Centrale thermique de Grosbliederstroff

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Centrale thermique de Grosbliederstroff
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Administration
Pays
Région
Département
Ville
Coordonnées
Mise en service
1954
Mise à l’arrêt définitif
Statut
Détruite en 1990
Caractéristiques
Type d'installation
Énergie utilisée
Localisation sur la carte de la Moselle
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Localisation sur la carte de France
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La centrale électrique thermique de Grosbliederstroff a produit de l'énergie à partir de 1954 jusqu'à sa destruction en 1990.

Elle était située au bord du canal de la Sarre à Grosbliederstroff entre Sarreguemines et Sarrebruck.

Histoire[modifier | modifier le code]

Les études commencent en 1947 et les travaux débutent en 1949, en même temps que ceux de la Centrale Émile-Huchet. Le bâtiment est entièrement construit en béton avec remplissage de briques. Les fumées étaient évacuées par deux cheminées de 140 m de haut, à l'époque les plus hautes cheminées d’Europe[1].

Les groupes entrent en fonction en 1954, le 1er couplage a lieu le pour le Groupe 1, et le pour le Groupe 2. Les 2 groupes sont équipés d'un alternateur auxiliaire servant à l'alimentation électrique des auxiliaires de chaque groupe[1]. L'ensemble est fourni par la Société suisse Brown-Boveri. Les turbines ont une puissance de 110 MW. Le Groupe 1 est équipé de 4 chaudières Stein Industrie, le Groupe 2, d'une chaudière Babcock & Wilcox.

La centrale est arrêtée le . Elle est déséquipée de ses installations internes par des entreprises de récupération de métaux. La démolition commence en 1990 par le dynamitage des 2 cheminées, le et le [1].

Le site est en grande partie détruit, seuls subsistent les ateliers. Un élément de l'ancien téléphérique, une benne est également conservé à proximité du site.

Alimentation en charbon[modifier | modifier le code]

Le moyen de transport du charbon est fait par téléphérique long de 13 km[2]. L'installation relie le triage ferroviaire de Marienau au carreau de la centrale. Le débit du téléphérique est de 275 m3/h pour une vitesse de 2,5 m/s[1].

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Centrale Thermique de Grosbliederstroff » (consulté le )
  2. Claude Seyer, « Les Houillères du Bassin de Lorraine : leur évolution récente », Revue Géographique de l'Est, vol. 21, no 1,‎ , p. 31 (lire en ligne)