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Hôtel de l'intendance[modifier | modifier le code]
- Chambre de commerce : [1]
- Hôtel de Séran + date chambre de commerce : [2]
- Louis XVI, chapelle : [3]
- Un dimanche gras à l’intendance de Caen sous Louis XIV : [4]
- Construit en 1768 pour Fontette, réunion de plusieurs hôtels, 1ere salle de bain, description : Louis Gosselin, « L'ile Saint-Jean » dans Le mois à Caen, octobre 1967, no 58, pp. 6–21
- Construction par Armand Lefebvre pour Fontette, fini sous Charles d'Esmangart : [5]
- Musique, societe, Mme de la Briffe : [6]
- Hotel Daumesnil vers 1860 : [7]
- Hotel de l'intendance à la place tour Chastimoine : [8]
Fortification de Caen[modifier | modifier le code]
Étoile ferroviaire de Lyon[modifier | modifier le code]
- Le 19/09/1823, la Compagnie du chemin de fer de Saint-Étienne à la Loire demande la concession de la ligne vers le Rhône ( ligne Saint-Étienne - Givors). La chambre de commerce de Lyon donne un avis favorable au projet en incluant Lyon dans le tracé.
- Le 07/03/1827, ordonnance royale approuvant les statuts de la Compagnie du chemin de fer de Saint-Étienne à Lyon.
- Le 03/04/1832, ouverture officielle du tonçon de Givors à Lyon par le tunnel de la Mulatière.
- Le 11/08/1832, le tronçon entre Lyon et Rive-de-Gier est ouvert à la circulation.
- Le 01/05/1833, ouverture officielle de la ligne Saint-Étienne-Lyon pour le transport de voyageurs.
- Le 10/07/1854, mise en service de la ligne entre Chalon-sur-Saône et Lyon-Vaise, par la Compagnie du chemins de fer de Paris à Lyon (PL)
- 23.06.1856 : Lyon - Bourg
- Le 29/06/1854, ouverture de la ligne entre Lyon-Guillotière et Valence, par le LLM
- 10.10.1856, raccordement Vaise - Perrache - Guillotière
- Le 02/07/1857, inauguration de la gare de Lyon-Perrache par le PLM.
- Le 01/07/1858, mise en service de la ligne entre Lyon-Brotteaux et Bourgoin
- 24.11.1859 : les Brotteaux - Guillotière
- 30.07.1863 : Lyon-Croix-Rousse - Sathonay-Rillieux
- 01.09.1866 : Sathonay - Bourg-en-B.
- 17.01.1876 : Lyon Saint-Paul - l'Arbresle
- 23.10.1881 : Lyon-Est - Aoste-Saint Génix
- 01.06.1882 : Sathonay-Rillieux - Trévoux
- 08.04.1890 : Lyon-Saint Clair - Collonges-Fontaines
- 1910 : Givors - Tassin
Gouverneurs du château de Caen[modifier | modifier le code]
Cf. Jean-Yves Marin, Jean-Marie Levesque (dir.), Mémoires du Château de Caen, Milan, Skira ; Caen, Musée de Normandie, 2000, pp. 169–170
- Gouverneurs de Caen
- (1551 - 1567) Anne de Montmorency
- (1567 - 1580) Henri de Montmorency, fils du précédent
- (1580 - 1585) François d'O
- (1586 - 1587) Anne de Batarnay de Joyeuse
- (1588 - 1598) Gaspard Pelet, mort au château
- (1598 - 1629) Alexandre de Vendôme, né en 1598 et mort en 1629.
Charles de Martigny[modifier | modifier le code]
Charles de Martigny, décédé le , est un homme d'église français.
Son père est Charles, seigneur de Martigny, trésorier général des finances. Sa mère est la sœur d'Agnès Sorel. Charles VIII, puis Louis XII lui confient plusieurs missions diplomatiques importantes.
En 1475, il est nommé évêque d'Elne dans le Roussillon. De 1494, il devient évêque de Castres. Il fait partie de la commission chargée d'examiner les causes du divorce entre Louis XII et de sa femme, Jeanne de France, en 1499. En 1509, il cède le siège épiscopal de Castres à son cousin, Jean de Martigny.
Pays de Caen[modifier | modifier le code]
Abbaye Saint-Étienne de Fontenay[modifier | modifier le code]
L'abbaye Saint-Étienne de Fontenay est une abbaye fondée au XIe siècle sur la commune de , au sud de Caen.
Histoire[modifier | modifier le code]
L'abbaye a été fondée par Raoul Tesson et son frère Erneis sous l'épiscopat de Hugues II de Bayeux (1015-1049) sur la rive droite de l'Orne. La charte de fondation a été rapidement perdue et une assemblée de barons dut être organisée en 1070 afin que les donations faites à l'abbaye soient confirmées, notamment par quatre anciens officiers ayant été au service de Raoul Tesson. Le procès-verbal établi à l'issue de cette réunion fut confirmé et signé par Guillaume le Conquérant, Mathilde de Flandres et plusieurs autres seigneurs.
Les fondateurs de l'abbaye et leurs descendants lui avaient légué des terres situées dans la vallée de Fontenay, mais également des églises, des moulins, des vignes et des des droits dans la forêt de Cinglais, ainsi que le marché de Thury-Harcourt.
L'église fut consacrée en 1055. Elle eut pour abbé commendataire Pierre-Daniel Huet, le célèbre évêque d'Avranches. La reforme de la Congrégation de Saint-Maur y est introduite le par l’abbé Piédoue de Charsigné[1]. De l'église et du monastère, tout a disparu[2].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Gabriel Vanel, « Remarques de Nicolas le Hot, avocat au bailliage de Caen en 1680, publiées d’après le manuscrit inédit » dans le Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie, Caen, 1906, tome 25, p. 20
- Archives de la France monastique
Patrimoine religieux de Caen[modifier | modifier le code]
Fondation | Construction | Transformation après la Révolution | État actuel | |
---|---|---|---|---|
Églises et congrégations fondées avant le VIIe siècle | ||||
Église Saint-Pierre | VIIe | XIVe-XVIe | Temple de la Raison Église paroissiale |
Restaurée après 1944 |
Église Saint-Martin | VIIe | VIIIe-IXe XVe |
Détruite au début du XIXe | Vestiges |
Église Saint-Julien | VIIe | ? | Église paroissiale | Détruite en 1944 |
Église Saint-Jean | VIIe | XVe-XVIe | Église paroissiale | Restaurée après 1944 |
Églises et congrégations fondées entre la deuxième moitié du Xe siècle et la première moitié du XIe siècle | ||||
Église Notre-Dame-de-Froide-Rue | Xe-XIe | XIVe-XVIe | Église paroissiale devient église Saint-Sauveur |
Peu de dommages en 1944 |
Église Saint-Michel de Vaucelles | Xe-XIe | XIIe XIVe-XVIe XVIIIe |
Église paroissiale | Peu de dommages en 1944 |
Église Saint-Étienne-le-Vieux | Xe-XIe | XIVe-XVIe | Désaffectée | En ruine depuis 1944 |
Église Saint-Georges | Xe-XIe | ? | Désaffectée | Restaurée après 1944 |
Église Saint-Sauveur | Xe-XIe | XIe XIVe-XVIe XVIIIe |
Désaffectée | Restaurée après 1944 |
Église Saint-Gilles | Xe-XIe | ? | Église paroissiale jusqu'en 1864 Désaffectée ensuite |
Restaurée après 1944 |
Église Notre-Dame-des-Champs[modifier | modifier le code]
Cette église était située vers l’angle des rues Desmoueux et du Docteur-rayer, près du cimetière des Quatre-Nations. Elle fut détruite vers 1810.
D’après l’Abbé de La Rue, cette église aurait été fondée par les seigneurs de Beauregard puisque le patronage de Notre-Dame-des-Champs leur appartenait. Selon Daniel Huet, on trouvait autrefois dans cette église des tombeaux très anciens. Pour l'Abbé de la Rue, les origines de cette église remonterait à l'époque mérovingienne :
- Ses murs avoient une épaisseur qu'on ne rencontre pas ordinairement dans les édifices de cette espèce ; et, comme d'ailleurs, on descendoit plusieurs degrés pour entrer dans cette église, cette forme de bâtisse au-dessous du sol, étant absolument dans le genre des constructions Saxonnes, annonçoit par la même une grande antiquité.
- ABBÉ GERVAIS DE LA RUE[1].
Comme cette chapelle était située à mi-distance entre le château de Caen et l'abbaye aux Hommes, elle fut choisie par Charles VII de France lors du siège de Caen de 1450 pour loger plusieurs princes de sa cour. Quand elle fut démolie au début du XIXe, on exhuma le corps d'un guerrier, enveloppé dans sa cotte de maille, que l'on supposa donc tué pendant le siège.
Divers[modifier | modifier le code]
481 – 500 sur 3467
- François de Caumont (peintre) - Antoine de Montchrestien - Louis Antoine Fauvelet de Bourrienne - Julien Le Paulmier - Auguste Chevalier - Georges Desdevises Du Dézert - Christophe Plantin - Jacques Gamblin - Olivier de Miniac (bailli de Caen) - Odet d’Aydie (gouverneur de Caen) - Émile Saisset (professeur de philosophie) - Guy Chamillart (intendant) - Claude François Fraguier (professeur théologie mais jésuite ?) - Armand Tanton (élève école normale) - Thomas Jean Montsaint (quelles études ?) - Jacques Bouteloup (mathématicien) (élève de l'École normale d’instituteurs) - Marcel Gauchet (éléve de la fac ?) et Claude Lefort (prof à la fac ?) - Pierre Périaux (correspondant de l'Académie de Caen) - Thomas Montaigu (siège de Caen) - Guillaume du Merle (Famille du Merle) (gouverneur général de Basse Normandie et grand bailli d’épée de la ville de Caen)
- Collège de Caen ? : Paul Desains - Jules Jamin - Jean-Jacques de Marguerie - Léonor Mérimée - François Pouqueville (étudiant)
- Dragonnades (hôtel de Caen) - Liste des commanderies templières en Basse-Normandie - La première horloge publique de France est installée à Caen en 1314
- Grand Prix de Caen (automobile)
- 18e régiment de transmissions - 5e régiment d'infanterie de ligne - 5e division d'infanterie (France)
Brouillon : chronologie de Caen[modifier | modifier le code]
Le Moyen Âge[modifier | modifier le code]
Année | Contexte général | Économie | Politique et religion | Architecture, urbanisme |
---|---|---|---|---|
Naissance de la ville de Caen (XIe siècle) | ||||
Entre 950 et 1040 | Nouvel essor urbain en Normandie | Fondation des paroisses Saint-Étienne-le-Vieux, Saint-Sauveur (actuel Vieux-Saint-Sauveur), Saint-Georges, Saint-Gilles et probablement Saint-Michel-de-Vaucelles | ||
1006 | Première référence à la ville de Caen dans la charte de l’Abbaye de Fécamp[2] | |||
Vers 1015 | Don par la Duchesse Gonnor de la Baronnie de Bretteville à l'Abbaye du Mont Saint-Michel | |||
1047 | Concile de la Trêve de Dieu | |||
1061 | Construction de l’église Sainte-Paix (alors sur le territoire de Mondeville) pour recueillir des reliques de saints amenées pour le concile de 1047 | |||
Vers 1050 | Fondation du château de Caen ; l’éperon rocheux dominant la vallée de l’Orne et de l’Odon | La ville se développe au pied du château de Caen | ||
1054 | Fondation à Saint-Jean d'une maison charitable (futur Hôtel-Dieu) | |||
Vers 1059 | Fondation de l’Abbaye aux Hommes et de l’Abbaye aux Dames | Deux bourgs (Bourg-l'Abbé et Bourg-l'Abesse) se développent autour des deux abbayes | ||
1062-1130 | Construction de l'Abbaye aux Dames | |||
1077 | Dédicace de l’abbatiale Saint-Étienne | |||
1091 | Signature du traité de Caen | |||
À partir du XIe siècle | Début de l'exploitation massive de la pierre de Caen pour permettre la construction des grands monuments en Normandie et en Angleterre | |||
Fin du XIe siècle | Fortification de Bourg-le Duc, ou Bourg-le Roi (quartiers au pied du Château) | |||
Vers 1102 | Fortification de Saint-Jean, transformé en île (aménagement du Canal Robert et de la Chaussée ferrée) | |||
Développement de la cité ducale à l'intérieur de ses remparts (XIIe) | ||||
XIIe siècle | Fondation du Couvent des Béguines | Construction du Logis des Moines à la Baronnie de Bretteville | ||
1120 | Construction par Henri Ier Beauclerc du Donjon du Château de Caen et de la Salle de l'Échiquier | |||
1121 | Établissement d'une petite communauté chrétienne à Ardenne (Saint-Germain-la-Blanche-Herbe) | |||
1160 | Le Prieuré d'Ardenne devient une abbaye indépendante | Fondation de la maladrerie de Beaulieu (léproserie) | ||
1173 | Concile pour rétablir la paix entre Louis VII, roi de France et Henri II Plantagenêt, roi d'Angleterre | |||
1182 | Concile pour régler les luttes de successions entre les descendants d’Henri Ier d'Angleterre | |||
1185-1188 | Fondation de l'Hôtel-Dieu. L'Hôpital Saint-Thomas et Saint-Antoine, appelé est construit à la place de la maison charitable fondée par Guillaume le Conquérant exclusivement afin d'accueillir des malades | |||
Épanouissement de la ville désormais française (XIIIe et XIVe siècles) | ||||
17 juin 1203 | Liberté communale accordée par Jean Sans Terre | Construction du Châtelet sur le Pont Saint-Pierre, notamment pour abriter l'hôtel municipal | ||
Mai 1204 | Prise de la ville par par Philippe Auguste | Remaniement en profondeur du château de Caen (construction d'une chemise autour du Donjon et de la Porte des Champs) | ||
XIIIe siècle | Fondation du Couvent des Carmes et du Couvent des Jacobins | Construction à l'Hôtel-Dieu de la première grande construction gothique de Caen[3] | ||
1219 | Construction de la collégiale du Saint-Sépulcre pour abriter un morceau de la Vraie Croix que Guillaume Acarin a ramené de Jérusalem | |||
1220 | Fondation du Couvent des Cordeliers[4] | |||
XIVe siècle | Début de l'exploitation souterraine de la pierre de Caen | |||
1306 | Établissement des Croisiers dans le quartier Saint-Martin | |||
1308 | Construction du clocher de l'église Saint-Pierre | |||
1077 | Installation de la résidence du bailli dans le Château (actuel Logis des Gouverneurs) | |||
La ville dans la Guerre de Cent Ans (XVe siècle) | ||||
Juillet 1346 | Prise de la ville par Édouard III d'Angleterre ; la ville est pillée pendant trois jours | |||
1348 | Épidémie de peste | |||
Années 1350-1360 | Jean II de France autorise en 1354 l'érection de fortification autour de l'Abbaye aux Hommes, l'Abbaye aux Dames et de la collégiale du Saint-Sépulcre | Renforcement des remparts de la ville[5] ; construction de la barbacane de la Porte des Champs et ouverture de la Porte Saint-Pierre entre le Château et la ville | ||
1356-1372 | Installation des Croisiers dans le Couvent des Béguines (actuelle rue des Croisiers) | Début de la construction de l'église du Couvent des Croisiers | ||
1361 | Construction du Moulin Saint-Pierre[6] | |||
Août-septembre 1417 | Siège de la ville par Henri V d'Angleterre ; la ville tombe le 4 septembre et le château le 19 juillet | Entrée solennelle de Charles VII (6 juillet) | Dommages sérieux à l'église Saint-Étienne-le-Vieux, à la collégiale du Saint-Sépulcre et au quartier du Vaugueux en contrebas de la collégiale | |
14 décembre 1417 | Pillage de l'Abbaye d'Ardenne et fuite des moines à Caen | |||
1417-1449 | Occupation de la ville par les Anglais | Caen, quartier général et siège du gouvernement d'Henri V d'Angleterre (1417-1418) | ||
1432 | Première fondation de l'Université de Caen[7] (écoles de droit canonique et de droit civil) | |||
1434 | Tentative avortée de prise de la ville par 30.000 paysans venant de la Plaine de Caen, du Bessin et du Bocage | |||
1437-1439 | Charte royale confirmant la création de l'Université confirmée en 1437 par le Pape Eugène IV ; Fondation des écoles de théologie, des Arts et de médecine (1438) ; Inauguration solennelle de l'Université en l'église Saint-Pierre (1439) |
|||
1449 | Siège par le Connétable Arthur de Richemont ; la ville tombe le 9 juin et le château le 6 juillet | Entrée solennelle de Charles VII (6 juillet) | ||
1452 | Suppression, puis rétablissement par Charles VII de la faculté de droit civil ; l'existence de Université de Caen est pleinement reconnu |
La Renaissance[modifier | modifier le code]
Année | Contexte général | Économie | Politique et religion | Architecture, urbanisme |
---|---|---|---|---|
Le renouveau après la guerre (XVe et XVIe siècles) | ||||
1468 et 1498 | Reconnaissance par lettres patentes de Louis XI, puis de Louis XII des privilèges de la ville | |||
1470 | Tenus à Caen des États de la Province de Normandie[8] | |||
1478 et 1484 | Grandes épidémies de peste | |||
1480 | Premier livre imprimé à Caen, par Durandas et Quijoue, Recueil d'Epîtres d'Horace | |||
Avril 1499 | Ancrage définitif à Rouen de l'Échiquier de Normandie qui devient concomitamment perpétuel[9] | |||
1514 | Jour des lansquenets, des mercenaires allemands de l'armée royale sont tués par la population | |||
1527 | Vote par la noblesse française, convoquée à Caen, du déblocage des 2 000 000 d'écus réclamés pour la libération des enfants de François Ier | |||
Étés 1532 et 1547 | Épidémies de peste | |||
XVIe siècle | Essor architectural Renaissance :
| |||
XVe siècle-XVIe siècle | Instauration du régime de la commende et guerres de religion; longue période de décadence des abbayes | |||
Les Guerres de religion et le début de la Contre-Réforme | ||||
1544 | Destruction de quelques statues de saints au portail des églises | |||
1560 | Assemblées publiques de prédicateurs blâmant "l'Idolâtrie catholique" | |||
8 et 9 mai 1562 | Pillage des églises par les Huguenots ; profanation des tombeaux de Guillaume le Conquérant et de la Reine Mathilde | |||
1562 | Destruction par le Duc de Bouillon, gouverneur du Château, de la collégiale du Saint-Sépulcre qui avait été investie par investi par les Protestants ; installation des chanoines dans la chapelle Sainte-Anne voisine, dont il reste une porte du XIIe siècle à décor de frettes crénelées | |||
1563 | Siège de la ville par l'Amiral de Coligny ; la ville tombe en février et le château le 2 mars | |||
19 mars 1563 | Édit d'Amboise, l'Amiral de Colignyet la majeure partie de ses troupes quittent la ville | Avant de partir, ordre est donné à Montgomery de saccager l'Abbaye aux Hommes, le Couvent des Cordeliers et celui des Carmes | ||
24 août 1563 | Entrée solennelle de Charles IX, accompagné de sa mère, Catherine de Médicis, du Connétable de Montmorency et du Chancelier de L'Hospital | |||
1577 | Fondation du Couvent des Capucins sur le territoire du prieuré de Brécourt, offert par le cardinal Farnèse, alors abbé de l'Abbaye aux Hommes[10] (actuel locaux du Bon Sauveur) | |||
1584 | Épidémie de peste (10 000 morts) | |||
Janvier 1589-avril 1594 | Troubles provoqués par la Ligue à Rouen | Transfert par Henri III du Parlement de Normandie, de la Cour des aides et de la Chambre des Comptes qui s'installent alors dans le Couvent des Cordeliers de Caen | ||
1592 | Épidémies de peste, surtout dans le Vaugueux | |||
Mai 1594 | Lettre patente d'Henri IV créant une nouvelle foire franche | |||
1596 | Restauration spirituelle et matérielle de l'Abbaye d'Ardenne par le prieur Jean de la Croix, venu de l’Abbaye de Belle-Étoile |
Du Grand Siècle au Siècle des Lumières (XVIIe et XVIIIe siècles)[modifier | modifier le code]
Année | Contexte général | Économie et politique | Religion | Architecture, urbanisme |
---|---|---|---|---|
XVIIe siècle | Début de l'exploitation de la pierre de Caen à la Maladrerie (ainsi qu'en partie à Bretteville-sur-Odon et à Carpiquet | Essor architectural en ville et dans les villages alentour (hôtels particuliers de Caen et logis de chasse)
| ||
1608 | Fondation par les les Jésuites du collège Royal-Bourbon dans l'ancien Collège du Mont | |||
1609 | Consécration solennelle de l’abbatiale d'Ardenne | |||
1612 | Construction du temple protestant, le Godiveau[11], rue au Presche (actuelle rue de Bretagne) dans le Bourg l'Abbé | |||
1616-1626 | Établissement des Carmélites dans la rue Guilbert | Consécration de l'église des Carmélites (1626) | ||
1618 | Rétablissement de la règle de Saint-Benoît par l'abbesse Laurence de Budos à l'Abbaye aux Dames | |||
1620 | Nomination au commande du Château du Capitaine Prudent par le Grand Prieur de Vendôme, Gouverneur de Caen et du Château, fidéle à Marie de Médicis | Braquage des canons du château sur la ville fidèle au roi Louis XIII | ||
14 juillet-18 juillet (1620) | Siège du Château par le Maréchal de Praslin ; capitulation du Capitaine Prudent | Entrée solennel de Louis XIII après qu'il a reçu des mains des échevins les clés de la ville (15 juillet) | ||
1622 | Établissement de la Congrégation de l'Oratoire rue Guilbert, puis rue de l'Oratoire | |||
1624 | Fondation du Couvent des Ursulines au sud de la rue Saint-Jean (vers l'actuel rue Singer) | |||
1624, 1626 et 1631 | Épidémies de peste | Fuite des échevins ; report de la rentrée de l'Université de Caen | ||
1626 | Restauration du culte à l'abbatiale Saint-Etienne après 64 ans d'abandon | |||
1629 | Adhésion à la réforme du rite prémontré de l'Abbaye d'Ardenne qui devient la plus puissante abbaye prémontrée de Normandie | |||
1629-1635 | Aménagement de la Place Saint-Pierre par la destruction de maisons de la rue de la Pâtisserie, ou de la Cuisinerie, et de la rue du Change |
La ville au Siècle des Lumières (XVIIIe siècle)[modifier | modifier le code]
Année | Contexte général | Économie et politique | Religion | Architecture, urbanisme |
---|---|---|---|---|
1694-1701 | Construction de nouveaux bâtiments de l’Université de Caen sur les plans de l'architecte Brodon au pied du chevet de l’église Saint-Sauveur (actuelle église du Vieux Saint-Sauveur) | |||
XVIIIe siècle | Essor architectural en ville et dans les villages alentour (hôtels particuliers de Caen et logis de chasse)
| |||
1702-1726 | Reconstruction des bâtiments conventuels de l'Abbaye aux Dames par Guillaume de la Tremblaye | |||
1704 | Les offices d'échevin des nobles, des bourgeois et des marchands sont transformés en charges vénales | |||
1704-1843 | Reconstruction des bâtiments conventuels de l'Abbaye aux Hommes par Guillaume de la Tremblaye | |||
1705 | Louis XIV reconnaît l'Académie royale des Belles-Lettres de Caen | |||
1713 et 1715 | Émeutes contre la cherté du blé | |||
1720 | Anne Le Roy fonde à Vaucelles le Bon-Sauveur | |||
Années 1720 | Début de la construction de la caserne Hamelin (vers l'actuelle place du 36e RI) | |||
25-26 juin 1725 | Graves émeutes contre la cherté du blé, l'Intendant d'Aube est chassé du Tripot (halle au blé) et des hôtels particuliers de la Place Royale sont mis à sac[15] | |||
1726 | Création de l'esplanade de l'Abbaye aux Hommes (actuelle esplanade Jean-Marie Louvel) | |||
1728 | Fondation de l'école de dressage et d’équitation de Caen (actuellement caserne de pompiers du Canada)[16] | |||
1735 | Ordonnance des échevins pour le réaménagement de la place Saint-Sauveur | |||
1736-1739 | Création du jardin des plantes de Caen, propriété de la faculté de médecine de l'université de Caen[17] | |||
Octobre 1741 | Arrêt de Louis XV réunissant les vicomtés de Caen et d'Évrecy au présidial et grand bailliage de Caen | |||
1754 | après la démolition du Châtelet, la municipalité s'installe dans l'Hôtel d'Escoville | |||
1752-1775 | François-Jean Orceau de Fontette est Intendant de la Généralité de Caen ; grands travaux d'urbanisme
| |||
1762 | Les Jésuites sont expulsés de France | À Caen, leur collège est incorporé à l'Université | ||
30 décembre 1775 | Un séisme frappe la ville de Caen et sa région, provoquant des dégâts matériels et quelques blessés[19] | |||
1752-1785 | Réaménagement du Port ; suppression des méandres de l'Orne entre Caen et Clopée[20] (vers 1780) | |||
Années 1780 | Construction des façades classique des églises du Vieux Saint-Sauveur et Saint-Michel-de-Vaucelles | |||
1781 | Début de la construction du Palais de Justice | |||
1783 | Transfert des cimetières extramuros | |||
1786 | Comblement des Fossés Saint-Julien, aménagés en promenade | |||
1788 | Démolition de la Tour Chatimoine pour permettre la construction des prisons du nouveau palais de justice de Caen |
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Gervais de La Rue, Essais historiques sur la ville de Caen et son arrondissement, Poisson, Caen, 1820 [(fr) texte intégral (page consultée le 6 juin 2008)]
- « La ville qui s'appelle Cathim (Caen), sur la rivière Orne, de part et d'autres, avec ses églises, ses vignes, ses prés, ses moulins, avec le marché, le tonlieu et le port, et toutes ses dépendances »
- Cette grande salle voûtée de 120 métres sur 31 a été détruit avec le reste de l'Hôtel-Dieu en 1830
- Le Couvent des Cordeliers, à l'exception de la chappelle, a été détruit en 1944 ; le site est aujourd'hui occupé par la Clinique de la Miséricorde
- Les vestiges des remparts que l'on voit aujourd'hui datent de cette époque.
- Ce moulin se trouvait à l'emplacement de la fontaine du boulevard Leclerc.
- L'Université de Caen fut, jusqu'à la fondation de l'Université de Rouen en 1966, la seule université de Normandie.
- Les États de Normandie se réunirent pour la dernière fois en 1655.
- En 1515, une Ordonnance royale de François Ier transforma l'Échiquier de Normandie en Parlement de Normandie.
- Ce prieuré était situé dans la paroisse Saint-Ouen de Villers, d'où le nom de la place Villers ; une portion de la rue Caponière actuelle s'appelait jusqu'en 1889 rue des Capucins.
- Ce bâtiment fut ainsi surnommé car il ressemblait à un pâté
- Actuelle succursale de la Banque de France à Caen.
- Ce château est occupée depuis les années 1980 par l'école de musique.
- Les canadiens s'y installèrent dans le château, le 19 juillet 1944. Le 10 août, suite à une erreur de l'aviation américaine, le château fut entièrement détruit.
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesbourgeois
- Alfred Campion, « Note sur l’école de dressage et d’équitation de Caen », dans l'Annuaire des cinq départements de l'ancienne Normandie, 41e année, Caen, Le Blanc-Hardel, 1875.
- Octave Lignier, « Essai sur l'histoire du jardin des plantes de Caen » dans Bulletin de la société linnéenne de Normandie, Caen, E. Lanier, 1905, 5e série, 8e volume, 1904, p. 56
- Pascal Liévaux, « Les architectes du roi et l'architecture communale des villes atlantiques » dans Hélène Rousteau-Chambon (dir.) Jacques V Gabriel et les architectes de la façade atlantique, Actes du colloque de Nantes du 26-28 septembre 2002, Paris, Éditions Picard, 2004, pp. 179-181
- Georges Dubosc, « Les Tremblements de terre en Normandie », dans le Journal de Rouen du 21 décembre 1909
- L'ancien tracé de l'Orne se retrouve encore aujourd'hui dans les limites administratives entre les communes de Caen, Mondeville et Hérouville-Saint-Clair.
- Le cimetière des Quatre Nations doit son nom au fait que l’on y inhumait des personnes ayant vécu sur les quatre paroisses environnantes (Notre-Dame, Saint-Sauveur, Saint-Martin et Saint-Julien).