Illkirch-Graffenstaden
Illkirch-Graffenstaden | |||||
![]() Mairie d'Illkirch-Graffenstaden, juillet 2015. | |||||
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Grand Est | ||||
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace | ||||
Circonscription départementale | Bas-Rhin | ||||
Arrondissement | Strasbourg | ||||
Intercommunalité | Eurométropole de Strasbourg | ||||
Maire Mandat |
Thibaud Philipps 2020-2026 |
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Code postal | 67400 | ||||
Code commune | 67218[1] | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Illkirchois(es) [2] | ||||
Population municipale |
26 830 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 1 208 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 31′ 32″ nord, 7° 42′ 55″ est | ||||
Altitude | Min. 139 m Max. 146 m |
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Superficie | 22,21 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Illkirch-Graffenstaden (bureau centralisateur) |
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Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bas-Rhin
Géolocalisation sur la carte : Strasbourg
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | [1] | ||||
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Illkirch-Graffenstaden (prononcé [ilkiʁʃ gʁafənʃtadən] ou [ilkiʁç gʁafənʃtadən] ; Ìllkìrich-Gràffestàde en alsacien) est une commune française du sud de Strasbourg appartenant à l’Eurométropole de Strasbourg située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est. Elle fait partie de la région culturelle et historique d'Alsace. Ses habitants se nomment les Illkirchois[3].
Les deux villages distincts Illkirch et Graf(f)enstaden ont fusionné lors de la Révolution française. Elle est accolée à Strasbourg (quartier de la Meinau), Ostwald ainsi qu’à Geispolsheim, et traversée par la rivière Ill. De nombreux endroits de la ville et de ses environs (Ostwald notamment) ont été exploités par des carrières, formant de nombreux lacs.
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation[modifier | modifier le code]
Illkirch-Graffenstaden, située au sud de Strasbourg, est membre de l'Eurométropole de Strasbourg. Elle en est la troisième ville par le nombre de ses habitants (près de 27 000), la quatrième du Bas-Rhin et la sixième d'Alsace.
Elle s'étend sur 22,21 km2. La commune se trouve d'une manière générale à l'est de l'Ill, qui rejoint le Rhin quelques kilomètres en aval, à La Wantzenau. La commune est également traversée du nord au sud par le canal du Rhône au Rhin.
Après l'exploitation de plusieurs carrières, la ville est richement pourvue en plans d'eau, parmi lesquels le lac Achard (baignades), le Baggersee (baignades), les ballastières derrière le fort Uhrich (encore en fonctionnement) et l’étang Gerig d’Ostwald.
Axes de communication[modifier | modifier le code]
Transports en commun[modifier | modifier le code]
- Cinq lignes de bus de la Compagnie des transports strasbourgeois assurent le transport à travers la ville : lignes 13, 57, 62, 63, 67, ainsi que trois lignes de car interurbains : 260, 270, 271, pour une trentaine d'arrêts.
- La commune est desservie par les lignes A et E du tramway de Strasbourg. Huit stations sont situées à Illkirch : Baggersee, Colonne, Leclerc, Campus Illkirch (terminus ligne E), Illkirch Lixenbuhl, Parc Malraux, Cours de l'Iliade et Graffenstaden (terminus ligne A).
Ces deux moyens de transport ont plusieurs points de correspondance entre eux. En 2013, un projet de BHNS reliant Ostwald à Illkirch-Graffenstaden est évoqué. Son coût est estimé à 7 millions d'euros. Les travaux devaient commencer en 2016 pour une mise en service en 2017, mais n'ont toujours pas débuté en .
Voie ferrées[modifier | modifier le code]
La gare de Graffenstaden, sur la ligne de Strasbourg-Ville à Saint-Louis, est en fait située sur le territoire de la commune de Geispolsheim, au centre de la zone commerciale de la Vigie. Elle est gérée en partie par la région Alsace et la SNCF.
Pistes cyclables[modifier | modifier le code]
La liaison cyclable en site propre Strasbourg-Marckolsheim, partie du grand itinéraire cyclable européen EV15 (Véloroute Rhin) d'Andermatt à Rotterdam, est aménagée sur le chemin de halage du canal du Rhône au Rhin en bordure est de la ville. Par ailleurs, Illkirch-Graffenstaden est une étape de l'itinéraire cyclable franco-allemand de la piste des forts qui épouse l'ancienne ceinture de la place fortifiée de Strasbourg sur 85 kilomètres.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Strasbourg, Ostwald, Geispolsheim, Lipsheim, Fegersheim, Ohnheim, Eschau.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
- Une grande partie des champs (parcelle se situant entre le pont de la rue Lixenbuhl, le canal du Rhône-au-Rhin, la rue des Vignes, la rue de la Ceinture et la route Le Corbusier, qui délimite le lycée Le Corbusier et l'EREA) sera utilisée pour la création d'un nouveau quartier, Le Corbusier[4].
- Extension du tramway de Strasbourg : trois arrêts supplémentaires ont été créés après l'ancien terminus Illkirch-Lixenbuhl[5] :
- Parc Malraux[6] (de la rue Vincent-Scotto à l'avenue Messmer, devant le Cimetière central, la rue de la Ceinture et l'avenue André-Malraux) ;
- Cours de l'Illiade[6] (de l'avenue Messmer à la place Quintenz, devant la route de Lyon, la rue de la Poste et le forum de l'Ill) ;
- Graffenstaden[6] (de la place Quintenz à la Salle des fêtes, entre la route de Lyon, l'actuelle usine Huron et la salle des fêtes).
Toponymie[modifier | modifier le code]
Durant la période de rattachement de l'Alsace-Lorraine à l'Empire allemand (1871-1918), la commune était appelée Illkirch-Grafenstaden (avec un f en moins). Ce nom est toujours usité en allemand. Illkirch est souvent utilisé pour nommer plus simplement la ville, autant afin de raccourcir le nom qu'à cause de la difficulté pour un francophone de la prononciation correcte de consonance allemande.
Histoire[modifier | modifier le code]
Histoire d'Illkirch[modifier | modifier le code]
Illkirch-Graffenstaden fut fondée à l’époque des Francs. La date précise reste difficile à déterminer. La commune a connu plusieurs noms au cours de son histoire : Ellofanum (720), Illechilechen (826), Illenkirche (845), Illekiriche (920), Illachirecha (1163), Illenkirchen (1172) et enfin Illkirch qui s’est maintenu jusqu'à nos jours. Le nom est dû à une église (Kirche en allemand) qui aurait été construite au bord de l’Ill.
Autrefois, une partie de la ville était vigneronne (cf. rue des Vignes).
En 1418, la ville de Strasbourg devient propriétaire des communes d'Illwickersheim (Oswald), d'Illkirch et de Graffenstaden par un engagement. Elle est annexée définitivement en 1421. L’événement est sanctionné postérieurement par un acte de vente signé par les familles Zorn et Erbe[7].
Les pêcheurs de la commune d'Illkirch avaient pour tradition d'organiser une procession dans la ville de Strasbourg pour célébrer la Pentecôte. Au cours de celle-ci les pêcheurs strasbourgeois, membres de la corporation strasbourgeoise, s'amusaient à railler leurs homologues illkirchois en courant dans la ville en chantant, en sifflant et en agitant des saumons. Les moqueurs furent avertis et on leur promit une amende de 5 livres en cas de récidive. L'évènement révèle sans doute une rivalité entre les pêcheurs de la ville et ceux des communes alentour.
Histoire de Graffenstaden[modifier | modifier le code]
On pouvait au Moyen Âge y emprunter un bac qui effectuait la liaison avec Hundsfelden, commune aujourd'hui disparue située au sud de Kehl sur la rive Est du Rhin. Ce bac était souvent préféré au bac de la Ruprechtsau (Robertsau), ce dernier ayant tendance à être inutilisable en cas d'avaries liées au Rhin (sécheresses ou inondations).
Comme énoncé précédemment, la commune passe sous la coupe de l'administration strasbourgeoise en 1418 en même temps que les communes d'Illwickersheim (Ostwald) et d'Illkirch.
Histoire d'Illkirch-Graffenstaden[modifier | modifier le code]
La fusion des communes d'Illkirch et de Graffenstaden[modifier | modifier le code]
Les deux communes se développent le long de la route de Colmar (l'actuelle route de Lyon). Elles fusionnent pour des raisons économiques entre 1790 et 1794, alors qu'on identifie encore deux noyaux urbains bien distincts sur la carte de Cassini cinquante années auparavant. Le centre historique d'Illkirch se développe autour de son église[8], l'actuelle paroisse protestante sise place du Temple. Graffenstaden se développe plus au sud, sur la rive est de l'Ill dont un pont permet d'effectuer la traversée.
Il faut attendre 1866 et la carte d'état major de Strasbourg pour avoir accès à une première cartographie précise d'Illkirch et de Graffenstaden. La commune présente une très forte discontinuité du bâti entre ses deux noyaux urbains. Ils sont séparés par un espace agricole conséquent. Progressivement, à mesure que le nombre d'habitants augmente, l'espace agricole situé actuellement entre la route de Lyon et la route Burkel s'urbanise. En 1950, cet ancien espace agricole est entièrement urbanisé.
Illkirch-Graffenstaden au XXe siècle[modifier | modifier le code]
Après la Première Guerre mondiale, l’industrie principale de la ville fut la Société alsacienne de constructions mécaniques (SACM) qui fabriquait des machines-outils et des locomotives.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le groupe de résistance « Feuille de Lierre » fut constitué en grande partie d'ouvriers et d'apprentis de la SACM.
Elle subsiste encore aujourd'hui en entreprise très restreinte[9], fabricant de machines-outils modernes (fraiseuses) pour le monde entier. Le site abrite également l'entreprise Flender Graffenstaden, spécialisée dans la fabrication d’engrenages depuis plus de 60 ans[10].
De loin la plus grande part de la grande usine, Onseri fabrik (Notre fabrique), est devenue un centre commercial, d’agences et même de lotissements (le nom de l'ancienne station de bus à proximité est Graffenstaden Usine en souvenir de cette usine, aujourd'hui devenue la station Cours de l'Illiade). De nos jours, en raison du déclin de ce secteur dû à la modernisation et des imports, Illkirch-Graffenstaden développe plutôt le secteur tertiaire et les services.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes d'Illkirch-Graffenstaden se blasonnent ainsi :
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Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Politique environnementale[modifier | modifier le code]
La commune s'est vue décerner les prix suivants :
- Le trophée national Éco Actions 2005[14], catégorie politique globale, décerné par l'association Éco Maires[15] ;
- Label EVE (Espaces Verts Ecologiques) pour l'année 2011.
- Quatre fleurs au concours régional des villes et villages fleuris en 2015.
Jumelages[modifier | modifier le code]
Elle n'est actuellement jumelée avec aucune autre commune.
Santé[modifier | modifier le code]
Le centre de chirurgie orthopédique et de la main (CCOM), ex-centre de traumatologie général, rattaché aux hôpitaux universitaires de Strasbourg est implanté à Illkirch-Graffenstaden.
Sécurité[modifier | modifier le code]
Présence d'un commissariat de police.
Garnison[modifier | modifier le code]
Le quartier Leclerc est construit au milieu des années 1960. Il a accueilli le 12e régiment d'artillerie (12e RA) de 1966 à 1976 puis le 1er régiment du génie (1er RG) de 1976 jusqu'à sa dissolution en juin 2010.
Depuis avril 2010, le quartier Leclerc est occupé par le 291e Jägerbataillon (JgBtl 291), seule unité de la Bundeswehr stationnée en France dans le cadre de la brigade franco-allemande. L'état-major de la 2e brigade blindée (2e BB) et la 2e compagnie de commandement et de transmissions (2e CCT) y sont également casernés depuis le .
Un dépôt de munitions se trouvait dans la forêt de la commune. Il est fermé en 1980. Depuis 2010, il est utilisé par le 291e Jägerbataillon comme terrain d'entraînement pour combattre en forêt et en agglomération.
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[16],[Note 1]
En 2018, la commune comptait 26 830 habitants[Note 2], en augmentation de 1,42 % par rapport à 2013 (Bas-Rhin : +2,17 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Enseignement et recherche[modifier | modifier le code]
Enseignement supérieur[modifier | modifier le code]
Ces bâtiments se situent sur le campus d'Illkirch au sein du pôle technologique Le Parc d'Innovation.
Plusieurs composantes de l'université de Strasbourg sont présentes sur le campus :
- la faculté de pharmacie ;
- l'Institut universitaire de technologie Robert-Schuman (IUT) : filières informatique, technique de commercialisation, information-communication, chimie, génie civil ;
- Télécom Physique Strasbourg ;
- l'École supérieure de biotechnologie Strasbourg (ESBS) ;
- l'Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (IGBMC)[19] ;
- le laboratoire des sciences de l'ingénieur, de l'informatique et de l'imagerie (ICube).
D'autres établissements y sont aussi présents :
- l'International Space University (ISU), en français Université internationale de l’espace ;
- le conservatoire national des arts et métiers (CNAM) ;
- l'école Supinfo (école privée d’informatique) ;
- Météo-France.
Enseignement secondaire et primaire[modifier | modifier le code]
- Enseignement secondaire :
- Lycée d'hôtellerie et de tourisme Alexandre-Dumas : lycée polyvalent d'hôtellerie et tourisme (restauration, service – dépendant de Strasbourg)[20].
- Lycée professionnel Gutenberg des arts et de l’industrie graphique : impression, prépresse, communication graphique, PAO, électronique
- Lycée professionnel Le Corbusier : lycée polyvalent de bâtiment, architecture, construction et design
- Collège du Parc
- Collège Nelson Mandela (anciennement Collège des Roseaux)
- Établissement régional d'enseignement adapté (EREA)
- Enseignement primaire :
- École maternelle et élémentaire du Centre
- École maternelle et élémentaire Libermann
- École maternelle et élémentaire Lixenbuhl
- École maternelle et élémentaire du Nord
- École maternelle et élémentaire du Sud
- École maternelle et élémentaire des Vergers
- École maternelle de l’Orme
- École maternelle de la Plaine
Services[modifier | modifier le code]
- Le Centr’Ill, centre commercial construit sur les friches industrielles de l’ancienne usine SACM.
- Le centre commercial du Baggersee.
- Tribunal d'instance.
- Clinique vétérinaire.
- La ville est traversée par de nombreuses pistes cyclables.
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
- Fêtes de l’Ill ; musique, danse et spectacle, thèmes sur des pays étrangers, invitation des villes et villages voisins, jeux de son et lumières, représentations artistiques, restauration et feux d’artifice ; deux jours (fin juin - début juillet) ; cours de l’Illiade.
- Fête du ; défilé militaire, verre de l'amitié, restauration, musique et danse (le 14) ; feu d’artifice, restauration, son et lumière, musique et bal à l’Illiade la veille (probablement en raison de la concurrence du feu d'artifice de Strasbourg).
- Fête de la musique ; ; nombreux lieux dans la ville.
- Fête des peuples ; restauration de spécialités de divers pays et régions en septembre ; lieux variant (cité Libermann, l’Illiade, parking du collège des Roseaux).
- Feu de la Saint-Jean ; bûcher, musique country et restauration, traditionnellement le jour de la Saint-Jean sur le terrain de football Lixenbuhl (anciennement cour de la chapelle Saint-Joseph), organisé par les scouts du groupe Henry de Bournazel, 1re Graffenstaden.
- Marché de Noël (Chriskindelsmärik – Marché de l’enfant Jésus) en fin novembre/début décembre sur le parvis de l’église Saint-Symphorien (anciennement sur l'ancienne place du marché).
- Cinéma en plein air en été dans différents lieux (quartier Libermann, école Lixenbuhl, etc.).
- Festival rock actuel ; un festival annuel permettant à la jeune scène rock de la région de faire ses premières scènes.
- Autres petites animations toute l’année, notamment en été (braderie, Johrmärik — marché de l'An, Messti — fête foraine, conférences, etc.).
Médias[modifier | modifier le code]
Les magazines suivants sont distribués gratuitement aux Illkirchois :
- le journal de la commune : Infograff ;
- le bulletin des festivités.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Historiens
- Jean-Pierre Kintz (1932-2018), historien de l'Alsace et rédacteur du Nouveau Dictionnaire de biographie alsacienne, né à Illkirch-Graffenstaden ;
- Scientifiques et industriels
- Jean-Baptiste Schwilgué, à l'origine de l'usine de Graffenstaden.
- Frédéric Rollé, à l'origine de l'usine de Graffenstaden.
- Hommes politiques
- François-Joseph de Klinglin, prêteur royal.
- Artistes
- Paul Ledoux (1884-1960), peintre et graveur, né dans cette ville.
- Wil (Wilhelm) Drexler (1895-1977), écrivain allemand, résident d'Illkirch-Graffenstaden de 1912 à 1914.
- Sportifs
- Gérard Grave, handballeur international sélectionné en équipe de France.
- Mehdi Baala, coureur olympique (ex-Illkirchois).
- Olivier « Mickey » Lemesle, football australien, ancien international sélectionné (27 sélections : 2005-2008) en équipe de France, manager général de l'Équipe de France ( - ), sélectionneur adjoint de l'Équipe d'Irlande B ( - ), sélectionneur adjoint de l'Équipe d'Angleterre ( - ...), et 51e (24 000 candidats) de Masterchef, saison 2.
- Martin Djetou, ancien footballeur international français né le à Abidjan (Côte d'Ivoire). Il évoluait au poste de défenseur central.
- Jérôme Christ, basketteur international sélectionné en équipe de France (73 sélections). Il participa aux Jeux olympiques de Rome en 1960.
Économie[modifier | modifier le code]
La ville d'Illkirch-Graffenstaden possède un technopôle spécialisé dans les biotechnologies et les technologies de l'information : le Parc d'innovation. Il accueille le pôle de compétitivité Alsace Biovalley, labellisé pôle à vocation mondial. Il comprend notamment un IUT (IUT Robert-Schuman), deux écoles d'ingénieurs (Télécom Physique Strasbourg et ESBS), la faculté de pharmacie de Strasbourg, de nombreux laboratoires privés et publics ainsi que de nombreuses entreprises innovantes.
On y trouve également d'autres secteurs d'activités, avec des entreprises comme Puma, Kodak, Unilog, Air France et Alcatel-Lucent qui y possède un bâtiment d'une surface utile de 67 000 m2 depuis 1988, tout près du Parc d'innovation. Des centrales photovoltaïques pourraient voir le jour sur une ballastière en friche de la commune[21], ce qui suscite la grande méfiance de l'association écologiste Alsace Nature[22].
Principales sociétés[modifier | modifier le code]
- Alcatel-Lucent (télécommunications).
- Huré (machines-outils "Huron"), reste de l'usine SACM[23], aujourd’hui reconvertie en centre commercial, logements et regroupement d’agences.
- Herta (agro-alimentaire), anciennement Olida.
- Flender-Graffenstaden (engrenages de puissance), également reste de l'usine SACM.
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Monuments et lieux historiques[modifier | modifier le code]
- Monument aux morts de la ville pendant la guerre, place du Général-de-Gaulle.
- Fort Uhrich, datant de l’occupation de 1871-1918 (de la guerre franco-prussienne à la fin de la Première Guerre mondiale).
- Blockhaus et autres constructions défensives, le long du canal du Rhône au Rhin, datant de la Seconde Guerre mondiale.
- Monument aux morts de la guerre 1870-1871, place du Souvenir à côté du restaurant La Tankstell.
Équipement culturel et loisirs[modifier | modifier le code]
- Illiade, actuel pôle culturel d'Illkirch-Graffenstaden. Bâtiment où se déroulent spectacles, théâtres, concerts, conférences, danses, fêtes, expositions, films, etc. Son nom est un jeu de mots avec la première syllabe du nom de sa ville, « ill », ou le fleuve la traversant, l'Ill (passant derrière l'Illiade), et l’Iliade d’Homère. À ne pas confondre avec l’Odyssée de Strasbourg, un cinéma promouvant la culture (l’Odyssée d’Homère).
- Médiathèque Sud, structure dépendant de la communauté urbaine de Strasbourg et associée au pôle culturel de l’Illiade. Elle offre notamment au public des livres (romans, documentaires, bandes dessinées), des CD et DVD, des revues, l'accès à Internet, des cabines d'auto-formation (apprentissage de langues, bureautique…).
- Parc Friedel, mini-zoo gratuit permettant le contact direct avec les animaux.
- Parc du CHU.
- Centre équestre, centre canin, pigeon club.
- Centre de loisirs Muhlegel, qui propose plusieurs activités (équitation, natation, échecs…) à destination des plus jeunes pendant les congés scolaires.
- Scoutisme (scouts et éclaireurs).
- Sport terrains (football, rugby, handball, tennis, golf et mini-golf), gymnases (dont un appartenant à la SIG, équipe de basket-ball de Strasbourg Illkirch-Graffenstaden), le complexe sportif Lixenbuhl à côté du gymnase du lycée Gutenberg, gymnase des vignes (gymnase du collège Nelson Mandela, gymnase et terrain à proximité du collège du parc, la mini-piscine de la Hardt (à côté du lac Achard), propositions de nombreuses activités (centre de loisirs Muhlegel).
Annexes[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Liste des communes du Bas-Rhin
- Strasbourg Illkirch Graffenstaden Basket (SIG), club de basket de Pro-A dont les matchs se déroulaient à Illkirch (ils sont joués maintenant au hall Rhénus à Strasbourg)
- Société alsacienne de constructions mécaniques
- Campus d'Illkirch
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site de la mairie
- Illkirch-Graffenstaden sur le site de l’Institut géographique national
- L’Illiade
- Histoire d’Illkirch-Graffenstaden
- Flender-Graffenstaden
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- https://www.insee.fr/fr/metadonnees/cog/commune/COM67218-illkirch-graffenstaden
- https://www.habitants.fr/bas-rhin-67
- Il n'y a pas de nom pour les habitants de Graffenstaden en français.
- document concret dans le journal Infograff no 196, juin 2012, bas de la page 8 (image) : projet urbain, rugby
- document concret dans le journal Infograff no 195, mai 2012, pages 4 et 5
- Fiche horaires de la ligne A (cimetière)
- Georges Livet et Francis Rapp (dir.), Histoire de Strasbourg, Tome 2, Strasbourg, DNA, , 661 p., page 345
- « Eglise protestante d'Illkirch-Graffenstaden », sur https://www.archi-wiki.org/Sp%C3%A9cial:ArchiHome, (consulté le 3 novembre 2020)
- Huronhttp://huron.fr/fr/
- « Flender-Graffenstaden », sur FLENDER (consulté le 5 septembre 2020).
- Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le 24 mai 2009)
- [PDF] « Liste des maires du Bas-Rhin au 1er avril 2008 », sur www.bas-rhin.pref.gouv.fr, (consulté le 22 mai 2009)
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le 10 septembre 2020)
- [doc] « Résultats des 15e trophées Éco Actions », sur http://www.ecomaires.com (consulté le 11 juillet 2009)
- « Association des maires pour l'environnement et le développement durable » (consulté le 11 juillet 2009)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Site de l'Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire.
- Site du Lycée technique d'hôtelerie et de tourisme Alexandre Dumas.
- Panneaux solaires sur rue89strasbourg.com
- des-panneaux-solaires-sur-un-etang-est-ce-vraiment-ecologique sur alsacenature.org
- SACM : Société alsacienne de constructions mécaniques (à ne pas confondre avec la SCAM, Société civile des auteurs multimédia).