagir à tout type de confrontation. Son objectif n’est donc pas sportif mais plutôt une recherche d’efficacité lorsqu’un éventuel protagoniste tente à atteindre à notre intégrité physique ou celle d’un tiers. Des techniques simples et efficaces en réponse à des attaques violentes tout en respectant les prérogatives de la légitime défense (et de la riposte) qui est un fait justificatif reconnu par les articles 122-5 et 6 du Code Pénal. L’esprit novateur est que les techniques sont adaptables avec tout autre instrument contondant (bâton, parapluie, journal roulé, etc) et à mains nues, en se rapprochant au maximum de la réalité d’une situation conflictuelle.

Il existe également une tradition martiale de la canne transmise par le maître grenoblois Pierre Vigny au début du XXe siècle et qui a servi de référence au système Bartitsu de Edward William Barton-Wright puis à celle de la canne indienne, le lathi, codifié par l'anglais Lang en 1923. Nous savons par ce dernier que le système de Pierre Vigny s'inspirait en partie des techniques de Calinda stick fighting de l'île de Trinidad.

La canne de combat dans la culture

Littérature

Gravure représentant un homme élégant portant canne et haut-de-forme, donnant le bras à une jeune femme en robe. Une femme en arrière-plan les regarde.
Dans Les Mystères de Paris, Rodolphe excelle dans toutes sortes de disciplines de combat, dont la canne.

La littérature du XIXe siècle reflète l'usage qui était fait de la canne comme moyen de défense. C'est le cas notamment dans Les Mohicans de Paris d'Alexandre Dumas ou dans Les Mystères de Paris d'Eugène Sue[1]. En effet, ces deux auteurs étaient férus de canne de combat[12].

Septième art

Bibliographie

Traités antérieurs au XIXe siècle

  • (de) Hans Lecküchner, Der Altenn Fechter anfengliche Kunst, (lire en ligne)
  • La noble science des joueurs d'épée, (lire en ligne)

Traités du XIXe siècle

  • (en) Donald Walker, « The Shilelah », dans Defensive exercices, Londres, , 193 p. (lire en ligne), p. 62-65
  • Louis Leboucher, Théorie pour tirer la canne en 25 leçons, Paris, (lire en ligne)
  • Un amateur, élève de Michel, dit Pisseux, Théorie pratique sur l'Art de la Savate et de la Canne, Paris, 1845-1850 (lire en ligne)
  • M. Larribeau, Nouvelle théorie du jeu de la canne, Paris, (lire en ligne)
  • Eugène Humé et J. Renkin, Traité et théorie de canne royale, Bruxelles, (BNF 31198489)
  • Henry de Jarry de Bouffémont, Manuel de gymnastique éclectique pour tous les âges, Paris, Librairie Militaire de Dumaine, (BNF 30647386)
  • Ministère de la Marine et des Colonies, Manuel pour l'enseignement de la gymnastique et de l'escrime, Paris, Librairie Militaire de Dumaine, (lire en ligne)
  • P. Le Guénec, Manuel de gymnastique, Paris, Maison Jules DELALAIN, (lire en ligne [[PDF]])
  • Gaston Bonnefont, Les exercices du corps, Louvet et Cie, (lire en ligne)
  • Ministère de l'instruction publique et des beaux-arts, Manuel d'exercices gymnastiques et de jeux scolaires, Paris, Imprimerie Nationale, , 294 p. (BNF 33469669)
  • Joseph Charlemont (préf. Fernand Lagrange), L'art de la boxe française et de la canne : nouveau traité pratique et théorique, Paris, à l'Académie de boxe, , 313 p. (BNF 31930594)

Bibliographie liée à la pratique contemporaine

  • Maurice Sarry, La Canne : Arme de défense, sport de combat,
  • Bernard Plasait, Défense et illustration de la boxe française : savate, canne, chausson, Sédirep, , 173 p.
  • CNBCC, Cahier A : Technique de Canne de Combat, (lire en ligne)
  • CNBCC, Cahier I : Règlement d'arbitrage, (lire en ligne)
  • CNBCC, Cahier J : Règlement des compétitions, (lire en ligne)
  • Fédération Française de SAVATE boxe française et Disciplines Associées, Historique : Cahier N°2, , 27 p. (lire en ligne)
  • Fédération Française de SAVATE boxe française et Disciplines Associées, Cahier N°10 : Canne de combat et bâton, (lire en ligne)

Autre

  • Henry Daressy, Archives des Maitres d'Armes de Paris, Paris, (lire en ligne)
  • Michaël Attali et Jean Saint-Martin, Dictionnaire culturel du sport, Armand Colin, , 584 p. (ISBN 978-2200355470, lire en ligne)
  • François Icher, Dictionnaire du compagnonnage, Éditions du Borrego, , 320 p. (lire en ligne)
  • Aimé Prouzet, La canne de défense : Art martial français d'autodéfense en 12 leçons, Édition Lanore, (ISBN 978-2-85157-366-7, lire en ligne)
  • (en) Thomas A. Green et Joseph R. Svinth, Martial Arts of the World : An Encyclopedia of History and Innovation, vol. 1, Santa Barba - Denver - Oxford, ABC-CLIO, (ISBN 978-1-59884-243-2, lire en ligne)

Voir aussi

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Liens externes

Notes et références

  1. a b c d e f g h i j k l et m Michaël Attali et Jean Saint-Martin 2010.
  2. Hans Lecküchner 1531.
  3. La noble science des joueurs d'épée 1538.
  4. Henry Daressy 1888, p. 46.
  5. François Icher 1992, Canne.
  6. a et b Théophile Gautier, « Le maître de chausson », dans Les Français peints par eux-mêmes : Encyclopédie morale du dix-neuvième siècle, t. V, Paris, L. Curmer, , 376 p. (lire en ligne).
  7. Louis Leboucher 1843.
  8. Un amateur, élève de Michel, dit Pisseux 1845-1850.
  9. M. Larribeau 1856.
  10. Henry de Jarry de Bouffémont 1871.
  11. Ministère de la Marine et des Colonies 1875.
  12. a et b Aimé Prouzet 2008, p. 24.
  13. P. Le Guénec 1886.
  14. Gaston Bonnefont 1890.
  15. L'enseignement de la gymnastique devient obligatoire dans les écoles à partir du 27 janvier 1880. Voir Thierry TERRET, « L'identité de l'éducation physique à l'école primaire (1880-1998) », Spirales, Lyon, nos 13-14,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. Ministère de l'instruction publique et des beaux-arts 1892.
  17. Aimé Prouzet 2008, p. 16.
  18. FFSBF&DA - Cahier n°2 2014, p. 20.
  19. Joseph Charlemont 1899.
  20. Daniel Mérillon, Concours internationaux d'exercices physiques et de sports, Imprimerie Nationale de Paris, 1901-1902 (lire en ligne), p. 58.
  21. Aimé Prouzet 2008, p. 31.
  22. Aimé Prouzet 2008, p. 29.
  23. Bernard Plasait 1971.
  24. Maurice Sarry 1978.
  25. Aimé Prouzet 2008, p. 31-32.
  26. a b c et d FFSBF&DA - Cahier n°2 2014, p. 25.
  27. « Site officiel du Comité National de Canne de Combat et Bâton » (consulté le ).
  28. CNBCC 2017, p. 5.
  29. CNBCC 2017, p. 7.
  30. CNBCC 2017, p. 9-10.
  31. CNBCC 2017, p. 7-8.
  32. FFSBF&DA - Cahier n°10 2005, p. 55.
  33. FFSBF&DA - Cahier n°10 2005, p. 30-34.
  34. FFSBF&DA - Cahier n°10 2005, p. 35-39.
  35. FFSBF&DA - Cahier n°10 2005, p. 40-44.
  36. FFSBF&DA - Cahier n°10 2005, p. 45-49.
  37. FFSBF&DA - Cahier n°10 2005, p. 50-54.
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  49. a et b « Palmarès », sur Club de canne de combat et de bâton de Schiltigheim (consulté le ).
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  51. Vincent Chaigneau, « Résultats du championnat de France 2011 de Canne de Combat », sur CRCCB Tourraine (consulté le ).
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  59. Jean Marc Techer, « Canne de combat : Alain Décorsier dresse le bilan des championnats de France », Clicanoo.re,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  61. « La France, 2ème Nation au SportAccord World Combat Games », Esprit Bleu,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  69. Christophe Carrière, « Sur le tournage d'Arsène Lupin », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  70. Christophe Soulard, Clemenceau au fil des jours, Éditions Sud-Ouest, (ISBN 978-2-81770-393-0, lire en ligne).
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  72. (en) Benjamin Poore, Sherlock Holmes from Screen to Stage : Post-Millennial Adaptations in British Theatre, Macmillan, 257 p. (ISBN 978-1-137-46962-5, DOI 10.1057/978-1-137-46963-2, lire en ligne), p. 28.