Grosbliederstroff

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Grosbliederstroff
Grosbliederstroff
Mairie et Bureau de poste de Grosbliederstroff.
Blason de Grosbliederstroff
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Sarreguemines
Intercommunalité Communauté d'agglomération Sarreguemines Confluences
Maire
Mandat
Pascal Weisslinger
2020-2026
Code postal 57520
Code commune 57260
Démographie
Gentilé Blithariens
Population
municipale
3 297 hab. (2021 en diminution de 1,52 % par rapport à 2015)
Densité 252 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 09′ 26″ nord, 7° 01′ 43″ est
Altitude Min. 105 m
Max. 357 m
Superficie 13,07 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Kleinblittersdorf (ALL)-Grosbliederstroff (partie française)
(ville isolée)
Aire d'attraction Sarrebruck (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sarreguemines
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Grosbliederstroff
Liens
Site web www.grosbliederstroff.fr

Grosbliederstroff [ɡʁosblidɛʁstʁɔf] est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est. Elle fait partie de l'eurodistrict SaarMoselle et de l'aire urbaine de Sarrebruck-Forbach. À proximité de Sarrebruck (4 km), Sarreguemines (7 km) et Forbach (12 km), la commune est desservie par le tramway (Saarbahn) reliant Sarrebruck à Sarreguemines. Elle est aussi reliée aux autoroutes A4 et A320 ainsi qu’au réseau autoroutier allemand (A1, A6, A8).

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Située dans la vallée de la Sarre, dans la zone du canal des houillères de la Sarre, Grosbliederstroff occupe une position singulière. Le village fait face à son voisin allemand, Kleinblittersdorf. Ne formant qu’un seul et même village plusieurs centaines d’années auparavant, au temps du Duché de Lorraine. les deux entités sont désormais de nationalités différentes, depuis les traités de 1814-1815, à la fin de l'Empire napoléonien. Mais un bac a relié les deux rives une bonne partie du XXe siècle et aujourd'hui une passerelle fixe le remplace[1].

Les adjectifs préfixés Gros(s)- et Klein- (respectivement grand et petit en français) font directement référence à la taille du village. C’était vrai autrefois, mais désormais, c’est Kleinblittersdorf, Gemeinde en communauté de villages jusqu’à la Blies, qui compte le plus d’habitants, tout en étant membre de la communauté régionale de Sarrebruck. Grosbliederstroff est membre de la Communauté d’agglomération de Sarreguemines.

Le ban communal de Grosbliederstroff s'étend jusqu'aux quartiers de Güdingen et Bübingen au Nord, Kleinblittersdorf et ses quartiers d'Auersmacher et de Rilchigen-Hanweiler à l'Est ainsi que le quartier de Welferding à Sarreguemines au Sud.

Communes limitrophes de Grosbliederstroff
 Alsting Sarrebruck (de)
Lixing-lès-Rouhling Grosbliederstroff Kleinblittersdorf (de)
Rouhling Sarreguemines

Écarts et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Gungling est une annexe qui a été construite vers 1860 sur l’emplacement d'un ancien village dénommé Gundelinga en 1120. La fouille du site de Gungling est à l'origine de la découverte d'un habitat rural occupé, sans interruption, du IXe au début du XVe siècle. Le site est abandonné au début du XVe siècle et les terres sont réservées à l'usage agricole.

Le village est composé de nombreux lieux-dits, souvent en francique lorrain. Ils peuvent faire référence à des noms géographiques, hydrographiques, à la végétation, à des voies de communication ou encore à des industries. Ainsi, on retrouve à Grosbliederstroff les lieux-dits Gunglingerberg, Katzbach, Schafsberg, Ziegelhütte ou encore Hammerschmiede[2].

Aujourd'hui encore ces noms de lieux-dits sont utilisés pour désigner plusieurs lotissements de Grosbliederstroff, on retrouve par exemple les lotissements Boehlingen et Reben ou encore la cité Mess.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Sarre, le canal des houillères de la Sarre, le ruisseau de Lixing et le ruisseau le Simbach[Carte 1].

La limite Est de la commune est définie par la Sarre et par le canal de la Sarre qui marquent également la frontière entre l'Allemagne et la France. D'une longueur de 129,2 km, la Sarre est une rivière qui traverse le Bas-Rhin et la Moselle pour devenir complètement allemande à partir de Sarrebruck. A la hauteur du village, son débit moyen est de l'ordre de 40 m3/sec, grâce à la Blies qui double pratiquement le débit de la Sarre, à 4 km en amont au confluent. Mais ce débit, lors des étiages peut descendre à 8-9 m3/sec, et probablement moins encore, aujourd'hui. Il y a 30 ans, l'écart entre l'étiage d'août et la crue de février était de 1 à 6, à Sarreinsming[3].

Le Canal des houillères de la Sarre, d'une longueur totale de 65,1 km, prend sa source dans la commune et se jette dans la Sarre à Sarreguemines, après avoir traversé 24 communes[4].

Le village est également traversé par le ruisseau de Lixing, localement le Lixinger Bach, qui se jette dans la Sarre à hauteur de Grosbliederstroff. On peut également citer des ruisseaux comme le Katzbach à hauteur du lieu-dit du même nom et le Simbach qui traverse la forêt de la Stey. Tous deux se jettent également dans la Sarre.

Le ruisseau de Lixing, d'une longueur totale de 10,3 km, prend sa source dans la commune de Folkling et se jette dans la Sarre sur la commune, après avoir traversé six communes[5].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Grosbliederstroff.

La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Sarre, du canal des Houilleres de la Sarre et du ruisseau de Lixing, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité. Ainsi en 2020, dernière année d'évaluation disponible en 2022, l'état écologique du ruisseau de Lixing était jugé moyen (jaune)[Carte 2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Lorraine, plateau de Langres, Morvan » et « Vosges »[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 858 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Seingbouse », sur la commune de Seingbouse à 15 km à vol d'oiseau[8], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Grosbliederstroff est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Kleinblittersdorf (ALL)-Grosbliederstroff (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 1 commune[16] et 3 303 habitants en 2017, constituant une ville isolée[17],[18].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarrebruck (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[19],[20].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (46,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (44,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,1 %), zones agricoles hétérogènes (24,1 %), zones urbanisées (13,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,5 %), prairies (3,2 %), cultures permanentes (2,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,2 %), terres arables (2,1 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Planification de l'aménagement[modifier | modifier le code]

La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les parties d'aménagement de l'espace au sein d'un schéma de cohérence territoriale (SCoT), un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT de l'Arrondissement de Sarreguemines, approuvé le sur un territoire de 84 communes. En matière de planification, la commune dispose d'un plan local d'urbanisme approuvé le 3 février 2014.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est traversé par la route départementale 31 bis qui relie Forbach à Grosbliederstroff et par la route nationale 61 qui relie Phalsbourg à Grosbliederstroff en passant par Sarreguemines. Entre Forbach et Sarreguemines, l'itinéraire est conçu en tant que voie rapide et se poursuit vers les autoroutes 320 et A4. Le village est également connecté au réseau routier allemand (A6, A8 et A1) via Sarrebruck. Grosbliederstroff compte deux points de passage routiers vers l'Allemagne.

La commune est également longée par la Sarre et son canal qui permettent une liaison en bateau vers la Moselle et le Rhin au Nord, et vers le canal de la Marne au Rhin au Sud. Le réseau fluvial est géré par l'unité territoriale du canal de la Sarre à Sarreguemines des Voies navigables de France. Le long du cours d'eau se trouve la véloroute EuroVelo5 depuis Sarrebruck vers Sarreguemines et le réseau communautaire de pistes cyclables[22].

Transports[modifier | modifier le code]

Commune membre de la communauté d'agglomération de Sarreguemines, Grosbliederstroff est desservie par le réseau de transports en commun communautaire CABUS. La ligne 9 relie Rouhling à Sarreguemines en passant par la commune tout comme la ligne 129 du réseau Fluo Grand Est 57 qui relie Forbach à Sarreguemines. La fréquence de ces lignes est d'environ un autobus par heure[23]. Une correspondance est assurée avec le tram-train Saarbahn entre Sarrebruck et Sarreguemines depuis l'arrêt Kleinblittersdorf[24].

Grosbliederstroff se situe à proximité des gares ferroviaires de Forbach, Sarrebruck et Sarreguemines qui permettent notamment d'accéder à la ligne TGV Paris-Francfort ou encore à la ligne TER Sarreguemines-Strasbourg. Le transport aérien est également facile d'accès avec les aéroports de Sarrebruck-Ensheim (22 km), de Metz-Nancy-Lorraine (88 km) ou de Luxembourg-Findel (117 km).

Toponymie[modifier | modifier le code]

La première mention écrite connue de Grosbliederstroff remonte à 777 dans un acte de Fulrad, abbé de Saint-Denis et conseiller de Charlemagne, sous la forme latinisée Blitthario villa[25] ou Blithario villa[25],[Note 4]. Par la suite, le nom du village est attesté sous les formes : Blitestorf en 1125[25], Blidendorf et Bliederstorff en 1220[25], Bliderstorff et Blidersdorf en 1223[25], Bliederstroff en 1253[25], Bliterstorf en 1285[25], Blittersdorff en 1335[25], Biederstorff et Bliederstorff en 1544[25], Grossblietersdorff en 1594[25], Bliterstroff en 1721[25], Blidertorft-le-Grand en 1756[25], Blidestroff-le-Gros en 1779[25], Gros-Blidestroff (carte de Cassini)[25], Grosbliederstroff en 1793[26], Bliderstroff-Gros en 1801[26], Grossbliedersdorf en 1852[27], Grosbliedersdorff en 1860[28], Grossblittersdorf et Großblittersdorf (période de l'Alsace-Lorraine)[29].

D'après Ernest Nègre, ce toponyme se compose de l'adjectif germanique gross « grand », suivi du nom de personne germanique Blitharius[Note 5] + dorf[30]. Cependant, en Lorraine francique, le mot dorf « village » est souvent passé à troff par métathèse de /r/[31] et durcissement de /d/ en /t/, ce qui explique la forme Grosbliederstroff.

En francique rhénan de Lorraine, le nom de la commune est Blidderschdorf et Grosblidderschdorf[32] /gʁosblidɐʃdoaf/[Note 6].

Sobriquets[modifier | modifier le code]

  • Anciens sobriquets désignant les habitants : Die Grumbere-Gerschel (les avaleurs/bouffeurs de pommes de terre)[33]. Blidderschdorfer Kärelecker (les lécheurs de noyaux de Grosbliederstroff)[34].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Des découvertes archéologiques laissent penser que Grosbliederstroff et ses environs étaient habités dès le paléolithique : découvertes[35] de dents (Hanweiler) et d’ossements (Spicheren, 1931) de mammouth ou d’éléphant (Cocheren, 1866), plusieurs armes en silex.

Celtes, Gallo-Romains et Germains[modifier | modifier le code]

La présence des Celtes (Gaulois) est attestée dans la région de Grosbliederstroff, ensuite elle subit une romanisation intense et elle est desservie par une voie romaine. L'arrivée des Francs modifie le peuplement, dont le dialecte devient germanique.

Dans la forêt domaniale de Grosbliederstroff, il se trouve une des plus anciennes nécropoles des invasions barbares[36].

Sous les Francs, le village faisait partie de l’Austrasie. Ce bourg était au viiie siècle une villa appartenant à l’abbaye de Saint-Denis[25], plus tard il fit partie de la châtellenie de Sarreguemines et il en suivit la destinée[25].

Après le traité de Verdun (843), Grosbliederstroff est rattaché à la Francie médiane, puis au Saint-Empire romain germanique.

Au XIIIe siècle, l'église de Bliederstroff fut donnée par les comtes de Sarrebruck à l’abbaye de Wadgassen de l'ordre des Prémontrés ; elle était une des cures de l'archiprêtré de Saint-Arnuald et avait pour annexes Petit-Bliederstroff, Cochling et Auersmacher[25].

Destructions, peste[modifier | modifier le code]

Grosbliederstroff fut incendiée par les troupes d’Albert de Brandenbourg en 1553[37], puis détruite par l’armée Suédoise pendant la Guerre de Trente Ans. Ces destructions suivies par une épidémie de peste en 1637 firent considérablement chuter la population.

XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

Bliederstroff était une localité comprenant l’actuel village de Grosbliederstroff sur la rive gauche de la Sarre et la ville de Kleinblittersdorf sur la rive droite. Les préfixes gros (en allemand : grand) et klein (en allemand : petit) n’ayant été introduits que lorsque le village a été divisé par une frontière. Ces préfixes ont tour à tour été francisés (préfixes 'petit’, 'grand’, 'le gros’) et germanisés ('gross’, 'klein’). La paroisse de Blittersdorf dépendait de l’abbaye des prémontrés de Wadgassen (Sarre) depuis 1253[38].

La chapelle Sainte-Croix fut probablement construite pendant les croisades bien que sa première mention écrite ne remonte qu’au XVIIe siècle.

L’église paroissiale telle qu’elle existe aujourd’hui – bâtie sur la base d’une chapelle – fut construite en 1745. Le presbytère, l’ossuaire, le cimetière (détaché de l’église) datent de la même époque : au XVIIIe siècle.

La population se remit à croître et Bliederstroff était une localité importante sur la Sarre.

En 1766, à la mort de Stanislas Leszczynski, dernier duc souverain de Lorraine, la Lorraine et le Barrois sont définitivement rattachés au royaume de France et Grosbliederstroff devient française.

En 1790, date de la création des départements, Grosbliederstroff sera rattachée au département de la Moselle. En 1792, poussée révolutionnaire jusqu'au Rhin, création du département de la Sarre dont la préfecture est fixée à Trèves, Sarrebruck devenant sous-préfecture.

Congrès de Vienne[modifier | modifier le code]

Après la chute de Napoléon, le congrès de Vienne en 1815 et le deuxième traité de Paris, définissent une nouvelle frontière le long de la Sarre : cette frontière divise le village de Bliederstroff en deux et donne naissance aux deux localités indépendantes de Grosbliederstroff et Kleinblittersdorf, nouvelle commune rattachée à la Prusse.

1870-1919[modifier | modifier le code]

Grosbliederstroff fut épargnée par la guerre de 1870-1871 contrairement aux localités voisines (particulièrement Spicheren). En 1871, à la suite de la proclamation du deuxième empire allemand, la commune et toute l’Alsace-Lorraine y est rattachée, conformément au traité de Francfort.

En 1880, un imposant pont en pierre est inauguré, financé par un emprunt de la commune et remboursé en 1897 grâce au succès du péage vers la gare de Kleinblittersdorf.

Grosbliederstroff redeviendra officiellement française par le traité de Versailles en 1919.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Grosbliederstroff se situant entre la frontière franco-allemande et la ligne Maginot, les habitants ont été évacués en Charente tandis que les mineurs ont été réaffectés dans les mines du Nord. Dès le début de la guerre en 1939, le pont est détruit ; il sera remplacé par un bac, puis par une passerelle piétonne, augmenté par un pont routier au sud qui relie la voie rapide de Sarreguemines vers Forbach au contournement de Kleinblittersdorf vers Sarrebruck.

De nombreux habitants ont été incorporés de force dans l’armée allemande (on les appelle les « malgré-nous »). Grosbliederstroff a été bombardée en 1944 et ne fut libérée que le par les 275th Trailblazers américains. Grosbliederstroff comptait une importante communauté juive (environ 300 personnes); aussi évacués en 1939, leur retour fut interdit en 1940, ils furent cachés en France, quelques membres furent déportés.

Depuis 1945[modifier | modifier le code]

Le , l’Union européenne met en place la libre circulation des personnes dans l’espace Schengen, la douane revenue en 1959 après la fin du mandat de la France en Sarre est supprimée. De nombreux Sarrois éliront alors domicile à Grosbliederstroff.

En 1997, Grosbliederstroff est reliée à Sarrebruck par tramway via l’arrêt voisin de Kleinblittersdorf.

En 2007, la synagogue, qui n’était plus utilisée, est déclassée.

Histoire économique[modifier | modifier le code]

  • Plusieurs moulins, dont un moulin à huile sur le ruisseau de Lixing, fonctionnaient dans la commune. De très grands bâtiments du moulin en dérivation du canal furent bombardés durant la Seconde Guerre mondiale et détruits ensuite, à l'exception d'un bâtiment réaffecté au club de canoë-kayak par la commune. Le grand minotier fut le député au Reichstag Hoehn, dont il reste la belle villa et qui amena les équipements "modernes" d'électricité et d'eau autour de 1900 au village.
  • Grosbliederstroff fut durant la civilisation agraire un bourg d'artisans tels que sellier, forgeron-maréchal-ferrant ou charron-carrossier pour les villages alentour. D'autres métiers comme menuisier, plâtrier, carreleurs se trouvaient aussi dans les villages[39] ; le dernier cheval de trait cessa son service vers 1964, la coopérative agricole fut dissoute, l'immense batteuse intercommunale Lanz du café "Au Lion d'Or" fut vendue, remplacée par les moissonneuses-batteuses. À la même époque, un bac, à traction humaine, permettait de traverser la Sarre, petite entreprise typique de l'ancienne société[40].
  • En 1866, fin de la construction du canal de la Sarre, qui relie Sarrebruck au canal de la Marne au Rhin. Grosbliederstroff est entre la dernière et l'avant-dernière écluse. Ce canal, qui devait servir à l'approvisionnement des industries du Nord-Est de la France en charbon sarrois, initialement a ensuite servi à l'écoulement du charbon lorrain, développé plus tardivement. Mais le trafic du canal est resté modeste. Dans les années 1930, 600 000 tonnes de houille transitaient par le canal. Il n'y a donc pas eu de modernisation[41]. Le canal n'a donc eu qu'un succès mitigé. Cependant, il est devenu actuellement un atout touristique.
  • De 1951 à 1953, Charbonnages de France a construit à Grosbliederstroff, près de l'embarcadère des charbons des Houillères de Lorraine, une centrale électrique au charbon, la centrale thermique de Grosbliederstroff. Ses cheminées ont été les plus grandes d'Europe, en 1959. Le charbon était amené par un système aérien de wagonnets directement de Morsbach située à une dizaine de kilomètres de là. On avait installé la centrale loin du bassin de production charbonnier, mais près de la seule rivière un peu consistante de la région[42]. Cependant, la faiblesse du débit de la Sarre ne permettait pas d'accroître la centrale, qui dès lors est restée secondaire par rapport à sa cadette de Carling, lancée en 1959 et bien plus puissante. Finalement la centrale de Grosbliederstroff a été démantelée en 1989-90, car elle n'était plus assez rentable[43].
  • Durant ces années, la ville s'est accrue de quelque 1 000 habitants, grâce à la centrale mais aussi grâce au travail en Sarre. En 1966-67, on comptait déjà plus de 1500 personnes qui partaient quotidiennement du canton de Sarreguemines pour travailler en Allemagne. Mais il est vrai qu'à cette époque, il y avait très peu de travail des femmes de ce côté-ci de la frontière[44]. Ici c'est le facteur frontalier (et aussi la proximité de Sarreguemines) qui a facilité la "reconversion" à la différence de beaucoup d'autres petites villes de centrales[45]. Une passerelle piétonne donne un accès direct au réseau tramway de la ville de Sarrebruck.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

Commune et intercommunalité[modifier | modifier le code]

Pour mieux comprendre l’identité franco-allemande de Grosbliederstroff, voici une liste des rattachements géographiques successifs :

Le 20 décembre 2001, Grosbliederstroff rejoint la communauté d’agglomération Sarreguemines Confluences (anciennement district de Sarreguemines).

Circonscriptions de rattachement[modifier | modifier le code]

Sur le plan administratif, la commune est rattachée à la région Grand Est, au département de la Moselle et à l'arrondissement de Sarreguemines[46]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Sarreguemines pour l'élection des conseillers départementaux (canton de Sarreguemines-Campagne jusqu'au redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[46]) et de la cinquième circonscription de la Moselle pour les élections législatives.

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Élections de 2020[modifier | modifier le code]

Tête de liste Suffrages Pourcentage CM CC
Pascal Weisslinger 662 63,59 % 19 4
Alain Barda 379 36,40 % 3 1

Le conseil municipal de Grosbliederstroff, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[47], pour un mandat de six ans renouvelable[48]. Il est composé de 23 membres[49]. Lors des élections municipales de 2020, les 23 conseillers municipaux ont été élus au premier tour avec un taux de participation de 48,58 %, se répartissant en 19 pour la liste conduite par Pascal Weisslinger et 4 pour la liste conduite par Alain Barda. Pascal Weisslinger est élu maire le , pour un mandat de six ans.

Dans les communes 1 000 habitants et plus, les conseillers sont élus au suffrage direct à la fois pour un mandat de conseiller municipal et pour un mandat de conseiller communautaire[50]. Les 4 sièges attribués à la commune au sein de la communauté d'agglomération Sarreguemines confluences, sont élus dès le premier tour : trois issus de la liste menée par Pascal Weisslinger et un de la liste menée par Alain Barda[51].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1947 Pierre Adam SE  
octobre 1947 mars 1959 Joseph Fersing SE  
mars 1959 1970 Marcel Maurer SE  
1970 mars 1977 François Ammer SE  
mars 1977 juin 1995 Jean Jung SE  
juin 1995 mars 2008 Robert Allmang SE  
mars 2008 mai 2020 Joël Niederlaender PS Enseignant
8e vice-président de la CA Sarreguemines Confluences
mai 2020 En cours Pascal Weisslinger SE  
Les données manquantes sont à compléter.

Fiscalité[modifier | modifier le code]

En pourcentage de la valeur locative cadastrale.

Taxe 2007
foncière sur le bâti 21,30 %
foncière sur le non-bâti 68,69 %
sur les ordures ménagères 10,70 %
d'habitation 24,06 %
professionnelle 20,24 %

Jumelage[modifier | modifier le code]

Au 24 novembre 2020, Grosbliederstroff est jumelé avec[52] :

Drapeau de l'Allemagne Kleinblittersdorf (Allemagne) depuis .

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Espaces publics[modifier | modifier le code]

Dans le cadre du projet « La Bande Bleue de la Sarre » lancé par le GECT SaarMoselle[53], une zone de loisirs a été construite aux abords du canal de la Sarre. Elle comprend notamment des aires de jeux pour les enfants, des terrains de sports (beach-volley, football,...), un parcours de vélocross ou encore un skatepark[54].

Enseignement[modifier | modifier le code]

  • École maternelle Blanche-Neige.
  • École primaire Erckmann-Chatrian.
  • Collège Val-de-Sarre.

L'ancienne école des filles, située dans la rue de l'Église face au monument aux morts, est aujourd'hui un musée communal. L'ancienne école des garçons, devenue par la suite école Victor-Hugo et située à côté de la mairie est devenue l'Espace Victor-Hugo.

Postes et télécommunications[modifier | modifier le code]

Jusqu'au , la commune disposait d'un bureau de poste situé à proximité de la mairie. Après sa fermeture, deux points relais de la Poste ont ouvert dans des commerces[55] :

  • Tabac Blatt, rue de la liberté
  • Hypermarché Cora, avenue marchande.

Le bureau de poste le plus proche se trouve à Sarreguemines.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[57].

En 2021, la commune comptait 3 297 habitants[Note 7], en diminution de 1,52 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
1 1001 1841 3271 5792 1372 1262 0032 1151 873
1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
1 8651 8801 7511 9061 9612 2002 2922 4342 180
1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
2 2432 3192 3062 2472 7633 1083 2183 2793 163
1990 1999 2006 2008 2013 2018 2021 - -
3 0923 3343 3083 3013 3303 2813 297--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[58].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2008, environ 20 % (plus de 600 habitants) de la population de Grosbliederstroff est de nationalité allemande (principalement du fait de la proximité de Sarrebruck). La population de nationalité française est par contre en baisse.

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

La commune compte plusieurs équipements sportifs : un boulodrome, une piste de bowling, cinq courts de tennis dont deux couverts[59], un dojo, une piste d'athlétisme, une salle multisport gérée par la communauté d'agglomération et deux terrains de football utilisés par le club allemand SV Elversberg.

Cultes[modifier | modifier le code]

Le culte catholique est pratiqué à Grosbliederstroff. La paroisse Saint Innocent fait partie de la communauté de paroisses Saint Gabriel du Val de Sarre-Nord, au sein de l'archiprêtré de Sarreguemines, qui regroupe les communautés de Lixing-lès-Rouhling, Rouhling et Grosbliederstroff[60]. Les messes dominicales sont célébrées en alternance dans les trois églises de la communauté de paroisses ainsi qu'une messe de semaine dans la chapelle Sainte-Croix. Plusieurs coutumes et traditions ont lieu ou ont eu lieu dans la commune comme la Fête-Dieu où des autels étaient disposés dans tout le village, les processions mariales à la statue de la vierge du Brandenbusch lors de l'Assomption ou encore les rogations qui réunissent les fidèles des communautés de Grosbliederstroff et de Kleinblittersdorf[61].

Depuis la fin du XVIIIe siècle, une communauté israélite est présente à Grosbliederstroff. Un culte a été rendu dans la synagogue construite à cet effet, de 1935 jusqu'à sa désaffectation en 1992[62].

Médias[modifier | modifier le code]

L'actualité de la commune est traitée par le quotidien Le Républicain Lorrain du groupe EBRA dans son édition locale de Sarreguemines-Bitche. Une correspondante locale couvre les événements du village pour le journal. La commune publie également tous les ans son bulletin municipal Grosblie infos[63].

La station Radio Mélodie peut relater les actualités de Grosbliederstroff dans son flash info tout comme la chaîne de télévision locale Mosaïk Cristal qui couvre l'arrondissement de Sarreguemines. À l'échelle du département, la chaîne Moselle TV reprend des reportages de la précédente mais peut également produire des reportages ou des documentaires dans le village. Concernant les médias publics, l'édition régionale de France 3 Lorraine qui dispose d'un bureau à Sarreguemines et la station France Bleu Lorraine Nord couvrent l'actualité de la région.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

  • Église paroissiale Saint-Innocent 1749, restaurée au XIXe siècle : autels à grands retables avec statues de saints de prémontrés, chaire du XVIIIe siècle richement sculptée, confessionnaux, grande croix du XVIIIe siècle (travaux du sculpteur de l’abbaye, Guldner de Bérus). Elle renferme trois autels classés monuments historiques[66],[67].
  • Chapelle Sainte-Croix restaurée 1855 : 12 statues en bois XVIIIe siècle, œuvres de Guldner.
  • Synagogue créée en 1835, endommagée au cours de la Seconde Guerre mondiale, désaffectée en 1992[68].
  • Cimetière israélite créé en 1885.

Personnalités nées à Grosbliederstroff[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Grosbliederstroff Blason
Coupé ondé : au 1er de gueules à l'alérion d'argent, au 2e d'azur au foudre d'or.
Détails
La partie supérieure représente un alérion du drapeau de la Lorraine ; la partie inférieure la foudre faisant référence à la centrale thermique. La séparation ondulée représente la rivière de la Sarre.
Adopté le 7 juin 1951.

La ville est décorée de la croix de Guerre 1939-1945.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Par ce testament, conservé aux Archives Nationales à Paris, Fulrad lègue des territoires situés dans les régions actuelles de Lorraine, de Sarre, d’Alsace, de Souabe et du Brisgau.
  5. Forme latinisée de Blithar, nom présent dans le gentilé des habitants (Blithariens).
  6. Prononciation de Marcel Adam dans la chanson Sommer 61, celle-ci figure sur l'album Gonz Elähn publié par le label Leico en 1996.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Grosbliederstroff » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Site internet d la ville.
  2. Grosblie infos, Grosbliederstroff, Commune de Grosbliederstroff, , 59 p. (lire en ligne), p. 47-49.
  3. René Frécaut (dir.) Géographie de la Lorraine, Nancy/Metz, 1983 ; c'est René Frécaut qui a rédigé le chapitre d'hydrologie. Voir p 77.
  4. Sandre, « le canal des houillères de la Sarre »
  5. Sandre, « le ruisseau de Lixing »
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Grosbliederstroff et Seingbouse », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Seingbouse », sur la commune de Seingbouse - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Station Météo-France « Seingbouse », sur la commune de Seingbouse - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  13. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  15. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Unité urbaine 2020 de Kleinblittersdorf (ALL)-Grosbliederstroff (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
  17. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Sarrebruck (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  22. « Les voies vertes et parcours de loisirs ».
  23. « Lignes régulières », sur fluo.eu (consulté le ).
  24. « Ligne 129 ».
  25. a b c d e f g h i j k l m n o p et q M. Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, rédigé en 1868 sous les auspices de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, Paris, Imprimerie nationale, p. 103.
  26. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. (de) Otto Huebner, Die Zolltarife aller Länder, Leipzig, Heinrich Huebner, 1852, p. 16.
  28. M. Desroches, Recueil des tarifs des douanes de l'Europe, Paris, Firmin Didot frères, 1860, p. 41.
  29. Amts-Blatt für den Bezirk Lothringen : Recueil officiel des actes administratifs du Département de la Lorraine pour 1878, Metz, Lothringer Zeitung, 1879
  30. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Volume II, formations non-romanes, Genève, Droz, 1991, p. 808.
  31. (de) Max Besler, Die Ortsnamen des lothringischen Kreises Forbach, Forbach, R. Hupfer, , p. 21.
  32. « Gonz el�hn - Adam Marcel : 1995 » [PDF], sur liederbrunne.com (version du sur Internet Archive).
  33. Cercle "Die Furbacher" - Histoire locale de Forbach no 62 - 2008
  34. entre Sarre & Blies, le journal de la Communauté d’Agglomération Sarreguemines Confluences, no 21, décembre 2009
  35. www.rouhling.net
  36. Grosbliederstroff
  37. http://www.agglo-sarreguemines.fr/sysmodules/RBS_fichier/admin/download.php?fileid=26
  38. La ville de Grosbliederstroff
  39. On peut repérer et compter les différents métiers sur les listes de recensements décennaux du XIXe siècle (Archives départementales de la Moselle).
  40. Photos et information sur le site de la ville.
  41. André Labaste, in Géographie lorraine, Nancy 1937, pp.390-392.
  42. René Bour, La Lorraine, fasc 2, fiche 68.
  43. La centrale Thermique de Grosbliederstroff
  44. René Bour, La Lorraine, fasc 2, fiche 113.
  45. Voir l'étude suivante : https://www.persee.fr/doc/htn_0018-439x_1987_num_1_1_2098?q=CDF+charbonnages+Annales+de+G%C3%A9ographie sur ce problème : Revue Hommes et Terres du Nord - revue de géographie de l'université de Lille).
  46. a et b « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Grosbliederstroff », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  47. Loi no 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51 et son décret d'application no 2013-938 du 18 octobre 2013.
  48. « Election du maire », sur le site de la DGCL (consulté le ).
  49. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales
  50. « Conseillers communautaires : les règles de l'élection », sur vie-publique.fr (consulté le ).
  51. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  52. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures ».
  53. « Etude portant sur l’avenir du projet « La Bande Bleue de la Sarre » », sur saarmoselle.org, (consulté le ).
  54. « Aires de jeux et de loisirs », sur sarreguemines-tourisme.com.
  55. « Bureaux de poste et points de contact ».
  56. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  57. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  58. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  59. « Les installations ».
  60. « Qu'est ce que l'archiprêtré ? ».
  61. « Histoire de Grosbliederstroff ».
  62. « La synagogue de Grosbliederstroff ».
  63. « Bulletins municipaux »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  64. Émile Decker, Le peuplement préhistorique dans la région de Sarreguemines, Société d'histoire et d'archéologie de la Lorraine, , 11 p. (lire en ligne).
  65. « Ancien ossuaire », notice no PA00106774, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  66. Willkommen bei den Netz-Informationen von wadegotia.info
  67. Der Rosenkranzaltar von Großblittersdorf - ein barockes Kleinod an der mittleren Saar
  68. La synagogue de Grosbliederstroff
  69. Villa Hoën: incitation à la modernisation du village par l'électricité et l'eau courante bien avant d'autres villages.
  70. [1]