Talange

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Talange
Talange
La mairie.
Blason de Talange
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Metz
Intercommunalité Communauté de communes Rives de Moselle
Maire
Mandat
Patrick Abate
2020-2026
Code postal 57525
Code commune 57663
Démographie
Gentilé Talangeois
Population
municipale
7 832 hab. (2020 en augmentation de 1,99 % par rapport à 2014)
Densité 2 117 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 14′ 14″ nord, 6° 10′ 30″ est
Altitude Min. 154 m
Max. 184 m
Superficie 3,70 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Metz
(banlieue)
Aire d'attraction Metz
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Sillon mosellan
Législatives Première circonscription
Localisation
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Talange
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Talange
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Talange
Liens
Site web talange.com

Talange est une commune française située dans le département de la Moselle, au nord-est de la France entre Thionville et Metz, en région Grand Est. Ses habitants sont appelés les Talangeois[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

La ville de Talange se trouve au cœur du Sillon mosellan, entre Metz et Thionville.

Carte de la commune.

Accès[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Moselle, la Moselle canalisée et la Barche[Carte 1].

La Moselle, d’une longueur totale de 560 kilomètres, dont 315 kilomètres en France, prend sa source dans le massif des Vosges au col de Bussang et se jette dans le Rhin à Coblence en Allemagne[2].

La Moselle canalisée, d'une longueur totale de 135,2 km, prend sa source dans la commune de Pont-Saint-Vincent et se jette dans la Moselle à Kœnigsmacker, après avoir traversé 61 communes[3].

La Barche, d'une longueur totale de 10,5 km, prend sa source dans la commune de Pierrevillers et se jette dans la Moselle à Hagondange, après avoir traversé six communes[4].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Talange.

La qualité de la Moselle, de la Moselle canalisée et du ruisseau la Barche peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité. Ainsi en 2019, dernière année d'évaluation disponible en 2022, l'état écologique du ruisseau la Barche était jugé mauvais (rouge)[Carte 2].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Talange est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Metz, une agglomération intra-départementale regroupant 42 communes[8] et 285 918 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 245 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (78,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (52 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (59,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,5 %), terres arables (13,2 %), prairies (6,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,8 %), eaux continentales[Note 3] (1,9 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Avant la Révolution française, Talange dépendait de l’ancien duché de Luxembourg puis des Trois-Évêchés. La seigneurie était louée à des familles messines par le seigneur de Rodemack. Le château fut démoli en 1406, reconstruit, et assiégé en 1444.

Talange était autrefois le chef-lieu de la seigneurie de ce nom, qui était une seigneurie haute justicière dont ressortissait, outre Talange, le village de Montrequienne. D'autre part, les seigneurs de Bertrange étaient co-seigneurs de Talange[18]. Il y avait aussi dans cette localité un arrière-fief de la seigneurie de Rodemack en 1681[19].

Ce village fut souvent dévasté dans les incursions que faisaient les Messins, les Lorrains et les Luxembourgeois, sur le territoire les uns des autres. Plusieurs conférences se tinrent à Talange, pour juger ou pour accommoder les différends qui s’élevaient entre les cités et les princes voisins[20].

En 1500, la frontière linguistique se situe entre Talange et Maizières-lès-Metz[16].

En 1817, Talange comptait 260 habitants répartis dans 50 maisons et avait un territoire productif de 345 hectares en terres et prés[20].

Comme les autres communes de l'actuel département de la Moselle, la commune de Talange, rebaptisée Talingen, est annexée à l’Empire allemand de 1871 à 1918[21]. Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, les Mosellans se battent naturellement pour l’Empire allemand. Beaucoup de jeunes gens tomberont au champ d'honneur sous l’uniforme allemand, sur le Front de l’Est, mais aussi à l’Ouest. Sujets loyaux de l'empereur, les Talangeois accueillent cependant avec joie la fin des hostilités et la paix retrouvée[21]. Talange redevient française en 1918.

La Seconde Guerre mondiale et le drame de la seconde Annexion marqueront profondément les esprits. À partir de , l'armée américaine bombarde la région sans relâche. La commune ne sera libérée que le [22] après un long calvaire.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Charles Anstett PCF Ouvrier tourneur
Raymond Lambert    
Nicolas Schiffler PS Ouvrier ajusteur
Député de la 1re circonscription de la Moselle (1981 → 1986)
En cours Patrick Abate PCF Professeur d'économie
Sénateur de la Moselle (2014 → 2017)
Conseiller régional de Lorraine (2004 → 2014)
4e vice-président de la CC Rives de Moselle (2014 → 2015)
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

Située dans une zone minière fortement industrialisée, Talange est devenue au XXe siècle une petite ville industrielle, alors qu’elle n’était jusqu’alors qu’un petit village d’agriculteurs. Comme les villes voisines, elle a connu un arrêt dans son développement démographique avec la crise de la sidérurgie mais depuis le milieu des années 1990, la tendance est à la stabilisation, avec la construction de lotissements, de résidences et bientôt d’un nouveau quartier dit du Lang four[réf. nécessaire].

Cette agglomération, couramment nommée Hagondange-Briey, avait plus de 130 000 habitants dans les années 1970, mais est tombée à 112 000 en 1990. Désormais, elle ne fait plus qu’une seule agglomération avec celle de Metz.


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].

En 2020, la commune comptait 7 832 habitants[Note 4], en augmentation de 1,99 % par rapport à 2014 (Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
187199224518593610313311276
1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
2792872913243073503664541 408
1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
2 0383 7223 3053 1153 5695 2466 9858 1768 325
1990 1999 2005 2006 2010 2015 2020 - -
7 7557 7827 6737 6577 5157 6987 832--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26]. |recens-prem=2005 |nom.)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

La page de la sidérurgie a été définitivement tournée. Outre l’ouverture du parc Big Bang Schtroumpf en 1989 à Maizières-lès-Metz, à proximité de la commune, la ville, au territoire limité et déjà relativement occupée, dispose de plusieurs ressources qu’elle développe. C’est le cas des zones commerciales avec la zone d’activité Nord (zone dite du Triangle avec une quinzaine de moyennes surfaces) et aussi de la zone intercommunale Hauconcourt-Talange et notamment l’implantation en 1999 du complexe commercial de magasins d’usine avec le centre commercial « Marques Avenue » (plus de 60 magasins de grandes marques à prix d’usine). Ce développement marque d’ailleurs le réel démarrage qui avait eu lieu sur le même site de 1987 à 1992 avec le centre commercial Centrusine qui avait échoué. Cet atout commercial est notamment possible grâce à la traversée de la commune par l'A31, véritable artère de la Lorraine. On notera aussi quelques PME profitant du canal sous-utilisé et l’exploitation de sablières. Également la zone d'activité du Triangle, qui accueillait autrefois Intermarché, remplacé aujourd'hui par Super U, un magasin vert, ou encore Gémo, remplacé en 2000 par la fameuse discothèque de Moselle L'univers, renommée Le Just Club depuis 2015.

Enseignement[modifier | modifier le code]

La ville dispose des établissements scolaires suivants :

  • 5 écoles maternelles (Irène-Curie, Eugénie-Cotton, Émile-Zola, Le Breuil et Elsa-Triolet) ;
  • 2 écoles élémentaires (Jean-Jacques-Rousseau et Jean-Burger) ;
  • un collège (le collège Le Breuil, qui accueille les élèves originaires de Talange, Ay-sur-Moselle, Flévy et Trémery) ;
  • un lycée polyvalent (le lycée des métiers Gustave-Eiffel).

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Église Jésus-Ouvrier.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Passage d’une voie romaine.
  • Ancien château, démoli en 1406, reconstruit, et assiégé en 1444.
  • Église Notre-Dame (1768) a été remplacée en 1937 par l’église Jésus-Ouvrier.
  • Théâtre Jacques Brel

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Francis Piasecki (1951 - 2018), footballeur, né à Talange.
  • Patrick Battiston (1957), footballeur, a débuté dans l'équipe de football de Talange.
  • Sophie Perin (1957), Miss France 1975 et Miss Internationale 1976, a été élève au collège de Talange.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Talange Blason
Écartelé au 1 de gueules à deux clefs adossées d'or, accostées de deux croix de Lorraine d'argent, au 2 burelé d'argent et d'azur de dix pièces, au lion de gueules, la queue fourchue et passée en sautoir couronné, armé et lampassé d'or, au 3 fascé d'or et d'azur de huit pièces, au 4 de gueules à trois tours d'argent mises en bande[27].
Détails

Écartelé : au premier de gueules à deux clés d’or, aux anneaux entrelacés, ayant en panneton une croix de Saint-Pierre ; clés accostées de deux croix de Lorraine d’argent posées flanc dextre et sénestre, qui est abbaye de Saint-Pierre-aux-Nonnains, propriétaire foncier de Talange.

Coupé, en chef ; fascée d’argent et d’azur de cinq pièces, au lion hissant de gueules, armé, lampassé et couronnée d’or, qui est Luxembourg, protecteur de Talange et premier seigneur ; en pointe : d’or à la grande de gueules chargée de trois alérions d’argent qui est duc de Lorraine, seigneur suzerain de l’abbaye Saint-Pierre.

Partie dextre ; fascé d’or et d’azur de six pièces, qui est sire de Rodemack, seigneur fieffataire, pour le comte de Luxembourg ; partie sénestre : burelé d’or et d’azur de huit pièces qui est Pairage porte Muselle, et Withier, maire du Pairage, dont la fille Laurette fonda à Talange au lieudit la Folie, une chapelle en l’an 1348.

De gueules à trois tours d’argent posées en bande, qui est de Gournay de Talange.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Louis Drockemüller, Maurice Heidemann et Michel Printz, Retour à la France de la Vallée de la Fensch, Éditions Fensch Vallée, .

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Talange » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. http://www.genealogie-metz-moselle.fr/maizieres/talange.html
  2. Sandre, « la Moselle »
  3. Sandre, « la Moselle canalisée »
  4. Sandre, « la Barche »
  5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Unité urbaine 2020 de Metz », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
  9. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  10. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Metz », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. a b c et d Ernest Nègre - Toponymie générale de la France: Tome 2, Formations non-romanes (1996)
  15. a b et c J. Grob & J. Vannérus - Dénombrements des feux des duché de Luxembourg et comté de Chiny - Documents fiscaux de 1306 à 1537
  16. a b et c Marcel Konne et Albert-Louis Piernet, « Dierfer vun äiser Hemecht », Hemechtsland a Sprooch, no 1,‎ (ISSN 0762-7440).
  17. « Dénominations allemandes de lieux relatées en français » dans Publications de la Société pour la Recherche et la Conservation des Monuments Historiques dans le Grand-Duché de Luxembourg, volume XVIII, Luxembourg, V. Buck, 1863, p. 185.
  18. « Talingen ou Talange », dans Publications de la Société pour la Recherche et la Conservation des Monuments Historiques dans le Grand-Duché de Luxembourg, volume 18, 1863, p. 223 et 224.
  19. Ernest de Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
  20. a et b Viville, Dictionnaire du département de la Moselle, 1817.
  21. a et b François Roth : Les Lorrains entre la France et l'Allemagne, Presses universitaires de France, 1981.
  22. 1944-1945, Les années Liberté, Le Républicain Lorrain, Metz, 1994 (p. 15).
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
  27. http://www.genealogie-lorraine.fr/blasons/index.php?dept=57&blason=TALANGE