Saint-Memmie
Saint-Memmie | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Châlons-en-Champagne |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Châlons-en-Champagne |
Maire Mandat |
Sylvie Butin 2020-2026 |
Code postal | 51470 |
Code commune | 51506 |
Démographie | |
Gentilé | Mengeots |
Population municipale |
5 448 hab. (2020 ![]() |
Densité | 431 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 57′ 13″ nord, 4° 23′ 02″ est |
Altitude | Min. 80 m Max. 93 m |
Superficie | 12,64 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Châlons-en-Champagne (banlieue) |
Aire d'attraction | Châlons-en-Champagne (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Châlons-en-Champagne-3 |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.mairie-saint-memmie.fr |
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Saint-Memmie est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Les habitants en sont des Mengeots et Mengeottes.
Géographie[modifier | modifier le code]
La commune de Saint-Memmie fait partie de l'agglomération de Châlons-en-Champagne. Elle est traversée par le Mau et la N 44.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Saint-Memmie est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Châlons-en-Champagne, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[4] et 57 385 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châlons-en-Champagne, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77,6 %), zones urbanisées (12,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,1 %), forêts (3,7 %)[9]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Histoire[modifier | modifier le code]
Une importante nécropole se trouvait au lieu-dit le Chemin des Dats, sur la limite l'Epine, à droite et en léger surplomb du Mau. Sur ce lieu, plus de cent sépultures ont été fouillées par Bossus (1894-95), l'abbé Favret, Schmit[10] et Lemoine (~1904) et mirent aussi au jour des traces d'habitations, de silos.
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Vase avifore du le chemin des Dats
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Le monument aux morts.
Les objets datent du Ve siècle av. J.-C. mais aucune datation, plus ancienne, n'est précisée pour les habitations (néolithiques ?)[11]. Une autre fouille eut lieu rue du Pont-Alips et pourrait être la limite de la tombe à char de Châlons.
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Brutus[12].
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : d'azur à la croix alésée cantonnée au premier d'une lettre S capitale et au quatrième d'une lettre M capitale, le tout d'or. |
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Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].
En 2020, la commune comptait 5 448 habitants[Note 3], en diminution de 2,42 % par rapport à 2014 (Marne : −0,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Vie communale[modifier | modifier le code]
- Ville fleurie : trois fleurs.
- La ville accueille le Saint-Memmie Olympique, club de football féminin.
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

- L'abbaye Saint-Memmie de Châlons.
- L'église Saint-Memmie (troisième tiers du XIXe siècle). Tombeau de saint Memmie, premier évêque de Châlons-en-Champagne. Ensemble de vitraux XIXe siècle (Vermonet-Pommery et Marquant-Vogel, verriers à Reims). Orgue de tribune de Jean Blési, de 1887. Belles pierres tombales XIIe – XIIIe siècles (MH) (deux d'entre elles désormais recouvertes par une moquette collée) [20].
- L'hôtel de ville : ancien petit séminaire. Bâtiments des architectes Cl. M. de Granrut puis Vagny et Collin. Grande chapelle (espace culturel) avec de belles pierres tombales provenant de la chapelle de l'Hôtel-Dieu de Châlons.
- Le Fontenay : intéressante construction des années 1820.
- L'habitat traditionnel champenois en craie et torchis dans le vieux Saint-Memmie.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Memmie de Châlons, premier évêque de Châlons-en-Champagne (IIIe siècle) ;
- Estelle Faguette, (1843-1929), mystique[21] ;
- Eugène Harot (1881-1967), architecte en chef des monuments historiques ;
- Michaël Gregorio, imitateur, a vécu dans la commune de 2002 à 2007[22],[23] ;
- Marinette Pichon, championne de France de football en 2006.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Article lié[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Anciennes vues de la ville
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Châlons-en-Champagne », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- L'Union républicaine du vendredi 26 février et samedi 27 février 1904.
- Les objets conservés se trouvent dans les musées Saint-Remi de Reims, d’Épernay, de Châlons et de Penmarc'h.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Almanach Matot-Braine, Reims 1876, p130.
- Almanach Matot-Braine, Reims 1877, p162.
- Liste des maires au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, consulté le 22 décembre 2008
- « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Sylvain Mikus, Une basilique pour Saint-Memmie, Etudes Marnaises, Société d'Agriculture, Commerce, Sciences et Arts de la Marne, 2006.
- Jean-Paul Barbier Des Châlonnais célèbres, illustres et mémorables, 2000.
- « Alban Ivanov et Michaël Gregorio sur la scène du Capitole à Châlons », L'Union, (lire en ligne, consulté le ).
- « Michaël Gregorio : « C’est un peu comme si j’avais démarré ma carrière ici » », sur L'Hebdo du vendredi, (consulté le ).