Ferenc Puskás

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Ferenc Puskás
Image illustrative de l’article Ferenc Puskás
Ferenc Puskás en 1971
Biographie
Nom Ferenc Purczeld Biró
Nationalité Hongrois
Espagnol
Naissance
Budapest (Hongrie)
Décès (à 79 ans)
Budapest (Hongrie)
Taille 1,72 m (5 8)
Période pro. 1943-1966
Poste Attaquant puis entraîneur
Pied fort Gauche
Parcours junior
Années Club
1937-1942 Kispest AC
Parcours professionnel1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1943-1956 Budapest Honvéd 371 (387)
1958-1966 Real Madrid 260 (238)
Total 631 (625)
Sélections en équipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
1945-1956 Hongrie 85 (84)
1961-1962 Espagne 04 0(0)
Total 89 (84)
Parcours entraîneur
AnnéesÉquipe Stats
1967 Hercules Alicante
1967-1967 Golden Gate Gales
1968-1968 Vancouver Royals
1968-1969 Deportivo Alavés
1970-1974 Panathinaïkos
1975 Real Murcie
1975-1976 Colo Colo
1976-1977 Arabie saoudite
1978-1979 AEK Athènes
1979-1982 Al Masry
1985-1986 Club Sol de América
1986 Cerro Porteño
1989-1992 South Melbourne
1993 Hongrie
1 Compétitions officielles nationales et internationales.
2 Matchs officiels (amicaux validés par la FIFA compris).

Ferenc Puskás, né le Modèle:Date sport à Budapest et mort le Modèle:Date sport dans la capitale hongroise, est un footballeur hongrois naturalisé espagnol. Il se reconverti entraîneur à l'issue de sa carrière de joueur.

Généralement considéré comme le meilleur joueur de l'histoire de la Hongrie et comme l'un des plus grands artistes à avoir jamais participé à la Coupe du monde de la FIFA, Ferenc Puskás est le fer de lance de l'équipe hongroise qui domine outrageusement le football européen au début des années 1950. Malheureusement, le titre de champion du monde a toujours fait défaut à cet extraordinaire buteur[1].

En 85 matches disputés sous les couleurs de la Hongrie, il inscrit 84 buts, une moyenne jamais égalée jusqu'à ce que l'Iranien Ali Daei n'entre dans le livre des records en novembre 2003[1].

Biographie

Enfance

Puskás naît dans le 19e arrondissement de Budapest.

Né à Budapest, en 1927, Puskás grandit à quelques pas du Kispest Athletic Club dans le quartier du même nom. Sa passion pour le football est évidente et il marche très tôt sur les pas de son père, joueur puis entraîneur du club voisin. Trop jeune pour être affilié, il joue dans l'équipe juniors sous la fausse identité de Miklós Kovács jusqu'à ses douze ans. Mais il ne tarde pas à faire parler de lui sous son véritable nom. À l'âge de 16 ans, le petit attaquant fait déjà partie des titulaires indiscutables de Kispest. Son ambition et sa volonté de fer sont évidentes. À seulement 18 ans, il effectue ses grands débuts en équipe nationale à l'occasion d'un match contre l'Autriche. Cette rencontre, la première disputée par la Hongrie depuis la fin de la seconde guerre mondiale, marque le début d'une carrière exceptionnelle au niveau international[1],[2].

Le Major galopant (1943-1956)

Débuts tonitruants (1943-1953)

Puskás joue un rôle clé dans son club, qui devient une équipe de l'armée en 1949, avant d'être rebaptisé Honvéd. C'est ce qui explique le fameux surnom de major galopant, en référence à son grade militaire. Puskás poursuit sa carrière avec Honvéd jusqu'en 1956[1].

En 1950, lors de la première saison sous le nouveau statut du club, Puskás marque 50 buts et remporte le premier de ses quatre championnats hongrois avec Honvéd[3].

Le Budapest Honvéd étant techniquement amateur, Puskás peut participer aux Jeux olympiques. En 1952, Puskás est capitaine de l'équipe qui remporte la médaille d'or olympique aux JO d'Helsinki[1],[3]. Il déclare quelques années plus tard : « Nous formions déjà une bonne équipe mais c'est au cours de ces Jeux que nous avons vraiment trouvé notre style. Nous avons, en quelque sorte, inventé l'ancêtre du football total des Néerlandais. Nous étions libres de nos déplacements et quand nous avions le ballon, tout le monde participait au jeu, les défenseurs comme les attaquants. Nous sommes rentrés en train. À partir de Prague, nous nous arrêtions à chaque station pour que les gens puissent nous saluer. Nous avons assisté à des scènes incroyables à la gare Keleti de Budapest. Les rues étaient noires de monde ! Plus de 100 000 personnes étaient venues faire la fête avec nous. Nous étions fous de joie. C'était notre première grande victoire et nous étions si jeunes »[4].

Puskás fait partie de la première équipe non-britannique à gagner à Wembley avec la Hongrie en 1953.

Leur victoire la plus célèbre reste sans doute celle obtenue le 25 novembre 1953 dans le stade de Wembley. À cette époque, l'Angleterre ne s'y est encore jamais inclinée face à une équipe qui ne fasse pas partie du Royaume-Uni. Cela n'empêche pourtant pas Puskás et ses coéquipiers de s'imposer largement 6-3 au cours d'un match qui reste dans l'histoire comme l'un des plus passionnants du siècle. Devant plus de 100 000 spectateurs, les Hongrois infligent une véritable leçon de football aux Anglais, variant à l'envie le jeu court et le jeu long. Cette équipe hongroise, bâtie autour de Ferenc Puskás, pratique alors un football totalement inédit. Puskás est le maître à jouer de cette formation qui, en un seul match, réduit à néant la réputation d'invincibilité dont jouit le football anglais partout dans le monde. Au cours de cette rencontre, Puskás marque par deux fois tandis que Nándor Hidegkuti, son partenaire idéal en attaque, réalise le coup du chapeau. Malheureusement pour les Anglais, l'humiliation ne fait que commencer. Moins de six mois plus tard, les Sujets de sa Majesté reçoivent une nouvelle correction, 7-1 cette fois-ci, en Hongrie[1].

Puskás fait partie du Onze d'or hongrois, champion olympique 1952 et finaliste malheureux de la Coupe du monde 1954.

La Hongrie pratique à l'époque un jeu résolument offensif, basé sur le trio Sándor Kocsis - Nándor Hidegkuti - Ferenc Puskás. La puissance et la précision du pied gauche de Puskás causent des dégâts dans toutes les défenses d'Europe. Le petit attaquant est à l'origine de tous les mouvements offensifs de son équipe. En véritable meneur de jeu, il fait circuler la balle avec précision et le football international lui fournit régulièrement l'occasion de faire la démonstration de ses talents[1].

Favoris du Mondial (1954-1956)

Lorsque les Magiques Magyars arrivent en Suisse pour la Coupe du monde 1954, ils sont invaincus depuis quatre ans et sont du coup les grands favoris. La fameuse Wonder Team possède la meilleure attaque au monde et il ne lui faut guère de temps pour faire parler son extraordinaire potentiel offensif. La Corée du Sud est ridiculisée 9-0 d'entrée de jeu, au terme d'un festival de buts ouvert et clôturé par Puskás. Le major galopant fait à nouveau trembler les filets contre la RFA, qui s'incline lourdement 8-3. Mais le prix de cette victoire s’avère particulièrement élevé. Ferenc Puskás se blesse en effet à la cheville alors qu'il dispute le ballon à l'Allemand Werner Liebrich. Il doit déclarer forfait pour les quarts et les demi-finales, au grand dam de ses partenaires. Malgré son absence, la Hongrie remporte les deux rencontres suivantes (contre le Brésil et l'Uruguay) sur le même score, 4-2[1].

Pour la grande finale, tous les yeux se tournent vers Ferenc Puskás. Cette rencontre, qui constitue incontestablement le sommet de sa carrière, le meneur de jeu hongrois ne veut la manquer à aucun prix. Alors que sa blessure le fait encore souffrir, Puskás décide de jouer quand même. Les Magyars débutent idéalement la rencontre. Ferenc semble devoir faire taire les critiques en ouvrant le score dès la 6e minute de jeu. Deux minutes plus tard, la Hongrie fait le break en inscrivant un nouveau but. Mais les Allemands ne s'en laissent pas conter. Sous la pluie battante de Berne, ils parviennent à revenir au score avant la mi-temps à force de volonté. À sept minutes du coup de sifflet final, Helmut Rahn donne l'avantage aux Allemands. L'infatigable Puskás trouve toutefois le temps de faire parler la poudre une dernière fois, mais son but est refusé pour hors-jeu. À la surprise générale, la RFA remporte la Coupe du monde et met fin à la série d'invincibilité de 31 rencontres de la Hongrie, ne laissant à Puskás que ses regrets[1] malgré son titre de meilleur joueur du tournoi.

De retour au Honvéd, Puskás devient encore plus connu en Europe de l'Ouest en voyageant à l'étranger avec son club pour des matchs d'exhibition. En décembre 1954, ils viennent au Molineux Stadium où ils sont battus 3-2 par des Wolverhampton Wanderers à leur apogée. La victoire conduit le directeur des Wolves, Stan Cullis, à annoncer que son équipe est « championne du monde »[3].

En dépit de la déception de Berne, le Onze d'or hongrois poursuit sa série, alignant 18 nouveaux matches sans défaite, avec notamment la première défaite infligée à l'équipe d'URSS en Union soviétique.

Fuite de Hongrie (1956)

Puskás poursuit sa carrière à Honvéd, sans se douter qu'elle est sur le point de prendre un tournant décisif. Il se rend à Bilbao avec son équipe pour le compte de la Coupe des champions 1956-1957, une rencontre qui aura des conséquences historiques. Alors que la Hongrie connaît une grave crise politique, Puskás et ses coéquipiers décident de ne pas rentrer au pays et de s'exiler à l'ouest. Après 15 mois sabbatiques passés en Autriche au cours desquels Puskás semble totalement oublier le football, il décide de revenir à la compétition. Mais, pour beaucoup, le jeune trentenaire est un joueur fini[1].

Le 4 novembre 1956, les chars russes entrent dans Budapest pour mater l'insurrection hongroise. À ce moment-là, Puskás et ses coéquipiers du Honvéd se préparent à une nouvelle tournée en Europe. Malgré les évènements, les joueurs se rendent quand même en Europe, à la demande de Imre Nagy. Lorsque celui-ci est destitué, le nouveau gouvernement exige que les fuyards reviennent au pays. Ferenc Puskás choisit de rester en occident. Il apprend que sa femme et sa fille ont clandestinement gagné Vienne à pied, et il part les y retrouver.

À la demande de la Fédération hongroise, Puskás est suspendu dix-huit mois par la FIFA. Privé de travail, il survit dans un camp de réfugiés en Autriche avec pour seules ressources des mandats envoyés par son ancien coéquipier László Kubala, qui joue au FC Barcelone depuis 1951. Le Major sombre dans l'alcool et grossit d'une vingtaine de kilogrammes.

Résurrection au Real (1958-1965)

Di Stéfano et Puskás.

Sourd aux critiques qui assaillent l'ancien meneur de jeu hongrois, Emil Oesterreicher, l'ancien secrétaire financier de Puskás lors de ses dernières années à Honvéd, décide de le faire venir, à 31 ans, au Real Madrid pour le faire jouer aux côtés d'Alfredo Di Stéfano, Raymond Kopa et Francisco Gento. Son arrivée suscite la surprise de toute l'Espagne. On pense alors qu'un homme à un âge si avancé et quelques kilos en trop n'a pas sa place dans une équipe du calibre du Real Madrid, composée de stars. Mais Puskás fait rapidement taire les critiques[5].

L'ancienne icône hongroise perd 18 kg en six semaines et entame le deuxième volet de sa magnifique carrière. Le duo madrilène devient rapidement l'un des plus célèbres d'Europe, pour le plus grand plaisir des supporters du stade Santiago Bernabéu[1],[5].

Sa première année est difficile, la barrière de la langue l’empêchant de s’adapter rapidement à la vie espagnole[6]. Il n'est pas présent en finale de la Coupe des clubs champions 1959 contre le Reims à Stuttgart. Le gouvernement allemand refuse alors de lui délivrer un visa, n'ayant toujours pas pardonné à l'ex-Major les allusions au dopage qu'il émettait pour expliquer la victoire allemande à Berne. Une accusation vérifiée en 2010 par une étude universitaire allemande assurant que plusieurs joueurs de l'équipe de RFA auraient été dopés à la méthamphétamine, une substance figurant depuis sur la liste des produits dopants[7].

La saison suivante, Puskás explose littéralement devenant le meilleur buteur du Real dans les trois compétitions. Il inscrit 49 buts en 36 rencontres[6].

Pour Puskás, la consécration vient en finale de la Coupe des Clubs Champions 1960, lorsque le Real inflige une sévère correction à l'Eintracht Francfort à Hampden Park, devant plus de 130 000 spectateurs. Même le grand Di Stéfano, pourtant auteur d'un triplé en finale, est éclipsé par Puskás, qui marque à quatre reprises contre les Allemands. Cette saison, en plus d'une victoire historique, le Hongrois totalise pas moins de 35 buts en 39 matches sous les couleurs du Real[1]. Sur la saison 1959-1960, il inscrit 60 buts. Un record qui ne sera dépassé qu'en avril 2011 par Lionel Messi[8]. À la fin de la saison, Puskás et ses coéquipiers remportent la première Coupe intercontinentale mise en jeu contre les uruguayens du Peñarol[9]. Après un nul 0-0 au Stade Centenario de Montevideo, il signe un doublé à Bernabéu dans les 10 premières minutes du match suivi par Di Stéfano, Herrera et Gento pour une victoire 5-1.

En 1962 à Amsterdam, Puskás dispute une nouvelle finale européenne avec le Real Madrid. Il inscrit trois buts mais perd (5-3) contre Benfica Lisbonne. Deux ans plus tard à Vienne, Puskás et le Real perdent une nouvelle fois en finale de la Coupe d'Europe, contre l'Inter Milan (1-3). La même année, Puskás est convoqué par le sélectionneur espagnol pour participer à la Coupe du monde au Chili. Toutefois, la décision du petit ailier de rejoindre l'équipe espagnole s'avère plutôt malheureuse : avec une seule victoire, la Furia quitte l'Amérique du Sud à la fin de la phase de groupes sans que sa nouvelle recrue ait trouvé le chemin des filets[1].

Licence de joueur de Puskás.

En 1965, Ferenc Puskás inscrit le 200e but du Real Madrid en Coupe d’Europe[10].

Puskás porte encore le maillot du Real jusqu'en 1967 avant de mettre un terme à sa carrière à l'âge de 40 ans. Il totalise 238 buts en 260 rencontres sous les couleurs des géants espagnols[11]. Sous l'égide du Hongrois, le club de la capitale espagnole décroche cinq titres de champion et deux Coupes d'Europe[1].

Ferenc Puskás laisse un souvenir gravé dans l'histoire du Real Madrid. Encensé par les supporters madrilènes pour sa générosité, sa sympathie, son amabilité et ses brillantes prestations, il bat tous les records de buts en tant qu'avant-centre, et gagne le surnom de Pancho, ou Cañoncito pum. Il est l'un des meilleurs attaquants de l'histoire et le meilleur gaucher à avoir foulé la pelouse du stade Santiago Bernabéu[5].

En 2012, Puskás fait partie de la meilleure équipe de l'histoire du Real Madrid élue lors des 110 ans du club[12].

Coach Ferenc (1970-1992)

Sa carrière de joueur s'arrête en 1965 pour laisser place à celle d'entraîneur. Le Major se fait la main au Hercules Alicante en 1967 avant de s'envoler aux États-Unis pour entraîner San Francisco Golden Gate Gales (1967) puis Vancouver Royals (1968). De retour en Espagne, il dirige durant une saison le Deportivo Alavés avant d'être appelé, en 1970, par le Panathinaïkos.

La légende veut qu'à son arrivée en Grèce, au moment de signer son contrat, Puskás demanda quelle serait sa prime s'il parvenait à emmener son équipe en finale de coupe d'Europe. La probabilité de retrouver le club grec à ce niveau était tellement infime que les dirigeants grecs ajoutèrent sans trembler un alinéa au contrat, stipulant une énorme prime en cas de finale. Le Panathinaïkos allait pourtant réussir cet exploit, accédant à la surprise générale en finale de la Coupe des clubs champions européens 1970-1971, où il est battu par l'Ajax Amsterdam à Wembley.

En dehors de ce coup d'éclat, la carrière d'entraîneur de Ferenc Puskás ne décollera jamais vraiment. Ses différents contrats en Espagne, au Chili, en Arabie saoudite, en Grèce, en Égypte, au Paraguay et en Australie lui permettront de voir du pays mais ne rempliront pas son palmarès.

En 1993, il est appelé au chevet d'une sélection hongroise tombée au plus bas. Il dirige l'équipe durant quatre matches, dont trois défaites.

Rédemption avant la maladie (1992-2006)

Tombeau de Ferenc Puskás.

Ferenc Puskás rentre définitivement en Hongrie au début des années 1990. Après son échec à la tête de la sélection, le gouvernement de Viktor Orbán le nomme ambassadeur du sport hongrois dans le monde. Au début des années 2000, le vieillissant Népstadion devient Puskás Ferenc Stadion. Le sociologue Tamás Dóczi raconte : « Quand il est rentré au pays, il a été bien accueilli. Sa mort a été un événement tragique pour la Hongrie »[13].

Au même moment, Puskás est diagnostiqué atteint par la maladie d'Alzheimer. Sa santé se dégrade. En septembre 2006, il est hospitalisé. Il meurt deux mois plus tard, d’une pneumonie, à 79 ans. Une journée de deuil national est décrétée le jour de ses funérailles. Comme le monde du football, le Président-ministre Ferenc Gyurcsány rend hommage au Major galopant : « Le plus connu des Hongrois du XXe siècle nous a quittés, mais la légende restera toujours avec nous ». La FIFA l’honore en 2009, en donnant son nom au prix récompensant le plus beau but de l’année[13].

Les obsèques de Ferenc Puskás ont lieu en présence du président László Sólyom et du premier ministre Ferenc Gyurcsány. Le drapeau hongrois est hissé en berne devant le Parlement, en présence des chefs de l’État et du gouvernement. Des dizaines de milliers de Hongrois sont attendus au Stade Ferenc Puskás pour un service religieux solennel. Sont attendus pour les cérémonies : le président de la FIFA, Joseph Blatter, le candidat à la présidence de l'UEFA, Michel Platini, l'allemand, Franz Beckenbauer et d'anciens joueurs du Real Madrid. Après la cérémonie au stade, un défilé a lieu à travers la ville et s'achève à la Basilique Saint-Étienne de Pest où Puskás est enterré[14].

En 2012, les cendres de Sándor Kocsis, ancien coéquipier de Puskás, sont rapatriées dans la même crypte de la Basilique Saint-Étienne de Pest de Budapest où le Major galopant est enterré en décembre 2006[15].

Palmarès

Joueur

Distinction de l'IFFHS.
Palmarès de Ferenc Puskás
Budapest Honvéd Hongrie Real Madrid

Distinctions personnelles

Trophées et titres de meilleur buteur de Puskás[16]
Trophées Titres de meilleur buteur
  • Élu joueur en or des 50 dernières années de la Hongrie par l'UEFA en 2004
  • 6e meilleur buteur de l’histoire du football en Europe toutes compétitions confondues

Entraineur

Statistiques

Reconnaissance

Stade Ferenc-Puskás (2000)

Le Népstadion à Budapest est renommé stade Ferenc Puskás en 2001.

Au début des années 2000, le vieillissant Népstadion (stade du Peuple) est renommé Puskás Ferenc Stadion[13].

En 2007, le stade est rénové est dispose d'une capacité de 61 000 places. Il est proposé en tant qu'enceinte accueillant la finale lors de la candidatures hongroise (avec la Croatie) à l'organisation du Championnat d'Europe de football 2012[17].

En avril 2013, la Hongrie dévoile un projet de construction d’une enceinte ultra-moderne d'une capacité de 65 000 sièges à la place du stade Ferenc Puskás[18].

Une rue de Budapest (2007)

Plaque commémorative au n°1 de la rue Ferenc Puskas.

La ville de Budapest donne le nom de Ferenc Puskás à une rue du quartier de Kispest, siège du Honvéd, l'ancien club du Major galopant, un an jour pour jour après son décès. C'est l'ancienne rue Ujtemetô, dans le 19e arrondissement de la ville, qui est rebaptisée rue Ferenc Puskás, sur l'initiative commune du club et de la mairie du 19e[19].

Une centaine de personnes participent à la cérémonie d'inauguration, dont le maire de Budapest Gabor Demszky. De nombreux hauts responsables du football international sont également présents, notamment Joseph Blatter, président de la FIFA, Michel Platini, président de l'UEFA, ou encore l'allemand Franz Beckenbauer[19].

Prix Puskás de la FIFA (2009)

Statue de Ferenc Puskás à Budapest inspirée d'une photographie prise à Madrid où le joueur donne un cours de jonglage aux enfants de la rue.

En hommage à son prestige en tant que buteur, la FIFA créée en 2009 le Prix Puskás, qui récompense le plus beau but de l'année parmi une sélection de dix buts que les internautes doivent départager[20].

Le prix Puskás, récompensant le joueur ou la joueuse ayant marqué le plus beau but de l'année, est inauguré le 21 décembre lors du Gala du joueur FIFA 2009. « Il est important de préserver la mémoire des grands du football qui ont jalonné notre histoire. Ferenc Puskás était non seulement un joueur au talent et au palmarès immenses, mais également un homme remarquable », explique alors Joseph Blatter, président de la FIFA[21].

Citations à son sujet

« Il lui suffisait d'une touche de balle pour marquer deux buts. »

— Zoltán Czibor, coéquipier de Puskás à Kispest et en sélection hongroise[22]

« Il a fait toute une carrière en Hongrie et a remis ça en Espagne, avec le Real Madrid. On comprend facilement pourquoi il n'est pas seulement un joueur de classe mondiale, mais un véritable mythe. »

— Gyula Grosics, gardien de but de la sélection hongroise dans les années 1950[22]

« J'imagine que lorsqu'un bon joueur a le ballon, il doit pouvoir envisager trois options, au maximum. Puskás, lui, en voyait toujours au moins cinq. »

— Jenő Buzánszky, ancien coéquipier de Puskás[22]

Notes et références

  1. a b c d e f g h i j k l m et n Biographie de Ferenc Puskás sur le site officiel de la FIFA
  2. (en) Ferenc Puskás - Goals in International Matches sur le site de RSSSF
  3. a b et c Biographie de Ferenc Puskás sur ifhof.com
  4. 2 août 1952 : La magie s'empare des Magyars sur le site de la FIFA, le 2 août 2012.
  5. a b et c Biographie de Puskás sur le site du Real Madrid
  6. a et b Biographie de Puskás sur realmadrid-fr.com
  7. Les «héros de Berne» étaient dopés sur L'Équipe, le 26 octobre 2010.
  8. Villa retrouve le sourire sur L'Équipe, le 23 avril 2011.
  9. Le Real Madrid reçoit Peñarol sur sport.fr, le 30 juillet 2010.
  10. À qui le 700e but ? sur L'Équipe, le 3 novembre 2010.
  11. (en) Prolific Scorers Data sur RSSSF
  12. Real Madrid : Zidane dans le onze des 110 ans sur sport.fr, le 8 mars 2012.
  13. a b et c Ferenc Puskás, l’icône du football hongrois sur aworldoffootball.com, le 29 octobre 2012.
  14. Obsèques de Puskás : deuil national en Hongrie sur sport.fr, le 9 décembre 2006.
  15. Hommage à Sandor Kocsis sur L'Équipe, le 21 septembre 2012.
  16. Biographie sur football-story.com
  17. Hongrie et Croatie optimistes sur L'Équipe, le 11 avril 2007.
  18. Un stade de 65 000 places à Budapest sur L'Équipe, le 23 avril 2013.
  19. a et b Une rue Ferenc Puskas inaugurée à Budapest sur sport.fr, le 17 novembre 2007.
  20. « Le Prix Puskás de la FIFA », sur fr.fifa.com (consulté le )
  21. Un prix Puskas du but de l'année sur sport.fr, le 20 octobre 2009.
  22. a b et c Joueurs de légende - Ferenc Puskás sur le site de la FIFA

Bibliographie

Voir aussi

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Liens externes