Grotte de la Cocalière

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Grotte de la Cocalière
Grotte de la Cocalière.
Localisation
Coordonnées
Localisation
Localité voisine
Caractéristiques
Longueur connue
14 km 500 m
Période de formation
35 millions d'années
Température
14°
Occupation humaine
Site web
Géolocalisation sur la carte : Gard
(Voir situation sur carte : Gard)
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
(Voir situation sur carte : Occitanie (région administrative))
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)

La grotte de la Cocalière est située sur la commune de Courry (Gard), entre Alès et Aubenas en Ardèche. Elle s'ouvre au pied du Parc national des Cévennes, réserve mondiale de biosphère dont la mission principale est de protéger toutes les formes du patrimoine.

Histoire[modifier | modifier le code]

La grotte de la Cocalière s’est formée il y a 35 millions d'années et continue de se transformer au fil de l'eau et du temps, pour le plus grand plaisir des nombreux spéléologues qui ne cessent d'explorer l'immensité de cette grotte encore mystérieuse.

L'exploration de ce réseau a débuté vers le milieu du XIXe siècle, par des membres de la Société de Spéléologie et Préhistoire Gard Ardèche (SSPGA) dont Christian Bouquet (co-découvreur et co-aménageur de la grotte de la Cocalière en 1952)[1]. Le premier explorateur dont on possède les écrits en 1854 est Jules de Malbos (1782-1867), savant géologue et spéléologue ardéchois[2].Le site a révélé une occupation humaine très dense allant du Moustérien (45 000 ans av. J.-C.) à l'âge du Fer (400 ans av. J.-C.).

Description[modifier | modifier le code]

Le réseau souterrain dépasse les 14 km[3] de développement[N 1], dont 1 km accessible au public[4], et a trois entrées naturelles (la goule de Sauvas, l'aven de la Cocalière et l'émergence de la Cote Patière, toutes situées en Ardèche) et deux entrées artificielles (la doline Marron et la grotte de la Cocalière dans le Gard)[5]. Une autre cavité importante: l'évent de Peyrejal n'a pas été relié par les plongeurs spéléologues au reste du réseau malgré une relation évidente[6] ,[7].

La grotte de la Cocalière est l'une des plus belles grottes visitables de France (depuis 1967)[4]. Elle a été surnommée la grotte aux diamants tant elle est riche en merveilles naturelles, des concrétions de calcite, stalagmites et stalactites de tailles et formes diverses mais aussi disques, perles, bassins de cristal (gours) fines draperies[8]. La température y est constante vers 14 °C.

Près de la sortie se trouve la représentation d'un chantier de fouilles préhistoriques. Le retour des visites s'effectue en petit train à travers le site naturel protégé. Autour de la grotte et au cœur de la garrigue, un sentier découverte traverse un karst méditerranéen. À proximité se trouvent le Bois de Païolive, paysage karstique, et les gorges de l'Ardèche et du Chassezac.

Avec plus de 120 000 visiteurs par an, c'est le site naturel le plus visité du Gard .

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. En spéléologie, le développement correspond à la longueur cumulée des galeries interconnectées qui composent un réseau souterrain.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Cévennes : 20 000 lieues sous les terres par Pierre Carcenac, Midi-Libre, le 11 août 2014
  2. Jules de Malbos a observé en 5 ans plus de 150 grottes, dont (j'ai) il a découvert le plus grand nombre dont la Grotte de la Cocalière Mémoire sur les grottes du Vivarais in Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse, Mémoires de l'Académie royale des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse : Mémoire sur les grottes du Vivarais par Jules de Malbos, t. IV, Toulouse, Imprimerie de Jean-Mathieu Douladoure, (lire en ligne)
  3. « Grotte touristique de la Cocalière », sur Grottocenter.org.
  4. a et b grottes en France
  5. « Réseau de la Cocalière », sur plongeesout.com (consulté le ).
  6. « Aven de Peyrejal », sur plongeesout.com (consulté le ).
  7. Camille Clerc, Structure et fonctionnement du système karstique de Saint-André-de-Cruzières (Master SEEC 2ème année - Recherche Eau et Environnement), Montpellier, Université Montpellier 2 et SupAgro Montpellier, , 57 p. (lire en ligne), p. 27.
  8. « Un étonnant voyage hors du temps »

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]