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Utilisateur:Olivier1961/Mon bac à sable/Bruxelles/Page batarde

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Hôtel de Ville de Bruxelles
Bruxelles vers 1610
Bruxelles vers 1610
Détail de l'hôtel de ville
Le Palais de Justice
La tour RTBF-VRT

Bruxelles [bʀysɛl] ( Brussel en néerlandais, Brussels en anglais, Brüssel en allemand) est la capitale de la Belgique[1] (Bruxelles-ville) et l’un des sièges de l’Union européenne et de plusieurs de ses institutions. Elle est le siège des gouvernements et parlements de plusieurs des entités fédérées qui composent la Belgique, ainsi que de nombreuses organisations internationales, dont l’OTAN.

Prononciation

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  • en français : [bʁyˈsɛl]
  • en néerlandais: [ˈbrʏsəl]

En vertu d’une exception de la langue française, son nom se prononce bʁy.sɛl (le "x" se prononce "ss"). En effet, l’orthographe actuelle du nom provient d’une habitude des scribes du Moyen Âge, de remplacer les doubles « s », comme dans Brussel, Brusselles, par une croix, ce qui n’en modifiait pas la prononciation. Cette croix, assimilée à un « x », n'a été prononcée « ks » en français qu’à partir du XVIIIe siècle, sans que cette modification change l’usage bruxellois[2]. Il existe d’autres exemples tels qu’Auxerre (prononcé Ausserre /o'sɛʁ/) ou Auxonne en Bourgogne.

Clarification des termes

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Le terme Bruxelles est le plus souvent utilisé pour désigner la ville-région, administrée par la Région de Bruxelles-Capitale. La Région est elle-même divisée en 19 communes , à l’instar de Londres, mais qui sont soumises à l'autorité du gouvernement et du parlement de la ville région. La commune centrale, qui conserve son nom séculaire de « Ville de Bruxelles » (communément appelée « Bruxelles-Ville ») est un ensemble composite comprenant le centre historique (le Pentagone) et une série d’extensions urbaines, comme les anciennes communes de Laeken, Neder-Over-Heembeek et Haren ainsi que le quartier maritime, la très bourgeoise avenue Louise au sud, le Bois de la Cambre, ou encore le quartier central d’affaires Léopold, où se concentrent notamment les institutions européennes. Les 18 autres communes, représentant une centaine de quartiers distincts, s’agglomèrent autour de cette commune centrale pour former une ville comptant, en 2010, un peu plus d'un million d'habitants, les prévisions laissant augurer une augmentation de 20 % pour 2030. La ville-région est une des trois régions fédérées de Belgique, les deux autres étant la Région wallonne et la Région flamande. Une comparaison avec d’autres communes belges est possible dans la liste des communes belges les plus peuplées, où Bruxelles n’apparaît pas d’un seul tenant, mais par division communale.

Par extension, « Bruxelles » peut également désigner, en général en dehors de la Belgique et par métonymie, des Institutions européennes (le plus souvent, la Commission européenne).

Selon la constitution belge (art. 194), la « ville de Bruxelles » est la capitale de la Belgique et le siège du Gouvernement fédéral belge.

Cette page ne traite que des aspects généraux qui concernent l’entité urbaine. Pour les aspects institutionnels, référez-vous à la page « Région de Bruxelles-Capitale ».

Généralités

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Façades de la Grand-Place de Bruxelles

Bruxelles s’étend sur les 19 communes de la Région de Bruxelles-Capitale et compte un peu plus d'un million d’habitants.

La ville-région présente un schéma radio-concentrique défini comme suit :

  • le cœur de ville appelé Pentagone, délimité par une première ceinture de boulevards (Petite ceinture, équivalent des « Grands boulevards » parisiens ou du City road londonien mais aménagés au nord et à l’est en autoroutes urbaines),
  • une série de quartiers concentriques historiques denses délimités par une seconde ceinture (la Grande ceinture), faisant office de périphérique (équivalent des boulevards des maréchaux à Paris ou de la Circular road à Londres)
  • une banlieue au profil plus résidentiel, délimité par une ceinture autoroutière, le Ring (équivalent à la Francilienne à Paris ou la M25 à Londres).

L’agglomération réelle, en tenant compte de la zone d’emplois (zone RER) compte de l’ordre de 2,7 millions d’habitants et s’étend sur une grande partie des deux provinces de Brabant (Brabant flamand et Brabant wallon).

Bruxelles fait également partie d’une large conurbation qui s’étend en triangle entre Bruxelles, Anvers et Gand et qui rassemble environ 4,4 millions d’habitants.

Bruxelles est une des capitales les plus vertes d’Europe; elle totalise en effet 8.000 hectares d'espaces verts, c'est-à-dire la moitié de la surface de la Région[3]. Elle est aussi l'une des villes les plus cosmopolites du monde, ainsi que l'une des villes les plus riches d’Europe en PIB par habitant (exprimé en standards de pouvoir d’achat) avec un score de 221 SPA en 2007[4]) et s’impose comme la capitale économique et financière du pays.

Bruxelles est membre de l’Organisation des villes du patrimoine mondial et fait partie des Villes mondiales.

Enfin, Bruxelles partage avec Washington le titre de ville comptant le plus de journalistes accrédités.

Héraldique

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  • Grandes armoiries, « De gueules au saint Michel d’or terrassant le démon de sable. »
  • Pendant le 1er Empire, « De gueules au saint Michel d’or terrassant le démon de même, armé et allumé de sable, au chef des bonnes villes de l’Empire[5]. »

Bruxelles, dont l'histoire mouvementée participe à celle de l'Europe occidentale, a fêté son millénaire officiel en 1979. On a cependant découvert des vestiges romains dans deux des communes bruxelloises jouxtant le centre de la ville, Anderlecht et Saint-Josse. Ces vestiges, s'ils témoignent d'une occupation humaine remontant avant 979, date à laquelle Charles de France vint installer le siège de son duché, ne permettent pas de préciser autrement l'influence romaine dans la région, si ce n'est par l'existence de deux chemins romains dont l'un passait par l'emplacement actuel de la cathédrale, ce qui a laissé supposer que les sanctuaires chrétiens qui avaient précédé celle-ci avaient pu être érigés à la place d'un petit temple (cella) comme les romains en dressaient au croisement de leurs chaussées, ce qui conforte l'hypothèse d'une origine mi celte, mi latine du nom de la ville. Selon Michel de Coster[6], Bruxelles dériverait de Bruocsella composé, d'une part, du mot celte bruoc ou bruco signifiant un endroit brousailleux et marécageux, et, d'autre part, du terme latin cella signifiant le temple.

Cette hypothèse celto latine, fondée sur l'existence d'un temple à l'emplacement de la cathédrale actuelle, peut être justifiée s'il existait, à cet endroit, un croisement "routier" avec un chemin montant depuis l'île St-Gery, débarcadère obligé là où la rivière Senne (de Zenne) cessait d'être navigable. Mais aucune fouille n'a jamais été organisée à ce sujet, la complexité et la densité du site urbain ne le permettant pas.

Mais le nom de « Bruxelles » peut encore être expliqué de diverses autres manières. Pour les uns[7], il serait d'origine flamande (Broeksel ou Broekzele) signifiant en vieux flamand « habitation » (sel/zele) « des marais » (broek), en effet, jusqu’au voûtement de la Senne en 1871 (rivière qui traversait le centre de la ville du Sud au Nord), Bruxelles était marécageuse et sujette à des inondations périodiques.

Le symbole de la Région Bruxelloise est du reste l’iris des marais (Iris pseudacorus, littéralement la fleur « qui pousse les pieds dans l’eau »)[8]. Il est à remarquer que l'iris est la variété sauvage du lys, qui sera le symbole de la monarchie française, ce qui peut être relié à l'installation de Charles de France en 979, point de repaire officiel de la naissance de la ville actuelle.

D’autres encore[réf. nécessaire], pensent que la première partie du mot correspond à un autre mot celte : briga, « hauteur » ; ajouté au terme latin cella, « le temple », cela signifierait « le temple sur la hauteur », comme c’est d’ailleurs toujours le cas de la cathédrale Sainte-Gudule. Selon eux Bruxelles aurait la même étymologie que la ville de Gaule cisalpine Brixellum, l’actuelle Brescello.

Les 19 communes de la région de Bruxelles-Capitale

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Nuit de fête place Flagey (quartier d'Ixelles)

Capitale multiple et centre diplomatique mondial

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Façades de la Grand-Place de Bruxelles

Au niveau national

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Elle est le siège des gouvernements et parlements de plusieurs des entités fédérées qui composent la Belgique :

  • la Région de Bruxelles-Capitale
  • la Communauté française de Belgique représentant un pouvoir unique pour la Wallonie et Bruxelles, lesquelles restent deux régions distinctes avec leurs autorités politiques propres, mais gèrent ensemble le bien qui leur est commun, la culture française au sens large (enseignement, beaux-arts et Maisons de la Culture, échanges culturels internationaux).
  • la Communauté flamande, qui gère la culture des Flamands de Flandre et de la minorité flamande de Bruxelles, et qui gère aussi les autres matières dévolues aux régions, l'économie principalement. Elle est fusionnée avec la Région flamande sous une seule autorité, de telle sorte que la Flandre est dans cette situation paradoxale qu'elle a son siège dans une autre région qu'elle-même pour un motif d'homogénéité linguistique.

Au niveau international

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Bruxelles est souvent qualifiée capitale de facto de l'Union européenne, bien que l'Union ne dispose pas formellement de capitale.

Y siègent en effet de nombreuses institutions européennes, telles que :

C’est également à Bruxelles (Evere) que se situe le siège de l’Organisation du traité de l'Atlantique nord.

Les principales confédérations syndicales internationales y ont leurs sièges : la Confédération européenne des syndicats (CES), la Confédération internationale des syndicats libres (CISL) et la Confédération mondiale du travail (CMT).

Bruxelles est considérée par le Groupe d’études sur la globalisation et les villes mondiales de l’Université de Loughborough (Grande-Bretagne) comme une « ville de classe mondiale majeure pour le négoce », au même titre que Madrid, Milan, Moscou, Toronto, Bombay, Buenos Aires et Kuala Lumpur.

La ville accueille 120 institutions internationales, 159 ambassades (intra muros) et plus de 2 500 diplomates, faisant de Bruxelles le deuxième centre de relations diplomatiques au monde (après New York)[réf. nécessaire].

Enfin, Bruxelles compte plus de 1 400 Organisations non gouvernementales[réf. nécessaire].

Statut linguistique

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Les panneaux de la Petite ceinture sont bilingues

Bien que Bruxelles fut historiquement d’expression néerlandaise (brabançon), la ville s’est francisée jusqu’au point de devenir majoritairement francophone[9]. Le nom officiel de la ville reflète cette situation, Bruxelles en français, Brussel en flamand ou néerlandais. Ce processus de francisation, en même temps que le statut de Bruxelles, a conduit à un conflit de longue date entre les communautés francophone et néerlandophone, reflétant la situation au niveau national[10],[11].

Évolution historique

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Au cours des XIXe et XXe siècles, Bruxelles a connu une évolution linguistique décrite dans "Le Français à Bruxelles aux siècles passés", auteur L.van den Bruwaene, éd.Rossel 1980. Elle s'est transformée d'une ville quasiment entièrement néerlandophone en une ville bilingue, voire multilingue, avec le français pour langue majoritaire et lingua franca[12]. Bien qu'historiquement Bruxelles fut une cité dont les habitants parlèrent des dialectes brabançons[13] — communément appelé dialecte flamand[14],[15] —, la situation linguistique bruxelloise changea radicalement au cours des deux derniers siècles. À côté d'une immigration française et wallonne, cette progression du français s'explique avant tout par la conversion linguistique de la population néerlandophone au cours des générations[16]. La raison en fut le manque de considération dont jouissait le néerlandais en tant que langue de culture au sein de la société belge[17], renforcé par l'attrait que représentait à l'époque le français comme langue de haute culture et des échanges internationaux[18],[19].

Cette transformation démarra graduellement au XVIIIe siècle[20] mais prit toute son ampleur lorsque la Belgique devint indépendante et que Bruxelles déborda au-delà de ses murs[21],[22]. La francisation réelle et massive de la population urbaine ne commença cependant que dans la seconde moitié du XIXe siècle[23]. À partir de 1880[24], on constate une véritable explosion de bilingues au détriment des néerlandophones unilingues[18],[25]. Le néerlandais ne se transmettait plus à la génération suivante[26], ce qui a eu pour effet une augmentation considérable du nombre des francophones unilingues après 1910[27]. À partir des années 1960[28], à la suite de la fixation de la frontière linguistique[29] et de l'essor socio-économique de la Région flamande[25], la francisation des néerlandophones a stagné[30],[31].

Durant la seconde partie du XXe siècle, Bruxelles devint progressivement une ville d'échanges internationaux, ce qui contribua à un afflux d'immigrants qui favorisèrent l'émergence du français ainsi que d'autres langues étrangères[26], aux dépens du néerlandais[32]. Simultanément, suite à l'urbanisation[33], un nombre supplémentaire de communes précédemment néerlandophones de la Flandre environnante devinrent majoritairement francophones[29],[34],[35]. Ce phénomène, connu en Flandre comme la « tache d'huile francophone »[36], constitue, en même temps que la question du statut de Bruxelles[37], un des principaux sujets de contentieux de la politique belge[25],[10],[38].

Situation actuelle

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Langues parlées à la maison (Bruxelles-Capitale, 2006 — estimations)[12]
  • français
  • néerlandais et français
  • néerlandais
  • français et langue étrangère
  • autres langues
  • Les 19 communes bruxelloises constituent ensemble la seule partie officiellement bilingue de la Belgique[39] La création de la Région de Bruxelles-Capitale a été longtemps retardée du fait des visions différentes sur le fédéralisme en Belgique. Dans un premier temps les partis flamands demandaient des compétences essentiellement culturelles, tandis que les francophones voulaient l'autonomie économique. Les Flamands craignaient aussi d'être placés en minorité devant deux régions francophones et ils voyaient dans la création de la Région bruxelloise une coupure définitive entre Bruxelles et la Flandre, et une concession à la francisation[40].

    En 1989, la Région de Bruxelles-Capitale a tout de même fini par être créée officiellement. Elle a obtenu son propre parlement régional, avec une représentation minimale garantie pour les Flamands (17 des 89 sièges, environ un cinquième), et un gouvernement régional paritaire (à l'exception du Ministre-Président et des secrétaires d'État). Bruxelles n'a toutefois pas une Communauté propre, en vertu de quoi la Communauté flamande aussi bien que la Communauté française y exercent leur compétence. Du côté néerlandophone a été créée la Commission communautaire flamande (VGC, qui a succédé à la Commission culturelle néerlandaise) et du côté francophone la Commission communautaire française (COCOF). Les moyens financiers de la Région bruxelloise sont attribués dans une proportion de 80-20 respectivement à la COCOF et à la VGC[41],[42].

    Le Palais Royal

    Bruxelles s'impose comme une des principales villes d'affaires d'Europe. Sa position géographique au centre des régions les plus dynamiques d'Europe (Benelux et Banane bleue), son statut de grand centre urbain et ses fonctions de multiple capitale font de la ville un réservoir d'emplois très qualifiés, dominés par les activités tertiaires de pointes.

    Abritant de prestigieuses universités (ULB, UCL, VUB, etc.), la ville est également un centre de recherche actif dans de nombreux domaines et un centre culturel majeur.

    Enfin, Bruxelles est une importante ville de congrès et un centre politique décisionnel majeur, la ville étant, entre autres, le siège de la Commission européenne et du Conseil de l'Union européenne, comportant de nombreux services administratifs gravitant autour de ces deux institutions. Le Parlement européen a également son siège à Bruxelles pour les sessions extraordinaires et les commissions. Dans les faits, le travail parlementaire se fait à Bruxelles, les députés n'allant à Strasbourg que pour voter les lois. Le Parlement de Strasbourg a donc un rôle principalement symbolique auquel tient particulièrement la France. Néanmoins, au vu des navettes, de la perte de temps et d'argent que suscite cette situation, de nombreux députés et fonctionnaires militent pour fusionner les deux sièges du Parlement au siège unique de Bruxelles, ce à quoi le gouvernement français s'oppose.

    En outre, on peut lister :

    • l'OTAN qui a également son siège à Bruxelles ;
    • les ministères et institutions nationaux belges, francophones, flamands… ;
    • les sièges sociaux de la majorité des grandes sociétés belges ;
    • les sièges régionaux et européens de nombreuses sociétés multinationales ;
    • les sociétés de conseil, services juridiques, ainsi que les nombreux groupes d'intérêt (lobbies) belges et européens … ;
    • un secteur d'hôtellerie et de loisirs dynamique;
    • le transport aérien et routier qui font de la capitale un important nœud de transport.

    Démographie

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    1783 2000 2007 2008 2009
    74 427133 859153 659148 873162 000
    (Source : SPF Économie[43])

    Ces chiffres n'englobent que la commune de Bruxelles-ville et pas les 18 autres communes de Bruxelles-Capitale. La région de Bruxelles-Capitale compte plus d'un million d'habitants et connait une remarquable augmentation de sa population. Bruxelles est la ville qui croît le plus vite en Belgique. Au premier janvier 2008, elle a passé le cap du million d'habitants après un creux d'une dizaine d'années.

    L'agglomération bruxelloise réelle, en tenant compte de la zone d'emplois (zone RER), compte environ 2,7 millions d'habitants et s'étend sur une grande partie des deux provinces de Brabant. Bruxelles fait aussi partie d'une plus large conurbation en triangle avec Gand et Anvers qui compte environ 4,4 millions d'âmes (un peu plus de 40% de la population totale de la Belgique) et rassemble l'essentiel de l'activité économique de la Belgique.

    De plus, en 2001 Bruxelles ne comptait pas moins de 45 nationalités différentes représentées par au moins 1000 habitants. Cette mixité d'origine s'est encore beaucoup accentuée depuis.[réf. nécessaire]

    Voies de chemin de fer à proximité de la gare de la Chapelle
    Voies et quais de la gare du Midi

    Le Thalys relie Bruxelles à Paris, Amsterdam et Cologne, tandis que le TGV « classique » relie directement la métropole aux villes françaises du sud (Bordeaux, Lyon, Marseille, etc.). L'Eurostar relie Bruxelles à Londres (via Lille). Enfin, les trains Eurocity Iris et Vauban relient respectivement Bruxelles à Coire et à Zurich, tous les deux via Metz, Strasbourg et Bâle. Bruxelles est desservie par plusieurs gares :

    Il existe un projet de RER devant apporter une réponse aux gros problèmes de mobilité rencontrés par la ville. Ce projet implique la création de nouveaux points d'arrêt : la Gare de l'Ouest et Simonis, en correspondance avec le métro ; la halte du Germoir à Etterbeek et la halte des Arcades à Watermael, un arrêt à hauteur du CERIA à Anderlecht et d'autres arrêts qui devraient voir le jour avant, pendant et après la mise en place du RER. La RER devrait être terminé pour 2016.

    Le "Ring" au niveau de l'aéroport de Bruxelles-National

    La ville est entourée de trois grands axes périphériques concentriques :

    • le Ring : autoroute périphérique contournant le centre urbain bruxellois ;
    • la grande ceinture : boulevards (interrompue au sud au Bois de la Cambre) ;
    • la petite ceinture : série de tunnels et de voies rapides encerclant totalement le centre-ville, suivant le tracé d'une muraille médiévale des XIVe et XVe siècles qu'on ne traversait qu'aux huit portes restées célèbres : portes de Namur, Hal, Anderlecht, Flandre, Rivage, Laeken, Schaerbeek et Louvain.

    Les transports urbains sont assurés par un réseau dense de tramways (en surface et souterrains), d'autobus et de métro géré par la STIB. Quatre lignes de métro desservent la ville : Les lignes 1, 2, 5 et 6. Deux autres lignes (3 et 4) exploitées avec des tramways souterrains ("prémétro") complètent la couverture par les métros de la ville.

    Bruxelles est aussi desservi par deux aéroports :

    Lieux touristiques

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    Cathédrale Saints-Michel-et-Gudule vue de nuit
    • La Grand-Place et l'hôtel de ville.
    • Les Galeries royales Saint-Hubert (les plus anciennes galeries marchandes couvertes d'Europe : elles abritent des commerces de luxe et une célèbre librairie).
    • Le Sablon (quartier des antiquaires).
    • Le quartier de le Place Sainte Catherine
    • La place des Martyrs
    • Le Mont des Arts
    • Le quartier des Marolles et son célèbre marché aux puces, sur la place du Jeu de Balle. Le quartier est dominé par le bâtiment imposant du Palais de Justice auquel il est relié par un ascenseur moderne. Là se trouve l'église de la Chapelle où est enterré Bruegel.
    • Le Manneken Pis (et Jeanneke Pis, son homologue féminin, moins visité).
    Le célèbre Manneken Pis
    Parc du Cinquantenaire

    Art et culture

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    Fichier:Cauchie01.jpg
    Maison Cauchie 1905

    Urbanisme et architecture à Bruxelles

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    Bruxelles est une ville étendue, l'espace disponible par habitant dépasse la moyenne des autres capitales européennes. Une part importante du bâti, y compris dans les quartiers centraux, est composée d'anciennes maisons de 3 étages, relativement étroites et longues et disposées en îlots fermés. La plupart de ces maisons urbaines sont aujourd'hui divisées en appartements. la capitale compte également de nombreux immeubles type art-déco ou moderniste de plus grands gabarits. De nombreuses friches industrielles sont converties en loft, notamment sur l'axe du canal. Dans ce paysage urbain s'élèvent également, outre les monuments classique de la ville, des tours de bureaux modernes (tour du Midi, tour Madou, tour Dexia, tours Belgacom, Tour des Finances, WTC, etc.), concentrées dans les quartiers d'affaires de la ville : Quartier Nord (situé à côté de la Gare du Nord et surnommé le petit Manhattan), quartier européen, avenue Louise. De nombreux parcs jalonnent la ville. La proportion d'espaces verts public est relativement importante bien qu'inégalement répartie. Les jardins privés en intérieur d'îlot sont nombreux.

    La ville présente également de nombreuses centralités, dont notamment le bas de la ville, historiquement plus populaire mais en voie de gentrification et le haut de la ville, plus bourgeois.

    La ville compte de nombreux bâtiments remarquables dans une grande diversité de styles, des constructions médiévales à l’architecture contemporaine.

    À partir de la fin du XIXe siècle apparaît un nouveau style architectural, l’art nouveau dont Bruxelles deviendra l’une des capitales grâce aux œuvres d’architectes de renom dont les plus célèbres sont : Victor Horta, Paul Hankar et Henry Van de Velde, également entre autres : Paul Saintenoy Paul Cauchie, Gustave Strauven, Ernest Blerot, Josef Hoffmann (Palais Stoclet), Léon Delune, Paul Hamesse et bien d’autres.

    Après la Première Guerre mondiale, les destructions ainsi que la forte croissance démographique due à l'afflux de nouveaux habitants venus des autres régions du pays provoquent une crise du logement et une extension rapide des surfaces construites. C’est le début des constructions de logements sociaux et de cités-jardins en périphérie de l’agglomération d’alors. (‘’voir : Cité-jardin à Bruxelles’’).

    À l'instar de nombreuses villes dans les pays anglo-saxon, Bruxelles a connu depuis l'après-guerre jusqu'aux années 1990 un très fort mouvement de périurbanisation des classes moyennes et supérieures, cherchant en périphérie un habitat de standing tandis que le centre, abandonné, se taudifiait et devenait la proie de nombreuses spéculations immobilières. Depuis les années 1990 et surtout 2000, un net mouvement de retour en ville, de gentrification et de restauration des quartiers centraux est constaté.

    Consulter : Liste des musées bruxellois

    Baiser de Bruxelles

    Musique classique

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    L'Orchestre national de Belgique est en résidence à Bruxelles.

    Événements culturels et folkloriques

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    Lieux culturels

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    Environnement

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    Selon le cadastre[45], la Région est bâtie à 44,5 %, Seuls 6 % du territoire est constitué de terres agricoles, pâtures, prés, vergers, les eaux ne couvrant que 1 % du territoire.

    Les taux de couverture végétale et d’espaces naturel sont plus importants en périphérie où ils ont limité la périurbanisation de la capitale, mais ils diminuent fortement vers le centre de Bruxelles : 10 % du pentagone, 30 % de la première couronne et 71 % de la deuxième couronne sont des espaces verts !

    La Région, la Ville et l’IBGE veulent rendre plus facile et plus équitable l’accès aux services liés à l’Environnement (déchèteries, assainissement) et aux espaces verts. Un des moyens utilisés est le « Maillage vert et bleu » qui vise à augmenter le nombre et l’interconnexion des espaces verts.

    Le Maillage vert

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    Constitué d’une trame verte complétée de "continuités vertes" ; c’est l’axe de cohérence de la politique environnementale. Initié en 1996, il a été inscrit en 1999 dans le Plan régional d’Affectation des Sols (PRD).

    • La trame verte est un réseau continu d’espaces verts publics obtenu par verdissement systématique d’espaces structurants (sous des alignements d’arbres, sur des lignes de tram engazonnées, berges du canal incluant un paysagement des entrées de ville.
    • Les "continuités vertes" sont des sites d’intérêts paysagers, sociaux et/ou écologiques, remis autant que possible en continuité physique entre eux et/ou avec la trame pour offrir à tous un accès plus égal aux zones verdurisées et aux espaces verts publics, tout en facilitant une mobilité douce (marche, vélo, rollers…). Les « trous » du maillage doivent être comblés par des créations de parcs publics (prioritairement là où il y a moins de 1 m2 d’espaces verts/habitant), et par une verdurisation, à vocation récréative et de promenade verte en seconde couronne.


    Des continuités vertes interconnectent les espaces verts par des liaisons végétales, faisant l’objet d’une gestion différenciée pour leur conférer certaines fonctions de corridors biologiques (pour le maintien et la mobilité de la faune et de la flore sauvages et d’une biodiversité minimale, via notamment les talus de chemin de fer et les berges de cours d’eau, ce qui est souvent difficile en raison de la pression urbaine, de la pollution lumineuse et d’une recherche de multifonctionnalité incluant la circulation piétonne et cycliste.
    Des "zones vertes de haute valeur biologique" ont été cartographiées dans les années 2000, avec un rôle écologique croissant donné aux "zones de parc", et un cadre légal à la gestion différenciée. Divers aménagements ont été initiés (dont de nouvelles passerelles pour les déplacements doux) de 1999 à 2007, mais aucun grand écoduc n’a été aménagé.

    Les communes sont invitées à produire un maillage communal à connecter au maillage régional, notamment dans les "zones de verdoiement prioritaire", en centre-ville. Le verdoiement des murs et de toitures est encouragé.

    Compléments au "Maillage vert"

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    Ce sont la "Promenade verte, le "Réseau d’Itinéraires cyclables régionaux» (ICR), un réseau de "Sentiers de Grande Randonnée" et les "Chemins de la Ville", ainsi que des chemins de découverte de la Forêt de Soignes et d’autres massifs. Ce sont aussi les axes de "mobilité douce", dont sur 14 itinéraires (radials) en cours de verdurisation et de ramification en périphérie de Bruxelles. Ces axes cherchent à contribuer, dans une certaine mesure, à diminuer la fragmentation écopaysagère en connectant les grands espaces verts de la périphérie à ceux du centre-ville et de l’extérieur de la Région Bruxelles-Capitale.

    La Forêt de Soignes et le bois du Laerbeek doivent faire l’objet d’une gestion plus écologique. La Forêt de Soignes est sise à 38 % en Région bruxelloise, ce qui explique une fréquentation importante (environ 30 000 personnes/jour, par beau temps). La circulation y est réglementée. Des "réserves naturelles" partiellement clôturées et interdites au public y abritent des espèces vulnérables au dérangement et/ou au piétinement. Des "réserves forestières" sont gérées plus écologiquement et des "zones de protection" font l’objet de plantations ou régénération sur de sites fragiles ou dégradés.

    Depuis 1999, avec la France, l’Irlande et le Luxembourg, la Belgique construit le futur REseau Vert EuRopéen (REVER), et le réseau Véloroute et voie verte.

    Espèces invasives et/ou exotiques

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    Comme d’autres régions d’Europe, les marronniers sont victimes de la chenille mineuse Cameraria ohridella apparues en 2000, et d’une bactérie responsable d’un chancre bactérien du marronnier, maladie mortelle qu’on ne sait pas encore soigner.

    Des perruches prospèrent en se réchauffant l’hiver sur des transformateurs électriques ou des lampadaires (visible entre autres au square Lemonnier), et de nombreuses plantes venues de tous les continents peuvent être trouvées à Bruxelles. Des perruches encore ont niché dans des nids importants au square Guy d'Arezzo, à Uccle, dans le parc Royal de Bruxelles et dans le parc de Forest (à noter que si leur destruction est obligatoire en Flandre, elle est interdite à Bruxelles).[réf. nécessaire]

    Parmi les plantes invasives on peut citer: la Renouée du Japon et L'arbre à papillon.

    Parmi les insectes, la Coccinelle asiatique, diverses espèces de fourmis,

    Géographie

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    Le climat de la région de Bruxelles est un climat tempéré océanique[46] comme pour l'ensemble de la partie occidentale de la Belgique, cela grâce à la proximité de l'océan Atlantique et du Gulf Stream qui régule le temps grâce à l'inertie calorifique de ses eaux. Le climat peut être influencé par des zones humides et douces en provenance de l'océan, mais aussi par des zones sèches (chaudes en été et froides en hiver) en provenance de l'intérieur du continent européen. En moyenne (moyenne faite sur une période couvrant les 30 dernières années), on observe un peu plus de 130 jours de pluie par an dans la région de Bruxelles[47].

    Uccle située près de Bruxelles a un climat de type Cfb (Océanique) avec comme record de chaleur 38,8 °C le 27/6/1947 et comme record de froid -−21,1 °C le 25/1/1881. La température moyenne annuelle est de 10,4 °C.

    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,8 0,6 3 4,9 8,9 11,6 13,7 13,4 10,9 7,6 3,7 2 6,8
    Température moyenne (°C) 3,2 3,6 6,5 9 13,3 15,8 18 18 14,8 11 6,5 4,3 10,4
    Température maximale moyenne (°C) 5,6 6,5 9,9 13,1 17,7 20 22,3 22,4 18,7 14,4 9,1 6,5 13,9
    Record de froid (°C) −21,1 −18,3 −13,6 −5,7 −2,2 0,3 4,4 3,9 0 −6,8 −12,8 −17,7 −21,1
    Record de chaleur (°C) 15,3 20 24,2 28,7 34,1 38,8 37,1 36,5 34,9 27,8 20,4 16,7 38,8
    Précipitations (mm) 71,1 52,7 72,9 53,7 69,3 77,5 68,9 63,6 62,3 68,1 79,1 78,8 817,8
    Source : Le climat à Uccle (en °C et mm, moyennes mensuelles 1971/2000 et records depuis 1767)[8]


    Bruxellois célèbres dans la ville de Bruxelles

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    Selon la presse[48], Bruxelles attirerait de très nombreux services d'espionnage nationaux et internationaux, en raison de la présence du siège d'institutions comme l'OTAN, la Commission européenne ou le Parlement européen. Bruxelles serait le deuxième nid d'espions dans le monde après le quartier du siège de l'O.N.U à New York (East Midtown).

    Blasonnement

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    Articles connexes

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    Liens externes

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    Bibliographie

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    • Claire Billen & Jean-Marie Duvosquel (dir.), Bruxelles (coll. L'esprit des villes d'Europe), Anvers, Fonds Mercator, 2000, 301p.
    • Thierry Demey, Bruxelles. Chronique d'une capitale en chantier, 2 vol., Bruxelles, Paul Legrain et CFC Éditions, 1990.
    • Georges Lebouc, Histoire insolite des rues de Bruxelles, Bruxelles, Racine, 2007, 206p.
    • Georges Lebouc, Des rues et des hommes à Bruxelles, Bruxelles, Racine, 2008, 206p.
    • Pierre Laconte, Carola Hein, Brussels: Perspectives on a European Capital, Bruxelles, Éditions Aliter, 2007.
    • Pierre Laconte (dir.), Bruxelles, La Belgique et l'Europe. Un urbanisme cosmopolite, Lyon, Éditions du Certu, 2007.
    • Christian Dessouroux, Espaces partagés, espaces disputés. Bruxelles, une capitale et ses habitants, Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale, 2008.
    • Paul de Saint-Hilaire, Bruxelles Mystérieux, Bruxelles, Rossel, 1976, 159p.
    • Marc Meganck, Le patrimoine rural, Direction des Monuments et des Sites, Bruxelles, 2009.
    • Marc Meganck, Bruxelles par-delà les murs (photos de Xavier Claes), Aparté, Bruxelles, 2006.
    • Marc Meganck, Bruxelles de tour en tour (photos de Xavier Claes), Aparté, Bruxelles, 2004.
    • Marc Meganck, Les escaliers de Bruxelles (avec Stéphanie Masuy), Bernard Gilson Editeur, Bruxelles, 2002.

    Notes et références

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    1. Article 194 de la Constitution belge.
    2. D’après Jean d'Osta Dictionnaire historique des faubourgs de Bruxelles édition Le Livre (ISBN 2-930135-10-7)
    3. http://www.bruxelles.irisnet.be/fr/tourismeloisirs/tourisme_et_loisirs/espaces_verts_et_promenades.shtml
    4. Source: chiffres Eurostat[PDF]
    5. http://www.ngw.nl/int/bel/b/brussel.htm
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    7. D'après Geert van Istendael Arm Brussel, uitgeverij Atlas, (ISBN 90-450-0853-X)
    8. J. Dehans, Réflections flamandes.
    9. "Le français à Bruxelles au siècles passés", L. van den Bruwaene, éditions Rossel, Bruxelles 1980
    10. a et b « Brussels », Encyclopædia Britannica. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « enc » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
    11. « Bruxelles dans l'œil du cyclone », France 2.,
    12. a et b (nl) Rudi Janssens, « Taalgebruik in Brussel en de plaats van het Nederlands — Enkele recente bevindingen », Brussels Studies, n°13, (consulté le )
      Traduction en français: L’usage des langues à Bruxelles et la place du néerlandais. Quelques constatations récentes.
      Rudi Janssens est sociologue linguistique et professeur à la faculté de philosophie et lettres de la Vrije Universiteit Brussel (VUB). Page d'accueil : [1].
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      L'auteur est professeur émérite en philologie germanique de la Vrije Universiteit Brussel (VUB).
    14. (fr) Claude Javeau, Le cadre socio-politique de l'usage des langues dans la Région de Bruxelles-Capitale [275-281], Bruxelles, De Boeck & Larcier, coll. « Het statuut van Brussel / Bruxelles et son statut », , 817 p. (ISBN 2-8044-0525-7)
      L'auteur est professeur ordinaire à l'Université libre de Bruxelles.
      Rédaction : Els Witte (Vrije Universiteit Brussel), André Alen (Katholieke Universiteit Leuven), Hugues Dumont (Facultés universitaires Saint-Louis) & Rusen Ergec (Université libre de Bruxelles)
    15. (fr) Daniel Droixhe, « Le français en Wallonie et à Bruxelles aux XVIIe et XVIIIe siècles », Université libre de Bruxelles, (consulté le )
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      L'auteur est docteur en science linguistique à l'Université de Trèves. Page d'accueil : [3].
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      Rédaction : Els Witte (Vrije Universiteit Brussel), André Alen (Katholieke Universiteit Leuven), Hugues Dumont (Facultés universitaires Saint-Louis), Pierre Vandernoot (Université libre de Bruxelles), Roel De Groof (Vrije Universiteit Brussel)
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      L'auteur est chercheur au Centre de droit public de l'Université libre de Bruxelles.
      Rédaction : Els Witte (Vrije Universiteit Brussel), André Alen (Katholieke Universiteit Leuven), Hugues Dumont (Facultés universitaires Saint-Louis) & Rusen Ergec (Université libre de Bruxelles)

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      L'auteur est professeur à la Vrije Universiteit Brussel et directeur du Centrum voor de Interdisciplinaire Studie van Brussel de cette même université.
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      L'auteur est professeur à l'Université libre de Bruxelles.
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    47. Site de l'IRM
    48. Kristof Clerix Les services secrets étrangers en Belgique. En toute impunité ? , Éditions Racine, mentionné dans La Libre Belgique, 27 décembre 2008, Bruxelles, ce joli nid d’espions