Terville

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Terville
Terville
Église Saint-Sébastien.
Blason de Terville
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Thionville
Intercommunalité Communauté d'agglomération Portes de France-Thionville
Maire
Mandat
Olivier Postal
2020-2026
Code postal 57180
Code commune 57666
Démographie
Gentilé Tervillois
Population
municipale
7 456 hab. (2021 en augmentation de 9,58 % par rapport à 2015)
Densité 1 947 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 20′ 43″ nord, 6° 08′ 05″ est
Altitude Min. 155 m
Max. 188 m
Superficie 3,83 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Thionville
(banlieue)
Élections
Départementales Canton de Thionville
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Terville
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Terville
Géolocalisation sur la carte : Moselle
Voir sur la carte topographique de la Moselle
Terville
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Terville
Liens
Site web www.terville.fr

Terville, Terwen en Hochdeutsch, est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.

C’est une ville du plat pays thionvillois qui est attenante à Thionville, ses habitants sont appelés les Tervillois et sont au nombre de 7456 en 2021.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Terville se situe dans le Nord-Est de la France, entre Metz et Luxembourg-Ville, à environ trente kilomètres de chacun. Elle jouxte Thionville, deuxième ville de Moselle en terme de population.

Le territoire communal de Terville est enclavé par celui de Thionville, excepté au Sud.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Communes limitrophes de Terville
Thionville (Veymerange) Thionville Thionville
Thionville (Veymerange) Terville Thionville
Hayange (Marspich) Florange (Bétange) Florange (Ébange-et-Daspich)

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Cette commune est traversée par l'autoroute A31 ainsi que par les routes départementales D13 et D13a.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau le Veymerange[Carte 1].

Le Veymerange, d'une longueur totale de 10,9 km, prend sa source dans la commune de Thionville, dans le bois de Thionville, et se jette dans la Moselle dans la même commune, après avoir traversé Terville[1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Terville.

Gestion et qualité des eaux[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification, dont le territoire correspond aux anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants associés, d'une superficie de 2 418 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[2]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse[3].

La qualité du ruisseau le Veymerange peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 818 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Malancourt », sur la commune d'Amnéville à 9 km à vol d'oiseau[6], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,9 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].

Statistiques 1991-2020 et records MALANCOURT (57) - alt : 346m, lat : 49°13'07"N, lon : 6°03'25"E
Records établis sur la période du 01-01-1973 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,4 −0,3 2,2 4,9 8,5 11,5 13,6 13,4 10,2 7,1 3,2 0,6 6,2
Température moyenne (°C) 1,8 2,7 6,3 10 13,7 16,9 18,9 18,7 14,8 10,4 5,7 2,6 10,2
Température maximale moyenne (°C) 4,1 5,8 10,4 15 18,8 22,2 24,3 24 19,4 13,8 8,1 4,6 14,2
Record de froid (°C)
date du record
−17,9
05.01.1985
−15,6
07.02.1991
−14,6
01.03.05
−6,1
12.04.1986
−1,4
06.05.1979
−0,1
05.06.1991
2,9
22.07.1980
2,9
24.08.1980
1,3
07.09.1985
−3,4
24.10.03
−10,8
23.11.1998
−15,5
03.12.1973
−17,9
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
15,2
05.01.1999
20,9
27.02.19
25,6
31.03.21
27,9
21.04.18
32,4
28.05.17
35,4
26.06.19
39,3
25.07.19
38,2
08.08.03
33,1
15.09.20
26,2
10.10.1979
21,1
02.11.20
15,6
17.12.15
39,3
2019
Précipitations (mm) 85,9 70,2 67,5 52,6 67,9 68,4 70,7 69,5 69,6 79,7 81,7 100,4 884,1
Source : « Fiche 57019001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
4,1
−0,4
85,9
 
 
 
5,8
−0,3
70,2
 
 
 
10,4
2,2
67,5
 
 
 
15
4,9
52,6
 
 
 
18,8
8,5
67,9
 
 
 
22,2
11,5
68,4
 
 
 
24,3
13,6
70,7
 
 
 
24
13,4
69,5
 
 
 
19,4
10,2
69,6
 
 
 
13,8
7,1
79,7
 
 
 
8,1
3,2
81,7
 
 
 
4,6
0,6
100,4
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Terville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Thionville, une agglomération intra-départementale regroupant 12 communes[14] et 133 991 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (76,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (74,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (68,2 %), forêts (11,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,8 %), terres arables (1,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,8 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

En allemand : Terwen[20]. En francique lorrain : Tierwen[21] et Tiirwen.

Mentions anciennes[modifier | modifier le code]

Terwen (VIIIe siècle), Therovie (1269)[22], Terven (1282)[20], Teirwel (1292)[23], Treville (1447)[20], Terffen (1524)[20], Tervern (1544)[20], Le quartier du Roi (1756)[20], Therville (xviiie siècle[20], 1793[24] et 1801[24]), Terville anciennement Thierville (1824)[25], Terwen vulgairement Terville (1863)[26].

Étymologie[modifier | modifier le code]

Terwen est possiblement un nom celtique ou une germanisation d'un nom celtique. Quoi qu'il en soit, le mot Ter était un nom donné à une partie de terrain étant élevée au-dessus du niveau des inondations de la Fensch[26], une rivière qui coule au Sud de cette ville.

Pour Ernest Nègre, le toponyme Terville se compose peut-être du nom de personne germanique Tarbo suivi du suffixe -heim, remplacé plus tard par -ville[27].

D'autre part, Terwen a donné les noms de famille germaniques Terwer et Terver, signifiant « de Terville » et étant surtout portés dans la région thionvilloise.

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1282, un Jean de Thionville et Mathilde, sa femme, léguèrent à l'abbaye de Bonnevoie 25 maldres de seigle à tirer de Terven, un village luxembourgeois qui leur appartenait[26]. Le château féodal est détruit par les Messins en 1386[23].

La juridiction seigneuriale sur Terville se partageait jadis entre le siège prévôtal de Thionville et la seigneurie de Bertrange[26].

En 1643, Louis II de Bourbon-Condé a établi dans cette ville son quartier-général pour le siège de Thionville[28] et de ce fait Terville a été surnomée le « Quartier du roi »[28]. À la suite de la victoire française de ce siège, Terville est annexée au royaume de France en 1659, via les articles 38 et 41 du traité des Pyrénées.

En 1748, Terville est le siège d’un fief et d’une haute justice à la représentation du roi et par aliénation du domaine royal[20]. À la même époque, il y a en outre dans cette ville une seigneurie foncière appartenant à l’abbé de Bonnevoye[20]. Tout cela sachant que Terville dépend alors du bailliage de Thionville[20].

Administration et politique[modifier | modifier le code]

Le , la commune de Terville est rattachée à celle de Veymerange par décret[20]. En 1894, Terville redevient une commune indépendante[24].

Cette commune fait partie du canton de Florange de 1790 à 1802[20], puis de celui de Thionville à partir de 1802[20]. Entre 1967[24] et 2015, Terville fait partie du canton d'Yutz et retourne ensuite dans son canton précédent.

Les maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1963 Jean Carré DVD  
1963 mars 1971 François Fousse DVD  
mars 1971 novembre 1997
(démission)
René de Mattéis PCF Ouvrier sidérurgiste
Conseiller général du canton de Yutz (1973 → 1985)
janvier 1998 mars 2001 Pierre Le Lay PCF  
mars 2001 mai 2020 Patrick Luxembourger UDF puis UMP
puis NC-UDI
Avocat
4e vice-président de la CA Portes de France-Thionville
mai 2020 En cours Olivier Postal LR  
Les données manquantes sont à compléter.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Élections de 2007[modifier | modifier le code]

En , le conseil municipal avait démissionné en bloc pour demander la confiance de la population dans le combat mené par l’équipe du maire Patrick Luxembourger contre certaines banques responsables selon lui de l’endettement faramineux de la ville.

Avec une participation de 47 % des inscrits (4993 inscrits en 2007) ce qui constitue une participation honorable dans une élection municipale partielle deux mois avant des élections présidentielles et législatives, le dimanche , la liste emmenée par Patrick Luxembourger l’emportait avec 74,19 % des suffrages exprimés. La liste de gauche et d’union des démocrates, rassemblée autour de Thierry Dosch, a réuni 15,67 % des voix, et celle de Pierre Le Lay 10,13 %.

Depuis , la justice a été saisie par le maire. Une enquête a été ouverte sur des détournements de fonds et des faux en écriture publiques présumés.

Élections de janvier 2011[modifier | modifier le code]

À la suite de la démission en bloc de vingt élus municipaux, Patrick Luxembourger a été réélu avec 54,96 % des voix au premier tour (23 conseillers). Parmi les autres candidats, la liste PS/Verts menée par Alfred Mescolini obtint 19,22 % (3 sièges) ; Edith Talarczyk (ancienne 1re adjointe) 18,42 % (2 sièges). L'ancien maire PC Pierre Le Lay a obtenu 7,4 % des voix (1 siège).

La participation fut de 43 %.

Population et société[modifier | modifier le code]

En 1817, Terville possédait 468 habitants répartis dans 49 maisons[28].

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].

En 2021, la commune comptait 7 456 habitants[Note 4], en augmentation de 9,58 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1895 1900 1905 1910 1921 1926
2802362974997231 0511 1001 0841 390
1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990
1 5732 7953 1853 9815 4295 7715 7475 2246 281
1999 2006 2008 2013 2018 2021 - - -
6 4696 4806 4776 6197 1207 456---
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[31]. |recens-prem=2008 |no.)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

  • École primaire Le Moulin, ce nom est donné car un moulin se situait à proximité sur un chemin piéton reliant Terville à Thionville. Par ailleurs, cette école abrita un temps sous ses préaux, des garages où les troupes américaines déposèrent certains de leurs véhicules à la fin de la Seconde Guerre mondiale,
  • École primaire Marcel-Pagnol, victime d'un incendie criminel en 2010, puis reconstruite,
  • École maternelle Pomme-d'Api, accolée à l'école Le Moulin,
  • École maternelle Le Scarabée et La Farandole accolée à l'école Marcel-Pagnol.

Services publics[modifier | modifier le code]

  • Caserne des pompiers, à l'arrière du bâtiment de la mairie et à proximité du poste de police municipale ;
  • Salle de sports municipale « Le 111 » ;
  • Salle de concerts « Le 112 » ;
  • Pour mémoire, l'agence postale a été fermée. Ses services ont été transférés pour partie à un bureau de la mairie et pour une autre partie à un magasin tabac-journaux de la localité ;

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Linguistique[modifier | modifier le code]

Terville a longtemps été une localité de langue francique. Cette ville est située dans une zone du francique luxembourgeois où il y a une tendance très nette à la monophtongaison, c'est-à-dire une réduction des diphtongues en une voyelle longue et parfois même en une voyelle brève[32].

En 1887, c'est surtout les habitants âgés qui sont germanophones[33]. Malgré cela, les habitants des localités francophones environnantes considèrent que Terville est une commune germanophone[33].

En , selon une carte allemande, les Tervillois qui ont le français pour langue maternelle ne dépassent pas les 20 %[34].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Chapelle Saint-Sébastien.

Édifices civils[modifier | modifier le code]

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

  • Église paroissiale Saint-Sébastien, située route de Verdun : construite de 1935 à 1937 à l’initiative du curé Houdlinger, d'après des plans de l’architecte Alfred Nasousky.
  • Chapelle Saint-Sébastien, située rue Haute : construite en 1472 (date portée par la clef de voûte du chœur). C'était une annexe de la paroisse de Volkrange[20], qui a été élevée au rang d'église paroissiale au début du XVIIIe siècle. Cette chapelle a été démolie en 1858, reconstruite en 1862, désaffectée en 1937 après la construction de la nouvelle église paroissiale route de Verdun. Cet édifice fut alors désigné comme « la vieille église » par les Tervillois, les habitants de l'endroit, puis utilisé comme salle polyvalente avant que d'être réaménagé en médiathèque, inaugurée en 2011.
  • Six calvaires dont celui sculpté de Beuren.
  • Calvaire, situé 2 rue Haute, érigé en 1692 (date portée à la base du croisillon) ; renversée en 1870, restaurée en 1880 (date portée à la base du fût).
  • Calvaire, situé route de Veymerange, érigé durant la première moitié du XIXe siècle ; probablement restauré en 1876 (date portée sur le socle), très endommagé, il manque la statue de saint Jean et la moitié supérieure du croisillon.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Terville Blason
De gueules à un chevron d'or, accompagné en pointe d'une tour d'argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Terville » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Sandre, « le ruisseau le Veymerange »
  2. « SAGE Bassin ferrifère », sur gesteau.fr (consulté le ).
  3. « Les SDAGE des districts Rhin et Meuse (2022-2027) », sur eau-rhin-meuse.fr (consulté le ).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Terville et Amnéville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
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  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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  21. Marcel Konne et Albert-Louis Piernet, « Dierfer vun äiser Hemecht », Hemechtsland a Sprooch, no 1,‎ (ISSN 0762-7440).
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  25. Guillaume-Ferdinand Teissier, Recherches sur l'étymologie des noms de lieu et autres, dans la sous-préfecture de Thionville, Thionville, 1824.
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  27. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, volume 2, Droz, 1990, p. 817
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  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. (mul) Albert-Louis Piernet (dir.), Hemechtsland a Sprooch : Gentréngen (no 6), (ISSN 0762-7440), p. 175
  33. a et b (de) Constant This, Die deutsch-franzoesische Sprachgrenze in Lothringen, Strassburg, Heitz & Mündel, 1887, p. 19
  34. (de) Statistischen Landesamt für Elsass-Lothringen, Die Verbreitung der französischen Muttersprache in den Gemeinden Elsass-Lothringens : nach der Volkszählung am 1 Dezember 1910.