Dax
Dax (prononcé [daks] ; en gascon Dacs[1]) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine). Elle appartient à l'ancienne province de Gascogne.
Dax est une ville créée par l'empereur romain Auguste (du 16 janvier 27 av. J.-C. au 19 août 14 apr. J.-C.) , et devenir ainsi le chef-lieu de la Cité des Tarbelles, une de les 21 cités qui faisaient partie de la nouvelle province romaine d'Aquitaine, dans le contexte de la réorganisation administrative romaine, des anciens peuples aquitains.
La ville tire son nom de Aquae Tarbellicae, qui signifie « les eaux des Tarbelles » en latin ; c'est encore une station thermale très fréquentée.
Dax est également connue pour la tauromachie, landaise et espagnole, et pour le rugby à XV – par l'intermédiaire du club de l'Union sportive dacquoise – sport collectif du sud, et plus spécifiquement du sud-ouest, par excellence.
Elle est au cœur d'une aire d'attraction de 92 936 habitants et d'une unité urbaine de 52 496 habitants en 2021. Dax seule compte 21 347 habitants.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Dax, sous-préfecture du département des Landes, se trouve sur la rive gauche du fleuve Adour (avec un quartier, le Sablar, établi sur la rive droite), à mi-chemin entre Bayonne et Mont-de-Marsan.
Ville de Gascogne, historiquement rattachée à la Chalosse, Dax se situe néanmoins à la croisée de plusieurs contrées : la Chalosse au sud-est, le Maremne et le Seignanx au sud-ouest, le Marensin au nord-ouest, et la Grande Lande au nord. Les paysages sont par conséquent variés. Les bords de l'Adour voient s'étendre les barthes, au sud-est, la Chalosse – présente des collines verdoyantes, annonçant le Béarn et la Basse-Navarre. Au sud-ouest s'étendent de vastes étendues de pins légèrement ondulées, tandis qu'au nord commence la grande plaine boisée des Landes de Gascogne.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Mées, Narrosse, Oeyreluy, Saint-Pandelon, Saint-Paul-lès-Dax, Seyresse, Tercis-les-Bains et Yzosse.
Climat
[modifier | modifier le code]Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Littoral charentais et aquitain, caractérisée par une pluviométrie élevée en automne et en hiver, un bon ensoleillement, des hiver doux (6,5 °C), soumis à la brise de mer[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 251 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 14,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 155,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 3,3 | 3,3 | 5,8 | 8 | 11,4 | 14,6 | 16,4 | 16,4 | 13,4 | 10,5 | 6,4 | 4 | 9,5 |
Température moyenne (°C) | 7,5 | 8,3 | 11,2 | 13,3 | 16,7 | 19,8 | 21,6 | 21,9 | 19,2 | 15,6 | 10,7 | 8 | 14,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 11,7 | 13,2 | 16,6 | 18,6 | 21,9 | 24,9 | 26,9 | 27,5 | 24,9 | 20,8 | 15 | 12 | 19,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−16,2 15.01.1985 |
−9,5 12.02.12 |
−8,3 01.03.05 |
−2,8 04.04.22 |
0,3 08.05.1974 |
3,8 01.06.1967 |
3,4 17.07.1958 |
6,8 20.08.1972 |
2,2 20.09.1962 |
−1,7 25.10.03 |
−7,2 23.11.1988 |
−10,2 17.12.1963 |
−16,2 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
24 01.01.23 |
27,2 23.02.1990 |
30,1 29.03.23 |
32,7 30.04.05 |
36,2 30.05.1996 |
40,3 18.06.22 |
40,8 08.07.1982 |
41,1 04.08.03 |
39 12.09.22 |
34,7 02.10.1985 |
28,1 08.11.15 |
23,9 04.12.1961 |
41,1 2003 |
Ensoleillement (h) | 903 | 1 117 | 1 632 | 1 725 | 199 | 2 076 | 2 263 | 2 216 | 1 973 | 1 453 | 947 | 842 | 19 137 |
Précipitations (mm) | 112,6 | 89,7 | 85,6 | 103,9 | 92,7 | 73,7 | 62,7 | 63,3 | 88,9 | 108,3 | 156,6 | 117,2 | 1 155,2 |
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Dax est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dax[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant treize communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dax, dont elle est la commune-centre[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 60 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (54,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (49,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (51,3 %), terres arables (22,8 %), forêts (14,8 %), zones agricoles hétérogènes (8,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,8 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Dax est située à une trentaine de kilomètres des plages du sud des Landes, à 45 km de Bayonne, 50 km de Mont-de-Marsan, 80 km d'Irun, 100 km de Saint-Sébastien, 150 km de Bordeaux et 730 km de Paris.
Il y a accès par la SNCF en gare de Dax (1 h 10 de Bordeaux et 3 h 20 de Paris via la LGV Sud Europe Atlantique jusqu'à Bordeaux).
Le XL'R, réseau de transports interurbains des Landes, passe par la gare et relie la ville à d'autres communes du département.
L'agglomération dacquoise dispose d'un service de transports en commun, comprenant le réseau de bus Couralin et le service de navette gratuite « Vitenville » permettant de relier le centre-ville via des parkings relais situés aux entrées de ville sur les axes principaux de circulation. Depuis 2015, le service de vélos en libre service « Cyclenville » a été mis en place dans l'agglomération.
-
Navette Vitenville.
-
Bus Couralin.
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Dax est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Dax, regroupant 13 communes concernées par un risque de débordement de l'Adour et du Luy, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[17]. Les événements significatifs antérieurs à 2014 sont les crues de l'Adour de 1770, 1879, 1952, 1981 et 2014. La crue du est la plus forte crue enregistrée. La crue de février 1952 constitue quant à elle la crue de référence sur de nombreux secteurs du bassin de l’Adour. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[18]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983, 1988, 1999, 2009, 2014, 2019, 2020 et 2021 et au titre des inondations par remontée de nappe en 2020[19],[15].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[20].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 1,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 5 520 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 134 sont en aléa moyen ou fort, soit 2 %, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1983 et 1999[15].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[22].
Risque particulier
[modifier | modifier le code]Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Dax est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[23].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Attestée sous les formes Aquae Tarbelli[24],[25], Aquis Tarbellicis au IIIe siècle[26], Aquae Tarbellae au IVe siècle[27] (« Tarbelli » de taur, devenu « tarvos » en gaulois signifie taureau[25]), Dax était la capitale des Tarbelles, Terebelicae, dira le poète latin Ausone.
En ancien français, elle se nommait Acqs (issu du suffixe "aquae" d'Aquae Tarbelli), avant qu'elle ne se transforme en D'Acqs puis Dax[28]. .
En gascon, le nom de la ville s'écrit Dacs. Enfin, les voisins basques lui donnent le nom d'Akize où l'on reconnaît la racine latine.
Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire
[modifier | modifier le code]Dax est entourée de sites préhistoriques et protohistoriques : le Lanot, le Gond, l'Oustalot, etc. Des vestiges ont été découverts dans le centre-ville lors de travaux, indiquant qu’il était habité avant l’ère chrétienne. Trente-cinq sites « de vie » ont été identifiés, dont huit très clairement.
Antiquité
[modifier | modifier le code]À l'emplacement où s'élève aujourd'hui Dax s'étendait une cité lacustre. Peu à peu, les apports de l'Adour comblèrent le lac et la cité, d'abord bâtie sur pilotis, put s'étendre sur la terre ferme.
Dax entre dans l'histoire en 297 en étant mentionnée dans la Liste de Vérone et plus tard en 400 dans la Notice des Provinces et Cités des Gaules. Dans la Novempopulanie, Province des Neuf Peuples (XII cités dont Dax), la ville est nommée Civitas Aquensium et les habitants Cives Aquenses, formulations en usage durant toute l'Antiquité. Si Dax ne figure pas parmi les villes augustéennes d'Aquitaine que sont Bordeaux, Périgueux et Saintes, elle a pour autant été fondée par l'empereur Auguste, qui venait y prendre les bains avec sa fille Julia.
On peut fixer avec une assez grande vraisemblance la construction des remparts vers le milieu du IVe siècle, de 1 465 m de longueur, clôturant environ 12 à 13 hectares, avec pour monument principal un temple qui daterait de la première moitié du IIe siècle.
La fondation du siège épiscopal de Dax daterait du milieu du IIIe siècle : saint Vincent de Xaintes en fut le premier évêque et martyr.
Jacques-François de Borda d'Oro découvre des pavés à la fin du XVIIIe siècle[29]. Deux sépultures gallo-romaines sont découvertes par Émile Taillebois en 1880[30].
Haut Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Le Haut Moyen Âge, à Dax, faute de documents, est très mal connu.
À partir du milieu du Xe siècle, la ville est administrée par les vicomtes de Dax[31] (d'Acqs[32]) qui se succèdent jusqu'en 1177, époque où la vicomté passe à la maison voisine des vicomtes de Tartas par le mariage en 1190 de Navarrine[33], fille unique de Pierre II, dernier vicomte de Dax (d’Acqs) avec Raymond-Arnaud III, fils de Raymond-Robert, vicomte de Tartas[34]. Les vicomtes de Tartas ont tenu la vicomté de Dax (d'Acqs) tout comme celle de Tartas jusqu'au début du XIVe siècle (1312)[35]. Par le mariage de la fille unique du dernier vicomte de Tartas et de Dax (d'Acqs), Assalide[33], avec Amanieu V, sire d'Albret, de la Maison d'Albret, le titre en passa dans cette Maison[36], rois de Navarre au XVe siècle, et ultérieurement au roi de France et de Navarre, par le roi Henri IV issu par sa mère, Jeanne d'Albret, de la Maison d'Albret. Les vicomtes de Dax (d'Acqs) étaient du sang des ducs de Gascogne et leurs vassaux directs, tout comme les vicomtes de Tartas. Certains généalogistes ont voulu voir en la Maison Dax en Languedoc, une possible descendance à ces vicomtes par un de leurs rejetons.
Bas Moyen Âge, la domination des rois d'Angleterre
[modifier | modifier le code]Le mariage de Louis VII le Jeune et Aliénor d'Aquitaine est annulé en 1152 ; celle-ci épouse la même année Henri II Plantagenêt, plus tard roi d'Angleterre, à qui elle apporte en dot les provinces du Sud-Ouest de la France (Gascogne et Guyenne). La domination des rois d’Angleterre, appelés rois-ducs — parce qu'ils demeuraient (en principe seulement) vassaux des rois de France pour leurs possessions en France — devait durer jusqu'en 1453, à la fin de la guerre de Cent Ans. Pourtant, Henri le Jeune et ses frères ainsi que sa mère Aliénor s’allièrent aux roi des francs Louis VII contre leur père Henri II en 1173. En 1174 les frères reviennent à Henri II, mais en 1177, Pierre II, le dernier vicomte de Dax résiste toujours. Richard reprend, alors, la ville pour les Plantagenêts[37].
Dax fut prise une première fois aux Anglais par Charles VII et le dauphin, futur Louis XI, en 1442. Révoltée et s'étant redonnée aux Anglais presque aussitôt après le départ des Français, elle fut reconquise définitivement par les Français lors d'un second siège, le , date à laquelle le comte de Foix en prend possession au nom de Charles VII. Par ses lettres patentes, Louis XI confirme les privilèges de la ville d'«Acqs», après son sacre en 1461[38], ainsi qu'à la suite de la mort du duc de Guyenne, son frère le [39].
Siège épiscopal situé sur le chemin de Saint-Jacques, Dax attire les pèlerins qui y passent toujours sur leur route pour Compostelle. Par ailleurs, la ville, située sur l'Adour, à proximité de Bayonne, et sur l'ancienne voie commerciale Dax-Pampelune, devint l'une des plus importantes cités gasconnes d'alors, aux côtés d'Auch et de Bayonne. La ville - capitale naturelle de la Chalosse, région aux terres de culture et d'élevage grasses et fertiles - constitue un centre économique important avec ses deux foires annuelles de 16 jours et son marché hebdomadaire du lundi qui voit le jour en mars 1368.
Le clergé joua un rôle important dans ce développement (favorisé par les franchises accordées par les Plantagenêts), comme en témoignent les nombreuses constructions réalisées dans les trois derniers siècles médiévaux (toutes ou presque ont disparu) : cathédrale Notre-Dame du XIIIe (écroulée au XVIIe siècle, il n'en subsiste plus que le splendide portail des apôtres, chef-d'œuvre de la sculpture de l'époque), évêché, cloître, couvents (Cordeliers, Carmes, Clarisses), maisons canoniales, etc.
La mairie de Dax est l'une des plus anciennes de France, elle date de 1189. Le premier maire (ou Capdel) de Dax s'appelait Pierre de Saint-Paul et, après lui, 148 maires se sont succédé, sans aucune interruption.
XVIe siècle
[modifier | modifier le code]Après les Anglais, ce sont les Espagnols qui sont attirés par Dax. En effet, par suite de la menace imminente d'une armée espagnole, Dax mise en état de siège en 1521-1522, résiste à l'incursion.[précision nécessaire]
Les guerres de religion, des épidémies et une grande pauvreté marquent le XVIe siècle.
Vincent de Paul fait ses études chez les cordeliers de Dax, ensuite au collège municipal.
XVIIe et XVIIIe siècles
[modifier | modifier le code]À cette époque, la ville est prospère, comme le prouvent un certain nombre de maisons du centre-ville.
Le cardinal Mazarin séjourne à Dax en 1659. Cette même année, plusieurs princes et princesses se déplacent dans la cité des Eaux-Chaudes. Louis XIV (aux côtés duquel la ville s'était rangée durant la Fronde) s'arrêta ainsi à Dax en allant au-devant de sa fiancée, l’infante Marie-Thérèse, qu'il allait épouser à Saint-Jean-de-Luz.
Pendant la période qui précède la Révolution française, se révèle une soif de connaissances qui passionne l'élite landaise. C'est dans cette ambiance intellectuelle que naît à Dax, en 1733, Jean-Charles de Borda (inventeur du mètre), dans une maison de la rue de Borda. Navigateur, mathématicien et physicien de renommée mondiale, il étonne par sa conception de la géométrie et, à 23 ans, il entre à l'Académie des sciences, comme membre adjoint. Jean-Charles de Borda meurt en 1799. Dans sa ville natale, sur la place Thiers, est érigée à sa gloire une statue de pierre due au talent de Georges Guiraud.
De la Révolution à nos jours
[modifier | modifier le code]Le département des Landes est créé en rassemblant une grande partie de l'ancienne province de la Gascogne, et en excluant étrangement la commune de Bayonne, rattachée aux Basses-Pyrénées. Le choix du siège de l'assemblée départementale se porte en 1790 sur Mont-de-Marsan, alors modeste bourgade de l'est du département nouvellement créé, et Dax devint un rang de chef-lieu d’arrondissement. Napoléon Bonaparte pensa un instant transférer le siège de la préfecture de Mont-de-Marsan à Dax, mais la proximité de cette dernière avec l'Espagne le fit renoncer.[réf. nécessaire]
Le thermalisme reprit de l’importance dès le XIXe siècle[40], et notamment à partir du Second Empire. La construction de la ligne de chemin de fer Paris-Bordeaux-Dax-Irún (puis la ligne de Puyoô à Dax et enfin la ligne de Dax à Mont-de-Marsan) convertit la sous-préfecture des Landes en un nœud ferroviaire.
Le 12 novembre 1854, la compagnie des Chemins de Fer du Midi ouvre la ligne ferroviaire Bordeaux-Dax à la suite d'un raccord entre Dax et Lamothe (actuellement bifurcation vers Arcachon).
26 mars 1855 : ouverture de la ligne Dax-Bayonne.
En 1861, la commune voisine de Saint-Vincent-de-Xaintes est absorbée par Dax[41] ; cette commune porta, au cours de la période de la Convention nationale (1792-1795), le nom révolutionnaire de Lepelletier[42],[43].
Dax détruisit une partie de ses remparts au XIXe siècle pour s'ouvrir vers l'extérieur, et au XIXe siècle, on abattit le château médiéval (voir plus bas). On construisit à la place de somptueux édifices Art déco afin d'attirer une clientèle aisée. C'est le cas notamment du casino et de l'hôtel Splendid, construits par l'architecte girondin Roger-Henri Expert vers 1928-1932. Nombreux sont les hommes et femmes célèbres à s'être soignés dans la cité gasconne depuis le XVIIIe siècle : Madame de Maintenon, Henri Bergson, Georges Clemenceau, Maurice Utrillo, Sarah Bernhardt, Sacha Guitry, le président Armand Fallières, Nicolas Ier, roi du Monténégro, la reine Marie de Roumanie[Laquelle ?], Pierre Fresnay, Yvonne Printemps, etc.
Dax et l'Adour
[modifier | modifier le code]Depuis l’époque préhistorique, Dax a constitué le point de jonction de deux zones géographiques d’économie différente, mais de même langue, séparée par le fleuve Adour. Comme il existait un lieu de passage, la roque de Milan, les Romains y établirent un pont, point médian de la route des Antonins entre Bordeaux, l’Aquitaine et la Gaule, et Pampelune et l’Espagne. Cette route a perduré, suivie tant par Charlemagne que les pèlerins de Saint Jacques de Compostelle, les évêchés de Bordeaux, de Dax et de Pampelune se rejoignant à son niveau.
Cet axe vertical routier était rejoint à Dax par la voie horizontale fluviale de l’Adour. En effet, pendant des siècles, l’Adour était pratiquement le seul axe commercial et le pont de Dax le seul passage pour traverser le fleuve, car ce dernier s’étalait dans ses barthes marécageuses formant barrière.
Dax, fortifiée par les Romains est donc, pendant des siècles, ville-pont, ville-port, ville-marché et ville épiscopale : stratégique, commerciale, administrative et religieuse.
La rencontre des deux régions économiques en un lieu de jonction protégé ayant un débouché commercial vers l’ouest avec le fleuve a bien évidemment généré l’existence d’un port bicéphale ;
Il avait une double activité.
- la vente des produits locaux :
- au port de Marensin, côté Sablar, le bois de pin, la résine, brais, le goudron, le miel, le seigle, le millet, les moutons…
- au port de la Chalosse, côté cité, le bois de chêne, le vin, les volailles, le blé, les porcs, le bétail (bovins), le bitume…
- le péage des produits amenés par le fleuve qui souvent changeaient de mains ; beaucoup partaient vers l’ouest, Bayonne et la mer.
L’importance des marchés est mentionnée tout au long de l’histoire. Au XVIIIe siècle, Dax pour l'Intendant d'Étigny est « un grand centre commercial », « un des marchés les plus considérables du royaume ». Il est le marché de la résine : « les berges de l’Adour peuvent recevoir souvent 2 500 pains de résine ». « Tout le Sablar est pavé de charrettes qui font transport des matières résineuses (…) les bouviers sont forcés de décharger très loin de l’eau faute de pouvoir s’approcher davantage (…) tant il y a d’embarras par les charrettes. On en compte quatre à cinq cents…».
Passent ainsi les trains de bois de la Petite Lande, chargés parfois des petits fûts d’eau de vie d’Armagnac ou de vin de Mugron ou de Hinx
Lorsqu’au XIXe siècle, la distillation permit une utilisation plus rationnelle de la résine, Dax reste le marché de résineux en France, et resta le seul à partir de l’"Entre-deux-guerres". Les transactions se faisaient au café de la Bourse. Il était habituel de voir tous les samedis – jusqu’en 1939 – les ventes se faire à la criée portant sur des wagons d’essence de térébenthine ou de colophane qui partaient en Allemagne, aux Pays-Bas, en Italie… Les acheteurs étaient en relation directe avec le deuxième marché mondial : Atlanta aux États-Unis. Les cours s’établissaient ainsi tous les samedis. De même pour les bois – les fortunes se faisaient et se défaisaient en une séance, le Sablar vivait intensément. Cette activité a été laminée par la Seconde Guerre mondiale avec l’effondrement de résinage, tué par la chimie de pétrole.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]La commune est depuis 1801 le chef-lieu de l'arrondissement de Dax du département des Landes. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription des Landes.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Dax. Celui-ci fut scindé en 1973 et le territoire communal scindé entre le canton de Dax-Nord et celui de Dax-Sud[41]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais scindée entre le canton de Dax-1 (rive droite de l'Adour) et celui de Dax-2 (rive gauche de l'Adour).
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune est à l'origine d'une communauté de communes créée en 1993, précurseur de l'actuelle communauté d'agglomération du Grand Dax dont Dax est la ville-centre et le siège.
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[63],[Note 4].
En 2021, la commune comptait 21 347 habitants[Note 5], en évolution de +3,21 % par rapport à 2015 (Landes : +4,9 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Administrations de l'État
[modifier | modifier le code]Si les institutions de l'État et du département sont principalement implantées à Mont-de-Marsan, Dax possède un réseau important d'administrations.
La ville accueille :
- la sous-préfecture des Landes,
- le siège de juridictions de l'ordre judiciaire (tribunal d'instance et de grande instance, tribunal pour enfants, tribunal de commerce, conseil des prud'hommes),
- plusieurs services de sécurité (commissariat, gendarmerie),
- plusieurs services de l'administration fiscale (centre des impôts, trésorerie, douane),
- plusieurs établissements d'enseignement et se services de l'Éducation nationale (I.E.N., collèges, lycée…),
- plusieurs services de santé et de protection sociale (hôpital, hôpital thermal, ASSEDIC, Sécurité sociale, ANPE…),
- une antenne de la DDE,
- l'École de l'aviation légère de l'armée de terre (EALAT) stationnée sur l'aérodrome de Dax - Seyresse.
La rationalisation du réseau des services publics a néanmoins conduit à fermer la succursale de la Banque de France. La réforme de la carte judiciaire menée en 2007 par le Garde des Sceaux Rachida Dati a maintenu le siège d'un tribunal de grande instance à Dax, tout en supprimant le bureau des juges d'instruction, regroupés à terme au sein du pôle de l'instruction des Landes à Mont-de-Marsan[65].
Enseignement
[modifier | modifier le code]Dax est au centre d'une agglomération de 50 000 habitants. L'agglomération dispose de dix écoles maternelles et neuf écoles élémentaires publiques, de deux écoles privées, ainsi que de deux collèges d'enseignement public. Elle abrite également le lycée public de Borda, qui est, en termes d'effectifs, le deuxième établissement de ce type de l'académie de Bordeaux, et dispense des formations générales, technologiques et professionnelles. Il existe d'autre part le groupe scolaire catholique sous contrat d'association avec l'État Saint Jacques de Compostelle, enseignant de l'école maternelle à une section post-baccalauréat, comprenant notamment un lycée d'enseignement général et technologique.
Pour l'enseignement supérieur, Dax dispose d'un Institut de formation en soins infirmiers et de plusieurs sections de techniciens supérieurs qui regroupaient 722 étudiants durant l'année scolaire 2008-2009[66]. L'Institut du Thermalisme, rattaché à l'Université de Bordeaux, est orienté vers la formation et la recherche dans le domaine du thermalisme, un des piliers de l'activité économique landaise.
En matière d'apprentissage, la ville possède un CFA public, exclusivement tourné vers des formations du domaine de l'hôtellerie et de la restauration, incontournables dans un département où le tourisme représente une des principales activités économiques. La sous-préfecture des Landes est par ailleurs le siège du Greta des Landes, structure de l'Éducation nationale destinée à la formation continue des adultes.
L'agglomération regroupe également un collège et un lycée technologique (orienté principalement vers les métiers du bois, autre ressource fondamentale du département) publics à Saint-Paul-lès-Dax, un lycée et un CFA agricoles publics à Heugas, ainsi qu'un CFA industriel privé du bois à Seyresse.
Culte
[modifier | modifier le code]- Église évangélique Assemblée de Dieu[67].
- Temple de l'Église réformée.
Sports
[modifier | modifier le code]La ville répartit environ 70 associations sportives[68] sur une dizaine de complexes[69].
Principaux clubs
[modifier | modifier le code]- l'Union sportive dacquoise, club de rugby à XV, et sa structure omnisports ;
- le Dax Gamarde Basket 40, club de basket-ball associant la ville de Dax de 2010 à 2024 à celles de Gamarde-les-Bains et de Goos ;
- le Jeanne d'Arc Dax, club omnisports possédant une section football américain, les Knights de Dax fondé en 2009 ;
Équipements sportifs
[modifier | modifier le code]- Stade Maurice-Boyau, stade omnisports où réside principalement l'équipe de rugby à XV de l'US Dax ;
- Stade Colette-Besson, stade omnisports où résident principalement les Pachys de l'US Dax, et également utilisé en tant que centre d'entraînement de l'équipe professionnelle de l'US Dax ;
- Stade André-Darrigade, stade omnisports où résident principalement les équipes de la JA Dax ;
- Stade du Gond ;
- Stade du Sablar ;
- Trinquet des Charmilles ;
- Terrain de Cuyès ;
- Hippodrome de Saint-Paul-lès-Dax.
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Tribune honneur du stade Maurice-Boyau.
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Bâtiment principal du stade Colette-Besson.
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Les fêtes de Dax
[modifier | modifier le code]Dans la tradition gasconne des festivités estivales, les fêtes de Dax, désignées depuis les années 2000 sous le slogan « Dax la feria ! », sont organisées généralement entre la deuxième et troisième semaine d'août, et attirent en moyenne 800 000 personnes.
Elles sont ainsi organisées, pendant cinq jours, autour d'une grande feria taurine, articulée autour de cinq corridas, une corrida de rejon, une novillada piquée et deux novilladas sans picador. La ville est membre du l'Union des villes taurines françaises.
Toros y Salsa
[modifier | modifier le code]Dax s'enflamme accueille également Toros y Salsa, un festival mêlant musique salsa et corridas durant trois jours au milieu du mois de septembre, dans le cadre du parc des Arènes.
Festival Satiradax
[modifier | modifier le code]En mai ou juin, le festival Satiradax réunit les modes d'expression et les arts relatifs à la caricature et la parodie : au travers de sketchs, du dessin de presse, de la littérature, du cinéma, d'expositions, de concerts et de débats.
Il est organisé sur quatre jours par le dessinateur de presse Marc Large et l'association Satirailleurs en partenariat avec la mairie de Dax et avec l'aide de bénévoles.
Économie
[modifier | modifier le code]- Le secteur tertiaire : le secteur des services est le mieux représenté à Dax. Le tourisme, dynamisé par le thermalisme, la situation géographique (au cœur des Landes, proche des plages, du Pays basque et de l'Espagne), et les fêtes estivales (août et septembre), a engendré la création d'un grand nombre d'établissements hôteliers et de restauration. Le commerce bénéficie de cette aubaine, et les boutiques (habillement, gastronomie, etc.) sont nombreuses dans le secteur piétonnier.
- Le thermalisme : l'économie de la ville de Dax repose essentiellement sur le thermalisme (ses eaux thermales, ses boues permettent des applications thérapeutiques particulièrement efficaces contre les rhumatismes), qui lui procure une grande partie de ses emplois et de sa richesse. La cité reçoit 50 000 curistes par an, attirés par la réputation de la station dans les domaines de la phlébologie, de la gynécologie et de la rhumatologie. Cette affluence en fait la première station thermale de France, devant Balaruc, Vichy, Vittel. Depuis 2009, avec la cure en rhumatologie, la station de Dax et ses 15 établissements thermaux proposent une prise en charge spécifique de la fibromyalgie.
- L'industrie : moins important, le secteur industriel implanté à Dax est favorisé par les dessertes de transport (ligne Paris-Bordeaux-Irun, Fret et TGV, autoroute A 63 à proximité). Ainsi, la ville produit les boues nécessaires à l'activité thermale (1 500 tonnes par an), du sel (extrait par forage dans une commune proche puis raffiné sur Dax, 50 000 tonnes par an), de l'eau minérale (25 millions de bouteilles par an), du film plastique (20 000 tonnes par an, dont 5 000 à l'export), du papier (270 millions de m2 par an, dont 60 % à l'export)…
- La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie des Landes.
- Le rugby à XV : le club sportif local de l'Union sportive dacquoise, ayant longtemps évolué en première division nationale et ayant fourni de nombreux internationaux français, participe via son image à l'attractivité de la ville au niveau national et au développement de son économie[70].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]La cité thermale comporte un patrimoine architectural hétéroclite qui s'est accumulé au fil des siècles. L'empreinte gallo-romaine la plus visible demeure les Remparts qui ceinturent le cœur de ville au nord et à l'est et bordent le parc Théodore Denis au sud. Jusqu'à la fin du XIXe siècle, ces remparts étaient les mieux conservés de France. Hélas, les dernières municipalités élues à la fin du XIXe en ont fait abattre la majeure partie. À l'origine, et selon les historiens, cette enceinte comptait entre 38 et 43 tours. Il en subsiste désormais seulement 8, visibles sur deux tronçons, sur le parc Théodore Denis, et sur la place des Salines. Plus à l'ouest, le patrimoine Art déco se mêle au bâti traditionnel et contemporain entre l'Adour et le cours Foch. Au sud du centre-ville, la cathédrale de style classique marque le lien entre les Halles et l'Hôtel de Ville.
Vestiges
[modifier | modifier le code]- Crypte archéologique romaine. La crypte archéologique, située rue Cazade, renfermerait les fondations d'un temple romain du IIe siècle. Cependant, selon les dernières interprétations (en 2010-2011) d'Alain Bouet, il s'agirait plus probablement d'une basilique civile. L'édifice se trouvait sur un haut podium rectangulaire dont trois côtés seulement sont connus. Les côtés sud et ouest sont renforcés par une suite de contreforts intérieurs, semi-circulaires ; ces vestiges imposants formaient un mur de soutènement qui retenait une masse énorme de terre apportée par les Gallo-Romains pour constituer une terrasse artificielle sur laquelle s'élevait l'édifice. Monument majeur de la ville, il devait être surélevé et donc visible de loin. La céramique recueillie dans le comblement des tranchées de fondation indique que ce vaste ensemble architectural, fut édifié au IIe siècle.
- Vestiges des Remparts gallo-romains. Les remparts gallo-romains de Dax furent édifiés au IVe siècle de l'ère chrétienne. Ils s'étendaient alors sur un périmètre de 1 465 mètres, présentant une épaisseur de 4 m et une hauteur d'une dizaine de mètres en partant du fossé. Ils étaient percés de trois portes et ponctués de 46 tours. Les archéologues du XIXe siècle le considéraient comme « le type le plus beau et le plus complet restant en France des enceintes gallo-romaines ». La plus grande partie en fut détruite par la municipalité au XIXe siècle. Il subsiste aujourd'hui deux importants tronçons, présentant quelques tours, sur la place des Salines et dans le parc Théodore-Denis.
- Ancien château de Dax. Demeure des vicomtes de Dax (d'Acqs[32]) durant le Haut Moyen Âge (voir plus haut), il passa ensuite au roi. Ce château était très considérable, des gravures anciennes nous montrent une forteresse médiévale formant une importante enceinte. Il est aujourd'hui disparu, détruit au XIXe siècle, époque où il était en mauvais état. Il fut du XIe au XIIIe siècle le siège de la vicomté et à partir du début du XIVe siècle, la résidence du gouverneur militaire de Dax pour le roi. En 1320, il tint lieu de garnison ; il y avait alors cinq chevaliers et quatre-vingt-dix sergents à pied. Modifié aux XVe et XVIIe siècles, il deviendra, par la suite, une caserne. Alfred de Vigny y resta quelques mois en tant que lieutenant.
- Désaffecté en 1888, le château sera rasé en 1891 pour être remplacé en 1894 par l'établissement Dax - Salins - Thermal, construit par l'architecte prix de Rome Pierre Esquié, que prolongeait un casino.
- En juillet 1926, un incendie ravage les deux bâtiments. C'est alors qu'Eugène Milliès-Lacroix, maire de Dax, fait édifier un palace luxueux, l'Hôtel Splendid (voir plus bas), chef-d’œuvre architectural de l'entre-deux-guerres et fleuron de l'activité hôtelière et thermale des Landes. Les plans d’architecture et les projets de décoration sont signés André Granet, assisté par Roger-Henri Expert. L'édifice est construit en 1928 et inauguré en octobre 1929. Il comporte 162 chambres, et fait partie d'un ensemble avec l'Atrium Casino voisin.
- Chapelle des Carmes, rue des Carmes. Il s'agit des vestiges de l'ancienne église du couvent des Carmes, fondé en 1523, et dont il subsiste aujourd'hui le portail d'entrée, le chœur et les chapelles latérales. Après une rénovation de grande qualité, cette chapelle est devenue l'espace d'exposition du musée de Borda qui présente ses collections, et des artistes contemporains.
Édifices religieux
[modifier | modifier le code]- Cathédrale Notre-Dame Sainte-Marie, place Roger-Ducos. À la fin du XIIIe siècle, en pleine période de prospérité pour la ville, l'évêché fait construire tout une série de bâtiments ecclésiastiques, dont une nouvelle cathédrale, bâtie sur un ancien sanctuaire roman, devenu trop exigu. L'édifice gothique s'est effondré en 1646, et seul subsiste de cette époque le splendide portail des Apôtres, dans le bras du transept nord, et classé en 1884. Haute de 12 mètres et large de 8, cette porte à trumeau présente un ensemble de sculptures de toute beauté, assez rare dans le Sud de la France, et ce, malgré quelques regrettables mutilations survenues par le passé. L'édifice actuel fut bâti dans un style néo-grec à la fin du XVIIe siècle. La façade principale et le flanc sud présentent un aspect massif, presque austère. En revanche, le flanc nord, donnant sur une agréable placette du centre historique, ne manque pas de charme, malgré une certaine raideur.
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Orgue de la cathédrale.
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Nef de la cathédrale.
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Coupole de la cathédrale.
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Portail des Apôtres.
- Église Saint-Vincent-de-Xaintes, rue des Écoles. Au sud-ouest de Dax, Saint-Vincent-de-Xaintes porte le nom du premier évêque de la ville. Le saint évêque aurait été martyrisé à cet endroit. Construite sur l'emplacement d'une basilique du XIe siècle, érigée elle-même sur un temple gallo-romain, l'église actuelle, de style néo-roman, date de 1893. Elle conserve de cette basilique le Christ qui se trouve au-dessus de la porte d’entrée. La vie du saint est retracée sur les beaux vitraux centraux du sanctuaire. Au milieu de la nef on a placé et restauré une superbe mosaïque du IIe siècle, vestige du temple romain.
- Église Saint-Esprit du Gond, avenue Francis-Planté.
- Chapelle Notre-Dame-du-Sacré-Cœur, rue Paul-Lahargou (groupe scolaire Saint-Jacques-de-Compostelle).
- Chapelle des Dominicaines, rue Gambetta. Saint-Vincent fut une commune jusqu'en 1861, derrière l'église, se situe le couvent des Dominicaines qui fut couvent des Clarisses au XVIe siècle.
- Ancienne chapelle du grand séminaire, avenue Francis-Planté (centre pastoral Jean-Paul II).
- Chapelle de l'ancien grand séminaire Lazariste Notre-Dame du Pouy, rue des Lazaristes.
- Ancienne chapelle, rue des Fusillés (bibliothèque municipale).
- Chapelle Saint-Eutrope, rue Labadie (hôpital thermal).
- Chapelle Saint-Martin, route du Lanot.
- Chapelle des toreros dédiée à la Vierge, boulevard Paul-Lasaosa (aux arènes).
- Temple réformé, boulevard Carnot.
- Église évangélique, avenue Paul-Doumer.
- Salle du royaume des témoins de Jéhovah, rue du Château-d'Eau.
Centre historique
[modifier | modifier le code]- Hôtel Saint-Martin-d'Agès. Ancien hôtel particulier, à portail et cour intérieure, de belle facture. Il date du XVIIe siècle. En 1659-60, Anne d'Autriche et le cardinal Mazarin y séjournèrent.
- Hôtels particuliers : Hôtel de Chièvre (XVIIe siècle, aujourd'hui hôtel de ville), hôtel Neurisse (XVIIe siècle, aujourd'hui Centre culturel, abritant une fontaine du XVIIIe), Banque de France (XVIIIe siècle), Bibliothèque municipale (bâtiment du XVIe siècle), maison de Saint-Vincent-de-Paul (XVIIe siècle)…
- Centre historique aux ruelles pittoresques et maisons anciennes des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, dotées pour beaucoup de façades élégantes et colorées, de beaux escaliers et de caves voûtées. Les noms des rues évoquent le passé de la ville : rue Neuve (car reconstruite après le grand incendie du XVIe siècle), rue du Cordon-Bleu (présence de l'hôtel du Cordon-Bleu à l'époque), rue des Carmes (du couvent des carmes présent autrefois, et dont il subsiste la chapelle), rue des Fusillés, rue des Pénitents, rue de l’Évêché, rue des Archers, rue des Faurés, rue du Toro, place de la Course, rue des Barnabites, rue du Palais, rue du Mirail, rue Cazade, rue d'Eyrose…
- Fontaine chaude ou Source de la Nèhe. Du nom d'une déesse nordique des eaux, la Nèhe, la source constitue le véritable symbole de la station. Construite au XIXe siècle sur l'emplacement supposé des anciens thermes romains, la Fontaine chaude a un débit journalier de 2 400 000 L d'eau, précieux liquide chaud à la température de 64°. L'aire d'émergence des sources de Dax résulte d'une faille datant de l'époque d'érection des Pyrénées. On est en présence d'un circuit souterrain d'une longueur très importante où la température élevée et la minéralisation de l'eau sont acquises à une grande profondeur, de l'ordre de 2 000 m. Dans le bassin de la Fontaine chaude, on peut apercevoir, surtout après des périodes ensoleillées, une floraison d'algues. Ces algues sont analogues à celles qui participent avec le limon de l'Adour et l'eau thermale à l'élaboration du médicament naturel qu'est le "Péloïde de Dax". Autrefois, autour de la Fontaine chaude était le quartier des tripiers et des bouchers. Les ménagères se servaient de l'eau chaude de la fontaine pour cuire les œufs ou plumer les volailles.
Patrimoine Art déco
[modifier | modifier le code]- Hôtel Splendid. Les plans d’architecture et les projets de décoration sont signés André Granet. Dès 1925, Albert Pomade et Jean Prunetti, associés de Granet participent à la conception. Le bâtiment est inauguré en 1929. La hauteur des plafonds et la largeur des pièces rappellent que l’Art déco a vu le jour à une époque où l'on avait la « folie des grandeurs ». Le contraste entre le volume des pièces et le mobilier tassé donne une impression de hauteur encore plus importante.
- Atrium Casino.
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Splendid Hôtel, façade Est.
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Hôtel Splendid.
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Atrium Casino et Splendid Hôtel.
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Atrium Casino, façade cours Maréchal-Foch.
Autres monuments
[modifier | modifier le code]- Pont Vieux. L'Adour fut durant longtemps le premier axe de communication du département. Il reliait Dax avec l'ensemble des villes importantes de la région : Bayonne, Port-de-Lanne, Aire-sur-l'Adour, Grenade… Un pont fortifié en pierre fut édifié par les Romains, mais il fut emporté par une crue en 1770. Remplacé par plusieurs ponts de bois successifs, on le substitue définitivement en 1857 par le Pont Vieux de pierre, principale voie de passage entre le Sablar et le reste de la ville.
- Hôtel les Thermes. Hôtel à l'architecture résolument moderne (1992), conçu par Jean Nouvel.
- Trou des Pauvres. Il est situé sur les berges de l’Adour. Autrefois, les malades sans ressources venaient s'y baigner pour profiter de la boue chaude et bienfaisante. À l'origine, elle naissait spontanément près des émergences d'eaux chaudes qui étaient périodiquement submergées au moment des crues du fleuve : le limon se déposait dans ces cavités lors du retrait des eaux. C’est sur ce principe naturel qu'ont été établis les bassins de culture de boue (le Péloïde de Dax) qui pérennisent scientifiquement ce don de la nature.
- Le monument aux morts des anciens instituteurs landais réalisé par l'architecte Albert Pomade et le sculpteur Ernest Gabard[71]. Situé dans la cour de l'ancienne École normale, aujourd'hui l'Institut du Thermalisme, il est inscrit au titre des monuments historiques[72].
- L'ancien hôtel des Baignots.
- Arènes de Dax. Elles furent construites en 1913, puis agrandies en 1932. Des corridas sont organisées à l'occasion des Fêtes de Dax (six jours autour du 15 août) et du festival Toros y Salsa, organisé le deuxième week-end de septembre. La tauromachie landaise est à l'honneur en juillet et en août, avec la tenue du Grand concours landais de Dax le premier jour des Fêtes.
- La Tour de Borda, monument d'apparat aujourd'hui à l'abandon sur la colline du Tuc.
- Le cimetière Saint-Pierre de Dax.
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Pont Vieux de nuit.
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Parvis d'entrée Hôtel les Thermes.
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Résidence Les Thermes, 1992.
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Arènes de Dax, entrée ouest.
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Toiture des Arènes, agrandissement de 1932.
Musées
[modifier | modifier le code]- Musée de Borda. En 1807, Dax se dote d'un musée municipal, pour y accueillir le précieux cabinet de curiosités de Jacques François de Borda d'Oro, acheté à ses descendants. L'établissement prend le nom de musée de Borda, pour faire honneur à Jacques François ainsi qu'à son célèbre neveu, le chevalier Jean-Charles de Borda. En 1876, un groupe d'érudits locaux dynamiques fonde une société savante, qui met en valeur l'archéologie et l'histoire régionales ; ils lui donnent le nom de Société de Borda. Longtemps la Société de Borda prend soin des intérêts du musée de Borda.
Le musée conserve des objets évoquant l'Histoire de la ville de Dax, et de nombreuses œuvres d'art : vestiges archéologiques, bustes, sculptures, tableaux, instruments scientifiques anciens… Un trésor gallo-romain fut découvert en 1982 lors de fouilles entreprises sous les anciennes halles ; on y trouva des statuettes en bronze dont une représentation exceptionnelle du dieu Mercure accompagné d'un coq et d'un bouquetin, une statuette aux yeux d'argent représentant Esculape, des lampes à huile… Le musée de Borda présente ses collections par roulement à la chapelle des Carmes, ainsi que des expositions temporaires d'artistes contemporains ; le musée de Borda assure aussi la visite guidée d'une crypte archéologique qui renferme les vestiges des fondations d'un monument gallo-romain du IIe siècle.
- Musée Georgette-Dupouy. Peintre universel (Paris 1901 - Dax 1992). Soixante toiles signées Georgette Dupouy y sont présentées en permanence. Les œuvres de cette artiste ont fait le tour du monde aux côtés des plus grands noms de la peinture contemporaine.
- Musée de l'Aviation légère et l'Armée de terre et de l'hélicoptère. Unique en France, ce musée a été mis en place par d'anciens militaires. Il présente, dans un vaste hall de 2 000 m2, l'une des plus belles collections européennes d'avions et d'hélicoptères de combat anciens. Une galerie expose de nombreux documents photographiques, des trophées, une impressionnante collection de maquettes et de diaporamas sur l’histoire de l'Alat, de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre d'Indochine. Ce musée travaille en liaison avec le musée de l’Air et de l'Espace du Bourget.
Parcs et jardins
[modifier | modifier le code]- Parc du Sarrat ;
- Bois de Boulogne ;
- Square Max-Moras ;
- Parc Théodore-Denis
Parc principal du centre ville au bord de l'Adour, entre le vieux pont et les Arènes. De nombreux évènements y sont organisés.
Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune[73].
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Monument aux morts, square Max-Moras.
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Chemin végétalisé, parc du Sarrat.
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Arènes de Dax, parc Théodore-Denis.
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Berges de l'Adour.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Antiquité
[modifier | modifier le code]- Vincent de Xaintes, saint et martyr chrétien.
XVIIe siècle
[modifier | modifier le code]- Bertrand de Compaigne (1607-1676), chroniqueur et faussaire né et mort à Dax ;
- François Antoine (1695 - 1771) connu pour avoir combattu la Bête du Gévaudan.
XVIIIe siècle
[modifier | modifier le code]- Jean-Charles de Borda, né en 1733 à Dax, mathématicien ;
- Jean-Baptiste de Grateloup (1735-1817), graveur et peintre ;
- Marguerite Rutan (1736-1794), religieuse catholique, Fille de la charité, première supérieure de l'hôpital Saint-Eutrope de Dax, guillotinée à Dax le 9 avril 1794 ;
- Jean-Jacques d'Argoubet (1762-1844), général ;
- Ulysse Darracq (1798-1872), botaniste, pharmacien et naturaliste.
XIXe siècle
[modifier | modifier le code]- Hector Serres (1807-1899), maire de Dax, pharmacien et scientifique ;
- Bernard-Gabriel-Xavier d'Abbadie de Barrau (1820-1893), homme politique ;
- Gustave Loustalot (1826-1898), homme politique, député des Landes.
- Jean Besselère (1828-1913), religieux catholique, journaliste et historien local ;
- Henry du Boucher (1835-1891), paléontologue, minéralogiste et géologue ;
- Paul Joseph Corta (1837-1900), artiste peintre ;
- Jacques-François Abbadie (1838-1913), magistrat et historien ;
- Eugène Dufourcet (1839-1900), historien ;
- Raphaël Milliès-Lacroix (1850-1941), maire de Dax, sénateur, ministre des colonies ;
- Rémi d'Avezac de Moran (1851-1912), journaliste et militant royaliste ;
- Paul Lahargou (1855-1941), religieux, écrivain et professeur, fondateur du collège Notre-Dame du Sacré-Cœur ;
- Ferdinand Puyau (1857-1947), écrivain et avocat ;
- Augustine Leriche (1860-1938), actrice morte à Dax où elle s'était retirée ;
- Louis Loustalot (1861-1933), homme politique, député des Landes de 1910 à 1919.
- Louis Dufourcet (1866-1941), écrivain et historien ;
- Pierre-Ernest Dalbouze (1872-1936), ingénieur, industriel et homme d'affaires ;
- René de Castéra (1873-1955), compositeur ;
- Maurice Lacoin (1877-1963), ingénieur industriel et homme d'affaires ;
- Antonio Aparisi-Serres (1883-1956), médecin et écrivain ;
- Antoine Richard (1890-1947), historien, professeur, militant communiste et syndicaliste français ;
- Claude Fayet (1895-1986) femme de lettre et romancière ;
- Camille Armel (1897-1978), est une poétesse et auteure d’émissions radiophoniques ;
- Paul Delmas-Marsalet (1898-1977), psychiatre et neurologue.
XXe siècle
[modifier | modifier le code]Joueurs de rugby
[modifier | modifier le code]- Joseph Augé (1904-1984), joueur de rugby à XV ;
- Jean Desclaux (1922-2006), joueur et entraîneur de rugby à XV, notamment sélectionneur de l'équipe de France ;
- Jean Bachelé (1932-2015), joueur et entraîneur de rugby à XV ;
- Pierre Albaladejo (1933-), joueur de rugby à XV et consultant sportif ;
- Raphaël Ibañez (1973-), joueur et entraîneur de rugby à XV, notamment manager de l'équipe de France ;
- Richard Dourthe (1974-), joueur et entraîneur de rugby à XV ;
- Olivier August (1985-), joueur et entraîneur de rugby à XV ;
- Paul Albaladejo (1986-), joueur de rugby à XV et à sept.
Autres
[modifier | modifier le code]- René Cuzacq (1901-1977), écrivain et professeur ;
- Georgette Dupouy (1901-1992), artiste peintre ;
- Jean Bourdeillette (1901-1981), diplomate et poète ;
- Léonce Dussarrat (1904-1976), résistant ;
- Roger Junca (1915-2004), entrepreneur dans le thermalisme ;
- Robert Arambourou (1918-1989), professeur d’histoire-géographie, archéologue et préhistorien ;
- Hubert Coudane (1924-2015), professeur d'université, résistant et syndicaliste ;
- Jean Peyresblanques (1927-2014), médecin et écrivain ;
- Patrick Edlinger (1960-), grimpeur.
Héraldique, logotype et devise
[modifier | modifier le code]Sur le blason de la ville de Dax figurent une tour (représentant la ville fortifiée), un lion (symbole de l'Aquitaine) et la mer ondée (représentation du fleuve l'Adour, du port fluvial et de l'activité portuaire très active jusqu'au XIXe siècle), ainsi qu’un ancien nom français de la ville, « acqs », dérivé du bas-latin : « Civitas de Aqvis ».
Blasonnement :
D'azur à la tour crénelée d'argent ouverte, ajourée et maçonnée de sable, sommée d'une fleur de lys d'or et posée à dextre sur une terrasse d'argent soutenue d'une rivière du même mouvant de la pointe, chargée des lettres capitales A C Q S de sable, la tour senestrée d'un lion d'or rampant contre elle.
|
La devise est « Regia Semper » (« Toujours royale »), celle d'une ville libre, qui ne relève que de l'autorité royale, et donc émancipée d'une tutelle seigneuriale.
Logo
[modifier | modifier le code]En 2010, le logo alors en vigueur est ré-adapté suivant une palette graphique grise et rose[74].
Le , un nouveau logo est instauré, inspiré directement du blason héraldique de la ville en reprenant les éléments visuels de la tour, du lion et de l'eau, le tout sur une base monochrome rouge, faisant référence au « dynamisme et à l'engagement, l’optimisme, la vie, la feria, le rugby »[74].
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Ancien logo.
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Logo de 2010 à 2024.
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Logo instauré le .
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Dax, il y a deux villes-centres (Dax et Saint-Paul-lès-Dax) et onze communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Petit dictionnaire français-occitan (Béarn), 1984, Pau / Orthez : La Civada / Per Noste, p. 128
- Carte IGN sous Géoportail
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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- Eusèbe de Laurière et France, Ordonnances des Rois de France de la 3e Race, recueillies par ordre chronologique…, , 844 p. (lire en ligne), p. 538
- Arthur Young, de passage à Dax en 1787, note bien l'existence d'une « source chaude fort remarquable », mais indique qu'« on ne l’emploie qu’à laver le linge » (Voyages en France, p. 79, lire sur Wikisource).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Vincent-de-Xaintes », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
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- Christophe Van Veen et Nelly Assenat, « Landes : c'est une page qui se tourne à la mairie de Dax ce lundi soir », France Bleu Gascogne, (lire en ligne, consulté le ) « Dax n'avait jamais été socialiste. Ce fut le tour de force de Gabriel Bellocq et de son équipe en 2008 : ravir la mairie de Dax au maire de droite Jacques Forté. Autre tour de force : l'avoir conservée aux dernières élections en 2014, même si le fait que « Gaby », comme on le surnomme, veuille passer la main était un secret de polichinelle ».
- « Extrait de la fiche de M. Jacques Forté », sur lesbiographies.com, (consulté le ).
- AFP, « Dax : démission du maire PS Gabriel Bellocq », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ) « Gabriel Bellocq avait été élu pour la première fois à Dax en 1983 en tant que conseiller municipal de la ville thermale. C'est en 2008 qu'il avait ravi triomphalement le fauteuil de maire (56,28%) dans ce bastion de droite, avant d'être réélu en 2014 à 49,38% dans une triangulaire avec la droite (42,63%) et le FN (7,97%). ».
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- « Elisabeth Bonjean, élue présidente de la Communauté d'Agglomération du Grand Dax »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur dax.fr, (consulté le ).
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- Arnauld Bernard, « Parti Horizons : le maire de Dax Julien Dubois rejoint Édouard Philippe : Le parti Horizons de l’ex-Premier ministre Édouard Philippe a annoncé que Julien Dubois était désigné comme délégué départemental des Landes, avec pour mission la création de nouveaux comités municipaux », Sud Ouest, (lire en ligne).
- Délégués départementaux, sur horizonsleparti.fr
- Annuaire des villes jumelées
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Source : Carte judiciaire du ministère de la Justice
- Atlas des Universités, région Aquitaine
- « Église Évangélique de Dax ».
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- Olivier Bonnefon, « L'US Dax, le troisième pilier de la cité », Sud Ouest, (consulté le ).
- Alégria, Ludivine., Les monuments aux morts de la Grande Guerre dans les Landes, Mont-de-Marsan/Bordeaux, Le Festin, , 80 p. (ISBN 2-915262-13-6 et 9782915262131, OCLC 56552909).
- « Monument aux morts de la guerre 1914-1918 des anciens instituteurs landais, situé dans la cour de l'ancienne école des instituteurs landais (cad. AE 12) : inscription par arrêté du 18 février 2015 », sur culture.gouv.fr.
- Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris consulté le .
- Aude Courtin, « Lion, tour, eau et couleurs : tout ce qu'il faut savoir sur le nouveau logo de la Ville de Dax », Sud Ouest, (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Hubert Delpont Dax et les Milliès-Lacroix, l'aventure thermale acte I, Nérac, 2011, 288 p.
- Hubert Delpont, Dax, R. Junca, Y. Goussebaire-Dupin, l'aventure thermale acte II, Nérac, 2014, 126 p.
- Bernadette Suau, « Mémoire des Landes », C.E.H.A.G, dictionnaire biographique, Mont-de-Marsan, 1991
- Marc Benitah, Dax, la feria, Anglet, Atlantica, 2001. (ISBN 2-84394-352-3) (photographies de Stéphane Riba, avec la participation de Pierre Albaladéjo, Jacques Chancel, Bernard Laporte)
- Marc Large, Brèves du Sud-Ouest, feria, rugby et déconne, Dax, 2008. (ISBN 2-9523689-1-0). Préface de Raphaël Ibañez (pour plus de détails, voir [9])
- Dompnier de Sauviac, Auguste, Chroniques de la cité et du diocèse d'Acqs : Livres I, II et III, Dax, E.Campion, , 215 p. (lire en ligne)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes des Landes
- Tourisme dans les Landes
- Thermalisme
- Liste des stations thermales françaises
- Dacquoise, gâteau régional
- Raphaël Milliès-Lacroix, homme politique né à Dax
- Article de Sud Ouest:"Une crypte antique qui conserve tout son mystère", [10]
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Ressource relative à la musique :
- Site de la mairie de Dax
- Site de l'office de tourisme et du thermalisme de Dax
- Site de la communauté d'agglomération du Grand Dax