Chaumont (Haute-Marne)

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Chaumont
Chaumont (Haute-Marne)
Chaumont, quartier historique.
Blason de Chaumont
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Haute-Marne (préfecture)
Arrondissement Chaumont
Intercommunalité Communauté d'agglomération du pays chaumontais
Maire
Mandat
Christine Guillemy
2014-2020
(10 ans, 1 mois et 4 jours)
Code postal 52000
Code commune 52121
Démographie
Gentilé Chaumontais
Population
municipale
22 674 hab. (2014en diminution de -3.15 % par rapport à 2009)
Densité 410 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 06′ 42″ nord, 5° 08′ 20″ est
Altitude Min. 247 m
Max. 416 m
Superficie 55,26 km2
Élections
Départementales Chaumont-1
Chaumont-2
Chaumont-3
Localisation
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Chaumont
Liens
Site web ville-chaumont.fr

Chaumont est une commune française située dans le département de la Haute-Marne (dont elle est la préfecture), en région Grand Est. Ses habitants sont appelés les Chaumontais et Chaumontaises.

Géographie

Localisation

Située sur le plateau de Langres, Chaumont est au centre géographique de la Haute-Marne, département à dominante rurale situé au sud de la région Grand Est.

Communes limitrophes

Géologie et relief

Hydrographie

Deux rivières traversent la commune : la Suize à l'ouest et la Marne à l'est, adjacente au canal de la Marne à la Saône.

Climat

Voies de communication et transports

Voies routières

Des voies routières rapides relient la commune à Nogent, Troyes, Saint-Dizier, Nancy, Reims, Besançon, Langres, Chalindrey, Dijon.

Voies ferroviaires

Chaumont est située sur la Ligne de Paris-Est à Mulhouse-Ville. Le Corail Intercités relie la gare de Chaumont à Paris en 2 h 13, ainsi qu'à un ensemble de villes relativement proches.

Aérodrome

L'aérodrome de Chaumont-Semoutiers (code OACI : LFJA) se situe à l'ouest de la ville, sur la commune de Semoutiers.

L'aérodrome de Chaumont-La Vendue (anciennement LFSY) a été fermé en 1995.

Transports en commun

Voir Liste des lignes de bus de Chaumont.

Le Réseau CmonBus est le réseau de transport en commun du pays chaumontais.

Urbanisme

Morphologie urbaine

  • Quartier centre-gare : qui comprend le pôle d'échange multimodale, un cinéma, les Silos (médiatèque de la ville de Chaumont), et le centre international du graphisme.
  • Village Lafayette et Pershing : héritage de la présence américaine à Chaumont (voir Chaumont-Semoutiers Air Base)
  • Quartier Foch : ancienne caserne qui accueille aujourd'hui des activités tertiaires
  • La Rochotte : quartier populaire constitué essentiellement de HLM.
  • Quartier du Cavalier : quartier populaire constitué essentiellement de HLM.
  • Le Val-Barizien : quartier populaire constitué essentiellement de HLM.
  • Le Haut-du-Val
  • Chaumont-le-Bois : quartier résidentiel pavillonnaire
  • Château-Paillot : quartier résidentiel pavillonnaire
  • La Vendue : zone industrielle
  • La Dame Huguenotte : zone industrielle
  • Brottes : commune déléguée
  • Les Tanneries : Ce quartier fait référence à l'endroit où les lavandières tannaient des peaux de bêtes ou bien venaient juste laver le linge. Il se situe au bas des remparts du Donjon, vers la vallée de la Suize. On peut imaginer la pénibilité de la tâche à cause de la descente de la côte des tanneries pour accéder au lavoir tout en bas.

Logement

Projets d'aménagements

  • Dans le quartier du Cavalier, aménagement du Jardin Agathe Roullot.
  • Dans le quartier du Haut du Val, le projet de construction du centre aquatique a été voté à l'unanimité par le conseil municipal et devrait voir le jour pour 2019.

Toponymie

Attestée sous la forme Chalmunt en 1134. Calvus Mons en 1167.

L’étymologie de Chaumont calvus mons soit le « Mont Chauve ». Le terme renvoie au site dépouillé d'arbre sur lequel la première ville a été édifiée au Xe siècle[1] : un éperon abrupt et une terre de pâture estivale qui dominent les vallées de la Suize et de la Marne coulant à moins de 300 mètres d'altitude.

Selon Gérard Taverdet, le nom viendrait du précéltique calma {friche, hauteur}, et aurait été latinisé en calvus mons ce que l'on rencontre fréquemment dans la toponymie française[2].

Faisant partie de la région du Bassigny, la commune a porté le nom de Chaumont-en-Bassigny jusqu'en 1971.

Histoire

La ville est issue d'une fondation féodale dans une campagne peuplée. Le site, est une ancienne résidence carolingienne des comtes du pays de Champagne surveillée par un château érigé pendant l'époque ottonienne. La puissance des comtes de Champagne rayonnant sur toute la région, permet le choix de leur domaine ou villa qu'ils transforment en leur bonne ville. Chaumont bénéficie ainsi très tôt d’une position politique stratégique, mais elle est aussi soumise aux aléas des dynasties régnantes de Champagne.

Antiquité

Le territoire de l'actuelle ville de Chaumont relevait de celui des Lingons. Des fouilles archéologiques menées de 1989 à 1992 dans la forêt du Corgebin ont permis de mettre en évidence les bases d'un petit fanum de surface rectangulaire, divers objets et monnaies frappées sous le règne de Marc Aurèle.

Dans les secteurs des faubourgs de Saint-Aignan et du Moulin Neuf, des fouilles ont mis au jour les fondations de quelques villas et fermes gallo-romaines sur les bords de la Suize.

La colline Saint-Roch fut elle aussi occupée bien avant que l'ermitage soit édifié : un camp militaire romain aurait été placé temporairement sur ce site, les Anciens nommaient l'endroit « la vieille cité ».

Moyen Âge

Chaumont (Haute-Marne)
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Chaumont (Haute-Marne)
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Chaumont (Haute-Marne)

Chaumont ne serait pas une ville très ancienne. D’origine féodale, elle est née au Xe siècle. Geoffroy Ier de Chaumont en est le fondateur selon Émile Jolibois. La seigneurie de Chaumont possède le fief de Chaumont jusqu'en 1190.

Tout d’abord, les paysans et les artisans s’installent en périphérie de la cité qui allait être construite. Ainsi, les seigneurs décident d’établir deux chapelles accompagnées de leur cimetière : Buxereuilles et Saint-Aignan. À peine deux siècles après, au XIIe siècle, la cité est endettée à cause des actions entreprises par les seigneurs (constructions d’édifices religieux, croisades…), si bien qu'elle est cédée[réf. nécessaire] au comte de Champagne en 1205.

Au XIIIe siècle, Chaumont connaît une période de prospérité : le nombre d’habitants est en constante augmentation (hommes puissants[précision nécessaire], artisans, paysans…), une véritable cité se crée durant cette période, après la construction de l’église Saint-Jean-Baptiste.

Thibault IV, comte de Champagne de 1201 à 1253, et roi de Navarre de 1234 à 1253, est attaqué par Hugues IV, duc de Bourgogne mais il se réfugie dans son château fortifié (1229-1230).

La petite-fille de Thibault IV, Jeanne de Champagne épouse Philippe le Bel encore fils aîné du roi de France. Lorsque celui-ci accède au trône de France, Chaumont prend de l’ampleur tant dans son extension que dans ses fortifications. C’est en 1292 que Chaumont est reconnue « capitale » du pays environnant à part entière.

Chaumont souffre comme toutes les villes de la guerre de Cent Ans et de la peste à partir du milieu du XIVe siècle.

Chaumont ne suit pas Charles le Téméraire dans sa lutte contre le roi Louis XI.

Le 8 février 1475, le pape Sixte IV institue par une bulle pontificale le Grand Pardon de Chaumont (voir infra) qui accorde à perpétuité une indulgence plénière à tous ceux qui, chaque fois que la Saint-Jean-Baptiste (24 juin) tombera un dimanche, visiteront la collégiale, s’y confesseront et y communieront.

Renaissance et Temps modernes

Vue de la ville de Chaumont-en-Bassigny (vers 1700).

Au début du XVIe siècle, Chaumont reçoit la visite de François Ier, qui visite les fortifications et constate l’échevinage (sorte de municipalité) instauré en 1469.

Plan des fortifications.

La ville prend une plus grande extension au XVIe siècle. Elle subit les guerres de religion, qui commencent avec le massacre de Wassy de plusieurs dizaines de protestants par le duc François de Guise. L’Édit de Nantes, signé par Henri IV, marque la fin de ces guerres et renforce par écrit le statut de la municipalité chaumontaise. Cependant, les riches et puissantes personnes n’acceptent pas vraiment le pouvoir renforcé des élus, dont ils ne partagent pas forcément le point de vue sur la gestion de la ville.

Un peu avant le milieu du XVIIe siècle, la peste sévit à Chaumont, les artisans et les paysans se trouvant à l’extérieur meurent par centaines, les portes de Chaumont étant fermées. Louis XIII et Richelieu visitent la ville quelques années.

Lorsque Louis XIV devient roi, tous les pouvoirs délégués aux villes sont peu à peu supprimés, notamment ceux accordés à Chaumont. En 1685, l’Édit de Nantes est révoqué par le roi, ce qu’approuvent[réf. nécessaire] les seigneurs de Chaumont.

Au XVIIIe siècle, sous le règne de Louis XV, un jeune sculpteur se fait remarquer favorablement, il s’agit d’Edme Bouchardon (1698-1762). En 1790, Chaumont est considérée comme une capitale à part entière, ville-centre du département de la Haute-Marne récemment créé.

De 1814 à 1945

Le viaduc (1857).

Chaumont est occupée en 1814 par les troupes alliées, qui signent secrètement le Traité de Chaumont le 9 mars 1814. Ce traité prévoit une alliance défensive de 20 ans entre la (Grande-Bretagne, la Russie, la Prusse et l’Autriche). Un an après, le Pacte de Chaumont réunit les mêmes signataires et a pour but de lutter contre une nouvelle révolution en France.

Chaumont connaît un essor économique et industriel au XIXe siècle avec notamment la ganterie, la bonneterie, la draperie, etc. Une véritable révolution des transports a lieu : des canaux sont créés, des chemins de fer construits, le viaduc est édifié (1856).

La ville est occupée en 1871 par les troupes prussiennes durant la guerre franco-allemande (juillet 1870 – mai 1871).

Lors de la Première Guerre mondiale (1914-1918), le président des États-Unis Wilson et ses troupes débarquent en France. Le quartier général du corps expéditionnaire du général Pershing est installé à Chaumont en septembre 1917, au Val des Escholiers. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Chaumont est occupée de juin 1940 jusqu’au 13 septembre 1944. Elle est libérée par les troupes du général Patton. Après 1946, la population atteint 16 000 habitants.

Depuis 1945

En 1951, dans le cadre de l'OTAN, les États-Unis débutent la construction d'une base aérienne qui sera occupée par l'Armée de l'Air américaine jusqu'en 1967, date du retrait de la France de l'OTAN. Le 61e régiment d'artillerie a aujourd'hui ses quartiers dans cette base.

La plus ancienne des écoles de gendarmerie de France est créée en 1945 à Chaumont. Trois ans plus tard, elle est installée à la caserne de Damrémont où ont été hébergées les troupes américaines de Pershing.

Durant le dernier tiers du XXe siècle et la première décennie du XXIe siècle, la population de Chaumont stagne puis diminue : la perte de vitalité économique de la Haute-Marne, la baisse démographique, l'absence d'industries structurantes, la faillite ou la délocalisation de certaines sociétés chaumontaises telles que Nordénia, Capdevielle, SIHM[3], etc. , marquent le déclin relatif de la ville. Les pouvoirs publics tentent d'enrayer ce déclin en garantissant le maintien sur le territoire de la ville de l'École de gendarmerie et du régiment d'artillerie, et par la construction d'une zone économique à la Croix Coquillon, ayant vocation à compléter les zones artisanales de la Vendue et de la Dame Huguenotte.

Politique et administration

Sous l'Ancien régime Chaumont était le siège du Bailliage de Chaumont-en-Bassigny.

Tendances politiques et résultats

Administration municipale

Chaumont, ville-centre du pays de Chaumont et de la CAPC

Il convient de distinguer le pays de Chaumont de la communauté d'agglomération du pays chaumontais :

  • Le pays de Chaumont, créé en 2002, concerne 153 communes situées sur 12 cantons et regroupe 73 000 habitants ; il inclut sept communautés de communes, et notamment la communauté d'agglomération du pays chaumontais qui représente environ la moitié du pays de Chaumont,
  • La communauté d'agglomération du pays chaumontais, créée en 1998 et qui n'est qu'une partie du pays de Chaumont. Néanmoins, à la différence de ce dernier, elle dispose de la personnalité juridique, d'une fiscalité locale indépendante et promeut des actions concrètes. La communauté de communes a d'importantes compétences administratives déléguées, notamment en matière de développement économique et de transports urbains et intercommunaux.
  • Chaumont fait historiquement partie de la micro-région du Bassigny, dont le périmètre ne recoupe en rien les notions administratives de Pays et de Communauté de communes.

Liste des maires

L'hôtel de ville.

Depuis 1945, sept maires se sont succédé à Chaumont :

Liste des maires depuis 1945
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1958 Jean Masson Parti radical
1958 1976 Marcel Baron Parti radical
1976 1989 Georges Berchet UDF-RAD
1989 1995 Cyril de Rouvre DVD
1995 2008 Jean-Claude Daniel DVG
2008 2013 Luc Chatel UMP
2013 En cours Christine Guillemy ex UDF, Mouvement Démocrate

Le 6 septembre 2013 après six ans de réalisations et de lancements d’investissements lourds pour la ville, et seulement six mois avant la fin de son mandat, Luc Chatel annonce sa démission de maire sous prétexte de non cumul de mandat mais reste président de la communauté de commune du pays Chaumontais, député de la Haute-Marne et n° 2 de l'UMP. À noter que le non cumul des mandats ne s'appliquera qu'en 2017[4].

Il adoube son adjointe Christine Guillemy [5] . Celle-ci est élue maire par le conseil municipal le vendredi 13 septembre 2013.

Instances judiciaires et administratives

Le 3 Janvier 1976, un incendie ravage le Palais de Justice situé dans l'ancien château, à côté du Donjon qui surplombe le quartier des Tanneries qui se trouve en contrebas. Chaumont étant classée ville historique, le Palais de Justice fut reconstruit comme il se doit.

La prison, légèrement excentrée du centre-ville, se situe au Val Barizien.

Politique environnementale

En 2010 et 2011, la ville interconnecte et étend ses deux réseaux de chaleur, afin de desservir environ 2 600 logements. L'objectif est d'atteindre 50 % d'énergies renouvelables dans ce réseau d'ici 2013[6].

Jumelages

En mars 2010, Chaumont est jumelée avec[7] :

Par ailleurs, la commune de Chaumont a signé avec Ashton-under-Lyne (Royaume-Uni) en 1956 des contrats de coopération dans les domaines culturel, sports et formation ; et avec Ivrée (Italie) en 1983 dans le domaine culturel[7].

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[8],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 22 674 habitants, en diminution de −3,15 % par rapport à 2009 (Haute-Marne : −2,51 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5 2536 1886 1025 4875 9656 3186 3476 2436 374
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9 2637 6738 2858 5009 22612 16012 85213 28013 428
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
14 62214 87214 87016 21015 17815 94118 06916 85119 346
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2014
21 71725 77927 22627 55427 04125 99624 35722 70522 674
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[10].)
Histogramme de l'évolution démographique

D’après le recensement Insee de 2010, Chaumont compte 23 011 habitants (soit une diminution de 11,4 % par rapport à 1999). La commune occupe le 350e rang au niveau national, alors qu'elle était au 299e en 1999, et le 2e au niveau départemental sur 433 communes.

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (22,7 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (25,1 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,2 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 47,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 15,8 %, 15 à 29 ans = 26 %, 30 à 44 ans = 18,2 %, 45 à 59 ans = 20,9 %, plus de 60 ans = 19,1 %) ;
  • 52,2 % de femmes (0 à 14 ans = 13,8 %, 15 à 29 ans = 20,8 %, 30 à 44 ans = 17,5 %, 45 à 59 ans = 21,9 %, plus de 60 ans = 26 %).
Pyramide des âges à Chaumont en 2007 en pourcentage[11]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90  ans ou +
1,0 
6,4 
75 à 89 ans
10,8 
12,3 
60 à 74 ans
14,2 
20,9 
45 à 59 ans
21,9 
18,2 
30 à 44 ans
17,5 
26,0 
15 à 29 ans
20,8 
15,8 
0 à 14 ans
13,8 
Pyramide des âges du département de la Haute-Marne en 2007 en pourcentage[12]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90  ans ou +
1,2 
7,2 
75 à 89 ans
11,4 
14,6 
60 à 74 ans
15,3 
22,1 
45 à 59 ans
21,2 
19,8 
30 à 44 ans
18,7 
18,1 
15 à 29 ans
15,6 
17,7 
0 à 14 ans
16,6 

Enseignement

Chaumont est située dans l'académie de Reims. La ville accueille un campus de l'Université de Reims Champagne-Ardenne.

Établissements scolaires

La ville administre xx écoles maternelles et xx écoles élémentaires communales.

Le département gère xx collèges et la région xx lycées.

École de gendarmerie

La ville accueille la plus ancienne école de gendarmerie. Créée en 1945, elle est l'ancien quartier général du général Pershing. Elle peut accueillir jusqu'à sept compagnies d'instruction (840 élèves) simultanément.

Manifestations culturelles et festivités

Tous les 3es dimanches de chaque mois de mars à novembre "Marché à la brocante" autour des halles (marché couvert) en centre-ville.

  • Depuis 1989, le Festival international de l'affiche et des arts graphiques de Chaumont célèbre l'affiche et les graphistes. C'est un événement de renom international et le premier festival hexagonal dans cette catégorie. Il a lieu tous les ans en mai et investit différents lieux de la ville.
  • Fête médiévale : en partenariat avec Les Amis du Château de Lafauche, la ville de Chaumont organise, tous les deux ans, une grande fête médiévale "Chaumont, au temps des Comtes de Champagne" dans le Vieux Chaumont. Artisans médiévaux, animations de rues, ménestrels et troubadours, spectacles, bal, défilé costumé, troupes de reconstitution médiévale, ripaille, taverne…

Santé

La Ville de Chaumont dispose d'un Centre hospitalier et d'une clinique privée.

Sports

L'ecac Chaumont rugby club , évoluant en 2 eme série de bourgogne

Médias

Presse écrite

  • Le Journal de la Haute-Marne (« JHM ») - avant 1993 nom du journal : "La Haute-Marne Libérée" fondé à la libération par Gilbert Bletner - (quotidien),
  • Voix de la Haute-Marne, (journal local hebdomadaire de Langres),
  • L'Affranchi (journal local hebdomadaire de Chaumont),
  • Le Petit Champenois (disparu en 1944, ancien quotidien de Chaumont).

Radios locales

Télévision

France 3 Champagne-Ardenne émet dans la Haute-Marne grâce au site d'émission de Chalindrey. 3 réémetteurs de confort sont disponibles dans Chaumont selon le lieu d'habitation :

  • Au nord de la ville, il y a le site Towercast "Chaumont 1 - Avenue du 109ème RI".
  • Au nord-ouest, il y a le site TDF "Chaumont 2 - HLM Carnot".
  • Au sud, il y a le site TDF "Chaumont 3 - La Côte Grillée".

Les 2 derniers sites n'émettent pas le multiplex R3.

Cultes

Économie

Revenus de la population et fiscalité

Emploi

Entreprises et commerces

En sa qualité de préfecture, Chaumont est une ville essentiellement tournée vers le tertiaire, avec la présence de fonctionnaires d'administrations nationales et locales, de militaires (régiment d'artillerie, école de gendarmerie), des enseignants, des salariés de compagnies d'assurances ou mutuelles, etc. L'établissement le plus important en termes d'employés est le centre hospitalier (environ 850 personnes).

La ville possède aussi une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de la Haute-Marne.

Dans une moindre mesure il existe une petite industrie (équipement médical, Soremo…), Girardot, etc.).

Jusqu'au milieu du XXe siècle, Chaumont possédait une industrie du gant mondialement reconnue.

La société Vicat dispose d'une unité de production de béton.

Le siège des Éditions Crépin-Leblond se situe à Chaumont.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Le Jardin Agathe Roullot - La famille Roullot possédait une carrière qui fut ouverte et spécialement dédiée à l'approvisionnement du chantier du viaduc édifié en 1855 et 1856. Un siècle plus tard, la famille céda à la ville une vingtaine d’hectares sur lesquels furent construites les tours du Cavalier (quartier en périphérie du centre ville). Feu Mademoiselle Roullot, dernière du nom et connue à Chaumont pour être professeur d'anglais, résidait à cet endroit. C'est sur ce grand terrain, où elle avait également son propre jardin à côté de son habitation, que se situe maintenant ce jardin public qui porte son nom et qui fut réalisé par Pascale Jacotot, paysagiste de Dijon.

Le nouveau cinéma multiplexe - Richard Patry a veillé à doter ce complexe de 8 salles (1138 places), avec les toutes dernières technologies en matière d'image et de son. Il est situé en face la gare en lieu et place d'anciens entrepôts. Ouvert début septembre 2012, il est estimé un investissement par la ville de huit millions d'euros.

Le Nouveau Relax - Scène Conventionnée de Chaumont a ouvert ses portes le premier décembre 2005. Salle de spectacle de 229 places, le projet de son premier directeur devient Scène Conventionnée en 2007.

Patrimoine culturel

Musées

La ville comprend trois musées : la maison du Livre et de l'Affiche-Les Silos, le musée d'art et d'histoire, et le musée de la Crèche.

Grand Pardon de Chaumont

Le Grand Pardon de Chaumont est une fête religieuse qui se tient à Chaumont depuis la fin du XVe siècle[15].

En 1475, Jean de Montmirel, fils d’un modeste mercier chaumontais, devenu docteur en droit canon et chanoine de Langres, promu évêque de Vaison-la Romaine, puis conseiller du pape Sixte IV, est au faîte d’une brillante carrière ecclésiastique. Celle-ci l’a conduit à occuper d’importantes fonctions à la Curie romaine et à obtenir des papes, honneurs et prébendes.

Jean de Montmirel n’a pas oublié Chaumont, sa ville natale. Il obtient du pape l’élévation de l’église en collégiale, avec un corps de chanoines dotés de toutes sortes de privilèges.

Puis, le 8 février 1475, le pape signe une bulle accordant à perpétuité une indulgence (catholicisme) plénière à tous ceux qui, chaque fois que la Saint-Jean-Baptiste (24 juin) tombera un dimanche, visiteront la collégiale Saint-Jean-Baptiste, s’y confesseront et y communieront : le Grand Pardon était né.

Sa première célébration date de 1476 et depuis, à une exception près durant la Révolution française, il a été régulièrement célébré à des intervalles constants de 4, 5, 6 et 11 ans.

Les Chaumontais et les habitants de la région ont accompagné cette fête religieuse de réjouissances, de liesses et d’animations populaires, parant rues et maisons de fleurs, de guirlandes, d’écussons de mousse et de verdure.

Elle a été célébrée récemment le 24 juin 2012 et a attiré plusieurs dizaines de milliers de visiteurs.

Vie militaire

Unités ayant tenu garnison à Chaumont:

  • 1906-1914:109e Régiment d'infanterie de ligne.
  • 1939-1940:21e Regiment d'infanterie de ligne
  • 1939-1940:152e Régiment d'infanterie de ligne

Personnalités liées à la commune

S'agissant des personnes nées à Chaumont :

Personnalités politiques

  • Louise Michel (1830-1905), anarchiste et figure de la Commune de Paris, née à Vroncourt, étudiante à Chaumont.
  • Christian Pineau (1904-1995), résistant et homme politique, cosignataire du Traité de Rome, né à Chaumont.
  • Jean Masson (1907-1964), homme politique, maire de Chaumont.
  • Luc Chatel (1964), homme politique, maire de Chaumont.
  • Valérie Debord (1971), juriste et femme politique.

Autres personnalités

Classement par ordre chronologique d'année de naissance

  • Pierre Le Moyne (1602-1672) : poète, jésuite, né à Chaumont ;
  • Jean-Baptiste Bouchardon (1667-1742) : père d'Edmé et de Jacques-Philippe Bouchardon, architecte et sculpteur, mort à Chaumont ;
  • Edmé Bouchardon (1698-1762) : sculpteur et dessinateur, né à Chaumont ;
  • Jacques-Philippe Bouchardon (1711-1753) : sculpteur, né à Chaumont ;
  • Laurent Guyard sculpteur, né à Chaumont ;
  • Antoine Girardon (1758-1806) : général français, né à Chaumont ;
  • Émile Jolibois (1813-1894) : historien et archiviste né à Chaumont ;
  • Eugène Decomble (1816-1889) : ingénieur et architecte, il a réalisé le viaduc de Chaumont ;
  • Léon-Vivant Moissenet (1831-1906) : ingénieur, l'un des pères de la carte géologique de France, mort à Chaumont ;
  • Isidore Nicolas Victor Bablon (1838-1910) inventeur du régulateur à gaz, est né rue Laloy (1 place de la concorde) où son père exerçait la profession de bottier. Cette invention qui équipait tous les becs de gaz des grandes villes du monde au début du XXe siècle permettait d'éviter les accidents dus aux explosions par suite des différences de pression liées aux irrégularités de consommations de gaz de ville qui n'était pas distribué, comme aujourd'hui, sous pression. Le brevet de Victor Bablon consistait en une application industrialisable d'une invention du facteur d'orgues Cavaillé-Coll, adaptée au fonctionnement des orgues soumis à des contraintes similaires suivant le nombre de jeux et de notes simultanément employés. Victor Bablon a également mis au point un procédé de soudure de l'aluminium en y apposant une pellicule intermédiaire de cuivre par électrolyse. Autre invention de Victor Bablon déposée le 19/08/1895, sous le numéro 249707, concernant la suppression de l'effet de halo sur les plaques photographiques Il est également l'inventeur d'un procédé d'harmonisation automatique des orgues.
  • André Blondel (1863-1938) : physicien, né à Chaumont ;
  • René Joffroy (1915-1986) : archéologue, né à Chaumont ;
  • Jean Vilnet (1922-2013) : évêque de Saint-Dié puis évêque de Lille, ancien président de la Conférence épiscopale française, né à Chaumont ;
  • Pierre Flamion (1924-2004) : joueur international de football et entraîneur, dont plusieurs saisons à l'ECAC ;
  • Georges Oudot (1928-2004) : peintre et sculpteur, né à Chaumont ;
  • Danièle Bour (1939) : illustratrice, créatrice de « Petit ours brun », née à Chaumont ;
  • Cyril de Rouvre (1945) : homme d'affaires, maire de Chaumont (1989-1995) ;
  • Nicole Rieu (1949) : auteur-compositeur-interprète et réalisatrice, née à Chaumont ;
  • Sandrine Roy (1968) : parolière, née à Chaumont ;
  • Manu Codjia (1975) : guitariste de jazz, né à Chaumont ;
  • Guillaume Henry (1978) : styliste, né à Chaumont ;
  • Lucie Décosse (1981) : judoka, championne olympique 2012, triple championne du monde, quadruple championne d'Europe, née à Chaumont ;
  • Les Z'Oreilles : groupe de Reggae-Ska fondé en 1987 à Chaumont.

Héraldique, logotype et devise

Armes de Chaumont

Elles se blasonnent ainsi :

Parti, au premier de gueules à une demi escarboucle fleurdelysée d'or mouvante de la partition, au second d'azur à la bande d'argent côtoyée de deux doubles cotices potencées et contre-potencées d'or ; au chef cousu de France moderne (d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or).


Armes de Chaumont sous le 1er Empire

Elles se blasonnaient ainsi sous le 1er Empire:

De gueules à la couronne d'épis d'or, de laquelle sortent cinq tiges de blé, du même, trois pointant vers le chef, et deux vers le bas de l'écu ; au franc quartier des villes de seconde classe qui est à dextre d'azur à une lettre N d'or, surmontée d'une étoile rayonnante du même[16].

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Marie Pérouse de Montclos, Le guide du Patrimoine : Champagne-Ardenne, Paris, Hachette, 1995. (ISBN 2-01-020987-7)
  • François Veillerette, Les Illustres Chaumontais des origines à nos jours, 1984
  • Denis Lamarre, Mémoire en images : Chaumont, éd. Alan Sutton, 2000, (ISBN 2-84253-445-X)

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

  1. Louis Richard, Alain Catherinet, Origine des noms de communes, de hameaux et autres lieux habités anciens, D. Guéniot éditeur, , p. 93.
  2. Gérard Taverdet, Lieux-dits de Saône-&-Loire, A.B.D.O., , p. 22.
  3. Article de l'Affranchi, SIHM : une liquidation qui ne passe pas, no 857 du 8 octobre 2010.
  4. Démission luc Chatel
  5. [1]
  6. Frédéric Marais, « Réseaux de chaleur connectés à Chaumont, Haute Marne », Le Moniteur, no 5587,‎ , p. 81 (ISSN 0026-9700).
  7. a et b « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
  8. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee
  9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  10. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  11. « Évolution et structure de la population à Chaumont en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
  12. « Résultats du recensement de la population de la Haute-Marne en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
  13. Rédaction, « Chaumont sacré champion de France après sa victoire face à Toulouse (3-0) », L'Equipe.fr, {{Article}} : paramètre « date » manquant (lire en ligne, consulté le )
  14. "RCF Aube/Haute-Marne" sur catholique-troyes.cef.fr
  15. Ch. Rondot, Le grand pardon de Chaumont, 24 juin 1888 (ASIN: B0000DPKKD).
  16. Couleurs et symbolique des armoiries des villes sous le 1er Empire et la Restauration Michel Pastoureau