Castelnaudary

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Castelnaudary
Castelnaudary
Le bassin du canal du Midi à Castelnaudary
Blason de Castelnaudary
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Carcassonne
Intercommunalité Communauté de communes Castelnaudary Lauragais Audois
(siège)
Maire
Mandat
Patrick Maugard
2014-2020
Code postal 11400
Code commune 11076
Démographie
Gentilé Chauriens
Population
municipale
12 448 hab. (2021 en augmentation de 13,48 % par rapport à 2015)
Densité 261 hab./km2
Population
agglomération
21 368 hab. (2012)
Géographie
Coordonnées 43° 19′ 09″ nord, 1° 57′ 16″ est
Altitude 165 m
Min. 145 m
Max. 215 m
Superficie 47,72 km2
Élections
Départementales Bassin Chaurien
(bureau centralisateur)
Localisation
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Castelnaudary
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Castelnaudary
Liens
Site web www.ville-castelnaudary.fr

Castelnaudary est une commune française, située dans le département de l'Aude en région Occitanie.

Ses habitants sont appelés les Chauriens et les Chauriennes.

Castelnaudary se rattache à l'ancienne province du Lauragais, berceau du catharisme. La ville est connue pour son cassoulet, dont elle se proclame la capitale mondiale, et qui est célébré chaque année en août depuis 2000.

Géographie

Localisation

Castelnaudary est situé entre Toulouse et Carcassonne en plein cœur du Lauragais dont elle était la capitale avant la création des départements en 1790. Elle se trouve dans la plaine du Lauragais avec au nord les contreforts de la montagne Noire et au sud les collines de la Piège qui précèdent les contreforts des Pyrénées. Castelnaudary est au cœur du sillon Lauragais dans sa partie la plus large (environ 8 km)[1]. À l'ouest, le sillon se prolonge vers Toulouse et se referme au niveau du seuil de Naurouze. À l'est, il se referme progressivement jusqu'à Carcassonne. C'est aussi la plus grosse commune du Lauragais avec 10 969 habitants et elle en est aujourd'hui la capitale après que Laurac détienne ce statut jusqu'au XIVe siècle.

Communes limitrophes

Castelnaudary est limitrophe de onze autres communes.

Carte de la commune de Castelnaudary et de ses proches communes.

Hydrographie

La commune est arrosée par le Fresquel, le Tréboul et le canal du Midi. Et se trouve non loin du seuil de Naurouze, lieu de partage des eaux de la mer Méditerranée et de l'océan Atlantique.

Voies de communication et transport

Castelnaudary est situé sur un axe Bordeaux - Narbonne. La commune est accessible par l'autoroute A61 sortie Sortie 21 et par la route nationale 113 reliant Toulouse à Narbonne et à Nîmes. La route départementale 624 permet d'accéder au nord-ouest à Albi en passant par Revel puis par Castres. Au nord-ouest, la route départementale 103 rejoint Saissac puis Mazamet par la route départementale 118. Au sud, la route départementale 6 rejoint Mirepoix puis Foix par la route départementale 119 en Ariège. Enfin, la route départementale 623 permet d'accéder à Limoux dans le département de l'Aude. Le réseau routier autour de Castelnaudary est principalement concentré dans le sillon Lauragais avec l'autoroute A61 et la route nationale 113. Ces deux axes sont fortement empruntés pour des trajets domicile-travail. En effet, de nombreux habitants de Castelnaudary et de la région lauragaise travaillent à Toulouse augmentant un flux domicile-travail entre Castelnaudary et Toulouse en pleine croissance[3]. Cet axe est aussi emprunté en période de vacances pour de longs trajets. Mais ce flux transite essentiellement par l'autoroute. Les axes secondaires vers le nord et le sud sont moins empruntés car ils mènent vers des régions rurales en déclin[3].

Par le rail, la gare de Castelnaudary reçoit les trains (TGV, Téoz et TER) de la ligne Toulouse-Narbonne-Perpignan/Montpellier. Il existe aussi des liaisons directes de jour et de nuit Paris-Austerlitz-Castelnaudary, par Téoz ou Lunéa.

Par avion : soit l'aéroport Toulouse-Blagnac soit l'aéroport de Carcassonne Salvaza et l'aérodrome de Montagne Noire pour l'aviation légère

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 47 km2, ce qui en fait une commune relativement grande comparée aux autres communes de l'Aude. Et son altitude varie de 145 à 215 mètres[4].

Castelnaudary se situe dans le sillon de la très fertile plaine du Lauragais. Le sol est constitué de molasse dite "de Castelnaudary".

Climat

La ville bénéficie d'un climat à tendance méditerranéenne marquée avec une influence océanique, notamment dans la répartition assez régulière des précipitations. La commune est assez ventée avec un vent d'Autan régulier.

Toponymie

Attestée sous les formes Castellum novum quod cognominatur Arri en 1118, Castrum novum Darri en 1274[réf. nécessaire].

Dans le nom de cette ville l’on trouve une contraction de mots d’origines occitane et basque. D’un côté, castelnau est lié à l’occitan castèlnòu c’est-à-dire « château nouveau » ou plus littéralement « château neuf », le d qui suit est encore occitan (c'est une apocope de la préposition de) et finalement ary est le mot basque (h)arri signifiant pierre. Ainsi, sous Castelnaudary se cache « nouveau château de pierre » ou plus probablement « château neuf du rocher »[réf. nécessaire].

Histoire

Antiquité

Simple station sur la voie romaine qui reliait Narbo à Tolosa. Elle se nommait alors Sostomagus et était peuplée par les Volques Tectosages.

Le Moyen Âge

Au tout début l'on trouve un château, le château neuf d’Arius ou Castellum Novum Arri, dont la première mention officielle remonte à 1103.

Lors de la croisade des Albigeois, Simon IV de Montfort, chef des croisés, y est assiégé (siège de Castelnaudary) par les comtes de Toulouse et de Foix en 1211 ; l'issue fut l'abandon du siège par les comtes de Toulouse et de Foix.

Le 31 octobre 1355, en pleine guerre de Cent Ans, la ville est mise à sac par les hordes du Prince Noir, qui, parties de Bordeaux, ravagent la Gascogne, puis le Lauragais, jusqu'à Narbonne, évitant soigneusement les places les mieux défendues. La ville est pillée, détruite, et les habitants massacrés.

En juillet 1464, le roi Louis XI (1423-1483) confirme, par lettres patentes, les privilèges de la ville octroyés par ses prédécesseurs, de sorte qu'elle s'accroisse[5].

XVIIe siècle

C'est devant Castelnaudary qu'a lieu la rencontre décisive entre les troupes royalistes du maréchal de Schomberg et les troupes de Gaston d'Orléans, frère du roi, et du duc de Montmorency, gouverneur du Languedoc, le . Les deux ducs avaient conspiré avec Marie de Médicis, mère de Louis XIII contre le cardinal de Richelieu. Capturé dès le début de la bataille, Montmorency est condamné à mort et décapité à Toulouse le .

L'armée du maréchal de Schomberg ne consistait qu'en 1 000 ou 1 200 cavaliers et 1 000 hommes de pied, soit à peine la moitié de l'armée de Monsieur, qui avait aussi trois canons. Elle se rangea dans une grande pièce de terre labourée, nommée la Fite, environnée de larges fossés et de chemins creux, entre Castelnaudary d’un côté, et l'armée de Monsieur de l'autre. Il mit sa cavalerie au centre, et son infanterie sur les deux ailes. Les deux armées, séparées par le Fresquel, étant en présence à un quart de lieue de Castelnaudary. Le duc de Montmorency passe le Fresquel sur le pont de brique, à la tête de l'avant-garde, avec 200 cavaliers et le régiment d'infanterie de Languedoc. L'infanterie des deux armées escarmouche d'abord chacune de son poste avec beaucoup de vivacité pendant une demi-heure. La cavalerie royale, sous les ordres du marquis de Brézé, s'avance alors pour attaquer celle de Monsieur par la droite et par la gauche ; mais elle trouve de si grands fossés et une telle résistance, qu'il ne lui est pas possible de passer. Le duc de Montmorency décide alors, de façon tout à fait téméraire, de charger la cavalerie royale de sa gauche, en dépit d'un fossé large de trois à quatre toises, et sans appuis préalables de l'artillerie. À la tête d'un escadron de 100 cavaliers, il s'avance jusqu'à vingt-cinq ou trente pas du camp royaliste mais essuie une si rude décharge de mousqueterie que ceux qui ne sont pas tués (une douzaine) ou mis hors de combat prennent la fuite. Le duc pousse son cheval, franchit le fossé, suivi seulement de six autres cavaliers n'ayant pas voulu l'abandonner, renverse tout ce qui se présente et perce jusqu'au septième rang, à travers une grêle de coups de mousquet. Il est atteint de 17 blessures et son cheval tombe enfin raide mort et l'entraîne avec lui. Trois des autres cavaliers sont tués et trois autres blessés et faits prisonniers. La compagnie des gens-d'armes du duc de Montmorency ne put franchir le fossé et les tirs de l'infanterie royale pour aller à son secours. Le régiment de cavalerie du marquis de Trichasteau, à la droite de l’avant-garde, voulut alors marcher, mais La Ferté-Imbault, maréchal de camp, s'y opposa, n’ayant pas l’ordre de Monsieur. Après la capture du duc de Montmorency, La Ferté-Imbault sollicite les gendarmes de Monsieur d’aller au combat mais l’épouvante est trop grande et il n’y a pas moyen de les y faire résoudre. On ne voit de tous côtés que des compagnies toutes entières à se sauver à course de cheval. La fin du combat de Castelnaudary ne dura guère plus d’une demi heure, et il n'y eut qu’une partie de l’avant-garde de l'armée de Monsieur qui combattit, tout le reste demeura dans l’inaction. La Ferté-Imbault organise alors la retraite du duc d'Orléans.

L'époque du canal du Midi

Deux dates importantes : commission du canal du Midi en 15 mai 1681 et construction de l'île de la Cybèle en 1754.

  • Castelnaudary et le département de l'Aude

Castelnaudary est érigée en chef-lieu de district en 1790 et en sous-préfecture en 1800. Elle est supprimée en 1926.

Le Grand Bassin

Sur la demande des habitants de la ville, Pierre-Paul Riquet, concepteur du canal du Midi (alors canal royal du Languedoc), et François Andréossy, géomètre expert, ont fait de Castelnaudary le cœur technologique de cet ouvrage, par la construction du Grand Bassin. C'est la seule étendue d'eau de cette dimension (7 hectares) entre Toulouse et Sète. Le point de vue sur la ville est admirable : d'un côté les écluses Saint-Roch sont une illustration de l'art et de la technique de l'ouvrage ; de l'autre, l'île de la Cybèle conçue, en ce pays de vent, comme brise-lames. Imaginez ce Grand Bassin couvert de gabares chargeant le grain pour Sète et la Méditerranée, ou pour Toulouse, la Garonne et l'Atlantique ! Aujourd'hui sillonné par des bateaux de plaisance, il s'ouvre au tourisme international. Exemple d'une magnifique reconversion depuis son classement en 1997 à l'inventaire du patrimoine mondial, par l'UNESCO.

Le Grand Bassin.

Héraldique

Blasonnement des armes traditionnelles de la ville de Castelnaudary :

« De gueules, à une tour d'argent donjonnée de trois tours de même, au chef d'azur, chargé de trois fleurs de lys d'or. »

— Malte-Brun, la France illustrée (1882)

Politique et administration

Administration municipale

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 10 000 habitants et 19 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de trente trois[6],[7].

Rattachements administratifs et électoraux

Commune faisant partie de l'arrondissement de Carcassonne de la communauté de communes de Castelnaudary Lauragais Audois et du canton du Bassin chaurien (avant le redécoupage départemental de 2014, Castelnaudary était le chef lieu de l'ex-canton de Castelnaudary).

Tendances politiques et résultats

Castelnaudary cultive l'alternance politique, les électeurs ayant choisi un maire de gauche pour les élections municipales entre 1945 et 1971. Puis, entre 1971 et 1995, deux maires de droite se sont succédé. Depuis 1995, Patrick Maugard est le maire de Castelnaudary.

À l’élection présidentielle de 2002, le premier tour a vu arriver en tête Jacques Chirac avec 22,06 %, suivi de Lionel Jospin avec 21,73 %, puis de Jean-Marie Le Pen avec 18,63 % et enfin François Bayrou avec 5,25 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 80,50 % pour Jacques Chirac contre 19,50 % pour Jean-Marie Le Pen avec un taux d’abstention de 18,61 %, résultat assez proche des tendances nationales (respectivement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29 %) avec cependant deux points supplémentaires pour Jean-Marie Le Pen[8].

Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du , les chauriens ont voté contre la Constitution Européenne, avec 55,67 % de Non contre 44,33 % de Oui avec un taux d’abstention de 29,32 % (France entière : non à 54,67 % ; oui à 45,33 %). Ces chiffres ne suivent pas la tendance départementale de l'Aude (non à 64,62 % ; oui à 35,38 %) démontrant le caractère plus privilégié des habitants, l'électorat ayant choisi le vote positif étant, selon les analystes politiques, le fait d'une population plus privilégiée économiquement et d'un plus haut niveau d'éducation que la moyenne des Français[9].

À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu se démarquer en tête Nicolas Sarkozy avec 31,86 %, suivi par Ségolène Royal avec 28,91 %, François Bayrou avec 14,84 %, Jean-Marie Le Pen avec 12,91 % et enfin Olivier Besancenot avec 3,20 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu arriver en tête 52,74 % pour Nicolas Sarkozy (national : 53,06 %) contre Ségolène Royal avec 47,26 % (résultat national : 46,94 %)[10].

Le chiffre important de la droite à l'élection présidentielle n'a pas empêché Patrick Maugard, le maire socialiste sortant, d'être réélu au premier tour des élections municipales de 2008 avec un score approchant 67 % des suffrages exprimés.

Lors de l'Élection présidentielle française de 2012, au premier tour c'est François Hollande qui est arrivé en tête avec 31,71 %, suivi par Nicolas Sarkozy avec 25,75 % des votes, suit Marine Le Pen qui obtient 19,62 % des suffrages, Jean-Luc Mélenchon obtient 10,66 % des suffrages.

Au second tour, c'est François Hollande qui arrive en tête avec 53,34 % des votes contre 46,66 % pour Nicolas Sarkozy.

Aux élections législatives de 2012, C'est le candidat PS Jean-Paul Dupré qui arrive en tête et qui est élu avec 59,47 % des voix sur Castelnaudary et 62,95 % sur la circonscription, le candidat UMP Emmanuel Bresson obtient 40,53 % sur Castelnaudary et 37,05 % sur la circonscription.

Liste des maires

Jumelages

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[12],[Note 1].

En 2021, la commune comptait 12 448 habitants[Note 2], en augmentation de 13,48 % par rapport à 2015 (Aude : +2,47 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7 8717 6107 9249 4939 88610 1869 9939 6359 992
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9 6529 5849 0759 3289 04210 05910 10510 0599 720
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9 3979 3629 5427 9217 8918 0548 2468 0738 765
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
9 3439 93610 11810 75010 97010 85111 57511 87611 213
2021 - - - - - - - -
12 448--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[15] 1975[15] 1982[15] 1990[15] 1999[15] 2006[16] 2009[17] 2013[18]
Rang de la commune dans le département 4 4 3 3 3 3 3 3
Nombre de communes du département 439 436 435 437 438 438 438 438

Castelnaudary est aussi au centre de l'aire urbaine de Castelnaudary et l'unité urbaine de Castelnaudary.

Économie

La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Carcassonne-Limoux-Castelnaudary qui gère la pépinière d'entreprises CréAude de Castelnaudary.

La principale activité économique est fondée sur l'agroalimentaire, avec les entreprises agroalimentaires : SODICAS, Arterris[19], Société Spanghero, Société Audary, Société Escourrou, Lingodoc rivière SA, La Belle Chaurienne[20].

L'agriculture est basée sur la culture du haricot de Castelnaudary et des céréales (maïs, blé…).

Le groupe Terreal y dispose d'une usine de production de tuiles.

La Société Coopérative Agricole Arterris y dispose de son siège social.

Budget et fiscalité

Le budget municipal principal 2006 totalisait 14 939 000 euros d'investissement et 8 412 000 euros de fonctionnement[21].

La taxe d'habitation prélevée par la commune était en 2006 de 12,61 %, la taxe foncière sur les propriétés bâties était de 33,66 % et la taxe professionnelle de 17,35 % (taux intercommunal)[22].

Monuments

Castelnaudary comporte plusieurs monuments :

  • La collégiale Saint-Michel[23]
  • La chapelle Notre-Dame-de-la-Pitié

Bâti à l'extérieur des remparts, cette chapelle du XVIe siècle est unique en France. Son décor du XVIIIe raconte la passion du Christ sous la forme de dix panneaux en bois sculptés absolument magnifiques.

Le moulin de Cugarel.
  • Le Présidial

Castelnaudary est connu pour ses moulins à vent. Encore au début du XIXe siècle, de vingt à trente moulins ornaient les abords du Grand Bassin. Le moulin du Cugarel constitue un des derniers vestiges de cette époque glorieuse et offre une vue imprenable sur la ville et la plaine du Lauragais

Construite en 1783 pour les besoins de l’hôpital, le cabinet de pharmacie abrite une remarquable collection de pots de pharmacie en faïence de Moustiers (XVIIIe siècle) et en porcelaine, de style Empire du XIXe siècle. L'apothicairerie ne se visite plus, aujourd'hui.

Personnalités liées à la commune

Vie locale

Enseignement

L'éducation est assurée dans la commune de Castelnaudary de la crèche, en passant par l'école maternelle et l'école élémentaire, collège avec le collège privé bilingue Jeanne d'Arc de Castelnaudary[24], jusqu'aux lycées : le lycée polyvalent Germaine Tillion et le lycée professionnel agricole Pierre-Paul Riquet.

En juin 2009, le lycée Jeanne-d'Arc ferma ses portes après avoir vu ses élèves de terminale passer le bac. La ville abrite également une antenne de l'École nationale de l'aviation civile.

Service public

Castelnaudary possède un établissement public de santé (centre hospitalier Jean Pierre Cassabel), un service départemental d'incendie et de secours, un pôle gendarmerie, une poste, un centre de renseignements fiscaux, une trésorerie générale, un office de tourisme.

Logement

Castelnaudary comptait 5 044 logements en 1999. Les constructions neuves sont peu présentes puisqu'en 1999, seulement 5,7 % des résidences principales étaient postérieure à 1990. A contrario, les constructions antérieures à 1949 représentaient 38,1 % du parc.

88,5 % des logements sont des résidences principales, réparties à 66,3 % en maisons individuelles et à 33,7 % en appartements (respectivement 59,1 % et 40,9 % dans la région). La ville possède donc une majorité de logements individuels contrairement au reste de la région qui est plus équilibré[25],[26]. 47,9 % des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 47,4 % qui ne sont que locataires (respectivement 56,8 % et 37,6 % dans la région)[27],[28].

Avec 596 logements HLM soit 13,3 % du parc en 1999 (10 % dans la région), la ville ne respecte pas les dispositions de l’article 55 de la loi solidarité et renouvellement urbain (SRU) de décembre 2000 fixant à 20 % le taux minimum de logements sociaux pour les communes les plus importantes. On peut noter en outre que le nombre de logements vacants était assez important en 1999 avec 8,9 % du parc contre seulement 7,7 % dans la région[25].

En 2014-2015 26 logements ont été construits à la nouvelle résidence les vallons des griffouls.

La plupart des habitations possèdent 4 pièces (61,1 %), ou 3 pièces (21,7 %), puis 2 pièces (12 %). Les petits logements sont très peu nombreux (studios : 5,2 %). La ville possède par conséquent des logements de taille importante signe d'un territoire facile d'accès et permettant de réaliser de grandes constructions de type pavillonnaire. Enfin il faut préciser que ces logements sont bien dotés puisque 85,2 % ont le chauffage central et 55,1 % possèdent un garage, box ou parking (respectivement 76,5 % et 61,7 % pour la région)[25].

Cultes

Castelnaudary dispose de deux lieux de culte catholiques, l'église Saint-Jean-Baptiste et la collégiale Saint-Michel. La communauté musulmane sunnite est accueillie à la mosquée de la rue Marfan[29].

Sports

La ville Castelnaudary est une ville très sportive où plus de trente disciplines sont pratiquées.

Club de rugby à XV, le Rugby olympique castelnaudarien (ou RO Castelnaudary) évoluant en Championnat de France de 3e division fédérale,
Club de football, le Club Olympique de Castelnaudary évoluant en division d'honneur régionale (DHR) en senior, en 1re division district en U19, en Ligue Honneur pour les U17 et U15.
Club d'Aviron, Aviron Lauragais qui évolue sur le Canal du Midi La ville fut étape du Tour de France 1969.

Installations sportives
  1. Parc du millénaire qui comprend plusieurs salles, pour les pratiques du basket-ball, du handball, du volley-ball, du badminton, de la gymnastique, des arts martiaux, de la musculation ainsi que des sports de pleins air.
  2. Complexe Pierre-de-Coubertin qui comprend, un gymnase couvert des piscines avec bassins intérieur et extérieur, des terrains de tennis dont un couvert, un stade d'honneur, des aires EPS, une piste d'athlétisme et un skate-park.
  3. Complexe de la Giraille qui comprend, un terrain de foot, un terrain de rugby, un terrain beach volley, des terrains de tennis
  4. Stand de tir de Burnels, et des boulodromes : couvert et extérieur. Pétanque et pétanque lyonnaise[30]

Gastronomie

Le cassoulet est une spécialité de Castelnaudary, ainsi la ville se proclame « capitale mondiale du cassoulet ». Il tiendrait son nom de la cassole en terre cuite émaillée fabriquée à Issel non loin de Castelnaudary. Castelnaudary est, avec Toulouse et Carcassonne, l'une des trois villes se disputant l'origine du cassoulet.

D'autres spécialités sont l'alléluia de Castelnaudary, une pâtisserie, et le haricot de Castelnaudary.

Culture

Musée du Lauragais, théâtre des 3 Ponts, école de musique municipale, médiathèque, ateliers culturels (danse, arts plastiques, théâtre).

Berceau de l'école de la Légion étrangère

Les 1re et 2e compagnies du groupement d’instruction de la Légion étrangère (GILE), dépendant du 1er régiment étranger quitte la Corse en 1976 et s’installent à Castelnaudary au quartier « Lapasset ». Rejointes en août 1977, par la compagnie d’instruction des cadres, ces unités deviennent le régiment d'instruction de la Légion étrangère (RILE), aux ordres du colonel Forcin, le 1er septembre 1977. Régiment école de la Légion, il a pour missions essentielles de former les engagés volontaires ; de former les spécialistes au niveau du 1er degré en matière de transmission, auto engin toutes armes, administration et restauration collective ; de former et perfectionner les cadres non-officiers, dans la branche « combat de l’infanterie » du 1er et 2e degré. Il est articulé en une compagnie de commandement et de services, trois compagnies d’engagés volontaires, d’une compagnie d’instruction des cadres et d'une compagnie d'instruction des spécialistes. Le 1er juin 1980, le ministre de la Défense nationale crée le 4e régiment étranger, par changement d’appellation du RILE. Implanté au nouveau quartier Capitaine Danjou, depuis le 15 novembre 1986. Il garde les missions de son prédécesseur et fait partie du « socle » du commandement de la Légion étrangère.

Vie associative

La vie associative chaurienne représente aujourd'hui plus de 5 000 adhérents répartis dans 147 associations. Engagées dans le domaine du sport, de l'entraide, de la culture ou du patriotisme, elles œuvrent efficacement pour renforcer le lien social de la ville.

Les associations bénéficient d’une palette d’aides : financière, technique et logistique. Ainsi, depuis 2006, elles disposent d’un nouvel équipement : la Maison des Associations.

Musique

  • Union musicale Les Sans-Souci (créée en 1923)
Les Sans-Souci en défilé à Vinaros (Espagne) en mai 2005

En 1923, de jeunes musiciens bénévoles et amateurs, fils de familles aisées chauriennes, se regroupent et donnent pour nom à leur association "Sans-Souci", puisqu'ils n'ont aucun souci financier.

Aujourd'hui, l'Union musicale, qui vient de fêter ses 80 ans d'existence en 2003, continue de promouvoir la musique amateur, dans un esprit d'amitié et de partage autour de la musique. Elle se compose d'une soixantaine de musiciens, de tous les âges. La formation comprend un orchestre harmonie ainsi qu'une batterie fanfare. Son répertoire est donc très vaste et comprend des pièces classiques, contemporaines, militaires, de jazz, de variétés, ainsi que de la musique traditionnelle et de la musique de films. Les Sans-Souci se produisent également en défilés, au son d'airs de banda et de batterie-fanfare.

Après un classement en deuxième division en juin 2008 à Bédarieux, les Sans-Souci obtiennent un premier prix de première division le 16 mai 2010 au concours national de Quillan.

L'orchestre donne des concerts dans la région, mais aussi à l'étranger : il possède ainsi à son actif des échanges culturels avec : la Suisse, l'Italie, l'Angleterre et plus récemment le Canada (2001-2002) et l'Espagne (2004-2005).

Les Sans-Souci sont actuellement placés sous la présidence de Christophe Cazanave et la direction musicale d'Albert Todo.

L'orchestre reste étroitement lié à l'école municipale de musique, dirigée par Bernard Grimaud, avec laquelle il partage ses locaux, et qui permet aux jeunes (et moins jeunes) élèves musiciens de le rejoindre rapidement. Il est également possible, pour tous les musiciens indépendants qui le souhaitent, de faire partie des Sans-Souci.

Ceux-ci possèdent leur propre hymne, intitulé Hymne des Sans-Souci, sur une musique de l'ancien président Paul Vialette et des paroles d'Eugène Dauzat. Il est repris à la fin de chacun de leurs concerts.

Cadre de vie

Castelnaudary a été récompensée par une fleur au palmarès 2007 du concours des villes et villages fleuris[31]

Le port de Castelnaudary vient de se voir décerner en 2009, le label Pavillon Bleu d'Europe[32].

Marché hebdomadaire tous les lundis.

Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. [PDF] Éléments de valeur de la plaine du Lauragais p. 18
  2. Carte IGN sous Géoportail
  3. a et b [PDF] Charte du Pays Lauragais p. 17
  4. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  5. https://books.google.fr/books?id=FZfHoyI8BKwC&pg=PA221 Lettres patentes de Louis XI, Dieppe, juillet 1464
  6. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  7. http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014/(path)/MN2014/031/031044.html.
  8. « Scrutin présidentiel de 2002 - Castelnaudary », ministère de l'Intérieur (consulté le )
  9. « Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution européenne - Castelnaudary », ministère de l'Intérieur (consulté le )
  10. « Scrutin présidentiel de 2007 - Castelnaudary », ministère de l'Intérieur (consulté le )
  11. Délibération du conseil municipal reconduisant le jumelage en 2011
  12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  15. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. http://www.arterris.fr
  20. http://www.ville-castelnaudary.fr/fr/monopage.xml?id=134963 Industrie
  21. Ministère de l'Économie et des Finances : les comptes individuels des communes (budgets municipaux 2001 à 2006)
  22. Données taxe.com
  23. Yvette Carbonell-Lamothe - Deux collégiales du XIVe siècle dans l'Aude, Saint-Vincent de Montréal et Saint-Michel de Castelnaudary - p. 430-436, dans Congrès archéologique de France. 131e session. Pays de l'Aude. 1973 - Société française d'archéologie - Paris - 1973
  24. http://cpjeannedarc.fr//
  25. a b et c - Logements à Castelnaudary : le parc
  26. - Logements en Languedoc-Roussillon : le parc
  27. - Logements à Castelenaudary : les occupants
  28. - Logements en Languedoc-Roussillon : les occupants
  29. Annuaire des mosquées et salles de prières musulmanes dans l'Aude
  30. http://www.ville-castelnaudary.fr/fr/trombinoscoplus.xml?id=138375 le sport à Castelnaudary
  31. Source : Villes et Villages Fleuris
  32. Article du Midi libre (06/05/2009)

Voir aussi

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Bibliographie

  • Léon Clos, Notice historique sur Castelnaudary et le Lauragais, Édouard Privat imprimeur-libraire, Toulouse, 1880 (lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes