Bérig-Vintrange

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Bérig-Vintrange
Bérig-Vintrange
Église Saint-Hippolyte de Vintrange.
Blason de Bérig-Vintrange
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Forbach-Boulay-Moselle
Intercommunalité Communauté d'agglomération Saint-Avold Synergie
Maire
Mandat
Guy Born
2020-2026
Code postal 57660
Code commune 57063
Démographie
Population
municipale
215 hab. (2021 en diminution de 4,02 % par rapport à 2015)
Densité 25 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 58′ 15″ nord, 6° 41′ 57″ est
Altitude Min. 233 m
Max. 295 m
Superficie 8,52 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Morhange
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sarralbe
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Bérig-Vintrange
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Bérig-Vintrange
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Bérig-Vintrange

Bérig-Vintrange est une commune française située dans le département de la Moselle et le bassin de vie de la Moselle-est, en région Grand Est.

Géographie[modifier | modifier le code]

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap.
Carte topographique.
Carte avec les communes environnantes.
Communes limitrophes de Bérig-Vintrange
Bistroff
Harprich Bérig-Vintrange Grostenquin
Vallerange

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau la Nied de Bischwald et le ruisseau de l'Eschweihergraben[Carte 1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Bérig-Vintrange.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 887 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rodalbe », sur la commune de Rodalbe à 7 km à vol d'oiseau[3], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 737,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,1 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bérig-Vintrange est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Morhange, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (97,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (57 %), terres arables (35 %), zones urbanisées (5,2 %), eaux continentales[Note 4] (2,2 %), forêts (0,6 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Bérig[modifier | modifier le code]

  • Beryh (1412), Berge (1447), Berg (1455), Berque/Bergs/Beri (1681), Berig (1698), Berich (1756), Beriges (1793)[14].

Du germanique berg « hauteur, colline, mont ».

Vintrange[modifier | modifier le code]

  • Vintringen (1180 et 1433), Wintrange (1354), Wintringen (1450), Winthringen (1478), Winstringa et Vintringa (1544), Wittringen (1594), Vintrange (1793).
  • En allemand : Wintringen[15].
  • Durant le XIXe siècle, Vintrange était également connu au niveau postal sous l'alias de Winteringen[16].

Histoire[modifier | modifier le code]

Bérig[modifier | modifier le code]

  • Siège d'un fief mouvant du bailliage de Dieuze en 1681, était annexe de la paroisse de Vintrange.
  • Village de la cour ou mairie de Bistroff et de la seignerie de Hinguesange (Hingsange) en 1682.
  • A absorbé Vintrange entre 1790 et 1794, pour former la commune de Bérig-Vintrange.

Vintrange[modifier | modifier le code]

  • L'ancienne paroisse de Vintrange comprenait Bérig et Vallerange.
  • Vintrange existait dès 1118, c'était un fief de nom et d'armes sous la châtellenie de Dieuze, plus tard il fut annexé à la terre de Thicourt.
  • Au XIIe siècle, la cure de Vintrange dépendait de l'abbaye de Neuwiller en Alsace, mais en 1475 elle passa à la collégiale de Fénétrange.
  • Au XVIIe siècle, possession des « seigneurs de Vigneulles du Sart, descendants des barons de Vigneulles, seigneurs de Ménil-la-Tour »[17],[18].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
février 1968 mars 1995 Georges Henrion SE  
mars 1995 mars 2001 Jean-Louis Cezard SE  
mars 2001 En cours Guy Born SE  

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].

En 2021, la commune comptait 215 habitants[Note 5], en diminution de 4,02 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
340387403489597564419486420
1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
405391388379356343316317286
1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
257217221213207223252245237
1990 1999 2006 2008 2013 2018 2021 - -
223209229235226217215--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Église Saint-Hippolyte de Vintrange.
Pierre tombale dans l'église Saint-Hippolyte de Bérig-Vintrange faisant mention de la famille de Vigneulles du Sart.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Passage de la voie romaine.
  • Église Saint-Hippolyte de Vintrange 1742 : pietà XVe siècle ; ossuaire ; statue de Michel Waris, célèbre rebouteux du XIXe siècle.
  • Ancien ossuaire, lieu-dit rue des Vourles, inscription monument historique par arrêté du 23 novembre 1987[22].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Bérig-Vintrange » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Bérig-Vintrange et Rodalbe », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Rodalbe », sur la commune de Rodalbe - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Rodalbe », sur la commune de Rodalbe - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Morhange », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  15. Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
  16. Administration générale des postes, Dictionnaire des postes aux lettres, contenant, dans un ordre alphabétique général, les noms des villes, communes et principaux lieux habités de la France, Paris, Imprimerie Royale, 1845.
  17. source : Archives départementales de la Moselle
  18. Dominique Delattre, La Moselle. Les 730 communes, Editions Ma Région, , p. 39
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. « Ancien ossuaire », notice no PA00106733, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  23. « Michel Waris, le rebouteux miraculeux de Bérig », Le Républicain lorrain,‎ (lire en ligne)