Paul Klee
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Paul Klee, (prononcer 'kleː), est un peintre allemand né le à Münchenbuchsee, près de Berne et mort le dans un hôpital de Locarno dans le canton du Tessin.
C'est un des artistes majeurs de la première moitié du XXe siècle, inspirateur d'autres artistes parmi lesquels Zao Wou-Ki pour lequel Claude Roy considère qu'il a été « un médiateur, un recours merveilleux contre deux périls qui menacent alors le jeune artiste[3]. »
Klee connait ses premiers grands succès en 1917 pendant la Première Guerre mondiale. C'est un peintre et un pédagogue apprécié : dès septembre 1920 il est appelé à enseigner au Bauhaus de Weimar fondé par Walter Gropius en 1919, puis en 1931, à l'Académie des beaux-arts de Düsseldorf d'où il est congédié en 1933 par les nationaux-socialistes qui l'attaquent violemment[4]. Exilé en Suisse à partir de 1934, il demande sa naturalisation, mais il ne l'obtient que quelques jours après sa mort en 1940[5].
Ses cendres ont été inhumées en 1946 au cimetière Schosshalden de Berne[5]. C'est également à Berne que l'architecte Renzo Piano a édifié le Centre Paul Klee, ouvert depuis le , et où l'on trouve une très grande variété des œuvres du peintre, depuis ses dessins jusqu'à ses marionnettes.
Son œuvre, que son fils Félix définit comme « énigmatique », a posé bien des questions aux critiques d'art car elle suit un cheminement peu commun. De constructive qu'elle était au temps du Bauhaus, elle devient graduellement plus intuitive et, selon Antoni Tàpies, plus spirituelle : « Klee est en occident un de ces privilégiés qui ont su donner au monde de l'art la nouvelle orientation spirituelle qui manque aujourd'hui où les religions semblent faire faillite. On pourrait voir en lui le parfait représentant de ce que Mircea Eliade appelle l'unique création du monde moderne occidental[6]. »
Biographie
Années de formation
Paul Klee est né en Suisse, mais il était comme son père, de nationalité allemande[7]. Il est issu d'une famille de musiciens. Sa mère, Ida Klee-Frick, suissesse de Besançon a reçu une formation de cantatrice au conservatoire de Stuttgart[8]. Son père, Hans Klee, est originaire de Basse-Franconie. Il enseigne la musique à l'école normale du canton de Berne[9]. La famille s'établit à Berne au no 6 d'Ostbergweg[8].
La plupart des biographies rapportent que c'est sa grand mère maternelle qui l'a initié très tôt au maniement de la mine de plomb[9], du crayon et des pinceaux. Ses dessins d'enfants ont été en grande partie conservés[7] et sélectionnés dès 1911 par Klee lui-même qui les a inscrits dans le catalogue de ses œuvres en les qualifiant de dessins « fantaisistes illustratifs »[9].
Klee entre à l'école en 1886. À l'âge de sept ans, il commence l'étude du violon chez Karl Jahn[8]. Très vite, il sait en jouer et il fait partie de l'orchestre des concerts d'abonnement de la société de musique de Berne[7]. Plus tard, au lycée, le jeune homme a une prédilection pour les caricatures irrévérencieuses qu'il trace dans les marges des livres de classe. Élève révolté, Paul se défoule dans le dessins comme le montre un dessin à l'encre de Chine réalisé sur son cahier de littérature en 1897 (20,5 × 34,4 cm, collection Félix Klee)[10].
À l'automne 1898, ayant terminé ses « examens de maturité » (baccalauréat), il souhaite entrer à l'Académie des beaux-arts de Munich, mais il est refusé et on le dirige d'abord vers l'atelier de Heinrich Knirr, (1862-1944) où il étudie le dessin figuratif[11]. Klee devient très vite le « meilleur élève de Knirr » selon les dires du maître[10]. En octobre 1900, Klee est admis à l'Académie des beaux-arts de Munich, dans l'atelier de Franz von Stuck[12] Il est dans la même classe que Vassily Kandinsky, toutefois les deux artistes n'ont pas d'affinité. Ils se rapprocheront vers 1911[13]. Il s'y lie également d'amitié avec le fribourgeois Jean-Edouard de Castella. Klee suit des cours d'histoire de l'art, d'anatomie, et il apprend la technique de la gravure et de la sculpture.
En 1900, le jeune artiste se lie d'amitié avec la pianiste Lily Stumpf (* 1876-†1946), fille d'un médecin munichois, avec laquelle il se fiance en 1901 avant de quitter Munich[12] pour un séjour en Italie avec son camarade d'études le sculpteur Hermann Haller[note 1],[12]. Il visite Rome, Naples, Florence, Gênes et il découvre que « la notion d'idéal dans le domaine des beaux-arts est tout à fait inactuelle[14] ». Il se laisse prendre par le charme de l'architecture de la Renaissance, de Michel-Ange et des premiers maîtres du Quattrocento. Quelques voyages occasionnels le conduisent à Munich où il découvre en 1904, Aubrey Beardsley, William Blake, Francisco Goya, James Ensor. À Berne, il voit des œuvres de Jean-Baptiste Corot[14]
À Paris, en 1905, il passe une quinzaine de jours en compagnie de Hans Boesch et Louis Moilliet. Il fait la connaissance des impressionnistes à l'exception de Paul Cézanne et certains contemporains modernes comme Henri Matisse ou André Derain[12]. Il admire en particulier Édouard Manet, Claude Monet, Pierre Puvis de Chavannes et Auguste Renoir, mais aussi par Francisco de Goya et Diego Vélasquez qu'il va voir au musée du Louvre et au musée du Luxembourg.
C'est à cette période-là qu'il réalise ses premiers fixés sous verre en gravant dans des plaques de verre peintes en noir[15]. Il retourne à Munich à la fin de 1906 pour y épouser Lily Stumpf avec qui il aura un seul fils, Félix, né en 1907 et mort en 1990.
Premières œuvres
À Munich, en 1907, il voit de nombreuses expositions dont celle des impressionnistes. « Contrairement à beaucoup de ses contemporains, Klee n'adopta pas le style des impressionnistes pour le dépasser ensuite, mais il vérifia leurs principes pour les intégrer à son expérience. La lumière, instrument de toute représentation telle que la concevait les impressionnistes, n'était pas pour lui liée au problème de la couleur, Klee était plutôt préoccupé par les problèmes de tonalité, ce qui aboutit au développement de l'aquarelle noire[16]. » À partir de là le peintre va se tourner davantage vers la peinture à l'huile[16].
Ses premières expositions ont lieu en 1910 au Musée des beaux-arts de Berne, à la Kunsthaus de Zurich et à la galerie de Winterthur. Il y présente 56 œuvres, pour la plupart des eaux fortes qu'il nomme « peinture-dessins » et qui s'éloignent progressivement de ses dessins linéaires à la plume et des gravures. En cela, Intérieur (crédence) est caractéristique de ce tournant dans le style de l'artiste (1910, plume et taches de lavis", 22,3 × 26,2 cm)[17].
Lorsque l'exposition de Berne est transférée à Bâle en 1911, Alfred Kubin achète un dessin de Klee qui fait cette année-là la connaissance d'August Macke. Et à Munich, Klee se fait connaître en même temps que d'importants artistes : Vassily Kandinsky, Franz Marc, Hans Arp, Marianne von Werefkin. Ceux-là même qui vont participer à une exposition montée par Marc et Kandinsky : Der Blaue Reiter titre donné également à un livre paru en 1912[13]. Cette exposition présente 43 tableaux dont ceux de Henri Rousseau, et ceux de Robert Delaunay qui attirent l'attention de Klee. Plus tard, le peintre allemand sera lui-même très impliqué dans la recherche de la couleur tout comme Delaunay[13].
Après la deuxième exposition du Cavalier bleu, Klee sort de son isolement et il se rend à Paris chez Wilhem Uhde[note 2] où il voit les œuvres de Robert Delaunay, Henri Rousseau, Georges Braque, Pablo Picasso, Maurice de Vlaminck. Un dialogue s'instaure entre Delaunay et lui. Klee traduit en 1913 une communication de Delaunay intitulée De la lumière, et il achève des illustrations pour le Candide de Voltaire[18]. Dans la période qui suit, Klee va faire appel, dans ses œuvres, aux principes exposés par Robert Delaunay dans sa communication[19].
En 1914, Paul Klee est cofondateur du mouvement artistique la Nouvelle sécession de Munich à l'instigation de Wilhelm Hausenstein, avec Alexi von Jawlensky, Vassily Kandinsky Gabriele Münter, Alexander Kanoldt notamment[18]. Cette même année, il entreprend un voyage en Tunisie avec August Macke et Louis Moillet. C'est là qu'il a la « révélation de la couleur »[20]. C'est l'aboutissement d'une recherche menée pendant dix ans, d'expériences et de luttes avec la couleur. Klee obtient des résultats satisfaisants qu'il consigne dans un journal de voyage[21]. À Kairouan, il note dans son Journal : « La couleur me possède […] Je suis peintre. » (Journal 9 260)[22].
Premiers succès et la guerre
Klee retourne à Berne au moment de la déclaration de la Première Guerre mondiale. Jawlensky et Kandinsky s'exilent, tandis que Marc, Macke et Heinrich Campendonk sont mobilisés. Marc et Macke engagés volontaires, sont tués. Klee reste à Munich et continue sa peinture jusqu'en 1916, date à laquelle il rejoint l'armée où il est admis dans un régiment de réserve, ce qui lui laisse encore la possibilité de peindre, de participer à des expositions et de vendre des tableaux[23],[20]. Klee accompagne en 1917 un convoi de troupes à Nordholz, ville située en Basse-Saxe, et au retour, il rend visite au collectionneur Bernhard Koehler[note 3] de Berlin.
Une exposition des tableaux de Klee est organisée en 1917 à la Galerie Der Sturm de Berlin[note 4], ses œuvres obtiennent un grand succès, et le journal de la Bourse de Berlin fait paraître un article élogieux sur son travail[18]. Klee a surtout envoyé des aquarelles de 1916 avec des motifs figuratifs. Mais le peintre dans lequel la critique voyait « l'artiste allemand le plus significatif depuis la mort de Marc »[24] n'a plus jamais connu un succès pareil par la suite. Cette exposition est un grand succès de vente pour Klee qui ne semble pas concerné par la guerre. La critique parle de « l'indifférence de Klee devant les évènements qui secouaient le monde »[24], ce qui est un malentendu. Klee a été initié aux idées du socialisme par son ami Fritz Lotman, professeur de droit, qui lui a fait connaître l'essai d'Oscar Wilde L'Âme humaine et le socialisme[25]. Klee a intégré la révolution dans son art. Sa correspondance avec Kandinsky montre qu'il est préoccupé par la guerre mais qu'il s'attend comme beaucoup de gens à une rapide victoire des allemands dont il espère « qu'elle apportera à nouveau les moyens en audace et en argent, de la part des mécènes et des éditeurs écrasés par le poids des dernières années et qui manquent de courage[26] ». Son point vue sera modifié après la mort de Macke[24].
Les conditions économiques et financières de l'Allemagne sont favorables aux classes possédantes qui se sont enrichies grâce à la vente d'armement, ce qui les pousse à placer leur capital dans l'art moderne[27], comme le souligne Otto Karl Werckmeister, qui considère que ce moment est celui dans lequel « l'art moderne, qui jusqu'à la guerre, avait été un défi jeté à la culture bourgeoise rejoint cette culture dans une idéologie commune(…) et c'est à cette guerre, qu'il croyait avoir condamnée, que Klee doit sa carrière[28]. Klee est ici en pleine contradiction avec la revendication de liberté qu'il a exprimée en 1915 à travers sa théorie de l'abstraction[29]. »
En 1916, Klee a renoncé à l'abstraction et il s'est lancé dans l'illustration de poèmes chinois que lui a envoyés Lily . Il ne poursuivra pas cette expérience au-delà de quelques essais dont le plus souvent montré est : Jadis surgi du gris de la nuit 22,6 × 15,8 cm, aquarelle, plume crayon sur papier, découpé et combiné avec du papier d'argent[30].
À Gersthofen en 1917, Klee a été marqué par le passage des avions. Le thème du vol et de l'aspiration à voler se retrouvera dans de nombreuses œuvres notamment Mythe des fleurs (1918 aquarelle sur fond de craie, gaze, papier journal, papier bronze argenté sur carton[31]), ou Avec l'aigle (1918)[32].
Révolution munichoise et le Bauhaus
Le la république communiste est déclarée. En décembre, Klee demande à quitter le conseil de la révolution. Il est mis en congé et nommé secrétaire de la Nouvelle Sécession Munichoise. Le gouvernement communiste approuve l'art moderne[33]. Entre 1918 et 1919, le peintre s'engage alors en politique de l'art dans la révolution Munichoise. En 1918, il a déjà rédigé une analyse théorique des lois de la forme picturale qui est publiée dans l'anthologie de Kasimir Edschmid[note 6] en 1920[34].
Cependant, Klee souhaite enseigner à une école des beaux-arts de Berlin. Oskar Schlemmer essaie d'obtenir pour lui une nomination à Stuttgart, mais l'assemblée des enseignants se prononcent contre lui[35]. À partir de 1919, le peintre loue un atelier au petit château Suresnes de Schwabing[36]. C'est là qu'il consacre son activité à de nombreux genres nouveaux : peintures à l'huile, aquarelles, pastels, dessins, sculpture. Début 1920, 160 de ses œuvres sont exposées chez Hans Goltz[note 7].
Walter Gropius a pris le la direction du Bauhaus, un institut d'arts et métiers à Weimar. Une école supérieure de peinture y est créée à l'initiative de Hannes Meyer le . Elle est installée dans le bâtiment-même du Bauhaus, ce qui déclenche un conflit avec les anciens professeurs. Klee y est nommé le , Schlemmer le [note 8]. De 1921 à 1924, Klee enseigne dans la branche de la peinture sur verre, puis du tissage, puis Walter Gropius lui confie un cours de peinture en le nommant maître avec un atelier libre et un salaire très élevé. Klee s'installe à Weimar dans deux pièces du Bauhaus[35]
En collaboration avec Kandinsky, il donne des leçons régulières sur la forme et expose la première théorie systématique des moyens picturaux purs, qui conduit à une clarification exceptionnelle des possibilités contenues dans les procédés abstraits. Les notes de ses cours sont consignées et seront publiées sous le titre Contributions à la théorie de la forme picturale[37]. En 1924, il donne une conférence à la Société des beaux-arts d'Iéna dont le texte est transcrit dans sa Théorie de l'art moderne, publié à titre posthume en 1945[38].
Mais, depuis 1922, les conflits se sont multipliés entre les dirigeants du Bauhaus, notamment entre Johannes Itten et Gropius[37]. Ce qui n'empêche pas Klee de continuer à produire, à exposer et à enseigner. Il publie entre autres L'Étude de la nature dans le recueil Le Bauhaus de Weimar[39].
Lorsque le Bauhaus déménage à Dessau-Roßlau, en 1925, la famille Klee s'installe dans une maison de la ville qu'elle partage avec Kandinsky. Cette même année, Klee expose de nouveau à la galerie Hans Goltz de Munich, mais aussi à la galerie Vavin-Raspail à Paris[39]. Après avoir voyagé en France, en Italie, Paul Klee résilie son contrat avec le Bauhaus et en 1931, il prend un poste à l'académie des beaux-arts de Düsseldorf où se trouvent déjà Campendonk, Oskar Moll, Alexander Zschokke. Une grande exposition est organisée à l'Union artistique de Düsseldorf avec plus de 250 œuvres de Klee[4].
En tant que musicien, Klee cherche à lier peinture et musique dans l'idée d'un « rythme pictural » qui germe alors qu'il enseigne au Bauhaus. Le peintre propose d'observer les mouvements d'un chef d'orchestre, le rythme régulier du corps créant des figures telles qu'on l'observe dans Rythme d'arbre en automne (1920) où Klee structure le tableau comme une partition musicale[40].
Le peintre veut aussi lier sa peinture au rythme naturel en choisissant comme exemple celui des marées. L'eau imprime, à marée descendante, un dessin précis sur le sable. Klee s'inspire aussi du rythme du corps du nageur, du rythme des couleurs qui s'intègrent à une grille mesurée et rythmée : Jardin dans les roches (1925)[41]. Mais c'est à partir de 1930 que le peintre produit une série d'œuvres qu'il qualifie de « combinaison la plus valable de l'élément musical et de l'élément pictural[41]. » Ces tableaux, qui ont une structure en échiquier, portent des titres comme : Rythme plus strict et plus libre (1930, couleur à la colle sur papier sur carton 47 × 61,5 cm[42]), ou Mesure individualisée des strates (1930, pastels liés à la colle sur papier sur carton, 46,8 × 34,8 cm[43].
La notion de rythme est une valeur plastique qui concerne autant les mouvements de l'homme que ceux de la nature ou la musique[40].
L'enseignement de Paul Klee
Selon Rainer K. Wick[note 9] qui tient ses informations de Eugen Batz[note 10] et de Kurt Kranz[note 11] : « Klee était tout sauf un enseignant[44]. » D'après ses anciens élèves, il semble que le fait d'enseigner lui coûtait, ce qui n'empêchait pas le peintre d'être un pédagogue de premier ordre. Une des raisons de son succès ne tient pas dans sa méthode mais la richesse de sa pensée et la logique de son enseignement. En 1920, Paul Klee avait reçu un télégramme qui l'appelait à rejoindre Gropius. Il commença son activité au début 1921 dans cette école, la plus progessiste d'allemagne, qu'il devait quitter dix ans plus tard[45]. Assez peu engagé politiquement, Klee était plutôt en retrait de tout ce qui se passait quotidiennement au Bauhaus, et des grands évènements sociaux et politiques de l'époque à l'exception d'une conférence donnée à Iéna en 1924[note 12] où il souhaitait que le « Bauhaus parte à la conquête du peuple », et d'une œuvre ouvertement anti-hitlerienne, une caricature de Hitler déformé: L'Habitué (1931) craie sur papier marouflé sur carton avec tache de colle, Kunstmuseum Berne[46].
Selon le peintre, la fonction de l'art consistait à rendre visible une réalité autre que la réalité terrestre qu'il n'a pas pour rôle d'imiter. Il s'agit plutôt de créer un nouvel ordre cosmique transcendantal. Il conçoit l'art comme
« un instrument avec lequel il est possible d'indiquer un chemin au delà d'ici et du maintenant,(...) et de dispenser du réconfort à l'homme et même de l'élever[47]. »
. Le peintre part de l'idée de l'artiste, image de Dieu, pas seulement par sa force créatrice; mais aussi par son éloignement avec le terrestre, l'histoire et la société. Sa conception de la fonction de l'art et du rôle de l'artiste est développée dans une contribution à l'ouvrage collectif Conception créatrice"", publié en 1920, rédigée en 1918[47].
La nature est un élément essentiel pour le peintre, son dialogue avec elle reste une condition sine qua non car « L'artiste est un homme, nature lui-même, et un morceau de nature dans l'espace de la nature[48]. » Paul Klee réaffirme sans cesse que l'art est une allégorie de la création divine. Il préconise l'utilisation de peu de moyens pour rendre la nature, une réduction de moyens picturaux qui est la façon la plus simple d'aboutir à la relation entre art et nature[49].
Paul Klee pose comme principe de base le mouvement : l'acte de peindre implique le mouvement physique de l'artiste. Il ne définit pas seulement le mouvement comme facteur constitutif de la forme, mais aussi comme principe supérieur de l'existence, à valeur universelle. Le processus du devenir de la forme est le thème de ses deux premières leçons dans Contributions à la théorie de la forme picturale parue en 1925[50].
Il est difficile de dire dans quelle mesure la réflexion théorique pour la préparation de ses cours a inspiré à l'artiste de nouvelles inventions. Cependant, durant son activité au Bauhaus, Kee a toujours conçu théorie et pratique comme une seule et même chose[51].
Dernières années
L'ambiance en Allemagne change en 1932 : le Bauhaus de Dessau est fermé, transféré à Berlin, les sections d'assaut perquisitionnent chez Paul Klee, il est violemment attaqué par les nationaux-socialistes et il est congédié fin avril de l'académie de Düsseldorf. En même temps, Alfred Hentzen de la galerie nationale de Berlin lui demande un " certificat d'aryanité" pour exposer ses tableaux, car il est considéré comme « juif galicien » lors de son licenciement[52].
Du 23 septembre au 18 octobre 1933, une exposition organisée à l'hôtel de ville de Dresde porte le titre d'Art dégénéré. Elle présente 207 œuvres parmi lesquelles 17 tableaux de Paul Klee qui est présenté comme un schizophrène[52], son tableau le plus représentatif Autour du poisson (1926, tempera et huile. 46 × 164 cm Museum of Modern Art, New York) a déjà été ôté de la galerie nationale de Dresde[53]. L'exposition qui est montrée jusqu'en 1937 dans diverses villes d'Allemagne (Nuremberg, Mayence, Coblence…) fait de Klee le précurseur le plus important de l'Art dégénéré désigné à la vindicte populaire jusqu'en 1941[53].
Le peintre quitte l'Allemagne en décembre 1933[note 13] pour s'installer à Berne où habitent son père et sa sœur. Cette même année, le Bauhaus de Berlin est dissous[4]. Mais en 1933, comme beaucoup d'autres qui combattent le système nazi, Klee garde malgré tout des illusions que Klaus Mann[note 14] cite dans ses mémoires : « Ce spectre ne survivra pas longtemps. Quelques semaines, quelques mois peut-être, après quoi les allemands reviendront à la raison et se débarrasseront de ce régime honteux[54]. »
En octobre 1933, Klee, qui a conclu un contrat avec Daniel-Henry Kahnweiler, enregistre son catalogue raisonné qui comporte à cette date 486 œuvres[53]. En 1940, le catalogue raisonné des œuvres de Klee, publié en anglais comporte 9,600 œuvres comprenant dessins,gravures, aquarelles, et peintures à l'huile[55]. Depuis lors, beaucoup d'autres éléments sont venus s'y ajouter, notamment les travaux en trois dimensions : marionnettes et sculptures que Klee a intégrées dans son travail dès 1915[56]. Selon Félix Klee à partir de 1925, son père « prenait un plaisir toujours renouvelé à l'élaboration de ce joyeux petit théâtre qu'il augmentait de nouveaux personnages. De folles représentation eurent lieu au Bauhaus de Weimar, Mais une grande partie du théâtre fut abandonnée à Dessau en 1933 et des poupées devinrent la proie des bombardiers anglais à Würzburg en 1945. Il subsiste trente marionnettes de cet ensemble[57]. »
Cependant, les œuvres de 1933 : Rayé des listes ou encore Buste d'un enfant (1933 aquarelle sur coton) traduisent bien l'amertume du peintre qui a non seulement perdu sa valeur d'artiste dans son pays, mais encore qui a « perdu l'Allemagne ». Les années suivantes, son travail traduit sa tristesse et sa solitude : L'Homme marqué (1935, huile et aquarelle). Il manque au peintre une intégration dans un ensemble plus vaste. La rétrospective de 1935 à la Kunsthalle de Berne ne lui permet pas de surmonter son isolement[58].
En 1935, Klee commence à ressentir les premiers effets d'une affection maligne de la peau, la sclérodermie[59]. C'est une maladie rare que l'on a d'abord soignée comme une rougeole avant de la diagnostiquer plus précisément. La perpective de la mort paralyse l'artiste qui ne produit en 1936 que 25 œuvres. Mais il a un sursaut en 1937 et ajoute 264 tableaux à son catalogue, puis 489 en 1938 et encore 1254 en 1939[58]. Le dermatologue et vénérologue Hans Suter fait un lien entre sa maladie et son influence sur ses dernières œuvres (production frénétique d'un solitaire exprimant dans ses peintures la souffrance sur des fonds très étudiés parsemés de traits noirs)[60].Son style évolue, il s'oriente vers de plus grands formats : Insula dulcamara (1938, huile et couleur à la colle sur papier journal) atteint 88 × 176 cm[61],[62]. Les œuvres de l'année 1939 traduisent l'angoisse de la mort comme le montrent les toiles Explosion de peur III, et Cimetière.
En 1939, après avoir résidé cinq ans en Suisse, Klee demande sa naturalisation mais cette « formalité » s'avère complexe, d'autant plus que la Suisse avait aussi un parti-national socialiste qui assimilait l'art moderne à des idées politiques de gauche[63]. Klee fait l'objet d'une surveillance sévère à cause des implications politiques et culturelles de son art. Le conservateur du Kunstmuseum de Berne est prié de faire une expertise. Klee est soumis à des interrogatoires consignés dans un rapport secret où il est fait état de l'extravagance du peintre qui pouvait mener à la folie et que les peintres suisses considèrent sa peinture comme une insulte à l'art véritable[64]. Il est noté également que, dans un intérêt uniquement financier, l'art de Klee est encouragé par des marchands juifs[64].
Sa naturalisation lui est finalement accordée trop tard, alors que le peintre est hospitalisé à Locarno où il meurt le 29 juin[65],[66]. Il restait dans son atelier, sur un chevalet, une grande toile que l'on a intitulée "Nature morte", que Klee n'avait pas signée et devant laquelle il s'était fait photographier[63]. Cette œuvre porte aussi le nom de Sans titre, Nature Morte (1940, huile sur toile 100 × 80,5 cm, non signée, Centre Paul Klee, Berne, Suisse. Ses cendres sont finalement inhumées en 1946 au cimetière Scholsshalden de Berne[5].
On peut lire sur son épitaphe un extrait de son journal:
- Ici repose le peintre
- Paul Klee,
- né le 18 décembre 1879,
- mort le 29 juin 1940.
- Ici-bas je ne suis guère saisissable
- car j'habite aussi bien chez les morts
- que chez ceux qui ne sont pas nés encore,
- un peu plus proche
- de la création que de coutume,
- bien loin d'en être jamais assez proche[67].
Soixante-cinq ans plus tard, sera érigé dans la ville de Berne le musée consacré à l'œuvre de Klee qui réunit la plus grande collection au monde de ses productions, le Zentrum Paul Klee. Ouvert en 2005, le musée regroupe près de la moitié de l'œuvre de l'artiste. Au total, 4 000 tableaux, aquarelles et dessins sont exposés par rotation dans trois bâtiments en forme de vagues conçus par Renzo Piano, près du cimetière où l'artiste repose. Un musée pour enfants et des salles de spectacle rappellent qu'il fut aussi musicien, poète et pédagogue.
Paul Klee laisse un immense héritage. Il a su exprimer le fait que le tableau doit être une chose organique en lui-même, comme sont organiques les plantes et les animaux, tout ce qui vit au monde et dans le monde. C'est là l'affirmation la plus importante de l'œuvre de Paul Klee qui annonce par là la peinture inobjective de Robert Delaunay dont il a commencé à appliquer les principes de rythme de couleur à partir de 1913[19].
Œuvres
Il n'y a pas, dans l'ensemble de l'œuvre de Klee, de périodes que l'on pourrait qualifier précisément, comme le remarque Antoni Tàpies.
« Il y a peu de créateurs qui survolent les histoires de la modernité en dédaignant la succession des ismes (...) Ainsi, Klee que nous voyons plonger totalement ses racines dans la tradition romantique et symboliste, est d'un autre côté toujours plus proche des avancées les plus récentes de la peinture.[Son œuvre est faite] d'allers et retours, de vagues qui fluent et refluent, ignorant l'anecdote, la circonstance et les « modes qui se démodent[68]. »
Toujours selon Tàpies, il n'est pas étonnant que Joan Miró ait déclaré dès 1923 : « Klee m'a fait sentir qu'en toute expression plastique il y a quelque chose de plus que la peinture-peinture, précisément qu'il faut aller au-delà pour atteindre des zones de plus profonde émotion[69]. »
Très vite mal à l'aise dans les règles du Bauhaus qu'il trouve restrictives, Klee écrit dans Recherches exactes dans le domaine de l'art : « Nous construisons et construisons sans cesse, mais l'intuition continue d'être une bonne chose[70]. »
En 1930, année où Klee accepte de prendre la direction de l'académie des beaux-arts de Dusseldorf, Hans-Friedrich Geist, enseignant dans un village de Saxe, lui demande comment maintenir l'esprit créatif de ses jeunes élèves. Klee répond : « (...) menez vos élèves vers la nature, laissez-les voir comment un bourgeon se forme, comment un arbre grandit (...) La contemplation est une révélation, un aperçu de l'atelier de Dieu. Là bas, dans la nature, repose le mystère de la création[71]. ». Une de ses peintures tardives porte d'ailleurs le titre de Contemplation, traduit en français par Recueillement(1938).
La collection de Berne
Cette collection a pu être réunie grâce aux dons des familles Klee et Müller :
« Après le décès du docteur honoris causa Felix Klee, fils de Paul Klee, le petit fils du peintre, Alexander Klee a fait savoir en 1992 que la famille de Paul Klee serait disposée à mettre à la disposition des organismes responsables d'un Musée Paul Klee, une grande partie des œuvres dont Felix avait hérité[72]. » Cette donation comprenait 650 pièces destinées à la ville et au canton de Berne. À cela, en 1998, Alexander a ajouté 850 objets et des documents familiaux. Cette même année, la Fondation Paul Klee annonce qu'elle mettra à la disposition du Zentrum tous les objets dont elle dispose soit environ 2600 objets auxquels s'ajoutent des dons de collectionneurs privés (environ 150 pièces)[72]. Ceci explique pourquoi la plupart des ouvrages de références utilisés pour le présent article citent la fondation Paul Klee, antérieure au centre Paul Klee, qui n'était pas encore construit à l'époque des publications. Les œuvres de la fondation ont ensuite été transférées en majorité au Centre Paul Klee[73].
D'autre part, le docteur Maurice E. Müller, chirurgien orthopédique et collectionneur, ainsi que son épouse Martha Müller ont fait également une large donation, à la condition que le musée soit installé dans le quartier Schöngrün de Berne, où se trouve la dernière demeure de Paul Klee. En tout, c'est plus de 4000 œuvres que ce nouveau musée comportera, soit environ 40 % des objets d'art créés par l'artiste[74].
L'œuvre de Paul Klee dans son ensemble est immense. Elle comporte 4877 dessins[75], et près de 10 000 peintures. La sélection ci-dessous, forcément restrictive, est établie en fonction de l'accessibilité des œuvres au public.
Dessins, lithographies, gravures
- Moi-même, (1899), crayon sur papier sur carton, 13,7 × 11,3 cm Centre Paul Klee Berne[76]
- 'Le Héros à l'aile,(1905), eau-forte sur zinc, 25,7 × 16 cm Centre Paul Klee Berne[7]
- Portrait de mon père (1906), lavis sous verre, 32 × 29 cm, collection Félix Klee[9],[77],
- Coup d'œil sur une chambre à coucher (1908) aquarelle noire, 37 × 23,9 cm[78], Bâle, cabinet des Estampes.
- Jardin à l'abandon, (1909), plume, 23,5 × 21,5 cm[79], Bâle, cabinet des Estampes.
- Caricature d'un meuble, (1910) plume, 22,5 × 26,3 cm, Fondation Paul Klee, Berne[80].
- Cavalier au galop, (1911), plume et lavis, 13 × 19,2 cm, Kunsthalle de Hambourg[81]
- Crucifère et pensée, (1916), plume, 23,7 × 15,5 cm, Bâle, cabinet des Estampes[82]
- Cosmique révolutionnaire (1918) plume, 25 × 22 cm, Fondation Paul Klee, Berne[83]
- Le Côté sublime (1923) lithographie en couleur montée sur carton (carte postale pour l'exposition du Bauhaus), 14,3 × 7,5 cm, Kunstmuseum, Berne[84]
- Funambule (1923) lithographie, 44 × 27,9 cm, Saarland museum, Sarrebruck[84]
- Le Scarabée (à Lily pour Noêl) (1925), plume, 29 × 24,6 cm, Fondation Paul Klee, Berne[85]
- Deux barques près du débarcadère, 1926 crayon de couleur sur papier marouflé sur carton, 25,4 × 48,6 cm, Centre Paul Klee, Berne[86]
- Barques au port, crayon de couleur, plume et encre sur papier marouflé, 11,7 × 24,9 cm, Centre Paul Klee, Berne[86]
- Cabanes (1929), plume, 31,4 × 24,2 cmcollection Félix Klee, Berne[87]
- Grand-père orientable (1930), tire-ligne, 60,2 × 46,2 cm, Fondation Paul Klee, Berne[88]
- Honte (1933), dessin au pinceau, 47,2 × 62,6 cm, Fondation Paul Klee, Berne[89]
- Fragments du pays d'autrefois (1937), fusain et colle, 65 × 47 cm, Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen, collection de l'état fédéral de Rhénanie-du-Nord-Westphalie basée à Düsseldorf[90].
- Au parc des enfers (1939, mine de plomb 20,9 × 27 cm, 20,9 × 27 cm, 29,7 × 20,9 cm, 29,7 × 20,9 cm Fondation Paul Klee[91]. Quatre dessins différents portent ce même titre, ils sont tous au centre Paul Klee)
- Dame à l'écart (1940), couleur noire à la colle, 41,6 × 29,6 cm, Museum of modern art New York[92]
- Mésaventure d'un parapluie (1940), couleur noire à la colle, 21 × 29,5 cm, Fondation Beyeler Bâle.
Peintures
- Portrait d'enfant, (1908) aquarelle sur papier, verso aquarelle, 29,9 × 24,2 cm Centre Paul Klee Berne[93]
- Dans les maisons de Saint-Germain (Tunis), (1914), aquarelle sur papier monté sur carton, 15,5 × 16,1 cm Centre Paul Klee Berne[94]
- Maisons rouges et jaunes à Tunis, (1914) aquarelle et crayon sur papier monté sur carton, 21,1 × 28,1 cm Centre Paul Klee Berne[95]
- Coupoles rouges et blanches, 1914, aquarelle et gouache sur papier marouflé sur carton, 14,6 × 13,7 cm, (Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen, Düsseldorf)[96]
- Lever de lune sur Saint-Germain, (1915), aquarelle et crayon sur papier monté sur carton, 18,4 × 17,2 cm Musée Folkwang, Essen[97]
- Carrière (1915, aquarelle et crayon sur papier carton, 18,4 × 17,2 cm, Centre Paul Klee Berne[98]
- Triangle brun tirant vers l'angle droit, 1915, aquarelle et craie sur papier Ingres monté sur carton, 21,4 × 13,3 cm, (Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen, Düsseldorf)[99]
- Cacodémoniaque, (1916), aquarelle sur fond de plâtre, sur coton sur carton, 18,5 × 25,5 cm Centre Paul Klee, Berne[100]
- L'homme est la bouche du seigneur, 1918, plume et aquarelle sur papier, 24 × 16,5 cm, Musée d'art moderne de Strasbourg[101]. le tableau est également intitulé L'Être humain est la bouche du seigneur, (1918), et décrit avec une plus grande précision : plume et encre, aquarelle sur papier marouflé sur carton, en bas : filet à la plume et encre, dessin au verso, 21 × 14,5 cm, Musée d'art moderne et contemporain (Strasbourg)[102]
- Miniature à la lettre E (1916-1918), plume, encre et aquarelle sur papier marouflé sur carton, 12,5 × 7 cm, Musée d'art moderne et contemporain de Strasbourg[103]
- Avertissement aux bateaux, (1917), Plume et aquarelle 18,8 × 14,2 cm, Staatsgalerie (Stuttgart) Stuttgart[104]
- Ab ovo (1917), aquarelle sur fond de craie sur gaze, papier, papier marron, carton, 14,9 × 26,6 cm, Kunstmuseum, Berne, Centre Paul Klee, Berne[27]
- Nocturne d'un port (1917), aquarelle et gouache sur toile de lin apprêtée au plâtre, sur papier marouflé sur carton, 21 × 15,5 cm, Musée d'art moderne et contemporain de Strasbourg[105]
- Jadis surgi du gris de la nuit (1918, aquarelle, plume et crayon sur papier, découpé et combiné avec du papier d'argent, pourtour à la plume sur carton, 20,2 × 24,6 cm, Kunstmuseum Berne, Centre Paul Klee, Berne[104],[106]
- Mythe des fleurs (1918), aquarelle sur fond de craie, gaze, papier journal, papier bronze argenté sur carton, 29 × 15,8 cm, Musée, Sprengel Museum Hannover, Hanovre[31]
- Château fort au soleil couchant, (1918) aquarelle, plume et encore sur papier, toile de lin apprêtée au plâtre sur papier, bordures à l'aquarelle et à la plume, et encre marouflé sur carton, 18,5 × 27,8 cm, Musée Berggruen, Berlin[107]
- Dittl San, (1918), aquarelle plume et encre, crayon sur papier marouflé sur carton, en haut et en bas, bandes de papier satiné appliquées, dessin au verso 26 × 16,5 cm, Musée d'art moderne et contemporain de Strasbourg[108]
- Avec l'aigle (1918), aquarelle sur fond de craie sur papier, papier glacé, carton, 17,3 × 25,6 cm[29]
- Paysage englouti (1918) aquarelle, gouache, plume et encre sur papier marouflé. En haut et en bas : bordures sur papier satiné ajoutées, 17,8 × 16,3 cm, Musée Folkwang, Essen[109].
- Composition cosmique, (1919), huile sur carton, 48 × 41 cm, Kunstmuseum de Dusseldorf[24]
- Villa (1919) huile sur carton, 26,5 × 22 cm, Kunstmuseum (Bâle)[110].
- Fleur tropicale (1920), huile et crayon sur le papier collé sur carton, 26 × 28,8 cm, Kunstmuseum Berne[94],[111]
- Sorcier de magie noire 1920), décalque à l'huile et aquarelle sur papier apprêté à la craie, marouflé sur carton, 37,3 × 25,7 cm, Musée Berggruen, Berlin[112]
- Tête avec barbe noire de style germanique (1920), huile et plume sur papier sur bois, cloué sur cadre de bois, 32,5 × 28,5 cm, collection de l'état fédéral de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, basée à Dusseldorf[33]
- Jardin d'un temple (1920), aquarelle sur papier, 21 × 27 cm[113], Metropolitan Museum of Art, New York, acheté en 1987 à la galerie Berggruen
- Roseraie (1920, huile sur carton, 49 × 42,5 cm[114], Fondation Beyeler, Bâle
- Trois fleurs 1920), huile sur carton apprêté, verso peint à l'huile 19,5 × 15 cm, Centre Paul Klee, Berne[115]
- Senecio (1922), huile sur toile marouflée sur bois40,5 × 38 cm, Kunstmuseum (Bâle)[116]
- Équilibre chancelant (1922), Aquarelle et crayon sur papier, bordures à l'aquarelle, plume et encre, marouflé sur carton 31,4 × 15,7 cm, Kunstmuseum (Bâle)[117]
- Petit tableau de sapin (1922), huile sur étoffe de coton marouflé sur carton 31,8 × 20,4 cm, Kunstmuseum (Bâle)[118]
- Tableau commémoratif d'une excursion (1922), plume et encre, huile et aquarelle sur papier coupé et recomposé, bordures à la gouache, marouflé sur carton, 33,7 × 19,1 cm, Kunsthalle de Hambourg[119]
- Séparation, le soir (1922), aquarelle et crayon sur papier, en haut et en bas, bordures à l'aquarelle et à la plume et encre, marouflé sur carton, 33,5 × 23,2 cm, Centre Paul Klee, Berne[120]
- Lieu visé (1922), plume, crayon, et aquarelle sur papier sur carton, bordure supérieure et inférieure à l'aquarelle et à la plume sur carton, 30,7 × 23,1 cm, Centre Paul Klee, Berne[121]
- La Maison à la flèche volante, 1922, aquarelle et huile sur papier, 30,7 × 23,1 cm, Kunstmuseum-Centre Paul Klee, Berne[122].
- La Machine à gazouiller, 1922, calque à l'aquarelle sur papier sur carton pourtour à l'aquarelle et à la plume 41 × 30,5 cm, Museum of Modern Art, New York[123]
- Le Ballon rouge, 1922, huile sur gaze apprêtée à la craie 31,8 × 31,1 cm, Musée Solomon R. Guggenheim, New York[123] une autre version reprend le thème du ballon rouge en 1930, elle est intitulée "Ad Marginem", aquarelle et vernis 46,3 × 35,9 cm, Kunstmuseum (Bâle)
- Village dans la verdure (1922), huile sur carton, 45 × 50 cm, Collection Beyeler, Berne[124].
- Architecture picturale en jaune et dégradé de violet (1922), huile sur toile, 37,9 × 42,9 cm, Yale University Art Gallery, New Haven (Connecticut)[125]
- île engloutie (1923), aquarelle, plume gouache et encre sur papier, en haut et en bas : bordures de papier satiné, ajouté sur carton, 47 × 63 cm, Lille Métropole Musée d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut[126]
- Harmonie de quadrilatères en rouge, jaune, bleu, blanc et noir (1923), huile sur fond noir sur carton, cadre original, 69,7 × 50,6 cm, Centre Paul Klee, Berne[127]
- Avant l'éclair (1923), aquarelle et crayon sur papier, en haut et en bas : bordures à la gouache et à la plume, encre en dessous, deuxième bordure à l'aquarelle et à la plume, et encre sur papier marouflé sur carton, 28 × 31,5 cm, Fondation Beyeler[128]
- Le Funambule (1923), calque à l'huile, crayon, et aquarelle sur papier carton, bordure supérieure à la plume, 48,7 × 32,2 cm, Centre Paul Klee, Berne[129]
- Architecture picturale en rouge, jaune et bleu (1923), huile sur carton apprêté en noir, cadre d'origine, 44,3 × 34 cm, centre Paul Klee, Berne[130]
- Parterre multicolore (1923), huile sur carton, 33,7 × 25,8 cm, Kunsthaus de Zurich[131]
- Mémoire centrifuge (1923), aquarelle et craie sur papier journal, 14,7 × 441,7 cm Musée Rosengart, Lucerne[132].
- Peinture murale, 1925, Aquarelle et détrempe sur fond de couleur à la colle, sur mousseline sur papier, pourtour à la gouache et plume, bordure inférieureà l'aquarelle et à la plus, autres bordures au pinceau et à la plume, sur carton, 25,4 × 55 cm, Centre Paul Klee, Berne[133].
- Peinture murale, 1925, Aquarelle et détrempe sur fond de couleur à la colle, sur mousseline sur papier, pourtour à la gouache et plume, bordure inférieureà l'aquarelle et à la plus, autres bordures au pinceau et à la plume, sur carton, 25,4 × 55 cm, Centre Paul Klee, Berne[133].
- Jardin aux oiseaux (1924), aquarelle sur détrempe brune sur papier journal, en haut et en bas : bordures à la gouache et au crayon, marouflé sur carton, 27 × 39 cm, Pinacothèque d'art moderne, Munich[134]
- Peinture murale, 1925, Aquarelle et détrempe sur fond de couleur à la colle, sur mousseline sur papier, pourtour à la gouache et plume, bordure inférieureà l'aquarelle et à la plus, autres bordures au pinceau et à la plume, sur carton, 25,4 × 55 cm, Centre Paul Klee, Berne[133].
- Monsieur Perlecochon (1925), pochoir aquarelle peinte en partie au pistolet sur papier japon, 51,5 × 35,5 cm, Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen de Dusseldorf[135]
- Le Poisson d'or (1925), huile sur aquarelle sur papier sur carton 49,6 × 69,2 cm, Kunsthalle de Hambourg[136]
- Figure le soir, gouache sur papier, 38 × 61 cm, acquisition de Jean Masurel en 1952, donation Geneviève et Jean Masurel[137],[note 15]. Lille Métropole Musée d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut Villeneuve-d'Ascq France[138]
- Jardin d'agrément oriental, 1925, huile sur carton, 40 × 52 cm, Metropolitan Museum of Art, New York[135]
- Reconstruction (1926), huile sur toile enduite de mastic, montée sur contre plaqué 36,3 × 39,3 cm, Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen de Dusseldorf[139]
- Prince noir (1927), huile et détrempe sur fond'huile sur toile, cadre original, 33 × 29 cm collection de l'état fédéral de Rhénanie-du-Nord-Westphalie basée à Dusseldorf[140].
- Éclair multicolore, (1927) huile sur toile sur châssis à coins, 50 × 34,2 cm, collection de l'état fédéral de Rhénanie-du-Nord-Westphalie[141].
- Attrapes (1927), huile sur carton, 56 × 42,5 cm[142], Musée Thyssen-Bornemisza, Madrid.
- Constructif-impressif (1927), huile sur carton cloué sur baguettes de bois, 58 × 44 cm, Kunstmuseum, Berne[143]
- Harmonie de la flore nordique (1927), huile sur carton apprêté à la craie cloué sur contreplaqué, cadre d'origine, 41 × 66,5 cm, Centre Paul Klee, Berne[144]
- Bateaux après la tempête (1927), craie sur papier avec points de colle, marouflé sur carton, 20,9 × 33,1 cm, Centre Paul Klee, Berne[145]
- Formes dures au mouvement (1927), craie sur papier avec points de colle, marouflé sur carton, 20,9 × 33,1 cm, Centre Paul Klee, Berne[145]
- Bateaux à voile (1927), craie et aquarelle sur papier marouflé sur carton, 22,8 × 30,2 cm, Centre Paul Klee, Berne[146]
- Menace et fuite (1927), plume encre et aquarelle, éclaboussures sur papier, en haut et bas, bordures à la plume et au pinceau marouflé sur carton, 48 × 31 cm, Centre Paul Klee, Berne[147]
- Elle mugit, nous jouons (1928), huile sur toile sur châssis à coins, cadre original, 43 × 56,5 cm, Centre Paul Klee, Berne[148].
- Architecture picturale (1928), huile sur carton apprêté en noir, cadre d'origine, 44,3 × 34 cm, centre Paul Klee, Berne[125]
- Étude, 1928, collage et craie sur papier, en haut et en bas bordures à la gouache, et craie, marouflé sur carton, 40,2 × 41 cm, Centre Paul Klee, Berne[149]
- Champs arpentés, 1929, aquarelle et crayon sur papier marouflé sur carton, 30 × 45,8 cm, Centre Paul Klee, Berne[150]
- Chemin principal et chemins latéraux, 1929, huile sur toile sur châssis à coins, 83,7 × 67,5 cm, Musée Ludwig, Cologne[151]
- Jeunes plantations (1929), huile et incisions sur panneau de bois, 49 × 41 cm, The Phillips Collection, Washington[152]
- Musique exotique (1930), Aquarelle, plume, crayon sur papier Ingres monté sur carton, 47 × 62 cm, Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen, Düsseldorf[153]
- Planche de couleur sur gris majeur, 1930, détrempe au pastel sur papier marouflé sur carton, 37,7 × 30,4 cm, Kunstmuseum, Bâle[154]
- Arbres en octobre'' (1931), huile sur papier, "(35,7 × 46,9 cm, Kunstmuseum Berne[153]
- Rythmé, plus strict et plus libre , 1930, couleur à la colle sur papier sur carton, 47,5 × 61,5 cm, Musée Lenbachhaus de Munich, Munich[42]
- Mesure individualisée des strates, 1930, pastels liés à la colle sur papier sur carton, 46,8 × 34,8 cm, Centre Paul Klee, Berne[43],[156]
- Danseuse (1932), huile sur toile, 66 × 56 cm, Galerie Bayeler, Bâle[157]
- Jardin après l'orage (1932), huile sur toile, 75 × 106 cm, collection de l'état fédéral de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, basée à Dusseldorf (Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen, Düsseldorf)[158]
- La Dispute (Klee) (1930), huile sur toile de jute, 71 × 55,5 cm, collection Félix Klee[159]. Une autre toile intitulée La Dispute (Klee) a été réalisée par le peintre en 1929 : c'est une huile sur toile de 67 × 67 cm actuellement conservée au Centre Paul Klee de Berne[160]
- Végétal-Analytique, 1932, aquarelle sur toile apprêtée au plâtre marouflé sur carton, 53,8 × 22,9 cm, Kunstmuseum, Bâle[161]
- Fortification, 1932, aquarelle sur papier marouflé sur carton, 23,9 × 27,2 cm, Centre Paul Klee, Berne[162]
- Couleurs vues de loin (1932-1933), huile sur carton, 48,5 × 43,1 cm, Musée d'Israël, Jérusalem[153]
- Chanson arabe, (1932) Gouache sur toile de jute, 91,4 × 51 cm, The Phillips Collection, Washington[153].
- Rayé de la liste, 1933, huile sur papier sur carton, 31,5 × 24 cm, Centre Paul Klee, Berne[163]
- Masque brisé, 1934, fusain et aquarelle, éclaboussures sur papier marouflé sur carton, 16 × 20,3 cm, Centre Paul Klee, Berne[162]
- Port et voiliers (1937), huile sur toile, 80 × 60 cm, Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou, Paris[164]
- Musicien, 1937, aquarelle sur fond de craie et de colle sur carton plié, pourtour à la couleur et colle et au crayon, 27,8 × 20,3 cm, Centre Paul Klee, Berne[165]
- Légende du Nil, 1937, pastels sur coton sur couleur à la colle sur jute sur châssis à coins, 69 × 61 cm[166], Kunstmuseum de Berne, Fondation Hermann et Margrit Rupf[167]
- Joyaux (1937), pastel sur coton blanc, 51,5 × 72 cm, Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen, Düsseldorf[168]
- Recueillement (1938), couleurs à la colle sur toile de jute, 47,2 × 65,8 cm, Galerie Bayeler, Bâle[169]
- Veste rouge (1938), couleurs à la colle sur toile de jute et bandes de coton montées sur bois, 65 × 43 cm, collection de l'état fédéral de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, basée à Dusseldorf (Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen, Düsseldorf)[170]
- Danses sous l'emprise de la peur, 1938, aquarelle sur papier sur carton, 48 × 31 cm, Centre Paul Klee, Berne[171]
- Le Gris et la côte, 1938, couleur à la colle sur jute sur deuxième jute sur châssis à coins, 105 × 71 cm, Centre Paul Klee, Berne[172]
- Dangers, 1938, huile sur toile montée sur carton, 28 × 59,2 cm, (Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen, Düsseldorf)[173]
- Explosion de peur III, 1939, aquarelle sur apprêt sur papier sur carton, 63,5 × 48,1 cm, Centre Paul Klee, Berne[174]
- Exubérence, 1939, huile et couleur à la colle sur papier journal sur jute sur châssis à coins, cadre orignal carton, 101 × 130 cm, Centre Paul Klee, Berne[175]
- Fleurs de pierre (1939), huile sur carton, 49,6 × 39,8 cm, Musée Rosengart, Lucerne[176],
- Bâtard (1939), peinture la colle et tempera sur toile de jute, 60 × 70 cm, Kunstmuseum de Berne[177]
- Double, 1940, couleur à la colle sur papier sur carton, 52,4 × 34,6 cm, Centre Paul Klee, Berne[178]
- Tout le monde court après, 1940, couleur à la colle sur papier sur carton, 32 × 42,4 cm, Centre Paul Klee, Berne[179]
- Captif (1940), huile sur toile de jute marouflée sur toile, 55 × 50 cm, Fondation Beyeler, Bâle[101],
Théâtre, marionnettes sculptures
- Marionnettes multicolores sur fond noir, huile sur carton, 32 × 30,5 cm, Kunsthaus de Zurich[180],
- Scène guerrière de l'opéra-comique fantastique « Le Navigateur », 1923, Calque à l'huile, crayon, aquarelle et gouache sur papier, bordure inférieure à l'aquarelle et à la plume, pourtour à la gouache et à la plume, sur carton, autres bordures au pinceau et à la plume, sur carton, 34,5 × 50 cm[181], cabinet des estampes du Kunstmuseum (Bâle)[182].
Écrits
- Théorie de l'art moderne
- Cours du Bauhaus : contributions à la théorie de la forme picturale
- Correspondances, traduction française en 5 volumes.
- Journal : il jalonne sa vie jusqu'en 1917, on y retrouve des souvenirs d'enfance, les premiers amours mais aussi une réflexion sur la peinture et la musique
- Confession créatrice et Poèmes, traduits en français par Armel Guerne, dans Aquarelles et dessins, Delpire, 1959.
Musées
- Centre Paul Klee à Berne, conçu par Renzo Piano.
- Fondation Beyeler, Bâle
- Kunstmuseum (Bâle)
- Kunsthaus de Zurich
- Musée Berggruen, face à l'ancienne résidence du Roi de Prusse, Charlottenbourg à Berlin, (Allemagne), conçu par Heinz Berggruen.
- Musée Folkwang, Essen
- Kunsthalle de Hambourg
- Musée Ludwig, Cologne
- Sprengel Museum Hannover, Hanovre
- Musée d'art moderne et contemporain (Strasbourg)
- Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou, Paris
- Lille Métropole Musée d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut
- Museum of modern art, New York
- Musée Solomon R. Guggenheim, New York
- Metropolitan museum of art, New York
- The Phillips Collection, Washington
Expositions récentes
- L'exposition « Paul Klee Polyphonies », présentée au Musée de la musique de Paris en 2011-2012.
Galerie
-
L'Aventure d'une jeune fille (1921), Tate Modern, Londres
-
Senecio (1922), Kunstmuseum, Bâle
-
Ballon rouge (1922), Musée Solomon R. Guggenheim, New York
-
Jardin d'agrément oriental, 1925, Metropolitan Museum of Art, New York
-
Magie des poissons (1925), Philadelphia Museum of Art, Philadelphie
-
Variations (1927), Metropolitan Museum of Art, New York
-
Chat et Oiseau (1928), Museum of Modern Art, New York
-
Le Feu le Soir (1929), Museum of Modern Art, New York
-
Fruits sur rouge (1930), Musée Lenbachhaus de Munich, Munich
-
Chant arabe, (1932), The Phillips Collection, Washington
-
Polyphonie (1932), Kunstmuseum, Bâle
-
L'Homme du futur (1933), Centre Paul Klee, Berne
-
Figure le soir 1935, LaM, Villeneuve-d'Ascq
Notes et références
Notes
- 1880-1950, peintre et sculpteur suisse né à Berne mort à Zurich
- Wilhem Uhde est le premier mari de Sonia Delaunay
- 1849-1927, industriel, mécène, Son immense collection a été transférée au musée de l’Ermitage par les troupes soviétiques à la fin de la deuxième guerre mondiale
- Der Sturm est également le nom d'une revue expressionniste créée en 1910, à laquelle ont collaboré notamment Franz Marc, Wassily Kandinsky, Oskar Kokoschka, August Macke
- Le tableau est exposé en largeur au Kunstmuseum de Bâle et non en hauteur
- écrivain allemand, 1890-1966
- 1873-1927, marchand d'art prussien, pionnier de l'art moderne
- Les anciens professeurs ont fondé une autre école à l'intérieur du Bauhaus, ce qui alourdit son budget et conduira à sa fermeture
- 1944, historien d'art allemand, professeur à l'université de Wuppertal
- 1905-1986, peintre et photographe allemand
- 1910-1997, graphiste, peintre, professeur d'art allemand
- De l'art moderne
- ou en janvier 1934 selon les biographies
- Klaus Mann, 1906-1949 est le fils de Thomas Mann, mort avant son père, il s'est suicidé
- Jean Masurel est un collectionneur du Nord qui a poursuivi avec sa femme l'œuvre commencée par Roger Dutilleul. On leur doit une très riche collection d'art moderne au musée de Lille
Références
- Geelhaar 1975, p. 14
- « https://www.zpk.org/fr/collection-recherche/collection-archives/archives-scientifiques-45.html »
- Claude Roy 1988, p. 25
- Collectif Nîmes 1984, p. 154
- Partsch 2003, p. 95
- Prat Tàpies 1979, p. 15
- Partsch 2003, p. 8
- Collectif Nîmes 1984, p. 149
- Geelhaar 1975, p. 10
- Geelhaar 1975, p. 11
- Partsch 2003, p. 10
- Partsch 2003, p. 11
- Collectif Nîmes 1984, p. 150
- Geelhaar 1975, p. 12
- Partsch 2003, p. 12
- Partsch 2003, p. 16
- Geelhaar 1975, p. 15
- Collectif Nîmes 1984, p. 152
- Partsch 2003, p. 18
- Prat Tàpies 1979, p. 179
- Partsch 2003, p. 23
- Pour l'Art, Numéro spécial consacré à l'exposition Paul Klee
- Partsch 2003, p. 28
- Partsch 2003, p. 31
- lire sur wikisource
- Lettre à Kandinsky du 18 août 1914 citée par Partsch 2003, p. 96
- Partsch 2003, p. 36
- Werckmeister 1989, p. 85
- Partsch 2003, p. 37
- Partsch 2003, p. 39
- Partsch 2003, p. 30
- Partsch 2003, p. 41
- Partsch 2003, p. 42
- Collectif Musées de Strasbourg 2004, p. 194
- Collectif Musées de Strasbourg 2004, p. 195
- Collectif Nîmes 1984, p. 32
- Collectif Musées de Strasbourg 2004, p. 196
- Collectif Musées de Strasbourg 2004, p. 197
- Prat Tàpies 1979, p. 180
- Collectif Musées de Strasbourg 2004, p. 185
- Collectif Musées de Strasbourg 2004, p. 186
- Partsch 2003, p. 70
- Partsch 2003, p. 71
- Rainer K. Wick, p. 5
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- Partsch 2003, p. 81 Erreur de référence : Balise
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incorrecte : le nom « SP 81 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents. - Werckmeister 1989, p. 52
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- voir la miniature
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- voir la donation Geneviève et Jean Masurel
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- Partsch 2003, p. 60
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- Prat Tàpies 1979, p. 97
- Prat Tàpies 1979, p. 107
- Collectif Musées de Strasbourg 2004, p. 157
- Prat Tàpies 1979, p. 163
- aperçu de Mesure individualisée
- Prat Tàpies 1979, p. 100
- Prat Tàpies 1979, p. 104
- Prat Tàpies 1979, p. 164
- voir la toile en ligne
- Collectif Musées de Strasbourg 2004, p. 180
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- Partsch 2003, p. 72
- Prat Tàpies 1979, p. 137
- Partsch 2003, p. 77
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- Hermann et Margrit Rupf collectionneurs
- Prat Tàpies 1979, p. 165
- Prat Tàpies 1979, p. 130
- Prat Tàpies 1979, p. 136
- Partsch 2003, p. 73
- Partsch 2003, p. 79
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- Partsch 2003, p. 85
- Partsch 2003, p. 82
- Prat Tàpies 1979, p. 140
- Prat Tàpies 1979, p. 141
- Partsch 2003, p. 86
- Partsch 2003, p. 84
- Collectif Musées de Strasbourg 2004, p. 165
- voir le Navigateur
- Partsch 2003, p. 4
Bibliographie
Anglais
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Français
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- Collectif Musées de Strasbourg, Paul Klee et la nature de l'art : une dévotion aux petites choses, Paris et Strasbourg, Éditions Hazan-Musée de Strasbourg, , 218 p. (ISBN 2850259268)
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- Christian Geelhaar, Paul Klee : dessins, Paris, Éditions du Chêne, , 221 p. (ISBN 2-85108-062-8) traduit de l'allemand par Gaston Floquet
- Constance Naubert-Riser, Klee : Les chefs-d'œuvre, Fernand Hazan, (ISBN 2-85025-179-8)Introduction de Gualtieri di San Lazzaro
- Susanna Partsch, Paul Klee 1879-1940, Taschen, , 96 p. (ISBN 3-8228-0903-9)
- Jean-Louis Prat et Antoni Tàpies, Paul Klee : catalogue de l'exposition à la Fondation Maeght, Saint-Paul-de-Vence, Fondation Maeght, , 191 p. (ISBN 2-85587-035-6)
- Ernest Raboff, Paul Klee : l'art pour les enfants, Genève, Bradley-Smith- Weber,
- Claude Roy, Zao Wou-Ki, Paris, Les Éditions Cercle d'art, , 202 p. (ISBN 2702202225)
- Rainer K. Wick, Paul Klee, cours du Bauhaus : contributions à la théorie de la forme picturale, Weimar 1921-1922, Paris, , 223 p. (ISBN 2-85025-928-4)
Liens externes
- Publications de et sur Paul Klee dans le catalogue Helveticat de la Bibliothèque nationale suisse
- Centre Paul Klee à Berne
- « Paul Klee » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
- (mul) Modèle:ODP
- (en) Paul Klee dans Artcyclopedia
- (en) Site officiel du Berggruen Museum
- Naissance dans le canton de Berne
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- Militaire allemand de la Première Guerre mondiale
- Peintre abstrait
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- Naissance en décembre 1879
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- Décès à Locarno
- Décès à 60 ans
- Mort d'une maladie
- Élève de l'Académie des beaux-arts de Munich