Biesles

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Biesles
Biesles
Blason de Biesles
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Haute-Marne
Arrondissement Chaumont
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Chaumont, du Bassin Nogentais et du Bassin de Bologne Vignory Froncles
Maire
Mandat
Michel André
2020-2026
Code postal 52340
Code commune 52050
Démographie
Gentilé Bieslois
Population
municipale
1 325 hab. (2021 en diminution de 2,65 % par rapport à 2015)
Densité 56 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 05′ 11″ nord, 5° 17′ 49″ est
Superficie 23,84 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Chaumont
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nogent
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Biesles
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Biesles
Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne
Voir sur la carte topographique de la Haute-Marne
Biesles
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Biesles

Biesles est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.

Géographie[modifier | modifier le code]

Biesles fusionne avec Le Puits-des-Mèzes en 1972.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 028 mm, avec 13,8 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bourdons_sapc », sur la commune de Bourdons-sur-Rognon à 10 km à vol d'oiseau[3], est de 10,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 011,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22,1 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Vue ancienne de l'entrée du village

Biesles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chaumont, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (60,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,4 %), forêts (35 %), prairies (5,4 %), zones urbanisées (4,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le thème étymologique est Billia ou Bilia, vocable reproduisant sous une forme féminime, employée adjectivement, le Gentilice ou nom de famille Romain Bilius, alias Billius.

Bille en 1226, Bile en 1249 - 1252, Billa en 1252, Bielle en 1274 - 1275, Bielles 1597, Biesle 1625 et enfin Biesles en 1889.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'ancien château

Il n'est pas fait mention de Biesle (Bilia) avant le XIIe siècle.

C'était un fief dépendant du domaine de Nogent.

Au XVe siècle, il fut en la possession des « Choiseul-Lanques ».puis celle des « Saint-Belin de Thivet » jusqu'à la fin du XVIIe siècle.

Georges II fonda la branche des « Saint-Belin-Biesle ».

C'est en faveur de Georges III, petit-fils du précédent, que Louis XIII fit de Biesles un comté, en 1631.

Après quelques générations, Biesles passe aux mains des Messey en la personne de François qui rend hommage au Roi en 1714 en possédant alors le château avec dépendances.

C'est le petit - fils, Pierre Eugène Barnabé de Messey qui détenait le château en 1789, avant la Révolution.

En 1789 Biesles faisait partie de la province de Champagne,bailliage de Chaumont, prévôté et chatellerie de Nogent Le Roi, élection de Langres.

Son église dédiée a St Pierre et St Paul était du diocèse de Langres doyenné d'Is en Bassigny. La présentation de la cure appartenait à l abbesse de Poulangy[14].

Galerie[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

  • Maire sortant : Michel André
  • 15 sièges à pourvoir au conseil municipal (population légale 2011 : 1 394 habitants)
  • 5 sièges à pourvoir au conseil communautaire (CA de Chaumont)
Le Monument aux Morts et la Mairie
Résultats de l'élection municipale du 23 mars 2014 à Biesles
Tête de liste Liste Premier tour Sièges
Voix % CM CC
Michel André * DVD 505 68,05 13 5
Emmanuel Baverel DVD 237 31,94 2
Inscrits 1 124 100,00
Abstentions 346 30,78
Votants 778 69,22
Blancs et nuls 36 4,63
Exprimés 742 95,37
* Liste du maire sortant

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 En cours Michel André[15] DVD Agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].

En 2021, la commune comptait 1 325 habitants[Note 4], en diminution de 2,65 % par rapport à 2015 (Haute-Marne : −4,53 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8078549699401 0901 1681 1671 2271 205
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2061 2601 3031 3321 3531 4021 3701 3611 403
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3461 3031 3311 1431 1031 1061 0129211 022
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 0341 1301 2871 3001 3961 4261 4221 4211 373
2018 2021 - - - - - - -
1 3471 325-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Biesles

Les armes de Biesles se blasonnent ainsi :

D'azur à trois têtes de bélier d'argent accornés d'or, posés 2, 1[20].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • La Chapelle Saint-Roch bâtie en 1636
  • L' Eglise Saint-Pierre-Saint-Paul : En 1764 a débuté la construction de l'église St Pierre - St Paul d'après les plans de l'architecte Chaumontais Mauperin, à la place de l'ancienne église qui menaçait de s'effondrer. L'Évêque de Langres Gilbert de Montmorin autorisa la démolition de cette dernière le 24 aout 1764. Les travaux durèrent deux ans et la bénédiction de la nouvelle église eut lieu le 17 novembre 1766. La tour du clocher et les contreforts sont en pierre de taille et le reste de l'édifice en moellons.
  • Musée de la Tour du Château : Le musée de la Tour de l'ancien château de Biesles propose en permanence une exposition d'objets du passé de la commune, comme la coutellerie très présente jusqu'au milieu du XXe siècle et deux autres artisanats : la ganterie et la saboterie. Des photographies et gravures de 1880 a 1950, des costumes d'époque sur mannequins (instituteur, forgeron, lavandière, sabotier, ganterie...) et des objets de la vie courante évoquent le quotidien des habitants du village.
  • Le Château : Pendant les guerres de religion le château du début XIIIe siècle a vu ses fortifications renforcées par le seigneur de Biesles Georges II de Saint - Belin. Les pierres de la Tour et certaines parties des murs ainsi que les meurtrières sont encore visibles. En 1789 le Seigneur de Biesles Pierre Eugène Barnabé de Messey ayant émigré, le château fut mis en adjudication. Après la vente de celui -ci les étages supérieurs furent rasés et certaines parties du château ont été détruites.
  • le Lavoir

Bibliographie[modifier | modifier le code]

La Haute Marne ancienne et moderne, Émile Jolibois[21].

Dictionnaire topographique de la Haute Marne. Alphonse Rozerot[22]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Biesles et Bourdons-sur-Rognon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Bourdons_sapc », sur la commune de Bourdons-sur-Rognon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Bourdons_sapc », sur la commune de Bourdons-sur-Rognon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Émile Jolibois., La Haute - Marne ancienne et moderne
  15. réélu en mars 2008
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  20. Banque du Blason
  21. Jolibois, Émile, 1813-1894., La Haute-Marne ancienne et moderne : dictionnaire géographique, statistique, historique et biographique de ce département... par Émile Jolibois., Éditions F.E.R.N., (OCLC 460062628, lire en ligne)
  22. Alphonsse Rozerot, dictionnaire topographique de la Haute - Marne,