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Loup (fleuve)

From Wikipédia

le Loup
Illustration
Le fleuve du Loup à son embouchure.
Carte.
Cours du Loup.
Caractéristiques
Longueur 49,3 km [1]
Bassin 264 km2 [1]
Bassin collecteur le Loup
Débit moyen 4,5 m3/s (Villeneuve-Loubet) [2]
Régime pluvial méridional
Cours
Source nord de la montagne de l'Audibergue
· Localisation Caille
· Altitude 1 200 m
· Coordonnées 43° 45′ 44″ N, 6° 45′ 55″ E
Embouchure la mer Méditerranée
· Localisation Cagnes-sur-Mer
· Altitude m
· Coordonnées 43° 39′ 52″ N, 7° 08′ 56″ E
Géographie
Pays traversés Drapeau de la France France
Département Alpes-Maritimes
Régions traversées Provence-Alpes-Côte d'Azur

Sources : SANDRE:« Y5610500 », Géoportail, Banque Hydro, OpenStreetMap

Le Loup [lu] est un fleuve côtier méditerranéen de France du département des Alpes-Maritimes, dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, qui se jette dans la mer Méditerranée.

Géographie

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La longueur de son cours d'eau est de 49,3 km[1].

Le Loup naît au nord de la montagne de l'Audibergue sur le territoire de la commune d'Andon, petite localité des Alpes-Maritimes construite à près de 1 200 mètres d'altitude et entourée de petites stations de sports d'hiver.

Il se dirige d'abord vers l'est, puis effectue un virage vers le sud et forme les Gorges du Loup. Arrivé au Bar-sur-Loup, il reprend sa course vers l'est, passe au sud de la ville de Vence, puis s'orientant vers le sud-est arrive en vue de l'agglomération niçoise (Villeneuve-Loubet).

Il se jette peu après dans la mer Méditerranée au sud-ouest de Cagnes-sur-Mer.

Communes traversées

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Le Loup longe ou traverse les communes suivantes : Andon, Caille, Gréolières, Cipières, Courmes, Gourdon, Le Bar-sur-Loup, Tourrettes-sur-Loup, La Colle-sur-Loup, Roquefort-les-Pins, Villeneuve-Loubet, Cagnes-sur-Mer[1].

Toponymes

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Le Loup a donné son hydronyme aux trois communes de Tourrettes-sur-Loup, Le Bar-sur-Loup, La Colle-sur-Loup.

Histoire

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Le fleuve Loup servait de limite orientale au peuple ligure des Déciates avec leurs voisins Néruses[3].

Bassin versant

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La superficie du bassin versant du Loup est de 264 km2[1]. Ce bassin versant est constitué à 83,22 % de « forêts et milieux semi-naturels », à 10,82 % de « territoires artificialisés », à 6,23 % de « territoires agricoles »[1].

Organisme gestionnaire

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Affluents

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Le Loup a quinze affluents référencés[1], donc six d'une longuer de plus de cinq kilomètres : le Vallon de Mardaric, le Peyron, la Miagne, le Vallon des Bouirades, le Vallon du Clarel et la Ganière.

Rang de Strahler

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Hydrologie

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Le Loup à Villeneuve-Loubet

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Le débit du Loup a été observé pendant une période de 34 ans (1980-2013), à Villeneuve-Loubet, localité du département des Alpes-Maritimes, située au niveau de son embouchure dans la mer Méditerranée[2]. Le bassin versant du fleuve y est de 279 km2, soit sa quasi-totalité, et à 2 m d'altitude.

Le module du fleuve à Villeneuve-Loubet est de 4,5 m3/s[2].

Débit moyen mensuel (en m3/s)
Station hydrologique : Y5615030 - Le Loup à Villeneuve-Loubet (Moulin du Loup) pour un bassin versant de 279 km2 et à 2 m d'altitude[2]
(le 08-08-2013 sur 34 ans de 1980 à 2013)
Source : Banque Hydro - MEDDE

Le Loup présente des fluctuations saisonnières de débit assez marquées. Les hautes eaux se déroulent de l'automne au printemps, et se caractérisent par des débits mensuels moyens allant de 5,0 à 8,23 m3/s, d'octobre à mai inclus avec deux maxima. Le premier se présente en novembre à 8,23 m3/s et est dû aux pluies d'automne ; il est suivi d'une baisse assez importante jusqu'au niveau de 4,38 en février et mars. Le second maximum se déroule en avril avec 5,48 m3/s (pluies de printemps). Dès juin le débit s'effondre jusqu'aux basses eaux qui surviennent en été, de juillet à septembre, et s'accompagnent d'une baisse du débit moyen mensuel allant jusqu'à 0,585 m3/s au mois d'août.

Gorges du Loup.

Étiage ou basses eaux

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Le VCN3 peut cependant chuter jusque 0,130 m3/s, en cas de période quinquennale sèche, soit 130 litres par seconde, ce qui peut être qualifié d'assez sévère.

Crues

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Les crues peuvent être fort importantes compte tenu de l'exiguïté du bassin versant. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 98 et 150 m3/s. Le QIX 10 vaut 180 m3/s, tandis que le QIX 20 monte à 210 m3/s et le QIX 50 à 250 m3/s. Ces crues sont équivalentes à celles du Var, son grand voisin.

Le débit instantané maximal enregistré à Villeneuve-Loubet était de 228 m3/s le , tandis que la valeur journalière maximale était de 199 m3/s le même jour. En comparant le premier de ces chiffres aux valeurs des différents QIX de la rivière, il apparaît que cette crue était d'ordre cinquantennal, et donc assez exceptionnelle et destinée à se reproduire deux fois par siècle environ. La hauteur maximale instantanée était de 376 cm le [4], soit 3,76 m.

Lame d'eau et débit spécifique

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La lame d'eau écoulée dans le bassin du Loup est de 489 millimètres annuellement, ce qui est largement plus élevé que la moyenne d'ensemble de la France tous bassins confondus, mais un peu inférieur au bassin versant du Var (553 millimètres/an) qui bénéficie quant à lui des fortes précipitations sur de hauts sommets alpins. Le débit spécifique (ou Qsp) se monte dès lors à un robuste 15,2 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin[2].

Sites remarquables

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L’embouchure des gorges du Loup.
  • Andon et ses stations de sports d'hiver.
  • Le Saut du Loup.
  • Les Gorges du Loup.

Bibliographie

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  • Sylvain Gagnière, Gorges-du-Loup (Alpes-Maritimes), Gallia Préhistoire, IV, 1961, p. 378-379.

Voir aussi

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Notes et références

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Références

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  1. a b c d e f et g Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Loup (Y5610500) » (consulté le )
  2. a b c d et e Banque Hydro - Ministère de l'Écologie, « Synthèse de la Banque Hydro - Le Loup à Villeneuve-Loubet (Moulin du Loup) (Y5615030) » (consulté le )
  3. Danièle Roman, « M. Fulvius Flaccus et la frontière transalpine », In Yves Roman (directeur de publication) La Frontière, Séminaire de recherche, Lyon : Maison de l'Orient et de la Méditerranée Jean Pouilloux, 1993. p. 60 - Guy Barruol, Les peuples préromains du sud-est de la Gaule, Ed. de Boccard 1999, p. 216.
  4. « hydroweb », sur www.hydro.eaufrance.fr (consulté le )
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