Riom

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Riom
Riom
Riom vu de Montaclier
Blason de Riom
Blason
Riom
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme (sous-préfecture)
Arrondissement Riom
Intercommunalité Riom-Communauté
Maire
Mandat
Pierre Pécoul (sans étiquette)
2014-2020
Code postal 63200
Code commune 63300
Démographie
Gentilé Riomois
Population
municipale
18 749 hab. (2014)
Densité 586 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 53′ 40″ nord, 3° 06′ 48″ est
Altitude Min. 314 m
Max. 505 m
Superficie 31,97 km2
Élections
Départementales Chef-lieu de deux cantons :
Riom-Est et Riom-Ouest
(un seul canton à partir de 2015)
Localisation
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Riom
Liens
Site web http://www.ville-riom.fr

Riom (prononcé [ʁjɔ̃][1], comme « rions ») est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région d'Auvergne. Elle fait partie de l'aire urbaine de Clermont-Ferrand.

Elle est l'une des quatre sous-préfectures du département avec Ambert, Issoire et Thiers et le chef-lieu de deux cantons : Riom-Est et Riom-Ouest (à partir de 2015, il n'y aura plus qu'un seul canton)[2].

Les habitants de Riom sont appelés les Riomois et les Riomoises.

Géographie

Localisation

À vol d'oiseau, Riom se situe à 12,6 km au nord de la préfecture Clermont-Ferrand[3] et à 36,1 km au sud-ouest de Vichy[4], ainsi qu'à 63,4 km au sud-est de Montluçon[5] et 77,1 km au sud de Moulins dans l'Allier[6].

Riom est la troisième ville du département du Puy-de-Dôme, après Clermont-Ferrand et Cournon-d'Auvergne. Elle bénéficie d'une situation privilégiée, entre la chaîne des Puys et la plaine de la Limagne.

Communes limitrophes

Riom est limitrophe avec 11 communes :

Géologie et relief

Elle est traversée par l'Ambène.

Climat

Le climat de Riom se rattache aux relevés de Clermont-Ferrand qui est la station météorologique la plus proche, à 15 km au sud.

Située à l'est de la chaîne des Puys, la région clermontoise est caractérisée par une des plus fortes amplitudes thermiques annuelles de France. L'été chaud est marqué par des orages tandis que l'hiver est froid et sec. La station de mesures de Météo-France a ainsi enregistré les températures extrêmes de +40,7 °C en juillet 1983 et de -29,0 °C en février 1929. La région clermontoise se situe en zone de rusticité 8a.

Ville Ensoleillement
(h/an)
Pluie
(mm/an)
Neige
(j/an)
Orage
(j/an)
Brouillard
(j/an)
Médiane nationale 1 852 835 16 25 50
Riom (Clermont-Ferrand)[8] 2019 591 22 27 26
Paris 1 662 637 12 17 8
Nice 2 724 733 1 27 1
Strasbourg 1 693 665 26 28 51
Brest 1 530 1 210 7 12 76
Bordeaux 2 035 944 3 31 69
  Relevés météo, station de Clermont-Ferrand (altitude : 329 m)[9]
Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année
Températures minimales moyennes (°C) 0 1 3 5 8 12 14 14 11 8 3 3 6,8
Températures maximales moyennes (°C) 7 9 13 15 20 23 26 26 22 18 11 8 16,5
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 29 27,3 29,5 45,2 91,9 67,5 47,8 73,8 57,8 51,3 36 33,5 590,8

La pluviométrie est l'une des plus faibles de France avec 590 millimètres de précipitations par an[9] ; les pluies provenant de l'ouest sont arrêtées par la chaîne des Puys (d'où les sources, comme celle de Volvic). L'ensoleillement est de 2 000 heures par an[10].

Voies de communication et transports

Voies routières

L'autoroute à deux numéros A71-A89 et des panneaux directionnels dont la sortie 13 indique Riom
L'autoroute A71-A89 dessert Riom, desservie par l'échangeur 13, en mai 2010.
La route départementale 446 au nord de Riom
Contournement nord de Riom (RD 446) en août 2010.

La ville est traversée par la route nationale 9 déclassée et contournée à l'ouest par la RD 446 et à l'est par la RD 2009 anciennement RD 447 (configuration à 2×2 voies).

L'autoroute à deux numéros A71-A89 dessert la commune et son agglomération via son échangeur 13, elle permet de relier le centre-ville depuis son contournement Est jusqu'à Lyon, Clermont-Ferrand, Paris, Vichy et Bordeaux. Ouverte en 1987, elle est payante.

Le réseau départemental, géré par le Conseil général du Puy-de-Dôme, est vaste :

En 2013, le centre-ville de Riom a été classé en zone de rencontre[11], laquelle a été inaugurée le 6 avril[12].

Transports en commun

Le réseau urbain R'cobus dessert la ville de Riom. Toutes les lignes du réseau ont pour point central la gare SNCF[13].

Transports ferroviaires

À 14 km au nord de Clermont-Ferrand, la gare de Riom - Châtel-Guyon est la dernière de la relation ferroviaire qui dessert l'Auvergne depuis Paris-Bercy (en Intercités à réservation).

La desserte TER Auvergne est étoffée par des relations entre les gares de Moulins, Saint-Germain-des-Fossés, Lyon-Perrache via Part-Dieu, Vichy d'une part, Montluçon et Gannat d'autre part au nord, et Gerzat, Clermont-Ferrand, Vic-le-Comte, Issoire et Brioude au sud.

Environnement et risques

La commune est soumise à plusieurs risques[14] :

  • inondation ;
  • mouvement de terrain (minier, par glissement de terrain et par tassements différentiels) ;
  • phénomènes météorologiques ;
  • séisme (zone de sismicité modérée) ;
  • transport de marchandises dangereuses.

Aucun plan de prévention des risques n'a encore été approuvé ; celui concernant le risque inondation par crue à débordement lent de cours d'eau a été prescrit en juillet 2014[14].

Le DICRIM a été approuvé en décembre 2006[14].

Histoire

Jusqu'à la Révolution française, Riom était la capitale de la province d'Auvergne. La ville est d'origine gallo-romaine : Ricomagus, « riche marché ». Dans l'intense féodalité de l'Auvergne à partir de l'an mil, la ville a grandi autour de l'église collégiale de Saint-Amable, le saint local, qui fut l'objet de pèlerinages. Riom a été la capitale des ducs d'Auvergne.

Au XIVe siècle, la ville a bénéficié du patronage de Jean, duc de Berry, qui reconstruit le Palais ducal et la Sainte-Chapelle.

En 1531, Riom et l'Auvergne sont revenues à la Couronne de France.

Sous l'Ancien Régime, Riom devint la capitale de la généralité éponyme.

Lors du régime de Vichy, Riom fut la capitale juridique de la zone libre. En 1942, s'est tenu le procès de Riom lors duquel le régime de Vichy reprochait à plusieurs hommes politiques du Front populaire d'être responsables de la défaite en ayant empêché le réarmement de la France par la mise en place de réformes sociales. Ils ont été séquestrés non loin, au Château de Chazeron, dans l'attente de leur procès. Il y eut également le procès par contumace du général Charles de Gaulle pour s'être opposé au régime de Vichy lors de l'Occupation ; il ne sera naturellement pas emprisonné à la Libération.

CHRONOLOGIE :

Antiquité et haut Moyen Âge

  • 50 av. J.-C. : Présence d'un bourg gallo-romain, Ricomagum (qui signifie Riche marché) ;
  • Ve siècle : Fondation d'un sanctuaire et d'un baptistère par saint Amable ;
  • 475 : Mort de saint Amable ;
  • 538 : Naissance de Grégoire de Tours à Riom[réf. nécessaire] ;
  • VIIe siècle : Agrandissement de l'église Saint-Amable.

Bas Moyen Âge

Riom dessinée par Guillaume Revel pour son Armorial d'Auvergne vers 1450. À gauche le palais construit par le duc de Berry et la Sainte-Chapelle, à droite l'abbatiale Saint-Amable. Au centre la tour-porte de Layat, entrée à Riom de la route de Paris[15].

Époque moderne

  • 1508 : Construction de l'hôtel de Cériers, par la famille de Sereys (alliée aux Dubourg), actuel hôtel de ville ;
  • 1530 : Retour de l'Auvergne et de Riom à la couronne de France ;
  • Vers 1530 : Construction de la maison des Consuls, par Jacques du Bourg, Lieutenant Général de la Sénéchaussée d'Auvergne, et de l'hôtel Guymoneau ;
  • 1541 : Installation de la justice à Riom ;
  • 1551 : Installation du Présidial à Riom ;
  • 1577 : Installation d'un Bureau des finances ;
  • 1589 : Guerres de religions en Auvergne. Riom est le chef de la Ligue en Basse-Auvergne ;
  • 1618 : Installation des Pères de l'Oratoire ;
  • 1623 : installation du couvent des Visitandines, devenue Institution Sainte-Marie et aujourd'hui une résidence.
  • 1630 : Grande peste à Riom ;
  • 1646 : Grand ouragan à Riom ;
  • 1658 : Construction de l'hôpital général ;
  • 1687 : Boiseries de l'église Saint-Amable ;
  • 1739 : Démolition des remparts de la ville ;
  • 1740 : Construction de l'Hôtel Dufraisse du Cheix, actuel musée Mandet.

Révolution française

En 1789, Malouet est élu député de Riom aux états généraux. L'année suivante, Soubrany est élu maire de Riom.

En 1792, Gilbert Romme et Soubrany sont élus députés à la Convention.

Le comité secret de surveillance et de sûreté générale de Riom est institué en anticipant la loi du 21 mars 1793, dès le 31 mars (le texte de la loi n'était pas parvenu aux communes). La municipalité est très active dans la lutte contre les contre-révolutionnaires. Il est très actif dans la surveillance des parents d'immigrés et des ci-devants nobles, et se charge de la délivrance des certificats de civisme. Avec les troubles contre-révolutionnaires de Lozère, il multiplie les arrestations : 29 d'avril à août, pour une population de 12 000 habitants. Ce chiffre relativement peu élevé est encore diminué par une vague de libérations en juillet et août. Le décret du 14 frimaire an II réorganise la constitution des comités en interdisant le cumul de fonctions entre municipalité, comité de surveillance et garde nationale : le comité passe de 12 à 14 membres, dont dix nouveaux. Après le 9-Thermidor, le comité est réorganisé : les membres de la noblesse de robe en sont exclus (octobre 1794). Les simples cultivateurs sont admis (la moitié des membres) et côtoient des petits fonctionnaires et commerçants. Après avoir libéré la plupart des internés, il est dissous le 30 ventôse an III[17]. La place de la Fédération est aménagée en 1793.

Un club politique est créé en avril 1793, sous le nom de « Société des amis de la Liberté et de l'Égalité »[17].

La flèche de l'église Saint-Amable est détruite en 1794, ce qui explique aussi qu'une partie de l'église soit construit selon un style baroque tardif.

Les députés Romme et Soubrany sont guillotinés en 1795.

XIXe siècle

  • 1801 : Riom devient sous-préfecture du Puy-de-Dôme ;
  • 1824 - 1848 : Construction de la Cour d'appel ;
  • 1855 : Arrivée du chemin de fer à Riom, depuis Gannat ;
  • 1859 : Création du musée Mandet ;
  • 1862 : Voyage de Napoléon III en Auvergne et plus particulièrement à Riom ;
  • 1883 : Construction de la manufacture des tabacs place Rouher ;
  • 1886 : Installation des Pères Maristes et ouverture du Lycée Sainte-Marie (qui existe toujours).

Époque contemporaine

  • 1904 - 1935 : Étienne Clémentel, maire de Riom ;
  • 1940 (20 juin) : Bombardement de Riom ;
  • 1940 (30 juillet) : Riom devient la Cour suprême de justice ;
  • Entre 1940 et 1944, l'abbé Annéser, curé de Boulange, se réfugie dans la ville de Riom et la ville de Volvic en zone libre avec environ 900 de ses paroissiens.
  • 1942 (février à avril) : Procès de Riom ;
  • 1944 (25 août) : Libération de Riom ;
  • 1963 : Construction de la poste ;
  • 1967 : Riom, création d'un secteur sauvegardé ;
  • 1969 : Création du musée d'Auvergne (ou ATP : Art et Tradition Populaire) ;
  • 1975 : Riom, classée Ville d'art ;
  • 1979 : Donation de la collection Richard à la ville de Riom (musée Mandet) ;
  • 1983 : Inauguration du musée Mandet rénové (apport de la collection Richard) ;
  • 1983 - 1989 : Construction de logements sociaux dans le quartier des tanneries ;
  • 1985 : Riom, labellisée Ville d'art et d'histoire ;
  • 1989 - 1995 : Claude Liebermann, maire de Riom ;
  • 1990 : Construction du lycée professionnel Marie-Laurencin ;
  • 1991 : Plan de sauvetage du centre ville - restauration des chaussées de l'ensemble des rues
  • 1992 : Restauration du collège Michel-de-l'Hospital ;
  • 1993 : Réhabilitation du parvis de l'église Saint-Amable ;
  • 1993 : Ouverture du golf ;
  • 2005 : le label Ville d'art et d'histoire s'élargit à Riom-Communauté qui devient Pays d'art et d'histoire ;
  • 2009 : Inauguration du lycée du bâtiment Pierre-Joël-Bonté.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

La commune avait voté à 56,31 % pour Pierre-Joël Bonté aux élections régionales de 2004, avec un taux de participation de 72,42 %[18].

La commune avait voté à 66,05 % pour René Souchon aux élections régionales de 2010, avec un taux de participation de 55,41 %[19].

Aux élections municipales de 2014, le maire sortant ne s'est pas représenté. Trois candidats sont en lice mais le premier tour ne désigne pas de candidat élu à la majorité absolue, Pierre Pécoul n'arrivant qu'à 49,15 % des voix. Michel Bages (DVG) est directement éliminé avec seulement 9,83 %. Au second tour, Pierre Pécoul est élu avec 54,41 % des voix, battant Pierrette Chiesa. Le taux de participation est de 67,31 %[20].

Administration municipale

Le Conseil municipal est composé de trente-trois élus répartis en deux groupes politiques : « Unis pour Riom »[21] (Pierre Pécoul, UMP-UDI, 26 élus dont 15 au conseil communautaire[20]), et « Riom pour tous » (Pierrette Chiesa, PS, Europe Écologie-Les Verts, PCF, 7 élus dont 4 au conseil communautaire[20]).

Liste des maires

Liste des maires depuis la Libération
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1965 mars 1971 Guy Thomas Droite Docteur en médecine - Résistant - Déporté au camp de Buchenwald
mars 1971 mars 1977      
mars 1977 mars 1989 Jean Ehrard PS  
mars 1989 juin 1995 Claude Liebermann UDF Conseiller général de Riom-Est
juin 1995 mars 1998
(démission)
Pierre-Joël Bonté PS Conseiller général de Riom-Est
(Il démissionne à la suite de son élection en tant que président du Conseil général du Puy-de-Dôme.)
mars 1998 mars 2014 Jean-Claude Zicola PS Conseiller général de Riom-Est depuis 2004
(Nommé par le Conseil municipal à la suite de la démission de Pierre-Joël Bonté.)
(Réélu au premier tour avec 53,64 % des voix.)
mars 2014 En cours Pierre Pécoul Divers droite
(soutenu par l'UMP et l'UDI)
Président de la communauté de communes Riom-Communauté
Chef d'entreprise

Jumelages

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[24],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 18 749 habitants, en augmentation de 5,46 % par rapport à 2009 (Puy-de-Dôme : 2,3 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
12 15213 32814 11412 58412 37911 47312 25912 84512 386
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
11 97610 86310 40110 77010 80110 30410 30911 18911 131
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
11 06110 62710 56110 43510 94411 04211 42512 97512 664
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2014
14 41815 46717 07118 34618 79318 54818 11818 29118 749
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

En 2011, la répartition de la population était la suivante :

  • hommes (48,1 %) : 0-14 ans (17,2 %), 15-29 ans (21,4 %), 30-44 ans (19 %), 45-59 ans (19,6 %), 60 ans et plus (22,8 %) ;
  • femmes (51,9 %) : 0-14 ans (15,4 %), 15-29 ans (18,1 %), 30-44 ans (17,9 %), 45-59 ans (20,9 %), 60 ans et plus (27,7 %).
Pyramide des âges de Riom en 2011 en pourcentage[27]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ans ou +
6,6 
75 à 89 ans
9,9 
15,6 
60 à 74 ans
16,8 
19,6 
45 à 59 ans
20,9 
19 
30 à 44 ans
17,9 
21,4 
15 à 29 ans
18,1 
17,2 
0 à 14 ans
15,4 
Pyramide des âges du Puy-de-Dôme en 2011 en pourcentage[28]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ans ou +
1,2 
6,9 
75 à 89 ans
10,8 
15,3 
60 à 74 ans
15,8 
21 
45 à 59 ans
20,4 
20,1 
30 à 44 ans
18,4 
19,5 
15 à 29 ans
17,8 
16,9 
0 à 14 ans
15,5 

Enseignement

Riom fait partie de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère les écoles[29] :

  • les écoles maternelle et élémentaire publiques Jean-Rostand, Maurice-Genest, Pierre-Brosseolette et René-Cassin ;
  • il existe aussi une école élémentaire privée (Notre-Dame-et-du-Sacré-Cœur).

Le Conseil général du Puy-de-Dôme gère les collèges Jean-Vilar, Michel-de-l'Hospital, Pierre-Mendès-France et Sainte-Marie[29].

Le Conseil régional d'Auvergne gère les lycées Claude-et-Pierre-Virlogeux, Sainte-Marie, ainsi que le lycée professionnel Marie-Laurencin et le lycée du bâtiment Pierre-Joël-Bonté (avec une section d'enseignement professionnel)[29].

Il existe aussi un Centre d'information et d'orientation[29].

Économie

  • Altadis (ex SEITA, manufacture des tabacs) ;
  • Usine de médicaments MSD, avec ses jardins minéraux par Philippe Treyve ;
  • Luminox (usine de blocs autonomes d'éclairage de sécurité), filiale de la société américaine Cooper.

L'agglomération riomoise possède deux zones commerciales majeures :

Il y a aussi :

  • Le Parc européen d'entreprises de Riom
  • Le Parc artisanal de Layat.

Riom a un marché des producteurs actif : il se réunit tous les samedis matins et les mercredis aux halles. Déballage de spécialités locales : fromages, produits régionaux…

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Le centre-ville de Riom est classé secteur sauvegardé au sens de la loi sur la protection du patrimoine (loi dite « Malraux » du code de l'urbanisme). Afin de dynamiser ce patrimoine, Riom dans le cadre de la communauté de communes, appartient au réseau du label Villes et Pays d'art et d'histoire.

En 1212, Philippe Auguste avait annexé le comté d'Auvergne pour en faire la Terre d'Auvergne avec Riom comme capitale, bien que Clermont soit la ville la plus importante du comté, mais elle était la ville de l'évêque. La Terre d'Auvergne avait été donnée en apanage à Alphonse de Poitiers puis à Jean de Berry, enfin, par sa fille, à la maison de Bourbon. Elle revint dans le domaine royal en 1531. La qualité de ville royale où se trouvait le pouvoir civil et judiciaire du comté d'Auvergne jusqu'à la Révolution a permis à la ville de posséder un très riche patrimoine architectural. L'incendie de 1483 et le séisme de 1490 font que la plupart des bâtiments civils du centre ancien subsistants ont été construits après.

Les rues du centre ancien

Le centre ancien était entouré de remparts qui ont été démolis entre 1739 et 1768. Les boulevards actuels ont été tracés sur les anciens fossés (boulevard chancelier de L'Hospital, boulevard Desaix, boulevard Clémentel, boulevard de la République, boulevard de la Liberté).

D'imposantes demeures bourgeoises bâties d'un bloc et où cohabitaient dès le XVIIIe siècle plusieurs générations de riches familles sont visibles. Ces maisons pouvaient abriter jusqu'à 40 personnes.

Plusieurs rues du centre ancien possèdent ces bâtiments intéressants[30],[31] :

  • la rue de l'Hôtel de ville :

La rue de l'Hôtel de ville s'appelait rue du Palais et partait de la porte de La Bade, devant le château dont il reste la Sainte-Chapelle, pour aller vers l'abbaye Saint-Amable dont il subsiste l'église. Elle se termine au coin des Taules, à l'intersection des rues de l'Horloge, au nord, et la rue du Commerce, au sud. Elle se prolonge par la rue Saint-Amable, ancienne rue Mercière, qui s'arrêtait à l'abbaye. La rue séparait deux quartiers de la ville, le quartier du Poux, au nord, et le quartier Naigueperse, au sud.

    • le musée Mandet[32], ancien hôtel Dufraisse du Cheix[33] (n° 14) ;
    • Immeuble de la Banque de France[34] (n° 17) ;
    • l'hôtel Grangier de Cordès[35] (n° 20), construit en 1755 ;
    • l'hôtel de ville, ancien hôtel de Cériers (n° 23) ;
    • l'hôtel de Laval de Lacresne[36] (n° 27) ;
    • la maison des Consuls[37],[38], La maison des Consuls a été construite au XVIe siècle. Il n'y a jamais eu de consuls habitant ou séjournant dans cette maison. Ce nom provient des médaillons en terre cuite représentant des visages d'inspiration romaine. La façade est sur arcades. Elle marie la verticalité du style gothique avec l'horizontalité de la Renaissance. Belle et élégante tourelle d'angle. Fenêtres à meneaux entourés de rinceaux superbement travaillés. Sur le fronton de gauche : la salamandre de François Ier symbolisant le rattachement de l'Auvergne à son royaume.
    • la maison à pans de bois[39] ou maison Mazuer (n° 33) ;
    • l'hôtel Soubrany de Bénistant[40] (n° 41), avec ses fenêtres à meneaux encadrées de pilastres et surmontées d'un fronton.

La rue de l'Horloge et la rue du Commerce constituent l'axe nord-sud, autrefois rue des Taules, de la ville ancienne. Elles donnaient, au nord sur la route de Paris par la tour-porte de Layat, et au sud sur la porte de Clermont.

  • la rue de l'Horloge :
    • l'hôtel Arnoux de Maison-Rouge[41] (n° 7), possède une façade du XVIIIe siècle. Dans la cour intérieure, de beaux oculi sculptés ornés d'amours, de masques et de fruits.
    • le beffroi ou tour de l'Horloge[42] (n° 5),
    • l'hôtel Guymoneau[43] (n° 12), est un hôtel du XVIe siècle. Belle cour avec un escalier à vis décoré d'une Annonciation et de quatre médaillons. À côté, deux arcades surmontées de quatre statues symbolisant la Force, la Justice, la Prudence et la Tempérance.
    • l'hôtel Chabre (n° 15) possède une belle porte ouvragée du XVIIIe siècle.
  • la rue du Commerce :
    • la maison Prenat[44] (n° 8),
    • le bâtiment de l'ancienne chambre de commerce avec sa grande salle voûtée conduisant à un jardin.
    • l'hôtel de Rochevend (n° 36)[45]
  • rue de l'Hôtel des Monnaies
    • l'hôtel Chauvigny de Blot[46] (n° 22)
  • rue Soubrany :
    • hôtel Dujouhannel de Jenzat[47] (n° 9), à partir de 1735
  • rue Croisier :
    • hôtel de l'Ancienne Monnaie (n°10) construit en 1420. Occupé par la sous-préfecture depuis 1846,

Ancienne rue de Mozat, entre la rue du Commerce et la porte de Mozat qui conduit à l'abbaye Saint-Pierre de Mozac. Elle se prolonge vers l'est par la rue Marivaux. La rue de Mozat partageait la ville en deux quartiers : le quartier Saint-Amable au nord où se trouvait l'abbaye éponyme et le quartier Saint-Jean, au sud, ancien quartier des tanneries. Au 27 de cette rue, il est possible d'admirer une belle enseigne de bottier du XVIIIe siècle. On peut voir aussi dans cette rue, une fontaine représentant Adam et Ève datant du XVIIe siècle. Les traits d'Ève seraient ceux de la femme du commanditaire de la fontaine, ceux d'Adam celui du sculpteur amant de la femme du commanditaire et le diable en bas ceux du dit commanditaire de la fontaine.

    • Hôtel de Giat[49] (n° 14 bis, 16, 18),
    • Logis de la Croix d'Or[50] (n° 29)
  • rue Marivaux :
    • Collège Michel de l'Hospital, ancien collège des Oratoriens (n° 2), commencé en 1674 et terminé en 1867,
    • Hôtel de Lauzanne (n° 22)
  • rue Daurat :
    • Hôtel du 3 rue Daurat[51] construit en 1766 et habité par l'ingénieur Legay. Dans la cour, se trouve un linteau du XVIe siècle provenant d'une léproserie.
    • Maison d'un alchimiste (n° 25) dont le blason se voit au-dessus de la porte.
  • rue Chabrol :
    • Hôtel de Chabrol-Tournoëlle (n° 5)[52], commencé en 1701,
    • Hôtel Desaix (n° 2)[53]
  • rue Delille :
    • Musée régional d'Auvergne des Arts et traditions populaires (n° 10 bis)[54]
  • rue de la Caisse d'Épargne :
    • hôtel du baron Grenier (n° 8)[55], immeuble de la Caisse d'Épargne
    • hôtel Forget (n° 9)[56]
  • Place de la Fédération :

Agencée dès 1793 pour mettre en valeur la halle aux blés, cette place était aussi le lieu des fêtes révolutionnaires puis populaires. À son origine, il n'y avait pas d'arbres. Les travaux constants depuis le XVIIIe siècle rendent la lisibilité du projet initial impossible.

La basilique Saint-Amable

Basilique Saint-Amable, extérieur
Basilique Saint-Amable, intérieur

Un baptistère est édifié au Ve siècle par saint Amable, prêtre de Riom. Édifice desservi par un chapitre de chanoines de Saint-Augustin depuis 1077 et qui devient séculier en 1548. En 1452, un tremblement de terre aurait obligé à renforcer l'un des quatre grands piliers du clocher[57]. À la Révolution, l'église devient un atelier de salpêtre. Dix-huit mois plus tard, elle est rendue au culte. Elle porte le titre de basilique mineure, à la suite de la demande de Monseigneur Pierre-Marie Belmont, alors évêque de Clermont, qui voyant la piété des paroissiens demanda au pape Pie X l'élévation au titre de basilique mineure ; le pape l'élèvera par bref du 7 mars 1912[58]. C'est le plus vaste édifice du diocèse après la cathédrale de Clermont. Son architecture est complexe puisqu'elle est marquée par toutes les périodes :

La flèche en pierre de taille du clocher avait été supprimée à la Révolution.

Dans le bras nord du transept on peut voir l'œuvre, Le Christ apaisant la tempête[59], de Claude Marie Dubufe datant de 1819. Le maître de Dubufe n'était rien d'autre que David.

L'église possède un mobilier intéressant : un autel biface en marbre du XVIIIe siècle, une chasse de saint Amable du XIXe siècle remplaçant la précédente fondue au moment de la Révolution.

La basilique Saint-Amable de Riom est classée monument historique depuis 1840[60].

L'église Notre-Dame-du-Marthuret

Église Notre-Dame-du Marthuret.

L'église fut construite au début du XIVe siècle. C'est une collégiale à nef unique. Elle est l'un des derniers exemples au Nord du style gothique languedocien. Au-dessus du portail, une copie de la Vierge à l'oiseau ; l'original étant à l'intérieur, dans la première chapelle, à droite en rentrant. Cette vierge date du XIVe siècle. Elle fut sauvée des destructions révolutionnaires par les bouchers de Riom.

La tour de l'Horloge

La tour de l'Horloge.

La tour de l'Horloge se situe au centre du quartier marchand, rue du Commerce, près du Coin des Taules. Elle est l'ancien beffroi, symbole des libertés communales acquises grâce à la charte de franchise, l'Alphonsine, en 1270. Elle a été bâtie à partir de 1391 pour recevoir la cloche de la ville. Autrefois, un automate, offert par le duc Jean de Berry, frappait la cloche. La partie basse, de plan carré, est de style gothique. Elle est sur trois niveaux et elle sert d'assise à la tour octogonale édifiée vers 1530. En 1646, un ouragan renverse son couronnement originel. Un nouveau couronnement en forme de dôme soutenu par huit colonnes[61] est construit. À la Révolution, on supprime les symboles royaux (décorations de fleurs de lys, etc.) mais la salamandre, symbole du roi François Ier situé juste au-dessus du cadran de l'horloge, a été épargnée. L'accès au sommet (véritable plateforme) permet de découvrir une vue de l'ensemble du paysage urbain et des campagnes environnantes.

À remarquer, à côté de la porte : l'aune de Riom (1,88 m) est scellée dans le mur. Cet étalon servait de mesure officielle, près des boutiques et étals de la place des Taules.

La tour est désormais le siège du service d'animation du patrimoine de Riom-Communauté.

La Sainte-Chapelle et la cour d'appel

Entrée de la Cour d'appel de Riom
La Sainte-Chapelle

La Sainte-Chapelle de Riom a été élevée à partir de 1395-1396 et achevée vers 1403, selon le modèle de la Sainte-Chapelle royale de Paris.

Celle de Riom a été construite par Hugues Foucher, maître des œuvres ducales en Auvergne. Il s'agit du dernier élément conservé en place de la résidence construite à la fin du XIVe siècle par Jean de Berry, car Riom était le siège royal de la province d'Auvergne. Elle est de style gothique flamboyant. La majeure partie des vitraux sont du XVe siècle. Ils illustrent l'Ancien et le Nouveau Testament.La lecture des vitraux est rendue difficile par les restaurations du XIXe siècle qui n'ont pas restitué l'ordre initial.

Sur le mur du fond, une tapisserie d'Aubusson est étendue.

La Sainte-Chapelle est classée monument historique depuis 1840[62]. Le propriétaire actuel est le ministère de la Justice puisqu'elle est comprise dans l'enceinte de la Cour d'appel de Riom.

Le monument des fusillés

Situé dans le cimetière de Riom, il est dédié à la mémoire des poilus fusillés pour l'exemple. Il est inscrit : « Aux victimes innocentes des conseils de guerre 1914 - 1918 et à celles de la milice et gestapo 1939 - 1944 ». C'est l'un des Monuments aux morts pacifistes de France. Édifié à l'initiative de l'Association républicaine des anciens combattants (ARAC), il est inauguré le 11 novembre 1922.

L'hôtel de ville

L'hôtel de ville de Riom[63] est l'ancien hôtel de Cériers, devenu ensuite l'hôtel Frétat. Le bâtiment est construit autour d'une cour intérieure marquée par l'influence italienne. La cour intérieure, est bordée au rez-de-chaussée sur les deux ailes du XVIe siècle, par une galerie dans laquelle se trouve la statue « Le baiser de la gloire » (1923) de Raymond Léon Rivoire. Dans le vestibule d'entrée une plaque en lave émaillée reproduisant la lettre de Jeanne d'Arc aux Riomois (1429).

Le bâtiment sert d'hôtel de ville depuis le XIXe siècle. Il a été construit au XVIe siècle par la famille Cériers qui a donné dix-sept consuls à la ville de Riom entre 1270 et 1539 et un chancelier à la sénéchaussée d'Auvergne. Jean II de Cériers, père du bâtisseur de l'hôtel, avait été trésorier du duc de Bourbon et d'Auvergne jusqu'au retour de la Terre d'Auvergne à la Couronne en 1523. Son fils, Amable de Cériers a été un élu du bas-pays d'Auvergne entre 1521 et 1540. Il avait obtenu des lettres de réhabilitation de noblesse par François Ier en 1527. Il était marié avec Jeanne Robertet dont le frère Florimond Robertet a été notaire et secrétaire de Charles VIII, Louis XII et François Ier avant d'être, en 1505, un ambassadeur auprès de la République de Florence.

La construction de l'hôtel de Cériers a dû être entreprise entre 1521 et 1526. L'hôtel est devenu la propriété de la famille de Frétat entre 1615 et 1650. La façade sur la rue de l'hôtel de ville est des XVIIe – XVIIIe siècles.

L'hôtel a été acquis en 1721 pour en faire le logement de l'intendant d'Auvergne. Les corps de bâtiment ouest et nord sur cour ont été repris au XVIIIe siècle.

La cour de l'hôtel de ville abrite le monument aux morts de la Première Guerre mondiale. C'est un bronze d'Auguste Rodin, « Gallia Victrix », qui a été réalisé d'après un modèle de Camille Claudel.

L'ensemble de l'hôtel a été restauré en 1910.

Équipements culturels

La bibliothèque intercommunale

La bibliothèque intercommunale de Riom - à l'origine bibliothèque municipale - , établie depuis la Révolution française[64], possède une collection comprenant 90 000 documents (livres, journaux, etc.), quinze manuscrits médiévaux confisqués des communautés religieux. Le ministère de la culture a réalisé des copies digitales de trois manuscrits enluminés.

Depuis 2005, l'ensemble des onze points lecture du territoire de Riom-Communauté forme un réseau intercommunal. La structure de Riom en est la bibliothèque centrale.

Le musée Mandet

Le musée se trouve dans l'hôtel Dufraisse du Cheix[65], hôtel de style Louis XV reprenant le plan des hôtels parisiens entre cour et jardin, construit à l'angle de la rue de l'Hôtel de ville et le rue Chabrol. L'hôtel a été construit à partir de 1707 pour Annet Dufraisse (1672-1709).

L'hôtel abrite depuis 1866 les collections de peintures et de sculptures de l'Antiquité au XIXe siècle. Il abrite une importe collection de portraits d'hommes célèbres de l'Auvergne que l'on peut toujours voir.

En 1983, les amateurs d'art riomois, les époux Richard, font don de quelque 5 500 œuvres au musée : peintures, sculptures, objets d'art décoratif dont une belle collection d'orfèvrerie.

En 2010, la restauration des bâtiments est terminée. Des espaces pédagogiques sont aménagés ainsi qu'une bibliothèque de recherche et un département des arts décoratifs de 1950 à nos jours est créé. Il possède une collection de plus d'une centaine de pièces d'orfèvrerie, de verrerie et de céramique dont certaines ont été créées spécialement pour le musée (Roland Daraspe,Goudji).

Le musée continue à présenter ses anciennes collections : tableaux de l'école flamande, hollandaise et française des XVIIe et XVIIIe siècles, tableaux orientalisants du XIXe siècle, et plus particulièrement les tableaux du peintre né à Riom Alphonse Cornet, décorateur des châteaux du Louvre et de Fontainebleau.

Le musée présente aussi une belle collection d'objets provenant de l'Antiquité romaine, grecque, étrusque et égyptienne : petits bronzes, terres-cuites, statuettes d'argile, poteries, bijoux…

Des œuvres du Moyen Âge sont montrées : chapiteaux sculptés, bénitiers, différentes pièces lapidaires mais aussi des statues en bois dont une remarquable Sainte Véronique du XIVe siècle et une sévère Vierge en majesté du XIIe siècle en chêne, des meubles ciselés, des émaux champlevés du XIIIe siècle provenant de Limoges.

La Renaissance n'est pas oubliée : tableaux, tapisseries, meubles…

La période classique (XVIIe – XVIIIe siècles) est illustrée par la mise en valeur de meubles marquetés, des tapisseries d'Aubusson du XVIIe siècle, de l'argenterie et de la porcelaine et par une collection surprenante de râpes à tabac.

Le musée présente aussi une collection d'armes anciennes dont le « tromblon de Mandrin ».

Le musée régional d'Auvergne

Le musée[66] se trouve au 10bis rue Delille dans un hôtel particulier du XVIIIe siècle donné en 1958 par Mademoiselle Luce de Montgon.

Il présente l'ethnographie régionale de la Haute et Basse Auvergne. Sur trois étages, outils et objets retracent la vie rurale et agricole, l'artisanat, les fêtes populaires, les costumes des habitants. Très belle collection de sculptures religieuses rassemblées par l'abbé Douissard à partir des années 1960. Belle collection de coiffes.

Le forum Rexy - Théâtre municipal

Le Rexy est construit à l'emplacement de l’Ancienne comédie / salle de cinéma, ouvrant sur la rue Hellénie. Il devient un cinéma dans les années 1920, est détruit en 1934 par un incendie et reconstruit en 1936. Sa façade est refaite en 1985 et repeinte en 2000[67].

Patrimoine culturel

Agence des musiques des territoires d'Auvergne (AMTA)

L'Agence des musiques des territoires d'Auvergne (AMTA)[68] est une association régionale rassemblant un millier d'adhérents d'horizons géographique, culturel et sociologique divers ayant pour passion commune l'Auvergne, ses habitants et leurs savoir-faire. Depuis sa création en 1985, l'AMTA est en convention avec le ministère de la Culture, le Conseil régional d'Auvergne et la ville de Riom où elle est implantée.

Issue du mouvement d'éducation populaire et très attachée à la diversité culturelle, l'AMTA s'attelle à faire connaître et comprendre les gens des « pays d'Auvergne » et à transmettre leurs connaissances. Pour cela, les bénévoles et permanents de l'association collectent la mémoire des femmes et des hommes porteuse d'imaginaire particulier, de dialectes complexes, de lien et de sens entre « l'hier » et « l'aujourd'hui », le rural et l’urbain, l’autochtone et le nouvel arrivant, la tradition et la modernité. Ce patrimoine recouvre les musiques et danses, les contes, les langues vernaculaires, les savoir-faire.

Personnalités liées à la commune

Buste d'Étienne Clémentel dans la cour de la mairie de Riom

Héraldique et logotypes

Blason de Riom Le blasonnement de Riom est : D'azur à la lettre R capitale d'or surmontée de deux fleurs de lys du même[69].

Modèle:Message galerie L'ancien logo utilisé par la ville représente la tour de l'horloge, symbole des libertés communales. Il a été remplacé en novembre 2009, la tour étant modernisée dans la lettre « i »[réf. nécessaire].

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • Marie-Anne Barnier, Riom, ville d'art et d'histoire, .
  • Henri Michel, Le Procès de Riom, Paris, Albin Michel, .
  • Marie-Claire Ricard, Image de Riom, .
  • Josiane Teyssot, Riom 1212 - 1557, capitale et bonne ville d'Auvergne, Nonette, Éditions Créer, .
  • Claude-Barthélémy Bernard, Histoire de Rhion, chef d'Auvergne, en vulguere françois, Lyon, Jean d'Ogerolles, , 167 p., 16° (Paris, BnF)
  • Paul Lutz (photographies) et Pascal Piéra (préface et textes), Riom, ville d'art, d'histoire et de secrets, Éditions Créer, , 128 p. (ISBN 978-2-84819062-4, présentation en ligne).
  • Promenades dans Riom, Un, Deux, Quatre éditions, (ISBN 978-2-35145094-9, présentation en ligne)

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

  1. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Louvain-la-Neuve, Peeters, , p. 104.
  2. Décret no 2014-210 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Puy-de-Dôme
  3. Distance à vol d'oiseau entre Riom et Clermont-Ferrand sur Lion 1906.
  4. Distance à vol d'oiseau entre Riom et Vichy sur Lion 1906.
  5. Distance à vol d'oiseau entre Riom et Montluçon sur Lion 1906.
  6. Distance à vol d'oiseau entre Riom et Moulins sur Lion 1906.
  7. Riom sur Lion 1906
  8. Données de la station météorologique de Clermont-Ferrand (arrondies à l'unité supérieure), sources : Site de l'Internaute, Encyclopédie des villes
  9. a et b Moyenne 1961-1990. Source : Mémorial de la météorologie nationale, Quid 2007, p. 984.
  10. Moyenne 1991-2000 - Source : Météo France
  11. Yannick Kusy, « Riom crée sa « zone de rencontre » », sur France 3 Auvergne, (consulté le ).
  12. Julia Derossis, « En place depuis le début de l'année, la zone de rencontre a été inaugurée hier », La Montagne,‎ (lire en ligne) (édition de Riom).
  13. « Transport », sur le site de Riom-Communauté (consulté le ).
  14. a b et c Risques sur la commune de Riom
  15. Planche originale de l'Armorial de Revel conservée à la Bibliothèque nationale de France, sous la cote : Ms. fr. 22297, f° 41.
  16. Francine Mallot, « Les tremblements de terre en Basse-Auvergne aux XVe et XVIe siècles », dans L'histoire en Auvergne, CREHA, .
  17. a et b Philippe Bourdin, « Naissance et évolution des comités de surveillance du Puy-de-Dôme », Rives nord-méditerranéennes, no 18,‎ (lire en ligne).
  18. Résultats des élections régionales de 2004 sur le site du Ministère de l'Intérieur
  19. Résultats des élections régionales de 2010 sur le site du Ministère de l'Intérieur
  20. a b et c Résultats des élections municipales de 2014 sur le site du Ministère de l'Intérieur
  21. Listes aux élections municipales de 2014 sur le site du Ministère de l'Intérieur
  22. a b c d et e Philippe Bourdin, « Les « Jacobins » du Bois de Cros (Clermont-Ferrand, an V) : Chronique d'un massacre annoncé », Annales historiques de la Révolution française, no 308,‎ , p. 255 (lire en ligne).
  23. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v et w Georges Bonnefoy, Histoire de l'administration civile dans la province d'Auvergne et le département du Puy-de-Dôme, vol. 4, Paris, Lechevalier, , p. 59 et suivantes.
  24. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  27. Évolution et structure de la population de Riom, Insee, 2011 (consulté le 23 août 2014).
  28. Évolution et structure de la population du Puy-de-Dôme, Insee, 2011 (consulté le 26 juin 2014).
  29. a b c et d Annuaire des établissements scolaires de Riom sur le site du Ministère de l'Éducation nationale
  30. Bénédicte Renaud, « L'inventaire de l'architecture civile médiévale de la ville de Riom : bilan provisoire », dans Congrès archéologique de France. 158e session. Basse-Auvergne, Grande Limagne. 2000, Paris, Société française d'archéologie, , p. 363-391
  31. François Werner, Riom, Chamalières, Éditions Canope, (ISBN 2-906320-11-0)
  32. Notice no IA63001573, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : hôtel, hôtel Dufraisse du XVIIIe siècle, actuellement musée Mandet
  33. Bénédicte Renaud, « L'hôtel Dufraisse à Riom », dans Congrès archéologique de France. 158e session. Basse-Auvergne, Grande Limagne. 2000, Paris, Société française d'archéologie, , p. 403-410
  34. Notice no IA63002117, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : Immeuble, banque de France
  35. Notice no IA63001530, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : Hôtel, dit hôtel Grangier de Cordès, actuellement immeuble
  36. Notice no PA00092286, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : Hôtel de Laval de Lacresne
  37. Notice no PA00092292, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : Maison des Consuls
  38. Bénédicte Renaud, « Deux édifices riomois de la première Renaissance : l'hôtel de Cériers et la maison dite des Consuls », dans Congrès archéologique de France. 158e session. Basse-Auvergne, Grande Limagne. 2000, Paris, Société française d'archéologie, , p. 393-402
  39. Notice no PA00092293, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : Maison Mazuer
  40. Notice no IA63001630, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : Ancien hôtel Soubrany
  41. Notice no PA00092276, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : Hôtel Arnoux de Maison-Rouge
  42. Notice no IA63001059, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : beffroi, tour de l'horloge
  43. Notice no IA63001442, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : hôtel, dit hôtel Guimoneau, actuellement immeuble
  44. Notice no IA63001455, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : Maison
  45. Notice no PA00092302, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : Maison
  46. Notice no IA63001064, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : hôtel des monnaies, actuellement annexe municipale
  47. Notice no IA63002116, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : Hôtel du Jouhannel de Jenzat
  48. Notice no IA63001528, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : Maison
  49. Notice no PA00092283, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : Hôtel de Giat
  50. Notice no PA00092291, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : Logis de la Croix d'Or
  51. Notice no PA00092305, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : Maison
  52. Notice no PA00092278, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : Hôtel de Chabrol-Tournoëlle
  53. Notice no PA00092280, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : Hôtel Desaix
  54. Notice no IA63002240, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : Hôtel, actuellement musée régional d'Auvergne
  55. Notice no IA63001416, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : Hôtel
  56. Notice no IA63001030, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : Hôtel, dit hôtel Forget
  57. Émile Clouard, Riom, Les gens d'autrefois, Paris, Honoré Champion, , p. 724-725.
  58. Basilique de Saint-Amable de Riom : son passé, ses richesses d'art et son culte (ouvrage).
  59. Promenades dans Riom, Un, Deux… Quatre Édition.
  60. Notice no PA00092269 et Notice no IA63001049, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  61. Ces colonnes, et la frise qui les accompagne, ont été récupérées du puits Lavèze, qui se trouvait dans la cour du palais ducal.
  62. Notice no IA63000444, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  63. Notice no IA63000497, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : hôtel de Cériers, actuellement hôtel de ville
  64. Chronique des bibliothèques françaises Bulletin des Bibliothèques de France
  65. Ville de Riom : musée Mandet
  66. Communauté de Riom : le musée régional d'Auvergne
  67. Ville de Riom : Forum Rexy - Théâtre municipal
  68. Site de l'AMTA
  69. Le véritable art du blason, ou L'usage des armoiries, Volume 1, Par Claude François Menestrier, page 10