Venelles

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Venelles
Venelles
Clocher de l'église.
Blason de Venelles
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Bouches-du-Rhône
Arrondissement Aix-en-Provence
Intercommunalité Métropole d'Aix-Marseille-Provence
Maire
Mandat
Arnaud Mercier
2020-2026
Code postal 13770
Code commune 13113
Démographie
Gentilé Venellois, Venelloises
Population
municipale
8 426 hab. (2021 en augmentation de 0,89 % par rapport à 2015)
Densité 410 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 35′ 57″ nord, 5° 29′ 00″ est
Altitude 409 m
Min. 254 m
Max. 442 m
Superficie 20,54 km2
Unité urbaine Marseille-Aix-en-Provence
(banlieue)
Aire d'attraction Marseille - Aix-en-Provence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Trets
Législatives Quatorzième circonscription
Localisation
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Venelles
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Venelles
Liens
Site web http://www.venelles.fr

Venelles est une commune française située dans le département des Bouches-du-Rhône, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Venellois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Située entre Marseille (39 km) et Manosque (39 km)[1], Venelles est un carrefour situé entre les premiers contreforts alpins et le bassin aixois. Le village est visible au loin par ses bâtisses, immeubles et ses anciennes maisons accolées à la colline. La commune jouxte la vallée de la Durance. Le village est entouré de nombreuses collines boisées, dont certaines font partie du grand site Sainte-Victoire.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La rivière Touloubre prend sa source au Sud du village avant de couler vers Puyricard, pour se jeter dans l'étang de Berre 59 km plus loin. Le ruisseau du Grand Vallat prend également naissance dans le territoire communal avant de couler vers Meyrargues.

Relief[modifier | modifier le code]

La commune est plutôt vallonnée, l'extrémité orientale de la chaîne de la Trévaresse la traverse en partie. Les premiers contreforts du massif de la Sainte-Victoire font leur apparition sur l'extrême Est de la commune. oEntre « la colline » sur laquelle est juchée la ville et ces contreforts du massif de la Sainte-Victoire, la Touloubre naissante forme une zone de plat dans laquelle est située l'autoroute, des champs et la voie ferrée.

De l’esplanade du village, on peut voir le Luberon, la montagne Sainte-Victoire et même le massif de la Sainte-Baume ainsi que les massifs de Marseille.

Le village est à une altitude plus élevée que la plupart des communes voisines, généralement entre 300 m et 360 m d'altitude, ce qui le place au deuxième rang des communes les plus élevées du département derrière Mimet[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 703 mm, avec 5,9 jours de précipitations en janvier et 2,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Peyrolles en Provence », sur la commune de Peyrolles-en-Provence à 10 km à vol d'oiseau[5], est de 14,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 595,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 44,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −14,1 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Venelles est une commune urbaine[Note 2],[10]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Marseille-Aix-en-Provence, une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes[13] et 1 596 326 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Marseille-Aix-en-Provence est la troisième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris et Lyon[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (40,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (41 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,6 %), terres arables (19,8 %), zones urbanisées (18,5 %), zones agricoles hétérogènes (15,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,3 %), cultures permanentes (1,8 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transport[modifier | modifier le code]

Accès routier[modifier | modifier le code]

Venelles possède sa propre sortie sur l'autoroute A51 : Sortie 13 Venelles.

Elle est également traversée par la D 96 (ex-RN 96).

Transports[modifier | modifier le code]

Autocar

La commune est desservie par plusieurs lignes d'autocars de la communauté du Pays d'Aix.

Les lignes de la CPA (Communauté du Pays d'Aix) desservant Venelles[19].

Autobus

La commune est également desservie depuis janvier 2012 par le réseau Aix-en-Bus.

Train

Il existait une gare à Venelles, qui a été fermée dans les années 1990. Un projet important de réouverture sous forme de halte devait se concrétiser à l'horizon 2014[22] mais le projet ne semble pas avoir été retenu[23].

Vélo

Plusieurs pistes cyclables ont été récemment inaugurées notamment :

  • Au parc des sports.
  • Avenue du Jas-de-Violaine.
  • Dans le centre-ville, sur les bords de l'avenue Maurice-Plantier, le long de la place du Ventoux et de l'église.
Voiture

L'accès en voiture est facilité comme présenté précédemment par la présence de l'A 51 et de la D 96. La ville possède de nombreux points de stationnement, notamment des "zones bleues" en centre-ville ayant pour but de limiter le temps de stationnement selon l'heure de la journée, et de facto, de faciliter l'accès aux commerces et à la mairie.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom n'est pas issu du français venelle, parce que ce nom est de faible valeur motivante (il ne donne aucune caractéristique propre à un village plutôt qu'à un autre et donc susceptible d'être à l'origine de son nom) et parce qu'il est inconnu en occitan en général et en provençal en particulier[24].

Dauzat et Rostaing[25] citent une attestation de 973, Venellis, et laissent à choisir entre deux solutions. La première est un terme oronymique, particulièrement bienvenu pour un village situé sur une hauteur : un pré-celtique *ven-, *vin-, présent selon les auteurs en Venaco (Corse), Venanson (Alpes-Maritimes) et Venasque (Vaucluse), auquel s'ajouterait le suffixe latin -ella. La seconde est le nom d'homme gaulois Venna avec le même suffixe.

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Le site géographique où se situe la commune de Venelles semble d'abord avoir été occupé au paléolithique et au néolithique. En effet, diverses pierres taillées ont été retrouvées dans certains quartiers de la commune de Venelles, notamment au nord-ouest, et de nombreuses constructions en pierres sèches apparaissent à divers endroits sans qu'on en connaisse véritablement leurs dates de création ou leurs fonctions (cairns ou tumulus ?). Du reste, à quelques km de Venelles sur la commune de Saint-Estève-Janson (13610), il a été découvert une grotte préhistorique, nommée la grotte de l'Escale, qui recèle dans ses entrailles des traces d'Homo erectus y maîtrisant le feu 600 000 ans avant notre ère. Il est donc fort probable que des tribus d'hommes du paléolithique aient habité et chassé sur le territoire de la commune de Venelles, ce qui explique les diverses pierres taillées trouvées par des promeneurs.

Antiquité[modifier | modifier le code]

Le village aurait été créé aux alentours de 401 av. J.-C. par une tribu celto-ligure appartenant à la confédération des Salyens. Vers 123 av. J.-C., alors que l'armée romaine investit l'oppidum d'Entremont, à proximité immédiate, le village de Venelles est occupé.

En 574, La région est assiégée par les Lombards et du VIIIe au Xe siècle, les Sarrasins dévastent à leur tour la région.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Au XIe siècle, deux églises coexistent : « Velenna-Nova » au domaine Saint Hyppolyte et « Velenna-Vetula ». Sa situation géographique (sur la route entre Aix-en-Provence et le Luberon) encourage son expansion (trafic de transport de bois). Mais c'est au XVe siècle que la vigne commence à prendre plus de place sur le terroir. Au XVIe, les Venellois plantent sur les pentes du village des vignes, des oliviers et des amandiers. En 1540, Venelles compte 7 maisons. En 1820, le nombre monte à 211 habitations et 833 villageois. Le village, bâti sur une colline s'étend vers le bas.

Il est à noter qu'en 2016, un archéologue du CNRS spécialiste de l'époque médiévale a effectué des recherches et mis en évidence un patrimoine médiéval très riche, en particulier sur le site du Castellas.

En 1347, Jacques Artaudi, damoiseau, habitant Châteaurenard, est seigneur de Venelles[26]. Peut-être est-il parent avec Foulques de Venelles, hostiarius, familier et fidèle du roi, qui obtint en 1312, la charge de châtelain d'Oise[27].

Période moderne[modifier | modifier le code]

En 1865, Venelles connaît un essor économique et démographique sans précédent grâce au maire Felix Chabaud (création d'une brigade de gendarmerie, travaux d'adduction des eaux, construction de la gare sur la ligne "Marseille-Grenoble", etc.). Le 11 juin 1909, un violent tremblement de terre secoue le village. L'église et plusieurs maisons sont détruites. La nouvelle église est construite à Venelles-le-Bas comme, par la suite, tous les édifices importants.

Période contemporaine[modifier | modifier le code]

L'église de Venelles a été agrandie (ajout de plus de 400 places) et inaugurée le 14 décembre 2008 en présence de Claude Feidt, archevêque du diocèse d'Aix-en-Provence-et-Arles.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Listes des maires[modifier | modifier le code]

De 1789 à 1799, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail.

De 1799 à 1848, la constitution du 22 frimaire an VIII () revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus pour six ans.

Du à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.

De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855.

Depuis 1871, les maires sont élus par le conseil municipal à la suite de son élection au suffrage universel.

Liste des maires depuis la Libération
Période Identité Étiquette Qualité
06/05/1945 31/10/1947 Alexandre Blanc    
31/10/1947 07/05/1953 Eugène Fosse    
07/05/1953 27/03/1971 Marius Trucy    
27/03/1971 26/11/1977 Robert Dalla-Barratta DVD  
26/11/1977 19/03/1989 Maurice Daugé DVD  
19/03/1989 18/03/2001 Pierre Morbelli PS  
18/03/2001 14/07/2012 Jean-Pierre Saez UMP  
24/07/2012 03/10/2015 Robert Chardon UMP Chef d'entreprise
03/10/2015 En cours Arnaud Mercier LR Conseiller départemental depuis 2021

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

La Ville est assez tournée vers l'environnement, avec pour exemples[28] :

  • L'ouverture en 2010 du Bureau d'Informations sur les Énergies Nouvelles (BIEN)
  • L'équipement d'une entreprise locale d'une stato-éolienne
  • L'installation sur le toit de la mairie de panneaux solaires
  • Une collecte sélective
  • L'éclairage public de la commune avec pose d'ampoules basse consommation sur les candélabres
  • Vente de Paniers de légumes de saison et de région
  • Organisation de journées "Grenelle de l'environnement"
  • Quelques cafés citoyens...

En avril 2010 la ville de Venelles a reçu 2 prix Énergies Citoyennes dans le cadre d'un concours organisé par Le Figaro et Cofely (Prix de la Maîtrise de l'Existant et Prix des Internautes)[29].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de la communauté du Pays d'Aix (CPA) comme 33 autres communes. Le maire actuel en est le vice-président, délégué au développement durable.

Jumelages[modifier | modifier le code]

La commune est jumelée avec Drapeau de l'Italie Valfabbrica (Italie) depuis 2009.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].

En 2021, la commune comptait 8 426 habitants[Note 4], en augmentation de 0,89 % par rapport à 2015 (Bouches-du-Rhône : +2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
796722800833828740716659753
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
698740709680676612600538539
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
519506511467514512447452531
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
6231 5532 6725 2257 0467 5358 1568 2278 354
2021 - - - - - - - -
8 426--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Santé[modifier | modifier le code]

L'hôpital public le plus proche est le Centre hospitalier du Pays d'Aix qui se trouve à 9,5 km

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune est dotée de 2 crèches, 2 écoles maternelles et de 3 écoles primaires[34] :

  • Crèche "Les p'tits loups"
  • Halte-garderie "Les Calinous"
  • École maternelle du Mail
  • École maternelle du Centre
  • École primaire Maurice-Plantier
  • École primaire des Cabassols
  • École primaire Marcel-Pagnol

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • La foire du pays d'Aix présente des activités économiques et professionnelles du bassin d'Aix, elle est organisée en Septembre de chaque année au parc des sports Maurice-Daugé
  • Des concerts sont régulièrement organisés dans l'église ou à la salle des fêtes
  • Des manifestations annuelles existent aussi tel que Festi'venelles, Roll'on ensemble...
  • "les Mardis en Fête" en juin et juillet

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Venelles

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

D'or à un sautoir de gueules et un chef cousu d'argent chargé du mot VENELLES de sable.

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune fait partie des 29 aires ayant le droit de revendiquer l'AOC coteaux-d'aix-en-provence. Ses vins rouges et rosés sont élaborés à base de Grenache (60 % minimum), Carignan et Cabernet-Sauvignon (max 30 %), Cinsault, Syrah, Counoise et Mourvèdre (max 40 %). Les vins blancs assemblent Grenache, Vermentino, Clairette et Bourboulenc (max 70 %), et Ugni blanc (max 40 %). Une Fête de la vigne se déroule au mois de Mai.

Tourisme[modifier | modifier le code]

Comme nombre des communes du secteur aixois, le tourisme joue un rôle important, directement ou indirectement, dans l'économie locale.

On peut considérer trois principales sortes de tourisme : tout d'abord, le tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche de la région ou sur les festivals (Festival international d'art lyrique d'Aix-en-Provence, Zic Zac Festival, Festival de la Chanson Française du Pays d'Aix, etc.). Ensuite, le tourisme détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé des environs (Sainte Victoire, etc.).

La commune possède un Office Municipal du Tourisme[35]. On trouve aussi sur la commune deux hôtels et une chambre d'hôtes[36]. La naissance d'un parc aquatique a vu le jour au cours de l'été 2016[37].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Référence dans la culture populaire[modifier | modifier le code]

En septembre 2009, un collectif de 15 personnes ayant joué à l'Euromillion remporte le bulletin record de 100 millions d'Euros. La nouvelle fait grand bruit (https://www.leparisien.fr/societe/euro-millions-venelles-cherche-ses-gagnants-21-09-2009-646205.php [archive]).

Cela vaut par la suite à Venelles d'être citée dans le roman de Grégoire Delacourt "La liste de mes envies" :

"(...) d'accord, c'est pas les cent millions de Venelles, mais ils étaient quinze à jouer, ça leur a fait que six millions chacun (...)" ("La liste de mes envies", Grégoire Delacourt, JC Lattès, 2012, page 81)

De fait, Venelles est également citée dans l'adaptation en film cinéma de ce roman.

Fernand Charpin, comédien qui joua dans bien des œuvres théâtrales et cinématographiques de Marcel Pagnol, incarne le rôle du maire du village où se déroule le film "La Femme du Boulanger" que se dernier réalisa et qui sorti en 1938. En hommage à Venelles où il passa une partie de son enfance, Fernand Charpin fit porter à son personnage le nom de marquis Castan de Venelles.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Site Viamichelin pour les calculs d'itinéraires, distances ... »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), .
  2. « Cartes IGN sur Geoportail », .
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Venelles et Peyrolles-en-Provence », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Peyrolles en Provence », sur la commune de Peyrolles-en-Provence - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Peyrolles en Provence », sur la commune de Peyrolles-en-Provence - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  10. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Marseille-Aix-en-Provence », sur insee.fr (consulté le ).
  14. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. « Site des transports en commun communautaires par autobus et autocars », .
  20. a b c et d « Horaires des lignes », sur lepilote (consulté le ).
  21. « Site des Lignes Express Régionales en PACA », .
  22. « Site du journal quotidien La Provence », .
  23. « venelles.fr/demarches-services… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  24. Frédéric Mistral, Lou Tresor dóu Felibrige, Culture provençale et méridionale, réédition 1979.
  25. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des Noms de Lieux en France, Librairie Guénégaud, réédition 1984.
  26. Coulet, Aix, p. 762
  27. AD du 13, série B144f.123v.
  28. « Section développement durable sur le site internet de la mairie »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), .
  29. « Prix Figaro », .
  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. « Présentation de la gestion du système éducatif communal sur le site de la mairie », .
  35. « Tourisme - Venelles.fr »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur venelles.fr (consulté le ).
  36. « Séjourner - Venelles.fr », sur venelles.fr (consulté le ).
  37. « Une piscine à Venelles pour désengorger celle d'Aix », La Provence, 23 décembre 2009.
  38. « Domaine de Violaine », notice no PA00125717, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Charles-Laurent Salch et Anne-Marie Durupt, Nouvel Atlas Châteaux et fortifications des Bouches-du-Rhône (13), Strasbourg, Châteaux-forts d'Europe, , 156 p. (ISSN 1253-6008)
    N°46/47/48, 2008 Venelles, p. 1208
  • Venelles : Monographie d'un village de Provence, Books on Demand, , 88 p. (ISBN 978-2-8106-2478-2)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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