Spicheren
Spicheren | |
![]() Monument commémoratif de la bataille de Forbach-Spicheren. | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Forbach-Boulay-Moselle |
Canton | Stiring-Wendel |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Forbach Porte de France |
Maire Mandat |
Jean-Charles Giovanelli 2014-2020 |
Code postal | 57350 |
Code commune | 57659 |
Démographie | |
Gentilé | Spicherenois[1] Spicherois[1] |
Population municipale |
3 225 hab. (2016 ![]() |
Densité | 398 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 11′ 33″ nord, 6° 58′ 09″ est |
Altitude | Min. 220 m Max. 357 m |
Superficie | 8,11 km2 |
Localisation | |
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Spicheren est une commune française de l'agglomération de Forbach, située dans le département de la Moselle et le bassin de vie de la Moselle-Est, en région Grand Est.
Sur son territoire se trouvait la prison concentrationnaire de Neue Bremm. Sur l'ancienne route nationale 3, la Brême d'Or était la dernière commune française avant la frontière allemande[2].
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Ville de 3 500 habitants situé en Moselle-Est, à la frontière franco-allemande, Spicheren du haut de ses 300 m, domine, vers l’ouest, la cuvette du Warndt traversée par les axes routiers et ferroviaires qui relient Metz à l’Allemagne via Forbach, et, vers le nord, sa grande voisine, la ville de Sarrebruck.
Toponymie[modifier | modifier le code]
- Spicher (1376), Speichern (1577), Speicher (1594), Sfeicher (1631), Speichern (1648), Speicheren (XVIIIe siècle), Spicheren (1793), Speicheren (1801), Spikeren (carte Cassini), Spicheren (carte de l'état-major), Spickeren[3], Spichern (1871-1918).
- En francique lorrain : Spischere.
Sobriquets[modifier | modifier le code]
- Anciens sobriquets désignant les habitants[4]: Molleskepp et Spicherer Mollé (les têtes de taureau), Die Stifbään (les jambes raides).
Histoire[modifier | modifier le code]
Cité pour la première fois dans un document de 1259, le nom germanique de Spicheren dérive du latin spicarium, c’est-à-dire grenier à grains, d’où la présence de deux épis de blé sur le blason de la commune. L’épée, qui sépare les deux épis, évoque la bataille franco-allemande du 6 août 1870, marquée par la retraite du 2e Corps français commandé par le général Frossard, laquelle ouvrit aux Prussiens la route de Metz et de Paris.
- L'ancien hameau de Bilster se situait sur la commune de Spicheren, il est cité dans un arpentage de 1756.
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blason | De gueules à l'épée renversée d'argent garnie d'or, accostée de deux épis de blé du même. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[6].
En 2016, la commune comptait 3 225 habitants[Note 1], en augmentation de 0,56 % par rapport à 2011 (Moselle : +0,01 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Caverne et squelettes d'animaux du paléolithique découverts en 1926.
- Croix de Spicheren sur le champ de bataille de 1870. Cinq imposants monuments commémoratifs
- Monument à la mémoire des victimes du camp de concentration de la Brême d'Or.
- Sur les hauteurs de Spicheren, on trouve la grande croix de 15 mètres du Souvenir français, ainsi que le monument de l'Europe (trois pierres venant des carrières des trois contrées environnantes) érigé en 1993 pour célébrer la suppression des frontières.
- Mais aussi un char américain M-24 Chaffee qui a participé à la libération de la région en 1944.
- Spicheren a également une réserve naturelle volontaire : l'ancienne carrière de pierre calcaire de la Kreutzeck, abandonnée en 1944 et où la nature a progressivement repris ses droits. Elle renferme maintenant une douzaine d'espèces d'orchidées sauvages. Des sentiers de randonnée y ont été aménagés par le C.P.N (Connaître et Protéger la Nature), association gestionnaire de la réserve.
Édifices religieux[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Laurent XVIIIe siècle, remaniée en 1830 et après 1870 et 1950.
- Chapelle de la Reconciliation.
Économie[modifier | modifier le code]
- À Spicheren, est située une des deux sociétés nationalement connues dans la vente d'accessoires pour le tennis de table : Wack Sport, créée par Aurélien Wack.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- [1]
- Destruction du poste frontière franco-allemand de la Brême d'or
- Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868
- Cercle "Die Furbacher" - Histoire locale de Forbach n°62 - 2008
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.