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Stade départemental Yves-du-Manoir

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Stade départemental Yves-du-Manoir
Le stade Yves-du-Manoir de Colombes avec la vue sur son terrain de hockey sur gazon.
Généralités
Noms précédents
Stade du Matin (1907-1919)
Stade de Colombes (1920-1924)
Stade olympique de Colombes 0(1924-1928)
Stade olympique Yves-du-Manoir (1928-2002).
Surnom
Colombes
Adresse
12, rue François-Faber
92700 Colombes
Construction et ouverture
Ouverture
Architecte
Rénovation
Entre 2021 et 2023
Extension
Démolition
Utilisation
Clubs résidents
Propriétaire
Administration
Équipement
Surface
Pelouse naturelle
Capacité
9 500 places
(45 000 à partir de 1924 puis 60 000 places de 1938 à 1972)
Actuellement en travaux d'habilitation pour les JO de 2024.
Tribunes
Une tribune historique de 6 000 places assises et couvertes depuis 2023, et des tribunes provisoires installées pour les Jeux olympiques de 2024.
Affluence record
63 638, le (match d'appui de quarts de finale de Coupe des Clubs Champions Européens Ajax Amsterdam-Benfica Lisbonne)
Patrimonialité
Recensé à l'inventaire généralVoir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Coordonnées
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Le stade départemental Yves-du-Manoir, anciennement stade olympique Yves-du-Manoir[1], est un complexe sportif situé à Colombes (Hauts-de-Seine) en France, dans la banlieue nord-ouest de Paris. La piste d'athlétisme (en Tartan dès 1970) a accueilli, outre les épreuves des Jeux olympiques d'été de 1924, d'innombrables championnats de France (tous les ans jusque dans les années 2000) et matches internationaux d'athlétisme. La pelouse centrale, quant à elle, a notamment accueilli les Jeux olympiques d'été de 1924, la finale de la Coupe du monde de football 1938, quarante finales de la Coupe de France de football, un grand nombre de finales du championnat de France de rugby à XV, des rencontres internationales des équipes de France de football et de rugby à XV ainsi que les épreuves de hockey sur gazon aux Jeux olympiques d'été de 2024.

Stade du Matin

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Le site du stade de Colombes est destiné au sport depuis 1883. C'est à l'origine un hippodrome de la Société des courses de Colombes. En 1907, l'hippodrome et le quotidien parisien Le Matin fondent une association. Une partie de l'hippodrome est alors transformée en un stade qui accueille des compétitions d'athlétisme, de rugby et de football dès 1907. L'enceinte est alors rebaptisée « Stade du Matin ».

Le Racing Club de France, club omnisports parisien, devient locataire des installations de Colombes en 1920. Évoluant régulièrement dans ce stade via ses sections rugby à XV, football et athlétisme depuis son inauguration en 1907, le poids du club ciel et blanc joue incontestablement un rôle dans le choix de Colombes, jugé le plus mauvais des projets, dans le choix du stade olympique des Jeux olympiques d'été de 1924. Le Parc des Princes et le bois de Vincennes avec le stade Pershing offraient en effet des possibilités bien plus intéressantes, car plus proches de la capitale. Colombes souffrira toujours de sa localisation. Ainsi, le Racing évoluera, dès 1932 en football, au Parc des Princes plutôt qu'au stade de Colombes.

Désigné comme stade olympique principal, Colombes profite des fonds débloqués pour porter sa capacité à plus de 40 000 places, malgré un projet initial de 100 000 places. Après bien des palabres et même l'abandon du projet de Colombes, c'est finalement l'architecte Louis Faure-Dujarric, ancien joueur de l'équipe de rugby à XV du Racing, qui signe les travaux.

Jeux olympiques de 1924

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Vue générale du stade olympique de Colombes en 1924 lors de la finale du tournoi olympique de football.
Départ de l'épreuve de marathon au stade de Colombes, le lors des Jeux olympiques de 1924.

Le stade et le centre sportif aux alentours est connu comme le point central des Jeux olympiques d'été de 1924[2]. Beaucoup d'épreuves se déroulaient en plein air et le calendrier était beaucoup plus large : les jeux se tenaient de mai à juillet (on peut remonter à mars si on prend en compte les concours artistiques)[3], avec un dispositif conséquent[4]. Le stade athlétique de 45 000 places, dont 20 000 assises couvertes et extensible à 65 000, accueillit les cérémonies, l'athlétisme, le départ et l'arrivée du cyclisme sur route[5], l'équitation[6], le football[7], la gymnastique[8], le cross du pentathlon moderne[9], le rugby[10] et les jeux de l'enfance comme sport de démonstration[11].

Le stade d'escrime (plusieurs pistes pour les épreuves d'épée et de sabre ainsi que pour l'épreuve du pentathlon moderne)[12] et le stade de tennis (une dizaine de courts pour les compétitions) étaient adjacents au stade athlétique[13].

L'accès au stade

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Une gare est construite à Colombes sur la ligne de Paris-Saint-Lazare à Ermont - Eaubonne par Argenteuil. La gare du Stade ouvre pour les Jeux olympiques de 1924. Elle permet de desservir le stade olympique de Colombes.

La nouvelle enceinte est rebaptisée en 1928 au nom d'un joueur de rugby à XV du Racing et espoir de l'équipe nationale, Yves du Manoir, qui vient de se tuer en avion[2].

Coupe du monde de football et Seconde Guerre mondiale

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Affiche de la finale du mondial de football en 1938 de l'Italie face à la Hongrie.

Le stade olympique Yves-du-Manoir de Colombes a également accueilli de nombreux événements, notamment des matches de football, comme la finale de la Coupe du monde de football 1938, remportée par l'Italie contre la Hongrie, ou encore de nombreuses finales de Coupe de France[2]. À l'occasion de la Coupe du monde 1938, le stade est rénové et agrandi. Il peut désormais accueillir plus de 60 000 spectateurs. Le record d'affluence de l'enceinte est enregistré à l'occasion d'un match d'appui de quarts de finale de Coupe d'Europe des clubs champions, entre l'Ajax Amsterdam et le Benfica Lisbonne, le  : 63 638 spectateurs payants.

Avec le début de la Seconde Guerre mondiale, l'installation sportive a également servi de camp de transit parisien pour les internés allemands et autrichiens, qui ont été répartis de là vers d'autres camps d'internement en France. Parmi les internés ici se trouvaient des réfugiés tels que Franz Hessel, Walter Benjamin, Hermann Kesten, Soma Morgenstern, Willi Münzenberg, Horst Rosenthal, Hans Sahl et Wols. Dans son journal, Kurt Stern a enregistré ses propres expériences en tant que détenu au stade olympique et a enregistré à plusieurs reprises les expériences d'autres détenus de Colombes qu'il a ensuite rencontrés dans d'autres camps. Il a également rapporté que les survivants du St. Louis ont été internés ici, qui devaient appartenir au contingent que la France a engagé après la fin de l'odyssée du navire[14].

Le stade a accueilli quelques événements non sportifs tel des congrès annuels de témoins de Jéhovah dans les années 1960-1970.

Il est aussi le théâtre de l'assassinat d'Ali Chekkal, ancien vice-président de l'Assemblée algérienne par Mohamed Ben Sadok, en marge de la finale de Coupe de France de football 1956-1957[15].

La reconstruction du Parc des Princes à la fin des années 1960, inauguré en 1972, porte un sévère coup au stade de Colombes[2]. Les matches internationaux de football et de rugby, ainsi que les finales de la Coupe de France se déroulant à compter de cette date au nouveau Parc des Princes et cela jusqu'à l'inauguration du Stade de France en 1998, conçu par l’État pour accueillir différents événements sportifs : football, rugby, athlétisme et courses automobiles.

Le vieux stade olympique de Colombes ne bénéficie alors d'aucune rénovation et d'un entretien minimal. Enceinte totalement vétuste dès les années 1980, les trois quarts des tribunes sont interdites au public au début des années 1990, puis rasées. Seule subsiste alors la tribune principale Sud, dotée de quelque 7 000 sièges ainsi que les virages l'avoisinant.

XXIe siècle et arrivée du rugby et modernisation

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François Steyn avec le Racing Métro 92 face au Stade Toulousain au stade Yves-du-Manoir lors de la saison Top 14 de 2009-2010.

Au terme de la saison 2008-2009 de Pro D2, le club de rugby à XV du Racing Métro 92 remonte en Top 14, faisant renaître le stade de ses cendres. Une nouvelle tribune latérale de 4 900 places est inaugurée à cette occasion le .

Le conseil général des Hauts-de-Seine présente en la maquette d'un projet de rénovation. Cependant, la lenteur du projet et l'impossibilité de rénover profondément le site poussent finalement le Racing Métro 92 à s'implanter à la Défense dans sa future U Arena, salle modulable et polyvalente capable d'accueillir 32 000 spectateurs en mode rugby. Elle est inaugurée en , laissant alors le stade sans club résident. Le , le Racing 92 joue son dernier match au stade Yves-du-Manoir avant de s'installer dans l'U Arena la semaine suivante[16]. Le , le Racing 92 revient jouer au stade Yves-du-Manoir à l'occasion d'un match de barrage de Top 14 l'opposant au Stade rochelais. L'U Arena, depuis renommée Paris La Défense Arena, était alors indisponible car réservée de longue date par la chanteuse Mylène Farmer pour les répétitions de sa série de concerts dans la salle[17].

Match de l'UJA Alfortville face à Strasbourg en National en 2011.

À partir de , le stade Lucien-Choine, un terrain annexe du stade aujourd'hui détruit, accueille l'ensemble des matches du Racing Club de France Football.

En 2014, le stade sert de lieu de tournage à l'interview du footballeur Raïs M'Bolhi (qui y a touché ses premiers ballons à l'âge de 9 ans) par le journaliste Mouloud Achour[18].

Le stade fut utilisé pour deux candidatures parisiennes pour l'accueil des Jeux olympiques d'été. À chaque fois, le comité de candidature insista sur l'héritage, pour faire le lien avec l'olympiade de 1924[2]. C'est en effet l'un des rares sites sportifs ayant subsisté après des décennies d'urbanisme.

Pour la candidature de Paris pour 2012, le stade et le centre sportif qui l'entoure devaient accueillir 5 terrains de baseball et softball, après une rénovation majeure[19],[20],[21]. Le projet n'aboutit pas à cause de l'échec de la candidature ; même en cas de victoire, il aurait été compromis car le CIO retire, dans la foulée de l'attribution des jeux à Londres, le baseball et le softball du programme olympique[22].

Dans le cadre de l'organisation des Jeux olympiques d'été de 2024, le stade est retenu en vue d'accueillir les épreuves de hockey sur gazon[16]. Par ailleurs, un travail est en cours pour développer un projet de siège et de centre d’entraînement de haut niveau de la Fédération française de hockey[23] (fédération chapeautant le hockey sur gazon et le hockey en salle).

Projet avorté de centre pour la Fédération française de handball

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Le stade Yves-du-Manoir vu de sa principale tribune d'honneur et du virage Nord dont les tribunes en béton furent rasées dans les années 1990.

Le , Patrick Devedjian, alors président du conseil général des Hauts-de-Seine, annonce le projet de reconversion pour le stade : « Nous allons réaliser à Colombes, au stade Yves-du-Manoir, les équipements nécessaires au rayonnement du handball, à savoir une salle de 15 000 places, des bureaux et des équipements annexes ». Le syndicat mixte du stade Yves-du-Manoir a déjà pris la décision à l'unanimité de lancer une étude de pré-programmation pour définir les besoins et le projet, qui sera suivi dès par un concours d'architecte. Cet aménagement devait également comprendre les locaux du nouveau siège de la Fédération française de handball (FFHB).

En est signé un protocole avec cette fédération afin que soit installé en 2015 le centre national du handball, comprenant le siège de la FFHB, une résidence pour les équipes de France masculines et féminines, des installations d'entraînement, une salle de 8 000 places ainsi qu'un centre de formation. Le programme définitif est approuvé en . La livraison devait avoir lieu fin 2015, afin que cet équipement soit pleinement opérationnel lors des championnats du monde masculins de handball 2017.

Finalement, le projet est abandonné à la suite du retard pris, rien ne pouvant être prêt pour 2017, et en raison du fait que la FFHB préfère conserver son statut de propriétaire à Gentilly, plutôt que de devenir locataire à Colombes. Le devenir du stade est donc laissé en sursis, même si on réclame sa conversion en centre sportif[24].

Aménagement en vue des Jeux olympiques 2024

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En vue des épreuves de hockey sur gazon des Jeux olympiques de 2024, un projet de rénovation du stade est adopté[2]. Ce chantier conduira sur plus long terme au déménagement de la Fédération française de hockey, de son centre national d'entraînement, des instances franciliennes et départementales, ainsi que du club de hockey sur gazon du Racing club de France[25].

De nouveau au coeur des Jeux

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Les seconds JO du stade

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Le site est entièrement rénové entre 2021 et 2023. Conçu par le cabinet d'architecture Celnikier et Grabli Architectes et reconstruit par le groupe de BTP Léon Grosse, les travaux se terminent en décembre 2023. Le nouvel ensemble accueille la Fédération française de hockey sur gazon et son centre national d'entraînement, qui disposent des deux terrains synthétiques éclairés du tournoi olympique, dont un avec une tribune de 1 000 places autour d'un bâtiment construit avec des locaux administratifs, des salles de réunion et des vestiaires[26].

Le complexe comprend aussi sept nouveaux terrains de football et de rugby à XV[27]. Le mythique terrain d'honneur voit sa fameuse piste olympique d'athlétisme l'entourant supprimée au profit d'un petit anneau de 200 m (seulement apte à l'échauffement) situé à quelques centaines de mètres. La piste exclut donc désormais toute possibilité de compétition d'athlétisme, étant désormais réservée au public scolaire et associatif[2].

Cependant, sa tribune historique est remise aux normes avec de nouveaux sièges. Celle-ci peut désormais accueillir 6 000 spectateurs[27]. Le stade historique dispose d'environ 9 500 places avec les tribunes provisoires installées pour les Jeux olympiques de 2024[26]. La pelouse naturelle est remplacée par un synthétique bleu flambant neuf.

Le complexe sportif dans son ensemble peut accueillir près de 13 500 spectateurs lors des Jeux olympiques d'été de 2024[26].

Le coût global du projet s'élève à 101 millions d'euros. Un budget financé par le département des Hauts-de-Seine et la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solidéo)[27].

L'après-2024

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Outre l'installation de la Fédération française de hockey sur gazon et de son centre national d'entraînement, il est prévu que la section hockey sur gazon du Racing Club de France et celle de football, le Racing club de France Football deviennent, à terme, les clubs résidents du stade et que le Racing 92 vienne y jouer quelques matchs de rugby à XV et s'entraîner[26].

Principaux matchs de sports de ballon joués dans le stade

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Jeux olympiques d'été de 1924
Date Tour Équipe 1 Score Équipe 2 Spectateurs
1er tour Italie 1 - 0 Espagne 20 000
1er tour Uruguay 7 - 0 Yougoslavie 1 000
8e de finale Pays-Bas 6 - 0 Roumanie 1 000
8e de finale [N 1]État libre d'Irlande 1 - 0 Bulgarie 1 500
8e de finale Suède 8 - 1 Belgique 8 532
Quart de finale France 1 - 5 Uruguay 45 000
Demi-finale Suisse 2 - 1 Suède 7 448
Demi-finale Uruguay 2 - 1 Pays-Bas 7 088
Petite finale Suède 1 - 1 Pays-Bas 9 915
Petite finale (rejouée) Suède 3 - 1 Pays-Bas 40 522
Finale Uruguay 3 - 0 Suisse 40 522
Coupe du monde de football 1938
Date Tour Équipe 1 Score Équipe 2 Spectateurs
8e de finale France 3 - 1 Belgique 30 454
Quart de finale France 1 - 3 Italie 58 455
Finale Italie 4 - 2 Hongrie 45 124
Équipe de France de football

Entre le et le , le stade olympique Yves-du-Manoir accueille 83 matchs officiels de l'équipe de France.

Le stade olympique Yves-du-Manoir est le stade résident de l'équipe de France de football de à  ; soit durant 48 années.

Rugby à XV

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Date Tour Équipe 1 Score Équipe 2
Groupe unique France 61 - 3 Roumanie
Groupe unique Roumanie 0 - 37 États-Unis
Groupe unique France 3 - 17 États-Unis
  • Championnat de France : Trois finales du championnat se tiennent sur la pelouse du stade de Colombes : 1908, 1913 et 1923.
  • Équipe de France :
    • Matches du Tournoi : Le stade Yves-du-Manoir accueillit le Tournoi durant trente-huit éditions, soit 74 matches (le match contre l'Écosse en 1920 se tient au Parc des Princes et le match contre l'Écosse en 1924 se déroula au stade Pershing).
Adversaires Date des rencontres
Angleterre (19) 1921, 1923, 1925, 1927, 1929, 1931, 1948, 1950, 1952, 1954, 1956, 1958, 1960, 1962, 1964, 1966, 1968, 1970, 1972
Écosse (17) 1922, 1926, 1928, 1930, 1947, 1949, 1951, 1953, 1955, 1957, 1959, 1961, 1963, 1965, 1967, 1969, 1971
Pays de Galles (19) 1920, 1922, 1924, 1926, 1928, 1930, 1947, 1949, 1951, 1953, 1955, 1957, 1959, 1961, 1963, 1965, 1967, 1969, 1971
Drapeau : Irlande Irlande (19) 1921, 1923, 1925, 1927, 1929, 1931, 1948, 1950, 1952, 1954, 1956, 1958, 1960, 1962, 1964, 1966, 1968, 1970, 1972

En 1972, on y installe un ring de boxe à l'occasion du combat pour le titre de champion du monde de la catégorie des poids moyens le entre le Français Jean-Claude Bouttier et l'Argentin Carlos Monzón. Des projets de combats avec Marcel Cerdan ont été évoqués mais n'ont pas abouti[28].

Dans la culture

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Notes et références

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Notes
  1. C'est le tout premier match disputé par l'Irlande après l'indépendance.
  2. a et b L'équipe de Yougoslavie était sous l'entité du royaume des Serbes, Croates et Slovènes.
  3. Ce match n'est pas reconnu comme officiel par la Fédération anglaise.
Références
  1. « Un site départemental, haut lieu du sport mondial, à Colombes », sur hauts-de-seine.fr.
  2. a b c d e f et g « Les sites patrimoniaux des JO de 1924 à Paris reprennent vie », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  3. Comité olympique français, p. 76.
  4. Comité olympique français, p. 50-55.
  5. Comité olympique français, p. 215.
  6. Comité olympique français, p. 225.
  7. Comité olympique français, p. 323.
  8. Comité olympique français, p. 339.
  9. Comité olympique français, p. 503.
  10. Comité olympique français, p. 536.
  11. Comité olympique français, p. 628.
  12. Comité olympique français, p. 499. Les épreuves de fleuret avaient lieu au vélodrome d'hiver.
  13. Comité olympique français, p. 375.
  14. Kurt Stern: Was wird mit uns geschehen? Tagebücher der Internierung 1939 und 1940 (Qu'est-ce qui va nous arriver? Journaux d'internement 1939 et 1940). Aufbau, Berlin 2006, (ISBN 3-351-02624-2), p. 52.
  15. « Euro 2016 : avant le Stade de France, il y a eu Colombes. Un stade mythique mais oublié », sur Le Plus L'Obs, .
  16. a et b Sébastien Lapaque, « À Colombes, les adieux au stade Yves-du-Manoir », Le Figaro, samedi 16, dimanche , page 15.
  17. Anthony Tallieu, « Racing 92 : Retour à Colombes », sur rugbyrama.fr, (consulté le ).
  18. « 1, 2, 3 viva Raïs M'Bolhi - Part 1 », sur YouTube, (consulté le ).
  19. [PDF] « Volume 2 du dossier de candidature Paris 2012 », sur RERO (version du sur Internet Archive) p. 151-152.
  20. « Colombes veut reprendre le flambeau olympique », sur Le Parisien, .
  21. « Les Projets qui seront réalisés ».
  22. « Baseball et softball exclus des JO », sur AFP / RDS, .
  23. « Page sur le site de la candidature parisienne aux JO de 2024 » (consulté le ).
  24. « Que va devenir le stade Yves du Manoir ? », sur Le Parisien, .
  25. M. V., « 80 millions d'euros pour la rénovation du Stade Yves-du-Manoir », L'Équipe, (consulté le ).
  26. a b c et d « JO 2024  : pour le hockey sur gazon, les travaux du stade Yves-du-Manoir sont terminés », L'Équipe, (consulté le ).
  27. a b et c Tom Rousset, « JO de Paris 2024 : le mythique stade Yves-du-Manoir de Colombes à nouveau au cœur des Jeux », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  28. Tom Rousset, « JO de Paris 2024 : le mythique stade Yves-du-Manoir de Colombes à nouveau au cœur des Jeux », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  29. Bruno Carrière, Véronique David, Laurence de Finance et Paul Smith, Région Île-de-France, [Service Patrimoines et inventaire] et l'[Association pour l'histoire des chemins de fer] (photogr. Stéphane Asseline), Gare Saint-Lazare, les verrières de Paris à New York, Paris, Somogy, coll. « Parcours du patrimoine », , 71 p., 23 cm (ISBN 2-7572-0546-3 et 978-2-7572-0546-4, OCLC 798057023, BNF 42648997, SUDOC 160711207, présentation en ligne).

Bibliographie

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  • Florence Pizzorni Itié (s.d.), Les Yeux du stade. Colombes, temple du sport, éditions de l'Albaron, Thonon-les-Bains, 1993 (ISBN 2-908528-452).
  • Comité olympique français, Rapport officiel des Jeux olympiques de 1924, 852 p. (lire en ligne [PDF]).
  • Michaël Delepine, Le stade de Colombes et l'enjeu d'un grand stade en France : des origines à 1972, .
  • Michaël Delepine, Le bel endormi : Histoire du stade de Colombes, Atlande, .

Articles connexes

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Liens externes

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