Mauléon-Licharre

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Mauléon-Licharre
Mauléon-Licharre
Vue générale de Mauléon à l'ombre du fort.
Blason de Mauléon-Licharre
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Michel Etchebest
2014-2020
Code postal 64130
Code commune 64371
Démographie
Gentilé Mauléonnais
Population
municipale
2 954 hab. (2021 en diminution de 0,51 % par rapport à 2015)
Densité 231 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 13′ 31″ nord, 0° 53′ 09″ ouest
Altitude Min. 133 m
Max. 521 m
Superficie 12,80 km2
Élections
Départementales Montagne Basque
(bureau centralisateur)
Localisation
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Mauléon-Licharre
Liens
Site web mauleon-licharre.fr

Mauléon-Licharre (Maule-Lextarre en basque) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Le gentilé est Mauléonnais[1] (ou Mauletar[2] en basque).

Géographie

Localisation

Mauléon-Licharre est situé au cœur de la province historique de Soule, au pied des Pyrénées. Mauléon est généralement inclus dans la Basse-Soule ou Pettara ou plaine de Mauléon par opposition à la Haute-Soule (Larrau, Tardets) au relief plus élevé et accidenté.

Mauléon, vieille ville féodale, est bâtie sur la rive droite du Saison ou gave de Mauléon, au pied d'une colline où s'élèvent les ruines du château. Le vieux quartier de Licharre, sur la rive gauche, est dominé par un beau domaine agricole moderne. La ville neuve s'étale dans la vallée.

Mauléon est situé à moins de 100 km de l'océan Atlantique.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Mauléon-Licharre[3]
Ainharp Viodos-Abense-de-Bas
Garindein Mauléon-Licharre Chéraute
Gotein-Libarrenx Roquiague

Hydrographie

Mauléon et son gave en 1843 par Eugène de Malbos.

La ville est traversée par le Saison (Uhaitza en basque, appelé également gave de Mauléon), qui se jette dans le gave d'Oloron, ainsi que par ses affluents, les ruisseaux Urgorri, le Laco et le Manga.
Un autre affluent du gave d'Oloron arrose également la commune, le ruisseau l'Aucet.

Lieux-dits et hameaux

Seize quartiers composent la commune de Mauléon-Licharre[4] :

  • Agerrea ;
  • Argoaga ;
  • Barragarri ;
  • Basabazterra ;
  • Beltzünze ;
  • Eiheraltea ;
  • Ezpizenborda ;
  • Ordokia ;
  • Hariñaldea / la Sablière ;
  • Maulegañea / la Haute Ville ;
  • Mendialde ;
  • Peko arrüa / rue Victor Hugo ;
  • Nafarroako karrika / rue de la Navarre ;
  • Sarezieu (Saizieu sur les cartes IGN).

Toponymie

Attestations anciennes

Le toponyme Mauléon est mentionné au milieu du XIIe siècle[5] (cartulaire de Bayonne[6]), et apparaît sous les formes Malleon (1276[5], rôles gascons), lo marcadiu et bastide de Mauleoo (1387[5], notaires de Navarrenx[7]), Malus-Leo (1454[5], chapitre de Bayonne[8]), Mauleo et Mauleon de Sole (1460[5], contrats d'Ohix[9]) et Mauleon (1650[5] et 1793[10] ou an II).

Le toponyme Licharre apparaît sous les formes lo noguer de Lixarre, qui désignait le lieu d'assemblée judiciaire sous un noyer (1385[5], collection Duchesne volume CXIV[11]), Sent-Johan de Lixare et la font de Sent-Johan de Lixare (respectivement 1470[5] et 1481[5], contrats d'Ohix[9]), Lixarra (1508[5], chapitre de Bayonne[8]) et Lixarre (1650[5]).

Graphie basque

Son nom basque actuel est Maule-Lextarre[2].

Histoire

Le centre de Mauléon vue de la ville haute.
La maison du patrimoine.
Fronton, des jeunes s’entraînant a la chistera.
Le fort de Mauléon vue de la ville basse.

La domination anglaise

En 1261, le prince Édouard Ier d'Angleterre fait une démonstration de force sur le site, ce qui incite les vicomtes de Soule à se soumettre. Il décide alors, pour asseoir son pouvoir, la fortification de certaines villes dont, en Soule, Villeneuve-lès-Tardets (aujourd'hui Tardets-Sorholus) et Mauléon qui deviennent des bastides. Une enceinte médiévale, depuis détruite, protégeait alors la Haute-ville. Cette dernière était organisée autour d'une grande place de forme rectangulaire que bordaient de nombreuses maisons à arceaux abritant le marché.

Mauléon, siège administratif

Paul Raymond[5] note que la Mauléon était le siège d'une châtellenie, d'un bailliage royal et de la subdélégation du pays de Soule.
En 1790, Mauléon était le chef-lieu d'un district composé des cantons de Barcus, Domezain, Mauléon, Sunharette et Tardets. Le canton de Mauléon comprenait les communes du canton actuel, sans Barcus, L'Hôpital-Saint-Blaise, ni Roquiague, mais avec le village de Saint-Étienne.
Elle devient chef-lieu d'arrondissement de 1800 à 1926.

La commune actuelle a été créée le [12] par la réunion des communes de Mauléon et de Licharre.

La cour de Licharre

Licharre était le siège d'une juridiction, appelée cour de Licharre, ayant pour ressort tout le pays de Soule[5]. Les appels étaient interjetés à la cour des jurats de Dax (Landes) et de là au sénéchal de Guyenne.
Les juges de la cour de Licharre étaient le châtelain de Mauléon, les dix potestats de Soule et les gentilshommes propriétaires.
La coutume de Soule[13] indique en 1520 que : « au pays de Sole son dets potestats, es assaver : lo senhor deu Domec de Lacarri, lo senhor de Bimeinh de Domasanh, lo senhor deu Domec de Sibas, lo senhor de Olhaibi, lo senhor deu Domec d'Ossas, lo senhor d'Amichalgun de Charri, lo senhor de Genteynh, lo senhor de la Sala de Charrite, lo senhor d'Espes et lo senhor deu Domec de Cheraute. Los quoaus son tenguts de venir a tout le menhs de oeitene a oeitene a la Cort de Lixare tenir cort ab lo Capitaine Castellan ».

Le rebelle souletin

Bernard Goyheneche, alias Matalas, est né et a vécu dans la ville souletine de Moncayolle (Mithikile en basque) au XVIIe siècle, où il a été prêtre de sa paroisse après son passage par un séminaire de Bordeaux.

Matalas, devant la foule qui a assisté à son exécution, a laissé un message, qui est arrivé jusqu'à nos jours :

Dolü gabe hiltzen niz, Je meurs sans remords,

bizia Xiberoarentako emaiten baitüt.
parce que je donne ma vie pour la Soule.

Agian, agian, egün batez
Peut-être un jour

jeikiko dira egiazko Xiberotarrak,
se lèveront les vrais Souletins,

egiazko eüskaldünak tirano arrotzen ohiltzeko
les vrais Basques, pour expulser les tyrans étrangers

eta gure aiten aitek ützi deiküen
et pour que les terres que nos pères nous ont laissées

lurraren popüliari erremetitzeko.
soient remises au peuple.

Politique et administration

Mauléon a été chef-lieu de district dans le département des Basses-Pyrénées (devenues Pyrénées-Atlantiques en 1969) en 1793 puis chef-lieu d'arrondissement et de canton en 1801.

En 1841, Mauléon absorbe Licharre et devient Mauléon-Licharre. Mauléon puis Mauléon-Licharre a été chef-lieu d'arrondissement et sous-préfecture jusqu'en 1926.

Actuellement Mauléon-Licharre, est chef-lieu de canton dans l'arrondissement d'Oloron-Sainte-Marie

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Adrien de Souhy Républicain
puis URD
Conseiller général du canton de Mauléon-Licharre (1895 → 1940)
Nommé conseiller départemental en 1943
Les données manquantes sont à compléter.
Jean Lougarot PS Instituteur
Conseiller général du canton de Mauléon-Licharre (1988 → 1994)
Denis Barbé-Labarthe PS Mécanicien
En cours Michel Etchebest AB Chef d'entreprise
15e vice-président de la Communauté du Pays Basque (2017 → )

Politique de développement durable

La commune s’est engagée dans une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2011[14]

Intercommunalité

Mauléon-Licharre appartient à sept structures intercommunales[15] :

  • l'agence publique de gestion locale ;
  • la communauté de communes de Soule-Xiberoa ;
  • le SIGOM ;
  • le syndicat AEP du pays de Soule ;
  • le syndicat d'assainissement du pays de Soule ;
  • le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
  • le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque.

La commune accueille le siège de la communauté de communes de Soule-Xiberoa, du syndicat AEP du pays de Soule, ainsi que celui du syndicat d'assainissement du pays de Soule.

Jumelages

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].

En 2021, la commune comptait 2 954 habitants[Note 1], en diminution de 0,51 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8629851 0071 0541 1451 2591 5771 6541 600
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4751 7081 8761 7432 1082 4092 2512 5752 651
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 3684 0454 8274 2204 3164 0694 1934 5674 619
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
4 6794 5004 2394 0993 5333 3473 3153 2553 205
2014 2019 2021 - - - - - -
2 9942 9472 954------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

La commune dispose de trois écoles : l'école primaire privée Jeanne-d'Arc, l'école primaire publique Basse-Ville et l'école primaire publique Haute-Ville. Les deux écoles primaires publiques proposent un enseignement bilingue français-basque à parité horaire[20].

La commune possède également un collège public (collège Argia), d'un collège privé (collège Saint-François), d'un lycée privé (lycée Saint-François), d'un lycée professionnel public (lycée Champo)[21] et d'un lycée agricole privé (lycée privé agricole de la Soule).

Sports et équipements sportifs

  • Équipements sportifs :
    • Stade Marius-Rodrigo (rugby) d'une capacité d'environ 2 000 places ;
    • Stade Jean-Lasserre (football) ;
    • Trinquet, jai-alaï, fronton des allées, fronton de la Haute-Ville pour la pratique de la pelote basque ;
    • Piscine municipale ;
    • Terrains de tennis.

Festivités

  • Les fêtes de Mauléon ont lieu autour du .

Ces fêtes ont été immortalisées par la chanson Les Fêtes de Mauléon composée par le chansonnier souletin Pierre Bordaçarre Etxahun-Iruri. Elles se déroulent sur quatre jours, et donnent lieu à de nombreuses manifestations (fête foraine, vaches landaises, concerts, bals, bodégas, bandas, pelote et force basque...). La ville offre aussi un feu d'artifice tiré du château fort.

  • La Haute-Ville possède son propre comité des fêtes. Les fêtes de la Haute-ville ont généralement lieu mi-juin.
  • Fête de l'espadrille le .

Économie

Espadrilles de Mauléon en vente en 2017.

Mauléon-Licharre est la capitale de l'espadrille. La fabrication des espadrilles, des sandales et des brodequins, bottes et sabots en caoutchouc, dont Mauléon est une des capitales, occupe 2 000 ouvriers et ouvrières.

Une partie importante de l'activité est tournée vers l'agriculture (élevage, pâturages). La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty. Ici on fait aussi l'etorki.

La ville possède une antenne de la chambre de commerce et d'industrie de Bayonne Pays basque.

Culture locale et patrimoine

Patrimoine civil

  • Le château de Maytie dit d'Andurain[25] a été édifié à la fin du XVIe siècle par Pierre de Maytie. Le logis rectangulaire cantonné de pavillon est orné de fenêtres à meneaux et de lucarnes ouvragées de style Renaissance. Inscrit monument historique en 1925, il a été partiellement classé.
  • La mairie, située sur la place des Allées, a été construite pour le comte Philibert de Gramont par François Mansart dont on reconnaît le style avec l’alternance des lucarnes à fronton arqué et triangulaire et les larges fenêtres espacées. Il fut légué à la famille des Montréal [26]. Les États de Soule achetèrent cet hôtel en 1777. Il devint la sous-préfecture de Mauléon de 1789 à 1926. Depuis 1980, c'est la nouvelle mairie de Mauléon. L'écrivain Pierre Benoit y a situé l'action de son roman Pour don Carlos[27].
  • La Maison de la Fée (en basque Laminaren Etxea), 8 rue du Fort, réputée la plus ancienne de Mauléon. Elle porte la date de 1485 mais date plus probablement de 1785[26]. Elle reflète l'habitat paysan traditionnel, avec une grande porte au rez-de-chaussée pour le bétail et l'appartement à l'étage[26].
  • La maison de Bela ou manoir de Bela qui domine la Haute-Ville avec sa tourelle ronde[27]. Elle est particulièrement connue parce qu'en 1587 son propriétaire, Gérard de Béla, décida d'instaurer des impôts, innovation qui déplut particulièrement aux habitants de la ville.
  • La halle datée de 1765, était réclamée par les habitants depuis le terrible incendie de 1641 qui avait détruit une vingtaine de maisons, n'en laissant qu'onze pouvant encore correctement abriter le marché sous leurs auvents.

Patrimoine religieux

  • La chapelle de Saint-Jean-de-Berraute est attestée dès 1220. Elle faisait partie de la commanderie gérée par les chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem ou chevaliers de Malte. Cette commanderie hébergeait les pèlerins de Saint-Jacques venant d'Oloron par l'Hôpital Saint-Blaise et se dirigeant par Ordiarp vers Ostabat [26],[27].

Elle devint église paroissiale avec le développement du bourg. Plusieurs fois remaniée au XVIe siècle, elle avait l’aspect des églises de Soule avec son clocher trinitaire. Elle fut le témoin des troubles de la Réforme [26].

    • En 1661, Arnaud François de Maytie y fit enterrer, devant le maître-autel, le corps du célèbre curé de Moncayolle surnommé Matalas, qui avait pris la tête d'une insurrection de paysans souletins et qui, fait prisonnier, fut décapité [27].
    • En 1791, Samadon, évêque constitutionnel d'Oloron, y fit élire les curés constitutionnels de Soule, malgré l'opposition manifestée par les Mauléonais [27].
    • En 1792, avec la Révolution, Berraute fut convertie en magasin à fourrage [27].

Longtemps à l'abandon après la construction de la nouvelle église Saint-Jean-Baptiste en 1855, la nef fut démolie vers 1910. Seul fut conservé le chœur, au centre du cimetière qui s'était déjà étendu.

Elle fut sauvée de la destruction totale en 1983 par la municipalité : réparation de la toiture, consolidation de la voûte et des murs [26]. Elle a été inscrite monument historique le [28].

  • Église Notre-Dame de la Haute-Ville : c'est un parchemin du qui donna l’autorisation de l’évêque d’Oloron pour construire une nouvelle chapelle. À l'époque, seule existait l'église de Saint-Jean de Berraute, et les habitants de la bastide de la Haute-Ville alors en développement la trouvaient trop lointaine et souhaitaient disposer d'une église dans leur bourg même [26],[29]. Elle fut incendiée plusieurs fois pendant les guerres de religion [26],[29].

Malgré sa petite taille, cette chapelle devint église et même cathédrale, ayant abrité, avec ses maisons accolées, l’évêque d’Oloron et son chapitre de chanoines à deux reprises : de 1378 à 1412, lors du Grand Schisme d’Occident qui vit les catholiques se diviser entre partisans du pape de Rome et ceux de celui d’Avignon [24]. Et de nouveau, de 1570 à 1599 lors des guerres de religion [24]. L'évêque d'Oloron Claude Régin, chassé de sa cathédrale par les protestants, se réfugia en l’église de la Haute-Ville à laquelle il légua son cœur à sa mort en 1592. Son successeur, le chanoine mauléonais Arnaud de Maytie, élu évêque en 1599, y resta jusqu’à son retour à Oloron lors de la pacification religieuse [26],[29]. Ces deux hommes eurent à défendre Notre-Dame d’une incursion béarnaise en 1583 puis de la mainmise des pasteurs protestants soutenus par leur gouverneur Belsunce, lui aussi protestant, en 1593 [24]. Elle fut remaniée au XVIIe siècle pour prendre son aspect actuel avec son clocher trinitaire typiquement souletin [26],[29]. À l'intérieur, elle possède un retable baroque consacré à la vie de la Vierge [26]. Le pavage de l'entrée est original : un cœur, deux carrés et leurs diagonales, un ostensoir à demi effacé [29]. À gauche se trouve non pas un bénitier mais une ancienne mesure à grains qui était utilisée pour le marché qui se tenait à cet endroit le mardi [26],[29].

  • Le calvaire (ou croix blanche) en marbre blanc du XVIIe siècle situé rue de Navarre a été inscrit monument historique le [30]. C'est une colonne de marbre érigée à l'emplacement du noyer sur lequel se réunissaient les juges de l'ancienne cour de Licharre, aujourd'hui un carrefour en rond-point.
  • L'église Saint-Jean-Baptiste, a été construite à la fin du XIXe siècle. La décision date de 1877, la première pierre a été posée en 1879 et elle a été consacrée le . Elle a été en partie construite avec les pierres de l'église de Licharre qui avait été démolie [26]. Dans les cinq années suivantes, elle a été dotée de verrières à personnages du maître-verrier Ferdinand Hucher. Puis le chœur et la nef sont ornés de peintures de l'abbé Xavier Montaut terminées par Auguste Montaut et l'atelier Decrept[31]. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel.
  • L'ancien couvent des Dominicaines, rue de Belzunce, transformé aujourd'hui en résidence autour du cloître. Il a été édifié en 1772 par les États de Soule [27].

Patrimoine environnemental

Le moulin de Montreal à gauche du pont des Galeries.

Personnalités liées à la commune

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Naissance à Mauléon-Licharre.
Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Décès à Mauléon-Licharre.
Nées au XVIe siècle
Nées au XVIIIe siècle
Nées au XXe siècle

Héraldique

Blason Blasonnement :
De gueules au lion d'or, au chef de France[33].
Commentaires : Ne pas confondre avec Lyon, qui porte un lion d'argent.

Voir aussi

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Biographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. Gentilé sur habitants.fr
  2. a et b Euskaltzaindia - Académie de la langue basque
  3. Carte IGN sous Géoportail
  4. « http://www.soule-xiberoa.fr/fileadmin/Bibliodocs/Education_Jeunesse/Langue_basque/kartielen_izenak.pdf »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  5. a b c d e f g h i j k l et m Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 p. (BNF 31182570, lire en ligne).
  6. Cartulaire de Bayonne ou Livre d'Or - Manuscrit du XIVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  7. Notaires de Navarrenx - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  8. a et b Chapitre de Bayonne - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  9. a et b Contrats retenus par Ohix, notaire de Soule - Manuscrit du XVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  10. Fiche de Mauléon sur le site du projet Cassini de l'EHESS
  11. Collection Duchesne, volumes 99 à 114, renfermant les papier d'Oihenart, ancienne bibliothèque impériale - Bibliothèque nationale de France
  12. Loi du 19 mars 1841 (Bulletin des lois de la République française).
  13. Coutume de Soule de 1520, imprimée à Pau en 1760
  14. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Mauléon-Licharre, consultée
  15. Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité » (consulté le )
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  20. [commune=102&tx_ecoles_pi1[cdc]=0&tx_ecoles_pi1[province]=0&tx_ecoles_pi1[category]=16&tx_ecoles_pi1[type]=0&tx_ecoles_pi1[education_mode]=0&tx_ecoles_pi1[submit]=Rechercher&id=183&L=0]
  21. Site du lycée professionnel Champo
  22. « 1re division fédérale 2014-2015 », sur ffr.fr.
  23. « Le vieux château », notice no PA00084444, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  24. a b c et d « Fichier pdf avec l'histoire du château »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  25. « Le château d'Andurain », notice no PA00084443, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  26. a b c d e f g h i j k l et m La page patrimoine du site de la commune
  27. a b c d e f et g Site À la découverte de Mauléon
  28. « La chapelle de Berraute sur la base Mérimée », notice no PA00084442, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  29. a b c d e et f http://vppyr.free.fr/pages_pat/vpp_pat30_mauleon.htm
  30. « Le calvaire », notice no PA00084441, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  31. « L'église Saint-Jean-Baptiste », notice no IA64000738, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  32. « Trevanian - éditions Gallmeister », sur www.gallmeister.fr (consulté le )
  33. Guy Ascarat