Utilisateur:Serbus/Temp/Laroque-de-Fa

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Serbus/Temp/Laroque-de-Fa
Serbus/Temp/Laroque-de-Fa
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Carcassonne
Intercommunalité Massif de Mouthoumet
Maire Raymond Spoli
Code postal 11330
Code commune 11191
Géographie
Coordonnées 42° 57′ 27″ nord, 2° 33′ 55″ est
Altitude Min. 360 m
Max. 849 m
Élections
Départementales Mouthoumet
Localisation
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Laroque-de-Fa est une commune française, située dans le département de l'Aude et la région du Languedoc-Roussillon, son nom en occitan est Larròca de Fan.

Laroque est un petit village situé au milieu de la région des Hautes-Corbières, il est cité dans les archives au début du XIe siècle comme appartenant au Pagus Petrapertusensis, propriété seigneuriale de la famille de Termes qui couvrait les actuels cantons de Mouthoumet et Tuchan.

Ses habitants sont appelés les Laroquois et les Laroquoises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Le village de Laroque-de-Fa se situe en plein cœur des Hautes-Corbières, elle est aujourd'hui la deuxième commune du canton de Mouthoumet par son nombre d'habitants (152 habitants), et quatrième en terme de superficie (20,41 km²). Sa partie la plus basse est à 360 mètres d'altitude et à 849 mètres pour les plus hautes collines.

Le village, comprend deux parties :

Le vieux « La Roque »
situé dans les hauteurs (500m), bâti au moyen âge en amphithéâtre autour du rocher de la Cigale, dans une situation pittoresque et ancestrale, la rivière « Le Sou » assurait une défense naturelle aux habitations de l'époque.
Le bas Laroque
construit plus récemment, longe la route principale D613 est située vers 460m d'altitude.

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

Très concentrique par sa partie historique et moderne, le village possède toutefois quelques excroissances anciennes où l'âme vit encore aujourd'hui :

Les Carcassès
au sud-ouest du village, ancien fief indépendant, il fut vendu au roi Louis IX par Olivier de Termes en 1260, rattaché à la commune au XIXe siècle, il est constitué aujourd'hui de corps de fermes, remis en état par les actuels propriétaires pour servir de gîtes ruraux.
Bordes-Grande
à l'ouest du village, un hameau où s'est installée une ferme éducative et écologique entretenue par le Conseil général, il est situé sur l'ancien fief des Carcassès.
Le Moulin de Cabrol
au nord-est de Laroque, sur la route de Félines, occupé par un éleveur de bovins.
Le Moulin de Degrave
au nord-est du village, sur la route de Félines, rénové et occupé par un couple de britannique retraité, qui élèvent différents animaux, dont des lamas pour leur laine.
La Baraque de Chambord
au nord-est du village, sur la route de Termes, cet ancien moulin est toujours occupé par un couple franco-britannique.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Nom ?
Nom ?

Accessibilité[modifier | modifier le code]

Les routes[modifier | modifier le code]

La commune est accessible principalement par la route départementale qui relie Narbonne à Ax-les-Termes, mais possède aussi quelques autres voies annexes.

La commune (et le canton en général) est assez isolée du monde, elle est située dans un triangle à presque égales distances des trois grandes agglomérations de la région :

Les premières villes ayant une certaine importance, à environ une 3/4 d'heure de voiture (vu le relief), sont : Lézignan-Corbières (8 266 ha) située à 40km et Limoux (9 680 ha) à 47km.

Le train[modifier | modifier le code]

La gare SNCF la plus proche de Laroque-de-Fa est située à Lézignan-Corbières, sur la Ligne Bordeaux - Sète, desservie par le TER, la fréquence des trains n'est pas abondante, mais elle permet via Bordeaux ou Narbonne de récupérer un TGV pour atteindre la capitale ou l'Espagne.

L'Avion[modifier | modifier le code]

Il existe deux aéroports dans la région, qui n'ont pas les mêmes fonctions :

Carcassonne Salvaza (le plus proche)
principalement desservi par Ryanair vers les Îles Britanniques, Bruxelles et Francfort. Cette ligne est très empruntée par les propriétaires britanniques de Laroque, qui viennent régulièrement dans les résidences qu'ils possèdent dans la commune.
Perpignan-Rivesaltes
qui dessert aussi quelques destinations en Grande-Bretagne et en Belgique, mais aussi surtout une liaison sur Paris-Orly assurée par Air France. Un autre avantage non négligeable est la desserte des stations de ski des Pyrénées.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Le village est construit sur une excroissance naturelle de la roche datant du tertiaire dû au rapprochement de la plaque ibérique sur le continent européen. Le sol est géologiquement constitué de calcaire et de schiste formé par le pli pyrénéen. Le massif hercynien de Mouthoumet, au Sud du bassin tertiaire de Carcassonne, constitue l'ossature des Corbières méridionales, il apparaît sur près de 45 km. C'est le seul massif hercynien affleurant dans la zone sous-pyrénéenne. La partie la plus intéressante d'un point de vue spéléologique se situe à l'Ouest du massif dans la "branche d'Alet" considérée comme autochtone. [1]

+++ à dire

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La rivière[modifier | modifier le code]

Le Sou en crue à Laroque-de-Fa

La commune de Laroque-de-Fa possède plusieurs cours d'eau sur son territoire, rus et ruisseaux, et aussi une rivière principale, dénommée le Sou de Laroque. La rivière prend sa source à l'ouest de Laroque-de-Fa dans le lieu-dit les Carcassès, à proximité de la commune voisine de Massac et se jette dans l'Orbieu à Vignevieille au lieu-dit Durfort, il possède 9 affluents dont 7 versent sur la commune de Laroque. [2]

Le Sou parcourt 17 km de sa source jusqu'à l'Orbieu, il est un des principaux affluents de l'Orbieu (qui se jette dans l'Aude), son débit est assez constant en général, de 180 m3 par heure, et d'une hauteur de 30/50cm de haut, il peut varier selon les saisons, périodes de sécheresse ou fortes pluies. Fin 2003 son niveau a atteint plus de 2 mètres de haut à cause des précipitations et en 2006 et 2007 il n'était plus qu'un simple filet d'eau envahit par la végétation. Il a retrouvé sa vaillance depuis 2008, chargé de bonnes truites.

Le Sou est une rivière active et vivace, on y trouve pas mal d'espèces qui font le bonheur des pêcheurs, signe d'une grande qualité de l'eau et du respect de l'environnement par les habitants du canton (voir espèces plus bas) [3] :

Les sources[modifier | modifier le code]

Bien que plusieurs communes environnantes ont eu à souffrir de sécheresses et de restrictions d'eau dans les passé et encore récemment, le village de Laroque est à l'abri des problèmes dans ce domaine, sa situation est privilégié dans le canton et préservée pour l'instant grâce à ses différentes sources abondantes : [4]

Le Sou comme rivière
Le Pic Gascagne (658 m)
Les Rocs Hauts (603 m)
Le Monset (602 m)
Le Pec Calvel (521 m)
La Lioulène (567 m)
Roque Nègre (521 m)

Quelques-uns de ces points d'eau sont pompés et acheminés vers le château d'eau communal, enterré sur un versant de la colline de la Cigale, après filtration, l'eau est redistribuée aux habitants. D'après une étude sanitaire de 2006, l'eau de Laroque est une des meilleures et moins chères du département [5].

Climat[modifier | modifier le code]

Février 2004

Les températures dans la commune sont assez variables pour un village du sud, selon les années, le thermomètre en été peut monter à plus de 35°. Les hivers ne sont pas bien méchants, le thermomètre ne descend rarement au dessous des -5°. La neige est présente chaque année en janvier et févier, mais variable, elle peut être qu'une simple pellicule qui disparaît en une semaine, mais peut aussi représenter 25 à 35cm pendant un bon mois, paralysant les routes internes du villages non déneigées...

Le village est encaissé dans un couloir venteux entre la Montagne Noire et les Pyrénées, les rafales sont assez violentes allant bien souvent bien au delà des 100km/h. Aidé par les perturbations méditerranéennes et pyrénéennes, ce vent à l'avantage de rendre les chaleurs d'été supportables, mais au contraire le défaut d'accroître le froid en hiver.

L'hiver 2008-2009 a été particulièrement vigoureux :

- En novembre, un violent orage de grêle a fait beaucoup de dégâts sur les cultures, les vignes, les toitures, les gouttières, les voitures, etc.
- Fin décembre les chutes de neige ont représenté entre 30 et 40 cm sur le canton (36 cm à Laroque), les villages ont été totalement isolés, les routes coupées, plus de téléphone, plus d'électricité pendant plusieurs jours...
- Un mois plus tard, c'est la tempête Klauss qui surgit, et là le bilan est plus lourd, plusieurs blessés dans le département, et les coupures ont été beaucoup plus longues, des arbres arrachés, les tuiles des maisons enlevées, les petites structures envolées, jusqu'à des caravanes qui se sont retournées.

L'hiver 2009-2010 a fait connaître aux habitants de Laroque une période de neige assez difficile :

- Une première tombée aux alentours du 20 décembre avec une couche de 20cm
- Une deuxième vers le 10 janvier avec une épaisseur moyenne de 15cm
- La troisième était plus légère de quelques centimètre qui a fondu dans les trois jours
- Le pire a été la quatrième vague vers le 20 février, la commune a enregistré des tombées entre 40 et 50cm.

Il n'est pas possible de faire une représentation de climatologie exacte et précise de la commune, puisque la seule source officielle est celle de la station de Météo-France de Carcassonne, bien plus au nord-ouest du canton et située en plaine, elle n'est pas du tout représentative de ce qui se passe exactement sur les hauteurs du Canton de Mouthoumet, les températures, climats, précipitations, hygrométries et vents, n'ont aucun point commun avec les données affichées par cette station.

Histoire[modifier | modifier le code]

Généralités[modifier | modifier le code]

L'histoire de Laroque-de-Fa est indissociable de celle de la région Languedoc, du département de l'Aude et du canton. Une histoire riche d'évènements et de témoignages selon les époques qui vont de l'antiquité à l'époque moderne.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Le Blasonnement de la commune est : "D'or au pal fuselé d'or et de gueules", d'après l'armorial général de France, dressé en vertu de l'édit de 1696, par Charles René d'Hozier (1640-1732) - Volume 14, page 230 [6].



Origine du nom[modifier | modifier le code]

Laroque de fa, en latin Rupe de Fano ou Roca de fano, c'est à dire le rocher du temple, porte dans son nom son titre d'origine romaine et hiératique.
D'après la tradition locale et ancestrale, il est dit que le village abritait au temps des romains un temple dédié à Jupiter (d’où le nom Fa pour Fanum) : Légende ou vérité ? Il n'y a rien d'impossible puisque l'on sait, d'après les fouilles, que la région servait de base arrière aux troupes romaines [7] pour la conquête de l'Hispanie, on retrouve d'ailleurs à plusieurs endroits alentours (Rennes, Alet et Limoux), des traces d'installations des romains profitant des termes offertes par la géologie. [8]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

La présence de l'Homme sur le village est attestée depuis longtemps :

  • Nécropole mégalithique de La Clape - Ensemble de 8 dolmens, situés sur la route allant à Massac (D1610), en prenant à gauche le chemin dit « de la Pintade ». Le premier à 60 mètres sur la gauche en face d'une bergerie en ruines. Les autres se trouvent en montant la pente raide surplombant le chemin, et les deux derniers sont plus loin au nord, à 180 mètres. [9] [10] [11]
  • Dolmen de Coume Jonquières - à 300m de la D1610, un petit dolmen encore couvert, difficile à trouver dans la végétation. Une croix est gravée sur la table cassée en deux. [12] [13][14]

Moyen âge[modifier | modifier le code]

A la faveur de l'invasion des Normands, des dévastations des Sarrazins et des discordes politiques qui en furent la conséquence, les seigneurs avaient senti le besoin de se défendre et de se grouper, agrandissant ainsi leur puissance et aboutissant en définitive à obtenir, au Xe siècle, l'hérédité des terres et des charges. C'est le début de la féodalité.

A l'époque carolingienne, on emploie indifféremment les deux mots pagus et comitatus pour désigner une même circonscription. Le territoire actuel de l'Aude avait dépendu, à l'époque romaine, partie Civitas Narbonae et partie Civitas Tolosae.

La cité de Narbonne fut, à la période carolingienne, divisée en six Pagi : le Narbonnais, le Minervois, le Fenouillède, le Peyrepertuzès, le Razès et le Carcassès.

Le Peyrepertuzès (Pagus Petrapertusensis) tire son nom du château Peyrepertuse; sa circonscription correspond aux cantons de Tuchan et de Mouthoumet. Plus tard, ce pagus servira à former au XIIIe siècle, le Termenès et la viguerie de Peyrepertuse, dont faisait partie la commune de Laroque-de-Fa. [15]

+++ tout cela est à sourcer...
  • Le traité de Paris (1229) avait stipulé la soumission de Raymond VII, comte de Toulouse, et le mariage de sa fille Jeanne avec Alphonse de Poitiers, frère du roi Louis IX. Alphonse étant mort sans enfant, le comté de Toulouse, donc la partie ouest du département de l'Aude, fut uni à la Couronne (1271).
  • A son tour, Raimond II Trencavel, vicomte de Carcassonne, se soumit au pouvoir du roi (1246-1247), et apporta ainsi au domaine royal, la partie centrale du département de l'Aude. Le reste fut annexé en 1258 par la cession qu'en fit à Louis IX, le roi Jacques d'Aragon roi de Majorque. [15]
  • Ce lieu disputé au XIIIe siècle entre les seigneurs de Termes et l'abbaye de Lagrasse fut vendu au roi Louis IX par Olivier de Termes
  • En 1167, Bernard de Balbonne était seigneur de La Roque-de-Fa
  • Laroque-de-Fa où, lors de la grande révolte occitane de 1240, Olivier de Termes fut assiégé par les troupes royales.
  • Le domaine de Carcassès fut vendu au roi par Olivier de Termes en 1260
  • Le commandeur du temple de Notre-Dame de Peyrens rendait la justice à La Roque-de-Fa (1273-1285)
  • Françoise d'Arse seigneuresse en partie (1557)
  • Jean de Montredon seigneur en 1607
  • 1695 Bernard de Barre acquiert du roi la seignerie de La Roque-de-Fa
  • André de Barre le racheta au roi en le 6 mai 1666

Histoire contemporaine[modifier | modifier le code]

Quelques instantanés de l'histoire récente de Laroque du début du XXe siècle, repris par le généalogiste Stéphane Guizard à partir de documents d'archives. On découvre qu'en 1907, Laroque faisait partie des quatre communes du canton sur les 18, à posséder l'électricité et le télégraphe. On remarque aussi que la commune était bien pourvue en commerces et services, disparus aujourd'hui :

Laroque en 1907[modifier | modifier le code]

Sources : Stéphane Guizard à partir de documents d'archives [16]

Population : 215 ha.
Production : céréales, vins, fourrages
Transports : Courrier sur Couiza, tramway à vapeur (ligne des Palais à Mouthoumet)
Commodités : Électricité, télégraphe
Institutions, services publics
Conseil municipal
Maire : Paul Lautier, médecin
Adjoint : A. Mestre
Conseillers: M. Villefranque, A. Azeou, Castang, L. Izard, P. Bichere, B. Gau, M. Chaluleau, H. Bedos
Secrétaire de Mairie : Bonnes
Cantonnier : P. Gau
Garde : M. Galinier
Église : Curé de Mouthoumet
Bureau télégraphique : Bonnes
Instituteur : Bonnes
Docteur : Paul Lautier
Économie et services
Assurances : M. Soucaille
Affenage et auberges : L. Andrieu, Castang, Villefranque
Boucher : Galinier
Cordonnier : Viala
Épiciers : Mme Galinier, B.Galinier
Journaux : J. Galinier (La dépêche)
Maréchal ferrant : A. Cube
Menuisier : Galinier
Meuniers : Izard et Begou
Principaux propriétaires : Lautier, Delmas, Philippot

Laroque en 1926[modifier | modifier le code]

Sources : Stéphane Guizard à partir de documents d'archives [17]

Population : 188 ha.
Institutions, services Publics
Maire : Delphin Coudonne
Docteur : Paul Lautier
Pharmacien : Paul Lautier
Église : Molinier
Économie et services
Aubergiste : Castang
Marchand de bestiaux : F. Andrieu
Marchands de bois : Berlendis, Louis Cabrol
Bouchers : Delsol, Rousset
Cafés : Andrieu, Castang (hôtel)
Charbonniers : Berlendis, Louis Cabrol
Cordonniers : Viala, Castang, Saury
Épicier : Galinier
Maçons : Galinier, Bedos, Tyssiere
Maréchal ferrant : Cube
Meunier : Gau
Tabac : Vve Saury

Laroque en 1935[modifier | modifier le code]

Sources : Stéphane Guizard à partir de documents d'archives [18]

Population : 188 ha.
Institutions, services publics
Conseiller général : Paul Lautier, médecin à Laroque
Conseiller d'arrondissement : Jules Gaillard, maire de Massac
Conseil municipal
Maire : Delphin Coudonne
Adjoint : Louis Cabrol
Conseillers : Dr Lautier, François Andrieu, Louis Berlendis, Aristide Viala, François Saury, A. Azeau, L. Andrieu.
Secrétaire de Mairie : Abit
Cantonnier : Mathurin Floutier
Église : Curé de Mouthoumet
P.T.T. : C. Izard
Institutrice : Mme Abet
Docteur : Paul Lautier
Économie et services
Boulanger : Aristide Viala
Bouchers : Vve Galinier et Georges Delsol
Cafés : Andrieu, Saury
Cordonniers : M. Viala, F. Saury
Épicier : Gaillard
Maréchal ferrant : A. Cube
Marchand de bois et charbon : Ernest Berlendis
Négociant : Irenée Gaillard
Principaux propriétaires : Urbain Lautier, J. Galinier, Louis Capelle, Baptistin Andrieu, Alcide Azeau, Alexandre Mestre, Louis Cabrol (fils)

Laroque en 1949[modifier | modifier le code]

Sources : Stéphane Guizard à partir de documents d'archives [19]

Population : 151 ha.
Institutions, services publics
Maire : Louis Andrieu
Église : Rouvre (Doyen)
Docteur : Paul Lautier
Institutrice : Mme Desarnaud
Économie et services
Agriculteurs : Aristide Viala
Marchand de bois : Capelli
Boucher : Delsol
Cafés : F. Andrieu, F. Saury
Épicier : Gaillard
Maçonnerie : Bedos, Javelat
Meunier : A. Chabrol
Tonnelier : J.B. Marty

Administration[modifier | modifier le code]

Appartenance juridique[modifier | modifier le code]

Avant la révolution, la commune dépendait de l'évêché d'Alet, lui-même rattaché à l'archevêché de Narbonne, et par la suite à l'abbaye de Lagrasse, première place religieuse après l'épisode cathare, à l'époque ses possessions s'étendent de l'Albigeois jusqu’à Saragosse.

À la révolution, en 1793, la commune de Laroque-de-Fa a été rattachée au canton de Félines-Termenès quand celui-ci composait encore une administration laïque provisoire après la formation des cantons.

La loi du 13 Brumaire de l'an 10 (4 novembre 1801) a fondu les deux cantons de Bouisse et de Félines en un seul, dont la commune de Mouthoumet est devenu le chef-lieu.

Anciens lieux rattachées[modifier | modifier le code]

Deux lieux indépendants ont été rattachées au XVIIIeme à la commune de Laroque-de-Fa [20] :

  • Le Sou, ancien fief de l'Abbaye de Lagrasse (Aujourd'hui disparu, certainement Bordes-Grande)
  • Les Carcassès, ancien prieuré (Actuellement hameau composé d'un corps de ferme aménagée en gîtes ruraux)

Le canton de Mouthoumet[modifier | modifier le code]

Laroque-de-Fa appartient au canton de Mouthoumet depuis sa création le 13 brumaire de l'an 10 (), en remplacement des anciens cantons de Bouisse et Félines-Termenès, créés sous l'ancien régime.

Il est constitué de 18 communes, dont Laroque est un des villages les plus importants en terme de superficie et d'habitants.

Le canton de Mouthoumet est connu pour être l'un des cantons les moins dense de France et d'Europe, avec 1349 habitants (2007) pour 275 km², soit une occupation de 5 habitants au km².

L'intercommunalité[modifier | modifier le code]

Laroque-de-Fa adhère depuis 2001 à la Communauté de communes du Massif de Mouthoumet, qui regroupe 17 des 18 communes du canton, Palairac s'est dissocié du principe, préférant rejoindre la communauté de Tuchan dont elle est plus proche géographiquement.

Jumelage et coopération[modifier | modifier le code]

Le village de Laroque-de-fa n'est jumelé à aucune autre commune pour l'instant, elle pourrait l'être pourtant avec une des multiples autres qui portent un nom similaire. (voir la page d'homonymie)

Les élus de la commune[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs [21]
Période Identité Étiquette Qualité
2008 2014 Raymond Spoli   Artisan, chef d'entreprise
2001 2008 Jacques Fabre   Contremaître EDF
1995 2001 Jean Louis Andrieu   Architecte
1989 1995 Étienne Andrieu   Maquignon/Cafetier
1983 1989 Étienne Andrieu   Maquignon/Cafetier
1977 1983 Étienne Andrieu   Maquignon/Cafetier
1971 1977 Étienne Andrieu   Maquignon/Cafetier
1965 1971 Joseph Gleizes    
1959 1965 Étienne Andrieu   Maquignon/Cafetier
1953 1959 Frédéric Gaillard    
1947 1953 Louis François Andrieu    
1944 1945 Hippolyte Gau    
1935 1944 Louis Andrieu    
1925 1935 Delphin Coudonne    
1922 1925 Louis Andrieu    
1919 1922 Baptiste Andrieu    
1917 1919 François Delsol    
1915 1917 Alcide Azeau [22]    
1915 1915 Pierre Gau [22]    
1900 1915 Paul Lautier   Médecin, conseiller général
1896 1900 Alexandre Mestre    
1894 1896 Michel Delpont    
1892 1894 François Andrieu    
1883 1892 Urbain Lautier    
1878 1883 Augustin Delbourg    
1871 1878 Victor Castang    
1848 1871 Victor De Barre de Davejean   Châtelain
1842 1848 Bertrand Mestre    
1840 1842 Jean Baptiste Mège    
1838 1840 Pierre Mestre    
1830 1838 Jean Paul Mège    
1824 1830 Bertrand Mestre    
1824 1824 Alexandre Bedos [23]    
1815 1824 Bertrand De Barre   Châtelain
1814 1815 Bertrand Mestre    
1809 1814 Bertrand Barre   Châtelain
1800 1809 Henri Barre   Châtelain
1797 1800 Bernard Bonet    
1795 1797 Cyrille Cros    
1792 1795 Joseph Pascal Galinier    

Tendance politique[modifier | modifier le code]

Comme chacun sait, le département de l'Aude est historiquement, depuis la révolte des vignerons de 1907, dirigé depuis un siècle par la gauche, un bastion rouge comme il est dit communément. Mais aujourd'hui il est bien difficile de déterminer exactement l'orientation politique des habitants de la commune de Laroque-de-Fa, tant les variations fluctuent selon les élections, qu'elles soient locales, régionales, nationales ou européennes...

Mais il est certain que le domaine communal reste totalement en dehors de tout esprit partisan, le consensus se faisant toujours dans une équipe neutre et soucieuse principalement de l'intérêt de la commune. En 2008, malgré une deuxième liste en présence, l'équipe actuelle a été élue dans son intégralité avec un score frôlant les 70%. Menée par un ancien adjoint, elle était ouverte à des gens habitants depuis plusieurs années dans le village, sans aucune étiquette politique, dont deux personnes de la communauté européenne.

Il est à noter que les habitants du village s'impliquent beaucoup et s'expriment lors des différentes consultations, on remarque de forts taux de participations à chaque scrutin.

Municipales de 2008[modifier | modifier le code]

Liste élue dans son intégralité au 1er tour avec une moyenne de 69,51%
Inscrits 112 100,00%
Abstentions 9 8,04%
Votants 103 91,96%
Blancs ou nuls 1 0,97%
Exprimés 102 99,03%
Éric Andrieu 70  
Claudine Astruc 70 1ere Adjoint
Claude Azeau 72 2eme Adjoint
Serge Caraguec 72 3eme Adjoint
Jean-Paul Fabre 74  
Maria Ganivenc 71  
Laurant Hermand 69  
Josiane Matarese 70  
Robert Nagel (DE) 70  
Raymond Spoli 69 Maire
Josephine Washington (GB) 73  

Cantonales de 2008[modifier | modifier le code]

Hervé Baro (PS) est réélu au 1er tour avec 79,78%
Inscrits 91 100,00%
Abstentions 1 1,10%
Votants 90 98,89%
Blancs ou nuls 1 1,11%
Exprimés 89 98,89%
Hervé Baro PS 71 79,78%
Jean-Claude Ortega PC 18 20,22%

C'est la première fois depuis bien longtemps dans ce genre d'élection, qu'il y ait aussi peu de candidats représentatifs de la diversité d'opinion.

Législatives de 2007[modifier | modifier le code]

Au 1er tour, Isabelle Chesa (UMP) arrive en tête avec 45,45%
Inscrits 91 100,00%
Abstentions 21 23,08%
Votants 70 76,92%
Blancs ou nuls 4 5,71%
Exprimés 66 94,29%
Isabelle Chesa UMP 30 45,45%
Jean-Claude Perez PS 22 33,33%
Claude-Marie Benson Verts 4 6,06%
Claudine Latorre CPNT 4 6,06%
Amandine Carrazoni-Omari PC 2 3,03%
Jean-Pierre Brun MNR 1 1,52%
Monique Denux Modem 1 1,52%
Claudine Gamerre DVE 1 1,52%
Magalie Uroz REG 1 1,52%
Alain Vielmas LCR 1 1,52%
Daniel Bord SE 0 0,00%
Lucille El Hedri EXG 0 0,00%
Robert Morio FN 0 0,00%
Jacques Vieules PDT 0 0,00%


Au 2eme tour, Isabelle Chesa (UMP) est toujours en tête avec 55,71%
Inscrits 91 100,00%
Abstentions 16 17,58%
Votants 75 82,42%
Blancs ou nuls 5 6,67%
Exprimés 70 93,33%
Isabelle Chesa UMP 39 55,71%
Jean-Claude Perez PS 31 44,29%

Régionales de 2010[modifier | modifier le code]

Au 1er tour, Georges Frêche (DVG) arrive en tête avec 33,90%
Inscrits 100 100,00%
Abstentions 37 37,00%
Votants 63 63,00%
Blancs ou nuls 4 4,00
Exprimés 59 59,00%
Georges Frêche DVG 20 33,90%
Raymond Couderc MAJ 15 25,42%
France Jamet FN 8 13,56%
Hélène Mandroux PS 5 8,47%
René Revol FG-NPA 5 8,47%
Jean-Louis Roumégas EE-Cap21 2 3,39%
Jean-Claude Martinez PDF 1 1,69%
Richard Roudier BI 1 1,69%
Patrice Drevet AEI 1 1,69%
Christian Jeanjean CNI-PLD 1 1,69%
Liberto Plana LO 0 0,00%


Au 2eme tour, Georges Frêche (DVG) est toujours en tête avec 56,14%
Inscrits 100 100,00%
Abstentions 34 34,00%
Votants 66 66,00%
Blancs ou nuls 9 9,00%
Exprimés 57 57,00%
Georges Frêche DVG 32 56,14%
Raymond Couderc MAJ 20 35,09%
France Jamet FN 5 8,77%

Présidentielle de 2007[modifier | modifier le code]

Au 1er tour, Nicolas Sarkozy (UMP) arrive en tête avec 35,06%
Inscrits 91 100,00%
Abstentions 13 14,29%
Votants 78 85,71%
Blancs ou nuls 1 1,28%
Exprimés 77 98,72%
Nicolas Sarkozy UMP 27 35,06%
Ségolène Royal PS 25 32,47%
François Bayrou Modem 12 15,58%
Jean-Marie Le Pen FN 8 10,39%
Olivier Besancenot LCR 2 2,60%
José Bové EXG 2 2,60%
Arlette Laguiller LO 1 1,30%
Dominique Voynet Verts 1 1,30%


Au 2eme tour, Nicolas Sarkozy (UMP) est toujours en tête avec 50,65%
Inscrits 91 100,00%
Abstentions 9 9,89%
Votants 82 90,11%
Blancs ou nuls 5 6,40%
Exprimés 77 93,90%
Nicolas Sarkozy UMP 39 50,65%
Ségolène Royal PS 38 49,35%

Constitution européenne de 2005[modifier | modifier le code]

Le NON l'emporte très largement avec 60,56%
Inscrits 90 100,00%
Abstentions 13 14,44%
Votants 77 85,56%
Blancs ou nuls 1 1,30%
Exprimés 76 98,70%
NON 46 60,56%
OUI 30 39,47%

Européennes de 2009[modifier | modifier le code]

Kader Arif (PS ) arrive en tête du scrutin proportionnel avec 37,7%
Inscrits 113 100,00%
Abstentions 40 34,40%
Votants 73 64,60%
Blancs ou nuls 4 3,54%
Exprimés 69 61,06%
Kader Arif PS 26 37,70%
Dominique Baudis UMP 14 20,30%
José Bové EE 10 14,50%
Louis Aliot FN 5 7,30%
Patrice Drevet AEI 4 5,80%
Jean-Luc Mélenchon FDG 3 4,40%
Robert Rochefort MOD 2 2,90%
Myriam Martin NPA 2 2,90%
Eddie Puyjalon REG 2 2,90%
Jean-Claude Martinez EVL 1 1,50%
Robert Raich PH 0 0,00%
Douce de Franclieu ALT 0 0,00%
Jean-Jacques Fanchtein PCE 0 0,00%
Sylvie Barbe ED 0 0,00%
Raymond Faura EDE 0 0,00%
Pierre Dulong CNI 0 0,00%
Ixabel Echeverria EHA 0 0,00%
Sandra Torremocha LO 0 0,00%
Henri Temple DLR 0 0,00%
Alain Terrien RIC 0 0,00%
Yves Gras PC 0 0,00%
David Carayol NEW 0 0,00%
Vincent Jacob UDG 0 0,00%
Jean Tellechea EUK 0 0,00%

Urbanisme[modifier | modifier le code]

La commune est principalement constituée de maisons ancestrales et individuelles, les familles résidentes comptent en moyenne 3 à 4 personnes, à part quelques dérogations de « chalets » et caravanes implantées sur des terrains pour les besoins de la chasse, la mairie ne délivre pratiquement aucun permis de construire.

Démographie[modifier | modifier le code]

Recensements[modifier | modifier le code]

Évolution de la population
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
330252292308351364352339388
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
353345318317301305326278295
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
222225222188204173151160163
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 - -
1409983152154144152--
(Sources : Cassini[24] et INSEE[25])

Graphique d'évolution[modifier | modifier le code]

Commentaires[modifier | modifier le code]

  • 1793-1896 : L'apogée et la stabilité, Laroque-de-Fa est une des communes les plus importantes du canton.
  • 1901-1946 : La lente dégringolade, les effets des deux guerres se sont fait sentir par le manque de descendance.
  • 1954-1975 : « Que la montagne est belle... » disait Jean Ferrat, le formica et le ciné a attiré ses enfants vers les grandes villes où le travail était plus facile...
  • 1982-2007 : La remonté de la pente est rude, mais pas impossible... le village revit peu à peu, la mode revient à la ruralité, les étrangers (au sens propre, comme au figuré) commencent à racheter les maisons pour les rénover, pas uniquement pour y passer des vacances, mais pour y vivre à l'année et s'intégrer à la population locale. Il y a bien sûr des enfants qui viennent grossir les rangs de la nouvelle école de Mouthoumet inaugurée en 2005. Le dernier recensement effectué début 2007 donne 152 habitants.

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

Pyramide des âges à Laroque-de-Fa en [2007]][26] en pourcentage.
HommesClasse d’âgeFemmes
15,4 
0 - 19 ans
15,4 
20,3 
20 - 39 ans
23,2 
39,2 
40 - 59 ans
32,2 
25,1 
60 ans ou +
29,2 

Taux de chômage[modifier | modifier le code]

+++ statistiques de l'Insee à récupérer

Économie[modifier | modifier le code]

Services publics[modifier | modifier le code]

  • Poste : La commune ne possède plus de bureau de poste depuis longtemps, mais bénéficie depuis plusieurs années (1994) d'une agence postale (POMS) mise en place par le canton, qui permet aux habitants de retirer et expédier les courriers recommandés, le dépôt et le retrait d'argent sur un compte postal ou un livret de caisse d'épargne, un service de photocopie, un fax, un point de connexion à l'Internet, et aussi une petite bibliothèque.

Commerces[modifier | modifier le code]

Supérette de Laroque-de-Fa
  • Supérette : Dans le canton, les commerces sont quasi inexistants, la commune de Laroque a la chance de posséder sur son territoire une supérette dynamique tenue par un couple d'habitants de la commune, on y trouve la plupart des besoins en alimentation et d'entretien, cette boutique est bien nécessaire pour les personnes âgées et ceux n'ayant aucun moyen de locomotion pour se rendre en ville à plusieurs dizaines de kilomètres de distance.
  • Marchands ambulants : Plusieurs commerçants viennent quotidiennement ou hebdomadairement, vendre leurs produits sur la commune :
    • Boulangerie
    • Boucherie
    • Charcuterie
    • Poissonnerie
    • Fromagerie
    • Producteurs de fruits et légumes

Services[modifier | modifier le code]

  • Conserverie : Une conserverie crée il y a plusieurs décennies fait la transformation de produits à base de canard, de sanglier ou de porc, et produit des pâtés, des saucisses, des boudins d'une très grande qualité distribués et appréciés dans toute la région.
  • Garage : Laroque possède un garage de mécanique générale qui se charge de l'entretien et des réparations des voitures, camions et tracteurs...
  • Travaux : Il existe sur la commune deux entreprises spécialisée dans la maçonnerie, la plomberie, la charpente, l'électricité et les travaux divers.

Élevage[modifier | modifier le code]

Les pâturages sont abondants sur les collines, la commune compte plusieurs indépendants qui ont des activités sur la commune :

  • Trois éleveurs de vaches de race Gasconne dont la viande est excellente, et qui bénéficie d'un label rouge.
  • Un éleveur de moutons récemment installé.
  • Une entreprise d'élevage de canards

Culture et Patrimoine[modifier | modifier le code]

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

Archives municipales[modifier | modifier le code]

Les premiers registres paroissiaux datent de 1673. Tous les documents anciens de la commune ont été versés aux Archives Départementales de Carcassonne. La commune ne possède donc plus que les archives contemporaines, une copie du cadastre napoléonien [27].

Vestiges du château[modifier | modifier le code]

+++ recherches à faire

Monument aux morts[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts de Laroque est érigé dans le cimetière municipal, il porte les noms de 15 laroquois morts pour la France, 13 au cours du premier conflit mondial (1914-1918) et 2 lors de la dernière guerre (1939-1945) :

  • 1939-1945
    • Louis Auriol
    • Étienne Viala

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

Église Saint-Cyr / Sainte-Juliette[modifier | modifier le code]

Église Saint-Cyr / Sainte-Juliette

Un édifice à nef rectangulaire voûtée en berceau brisée et divisée en deux travées par deux arcs doubleaux retombant sur culot. La base de la voûte est soulignée par un bandeau mouluré. Le choeur carré est voûté sur croisée d'ogives retombant sur culots. La nef semble dater de la fin du XIIe siècle et le choeur de la fin du XIIIe siècle.

Au XIXe siècle on rajouta à l'édifice deux chapelles formant transept, voûtées sur croisée d'ogives. La Chapelle sud, dédiée à la Vierge, abrite une vierge à l'enfant en bois doré du XVIIe ou du XVIIIe siècle ; la chapelle nord est dédiée à Saint-Joseph, mais la statue en bois doré de ce saint est placée au-dessus de la porte. Le choeur abrite une statue de la même époque représentant Sainte-Juliette couronnée et Saint-Cyr enfant, se tenant par la main, chacun tenant un rameau.

L'ensemble des fenêtres a été muni au XIXe ou au début du XXe siècle de vitraux. Le vitrail nord du choeur représente Saint-Georges terrassant le dragon, celui de la fenêtre sud Saint-Roch et son chien ; l'occulus percé au dessus de la porte le Sacré-Coeur.

La porte en plein cintre qui s'ouvre à l'ouest aurait été précédée d'un porche. Au dessus est construit un clocher mur à deux baies. L'église et ses trois statues ont été entièrement restaurées en 1975. Pendant les travaux on a découvert l'ancienne table d'autel en calcaire dévonien, qu'on a replacée sur un massif bâti. [20]

Statue de Sainte-Juliette et Saint-Cyr[modifier | modifier le code]

Située dans l'église, la statue représentant Saint-Cyr et Sainte-Juliette, statue en bois, peinte et dorée à l'or, datant du début du 19e siècle, elle est classée au patrimoine depuis le 05/11/1954. [30].

Autres patrimoines religieux[modifier | modifier le code]

Il existe bien d'autres pièces classées, dont on se fera plus discret, afin de ne pas attirer la convoitise des pilleurs d'églises, qui sont monnaie courante de nos jours...

Église Sainte-Marie-Magdeleine[modifier | modifier le code]

Au sud du village se trouvent les vestiges de l'ancienne église paroissiale du hameau de Carcasses, dédiée à Sainte Marie Magdeleine. Aujourd'hui seuls des pans de murs subsistent, perdus dans la végétation.

Aux alentours[modifier | modifier le code]

La commune de Laroque n'est pas isolée en matière de patrimoine et de culture. Elle est proche de beaucoup d'autres villages qui possèdent des châteaux classés, et aussi

+++ &développer

Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]

Végétation[modifier | modifier le code]

La flore de la commune est principalement constituée de feuillus, de résineux et de garrigue :








La végétation offre aussi des fruits sauvages poussant au bord des chemins et sur les collines escarpés, la figue dite "blanche" est la plus prolifique, variété bifère, elle est idéale pour les confitures ou l'accompagnement d'une volaille :






L'automne donne de jolis paysages cuivrés au village, mais sous ces feuilles on y trouve de belles récoltes de champignons, selon les années les espèces sont plus ou moins généreuses, on peut néanmoins trouver quelques variétés qui font le bonheur des gourmet :








Espèces animales[modifier | modifier le code]

Parmi les espèces animales présentes sur le territoire de Laroque, on peut en citer quelques unes (liste non exhaustive) :

Vol de rapaces au dessus de Laroque
Mante religieuse








    • et bien d'autres...






Chasse et pêche[modifier | modifier le code]

Le territoire de Laroque-de-Fa est bien connu pour ses variétés de gibier, Lièvres, Chevreuils, mais surtout par la grande profusion de Sangliers qui habitent ses forêts.

Dès l'ouverture de la saison, les chasseurs viennent de tous les coins du Midi (Toulouse, Marseille, Aix, etc.), pour s'adonner à leur passion. Il faut dire que le cochon sauvage prolifère un peu trop dans la région, saccageant les cultures et les vignes.

En 2008, il a été décidé de prolonger d'un mois la période de chasse à cause de ce fait.

+++

Équipements et vie locale[modifier | modifier le code]

Transports[modifier | modifier le code]

+++ Taxis à la demande, cars hebdomadaires, cars scolaires, etc...

Éducation[modifier | modifier le code]

Rubrique à développer... Ancienne école, nouvelle à Mouthoumet, construction, etc...
  • Laroque hébergeait deux classes primaires en alternance avec les autres communes du canton. Depuis 2005, une école cantonale a été construite sur la commune de Mouthoumet regroupant l'ensemble de l'enseignement primaire. Les deux classes ont donc été fermées, mais Laroque souffre du manque de cris d'enfants dans la cour de récré qui reste dorénavant vide !

Sports[modifier | modifier le code]

La petite commune dispose de peu de moyens pour s'équiper d'infrastructures sportives, mais il faut noter quelques activités existantes :

  • Cours de tennis, situé sur la RD613, en bas du village, en face de l'aire de repos, anciennement gare du tramway, il est très apprécié des vacanciers qui viennent à Laroque pour entretenir leur forme.
  • Terrain de Handball, situé derrière la mairie, et l'ancienne école communale.
  • Boulodrome, il se trouve face au foyer principal de la commune, il est surtout utilisé aux beaux jours.

Associations[modifier | modifier le code]

Il existe de nombreuses associations sur la commune ayant des activités diverses, dont :

  • Club du troisième âge (Activités pour les retraités)
  • ACCA de Laroque-de-Fa (Association communale de Chasse)
  • Loisirs Laroquois (Organisation de manifestations de loisirs)
  • Avanthi (Activités en zones rurales, expositions d'art et découverte du patrimoine, internet)
  • L'arbre de soie... De soi à la plante... De la plante à soi (Découverte des plantes dans leur milieu naturel)
  • Scion Laroquois (Association de pêcheurs, entretien de la rivière Sou)
  • Amicale des chasseurs de Laroque-de-Fa et Mouthoumet (exploitation rationnelle du gibier)
  • C.A.R.C.A.S.S.E.S. (Accueil et guide des randonneurs)
  • Feux King's Mc Arel (Activités physiques, sportives, intellectuelles et artistiques, informations scientifiques, techniques, économiques et sociales)
  • Gymnastique volontaire de Laroque-de-Fa (section de gymnastique ouverte à tous les publics)
  • Association de Bel Soula (Tourisme dans la région, découvrir les Corbières à cheval et convivialité)

Santé[modifier | modifier le code]

+++

Cultes[modifier | modifier le code]

Rubrique à développer... Le culte catho est mal en point avec une seule messe tous les 3 mois...

Foyers[modifier | modifier le code]

La commune est assez riche en lieux de réunions et d'activités, vestiges d'une vie active passée, les lieux sont restés et encore utiles :

  • Le grand foyer, situé au centre du village, d'une superficie d'environ 300 m², il accueil touts les évènements essentiels de la commune.
  • Le petit foyer, ancien chaix, il est à proximité du foyer principal, espace convivial et restauré à l'ancienne, il est principalement utilisé pour des expositions de promotion d'artistes et de producteurs régionaux.
  • Le foyer du 3eme âge, situé en face de l'église, il est utilisé pour des réunions de loisirs et de créativités.
  • Le local des jeunes, il s'agit d'une minuscule structure d'une trentaine de M² située dans l'enceinte de l'ancienne école, certainement insuffisante pour le nombre de jeunes présent sur la commune pendant les vacances.

Toilettes publiques[modifier | modifier le code]

+++

Aire de repos[modifier | modifier le code]

+++ Sur le lieu de l'ancienne gare du tram, aire de pique-nique et espace sanitaire, à coupler peut-être avec la rub précédente

Festivités[modifier | modifier le code]

+++ L'année 2008 a vu beaucoup de manifestation dans le villages, les expos régulières de Robert basées sur l'art et les produits régionaux, et aussi les rendez-vous festifs de l'été...

Tourisme[modifier | modifier le code]

Gîtes ruraux[modifier | modifier le code]

Il existe plusieurs gîtes ruraux sur la commune, dans le village même, appartenants à des propriétaires qui en ont confié la gestion à la communauté de commune. Dans la ferme de « Borde-Grande », et aussi au lieu dit « Les Carcasses », anciens corps de ferme aménagés par les propriétaires des lieux [31].

Randonnées[modifier | modifier le code]

Le chemin de grande randonnées GR 36, passe à Laroque-de-Fa, il relie le Pic de Nore situé dans la Montagne noire à cheval sur les départements du Tarn et de l'Aude, au Mont Canigou situé dans le département des Pyrénées-Orientales.

Il existe une variante qui permet de faire le tour des Hautes Corbières en passant par Laroque, le GR 36b, [32] [33] [34]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Tombe de l'abbé Boyer-Mas
  • Abbé André Boyer-Mas, né à Carcassonne en 1904 et décédé à Saint-Gaudens en 1972 dans un accident de la route, il a été enterré au cimetière de Laroque-de-Fa, village de ses parents. André Boyer-Mas a été Camérier du pape Pie XII, fait Monsignor, il était le conseiller personnel du Saint-Père.
    Quand survient la guerre civile espagnole, certains membres du clergé étant persécutés, il organise le passage de plus de 330 personnes vers la France, il se charge de leur convoiement et de leur hébergement.
    En 1939, Daladier nomme le Maréchal Pétain ambassadeur à Burgos. Jean Mistler, président de la commission des Affaires étrangères décide de lui adjoindre André Boyer-Mas comme attaché cultuel, personnage qui possède tant d'entrées dans le royaume hispanique, et qui la faculté de bien savoir manier le sabre et le goupillon !
    Sa tombe au cimetière de Laroque-de-Fa porte une plaque de reconnaissance des anciens exilés espagnols pour l'aide qu'il a apporté à la diaspora.[35]
  • Étienne Andrieu, né en 1922 à Laroque-de-Fa d'où est issue toute sa famille, il est élu conseiller municipal en 1947 à l'âge de 23 ans, après six ans de mandat, il est nommé tête de liste aux élections de 1953 et est nommé maire du village à 31 ans, il sera réélu en 1959. Il décide de passer la main en 1965, c'est son adjoint Joseph Gleizes qui lui succède à la mairie.
    En 1971, les électeurs le plébiscitent lors des élections municipales, alors qu'il n'avait pas fait acte de candidature, c'est la particularité des petites communes de moins de 3.500 habitants, où il est possible d'élire une personne sans qu'elle se soit porté candidate à une fonction. Devant l'engouement des électeurs, il lui est impossible moralement de refuser la charge, c'est ainsi qu'Étienne Andrieu se retrouve à nouveau maire de Laroque, contre son gré. Il sera réélu sans discontinuité, en 1977, 1983 et 1989.
    Ce n'est qu'en 1995, à l'âge avancé de 73 ans qu'il décide de ne pas se représenter, c'est son neveu Jean-Louis, architecte, qui lui succède pour un seul mandat. Mais il restera conseiller municipal jusqu'en 2001.
    Début février 2009, le préfet de l'Aude Bernard Lemaire l'honore du titre de « maire honoraire », pour son dévouement de 48 ans d'élu passé auprès de ses administrés de Laroque, donc 36 années en tant que maire de la commune. C'était juste avant que le préfet ne décède fin mars, suite à son accident tragique.

Divers[modifier | modifier le code]

Centre d'aide par le travail[modifier | modifier le code]

Il y a sur la commune un CAT (Centre d'aide par le travail), qui emploi environ 35 personnes ayant un léger handicap mental, accompagnées d'une dizaine d'éducateurs, ces personnes assurent des tâches d'entretien environnemental, élagage, débroussaillage, entretien de jardins et de domaines communaux.
L'association Elan possédait depuis longtemps des locaux au centre du village, mais totalement insalubres après de nombreuses années d'occupation. Il a été décidé de reconstruire un nouveau centre à quelques centaines de mètres, il a été inauguré en 2004, et comprend des petits studios individuels dans lesquels les résidents y trouvent une certaine indépendance et autonomie.

L'archange[modifier | modifier le code]

La colline de la Cigale, la plus proche et qui domine le village, possédait depuis longtemps un piédestal sur lequel trônait une statue de la vierge, mais après de violents orages et vents, cette statue a été détruite. Depuis une petite dizaine d'années quelques personnes se sont groupées pour remplacer l'ancienne statue pas la représentation d'un archange.

Incendie de 2006[modifier | modifier le code]

Incendie août 2006

En août 2006, un violent incendie a détruit une grande partie de la flore sur le côté nord-est du village dont toute la végétation de la colline de la Cigale. Il a fallu plusieurs heures aux forces d'intervention pour venir à bout du sinistre, avec le renfort des canadairs. Heureusement que l'incendie s"est déclaré en début d'après-midi, car quelques heures plus tard, un nouvel incendie s'est déclaré sur une commune proche, Conilhac-Corbières beaucoup plus peuplée, il est pratiquement certain que les secours se seraient principalement portés sur cette commune, plutôt que sur Laroque.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Corbières au cœur - Claude Marti et Raymond Roig - éditions Loubatière (page 27)
  2. Service d’Administration Nationale des Données et Référentiels sur l’Eau
  3. http://pagesperso-orange.fr/bernard.dimon/geneaber/coucoeur/pages/peche.html
  4. Cadastre communal de Laroque
  5. Étude réalisée en mai 2006, communiquée en mairie
  6. BNF/Gallica
  7. Carte archéologique de la Gaulle romaine - Adrien Blanchet - E.Leroux - 1931
  8. http://stephane-guizard.chez-alice.fr/lecantondemoutho/index.html#10
  9. La nécropole mégalithique de La Clape - Jean Guilaine - Édition du groupe audois d'études préhistoriques - 1972
  10. Dolmens et Menhirs en Languedoc et Roussillon (p110) - Bruno Marc - Les Presses du Languedoc
  11. http://www.t4t35.fr/Megalithes/AfficheSite.aspx?NumSite=11792
  12. http://www.t4t35.fr/Megalithes/AfficheSite.aspx?NumSite=11791
  13. Dolmens et Menhirs en Languedoc et Roussillon (p111) - Bruno Marc - Les Presses du Languedoc
  14. Sources fournies par l'utilisateur Daigaz
  15. a et b Dictionnaire topographique du département de l'Aude - Abbé Sabarthès - Imprimerie nationale - 1912
  16. [1] Le canton de Mouthoumet en 1907, Stéphane Guizard
  17. [2] Le canton de Mouthoumet en 1926, Stéphane Guizard
  18. [3] Le canton de Mouthoumet en 1935, Stéphane Guizard
  19. [4] Le canton de Mouthoumet en 1949, Stéphane Guizard
  20. a et b Cartulaire et Archives des communes de l'ancien diocèse et de l'arrondissement administratif de Carcassonne - Jacques Alphonse Mahul (1795-1871)
  21. Document officiel fourni par la Mairie de Laroque-de-Fa
  22. a et b Adjoint, remplace le Maire mobilisé.
  23. Adjoint, remplace le Maire démissionnaire.
  24. http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
  25. INSEE: Population depuis le recensement de 1962
  26. [5] sur le site de l'INSEE
  27. http://www.cg11.fr/www/contenu/c_culture_archives.asp
  28. Il est a noter que sur le monument aux mort, il est inscrit le patronyme Bouteille et non Bouteiller, le maire est averti et devrait rectifier l'erreur prochainement
  29. Sa tombe est accolée au monument aux morts de Laroque-de-Fa
  30. Patrimoine de France - Statue Ste Juliette/St Cyr
  31. http://www.gitelecarcasses.com/
  32. http://www.ffrp.carcassonne.net/gr_36-thc/tour_hc.php
  33. http://www.ffrp.carcassonne.net/gr_36/gr_36.php
  34. http://www.ffrp.carcassonne.net/gr_36/gr_36.php
  35. http://www.lire.fr/extrait.asp/idC=34677/idTC=13/idR=202/idG=6 (ISBN 2-213-59175-X)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographies[modifier | modifier le code]

Galerie d'images[modifier | modifier le code]