Noms des jours de la semaine

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Les noms des jours de la semaine, dans les langues latines, tiennent leur origine des noms de divinités de la mythologie romaine.

Les noms samedi et dimanche sont deux exceptions. Modifiés a posteriori, ils tiennent leur origine de la religion hébraïque pour le samedi et de la religion chrétienne pour le dimanche. Samedi et dimanche sont venus remplacer les jours dédiés aux dieux Saturne et Soleil. On retrouve la trace de l'ancienne terminologie païenne dans les langues germaniques (Saturday et Sunday/Sonntag).

La numérotation des jours de la semaine varie en fonction des sociétés et des traditions ; cependant le système international fixe le lundi comme étant le premier jour de la semaine ISO 8601.

De manière plus globale, cet article traite en détail des noms des jours de la semaine dans différentes langues et cultures.

Bracelet de camées italien représentant les jours de la semaine correspondant aux planètes en tant que divinités olympiennes : Diane pour lundi, Mars pour mardi, Mercure pour mercredi, Jupiter pour jeudi, Vénus pour vendredi, Saturne pour samedi et Sol pour dimanche.

Les sept « astres errants » et les divinités associées[modifier | modifier le code]

Les premiers astronomes avaient différencié les astres en deux catégories :

  • les « fixes », c'est-à-dire ceux qui restent à la même place les uns par rapports aux autres (quel que soit le moment de l'année ou de la nuit ; ce sont nos étoiles) ;
  • les « errants », ceux qui changent de place les uns par rapport aux autres. Ces derniers sont nos planètes (du grec ancien πλανήτης, planêtês « errantes »).
À l'œil nu, ces dernières sont au nombre de cinq. Dans l'ordre de luminosité (magnitude apparente, initialement l'intensité de la sensation visuelle produite par une étoile), de la plus brillante à la plus terne, ce sont Vénus (-4,6), Jupiter (blanche, -2,9), Mars (rouge, -2,9), Mercure (-2,4), Saturne (0,4). Leur seront ajoutés le Soleil (-26,7) et la Lune (-12,6 lorsqu'elle est pleine).
Il y avait donc sept astres. Leurs noms ont été associés par la suite aux sept jours de la semaine. Les Anciens, ne pouvant les observer, ne connaissaient pas les planètes Uranus (découverte en 1781) et Neptune (en 1846), ni bien évidemment Pluton (en 1930 ; rayée de la liste des planètes en 2006 au bénéfice d'une nouvelle nomenclature : les planètes naines).

Astrologie mésopotamienne[modifier | modifier le code]

Heptagramme des sept astres de la semaine

Les Chaldéens de Mésopotamie semblent avoir classé les sept astres en fonction de leur vitesse de déplacement apparent, ce qui donne, de la plus lente à la plus rapide : Saturne, Jupiter, Mars, le Soleil, Vénus, Mercure, la Lune[1],[source insuffisante].

À Babylone (entre 1595 et 1157 avant notre ère (époque Kassite), voire plus anciennement depuis 1950), la célèbre série de tablettes astrologiques Enuma Anu Enlil associe déjà la planète Vénus à une déesse de l'Amour, Ishtar, et la planète Mars à un dieu de la Guerre et des Enfers, Nergal[2].

Chez les Assyriens, la planète Saturne est appelée Shamash et la planète Jupiter est associée au dieu suprême babylonien, Marduk[3].

Heptagramme[modifier | modifier le code]

L'heptagramme ci-contre expliquerait le passage de l'ordre chaldéen à l'ordre actuel.
Les planètes sont classées en cercle (sens des aiguilles d'une montre) selon l'ordre chaldéen : Saturne (♄), Jupiter (♃), Mars (♂), Soleil (☉), Vénus (♀), Mercure (☿), Lune (☽). Elles sont ensuite reliées en utilisant un heptagramme, en partant du soleil (> lune > Mars > Mercure > Jupiter > Vénus > Saturne > retour au soleil, ce qui donne l'ordre actuel des sept jours de la semaine)[4],[5],[source insuffisante].

Cet heptagramme peut avoir été élaboré à partir des explications techniques de Dion Cassius (cf. infra).
Il peut aussi avoir été élaboré par les alchimistes du Moyen Âge pour lesquels une étoile à sept branches représentait généralement les sept planètes du Système solaire connues à l'époque[réf. nécessaire].

Adoption (ou création) de la semaine par les Hébreux[modifier | modifier le code]

La Genèse fait venir Abraham de Chaldée. Par la suite, les Hébreux ont été en contact avec les pratiques religieuses des Babyloniens lors de l'Exil à Babylone.

Dans la Bible hébraïque, le récit de la création du monde en six jours (Genèse), auxquels il faut ajouter le jour de repos, ainsi que le quatrième commandement du Décalogue (« Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier »[6]) fondent la pratique juive du Shabbat.

Les jours ne sont pas associés à des planètes, car le culte de l'armée des cieux est prohibé par le Dieu d'Israël[7]. Dans les Évangiles, Jésus meurt le jour de la « préparation du Sabbat » (Luc 23.54), autrement dit un vendredi. Il est mis au tombeau en fin d'après-midi et y reste durant tout le sabbat, c'est-à-dire jusqu'au samedi soir. C'est le dimanche matin, « premier jour de la semaine », que les femmes se rendent au tombeau (Mat 28.1 ; Marc 16.1 ; Luc 24.1 ; Jean 20.1)[8][source insuffisante].

Astrologie hellénistique[modifier | modifier le code]

L'astrologie orientale a été introduite en Occident par les Grecs. Les sept astres vont être associés à des jours particuliers.

Astrologie romaine[modifier | modifier le code]

Les pratiques astrologiques proche-orientales sont passées en Occident romain via les Grecs.

La semaine chez les Romains[modifier | modifier le code]

Premières mentions[modifier | modifier le code]

Les premières mentions connues d'une semaine de sept jours :

  • Un graffiti sur un mur romain de Pompéi atteste de l'ordre et du nom des jours de la semaine romaine. Il date d'avant la destruction de la ville en 79.
Dans une colonne titrée DIE (jours), nous avons successivement SAT, SOL, LUN, MAR, MER, IOV, VEN[9]. Ce sont les sept astres visibles : Saturne, Soleil, Lune, Mars, Mercure, Jupiter, Vénus.
  • La mention d'une semaine de sept jours associée aux planètes se trouve dans le titre d'un ouvrage perdu de Plutarque (46-120) intitulé Pourquoi les jours qui portent le même nom que les planètes ne sont pas comptés d'après le rang de celles-ci, mais en sens inverse[10]. Plutarque, Grec d'origine, est un citoyen romain et un penseur majeur de la Rome antique. Il écrit en grec. Il fait un voyage d'étude à Alexandrie en Égypte en 69-70.

Dion Cassius (ca. 155 à après 235) est un homme politique, consul et historien romain, proche des empereurs Septime Sévère et Alexandre Sévère. Dans son Histoire romaine (rédigée en grec), XXXVII, 18 et 19[11],[12], il indique :

  • « Pompée eut de grands obstacles à surmonter au siège de Jérusalem. (...) Si ceux qui l'occupaient l'avaient défendue tous les jours avec la même vigilance, Pompée n'aurait pu la prendre ; mais ils suspendaient le combat pendant les jours qui portent le nom de Saturne ; parce qu'ils ne font rien ces jours-là. Cette interruption fournit aux assaillants le moyen d'ébranler les remparts. Les Romains, ayant remarqué l'usage dont je viens de parler, ne poussaient point sérieusement l'attaque pendant le reste de la semaine ; mais lorsqu'arrivaient périodiquement les jours de Saturne, ils donnaient l'assaut de toutes leurs forces. Ainsi le temple tomba au pouvoir des Romains, le jour dédié à Saturne, sans que ses défenseurs fissent aucune résistance. »
  • « L'usage de déterminer l'ordre des jours d'après les sept astres qu'on appelle planètes vient des Égyptiens : il existe chez les autres peuples ; mais, suivant mes conjectures, il ne remonte pas à une époque éloignée. Les anciens Grecs, du moins autant que je puis le savoir, ne le connaissaient pas ; mais puisqu'il est adopté aujourd'hui dans tous les pays et par les Romains eux-mêmes, comme une coutume nationale, je veux exposer en peu de mots comment et suivant quelles règles il a été établi. D'après ce que j'ai appris, il repose sur deux systèmes faciles à comprendre, mais qui s'appuient sur une certaine théorie. Si, rapportant à ces astres, doit dépend toute la magnifique ordonnance des cieux, l'harmonie fondée sur l'intervalle de la quarte[13] et qui est regardée comme tenant la première place dans la musique, on suit l'ordre dans lequel chacun accomplit sa révolution ; si, commençant par le cercle le plus éloigné du centre et qui est consacré à Saturne, on laisse de côté les deux cercles qui viennent ensuite et on désigne le quatrième par le nom du dieu auquel il est dédié ; si, après celui-là, franchissant encore les deux suivants, on arrive au septième, et que, parcourant les autres d'après la même marche, on donne successivement aux jours le nom du dieu auquel chaque astre est consacré, on trouvera entre l'ordre des jours et celui des cieux un rapport fondé sur la musique. »
  • « Tel est, dit-on, le premier système. Voici le second : comptez les heures du jour et celles de la nuit, en commençant par la première. Attribuez cette première heure à Saturne, la suivante à Jupiter, la troisième à Mars la quatrième au Soleil, la cinquième à Vénus, la sixième à Mercure, la septième à la Lune, en suivant l'ordre des cercles fixé par les Égyptiens. Faites plusieurs fois cette opération : lorsque vous aurez parcouru les vingt-quatre heures, d'après la même marche, vous trouverez que la première heure du jour suivant échoit au Soleil. Opérez de la même manière sur les vingt-quatre heures de ce jour, et la première heure du troisième jour reviendra à la Lune. Si vous appliquez ce procédé aux autres jours, chaque jour sera donné au dieu auquel il appartient. Voilà ce qu'on rapporte à ce sujet. »

Les noms (propres ou communs) des planètes donnés par Dion Cassius sont en grec (ici donnés dans la forme et l'ordre du texte). Ils correspondent au cercle extérieur de l'heptagramme précédemment cité :

Synthèse des noms en grec ancien

Jour Dimanche
Soleil
Lundi
Lune
Mardi
Mars
Mercredi
Mercure
Jeudi
Jupiter
Vendredi
Vénus
Samedi
Saturne
Grec ancien ἡμέρα Ἡλίου
hêméra Hêlíou
ἡμέρα Σελήνης
hêméra Selếnês
ἡμέρα Ἄρεως
hêméra Áreôs
ἡμέρα Ἑρμοῦ
hêméra Hermoû
ἡμέρα Διός
hêméra Diós
ἡμέρα Ἀφροδίτης
hêméra Aphrodítês
ἡμέρα Κρόνου
hêméra Krónou

Adoption de la semaine par les Romains[modifier | modifier le code]

Dans le calendrier romain (réformé par Jules César en 46 avant notre ère ; réforme connue sous le nom de calendrier julien), le mois (28 ou 29, 30, 31 jours) était divisé en trois périodes de durée inégale. Ces périodes étaient séparées par des jours de référence : les calendes, les nones et les ides. Cet ancien calendrier romain était peu rationnel et, dans un premier temps, on avait déjà tenté de regrouper les jours de l'année par périodes de huit jours, intervalle entre deux marchés ou nundines.

Cependant, sous l'empire, on commença à utiliser la semaine de sept jours subordonnés aux sept planètes. Ce nouvel usage s'enracina si profondément qu'au début du IIIe siècle, Dion Cassius (voir citation plus haut : paragraphe Sources d'époque romaine) le considérait comme usuel chez les Romains[11],[12].

Chaque journée fut donc l'occasion de fêter l'une des sept divinités romaines associées à l'un des sept astres connus à l'époque.

Le dictionnaire Gaffiot (latin-français) ne mentionne pas de « jour de Saturne », de « jour de Sol » (rien non plus à Phoebus/« Apollon »), de « jour de Luna » (rien non plus à Diana), de « jour de Jupiter », de « jour de Vénus » (rien non plus à Veneris).

En revanche, Le Gaffiot donne :

  • Martis dies, « jour de Mars ». La source n'est pas précisée. C'est l'un des neuf recueils d'inscriptions latines (à part le Corpus, CIL) utilisés par le dictionnaire (Gruter, 1603 / R. Fabretti, 1702 / J.B. Doni, 1731 / Muratori, 1741 / Mommsen, De Naples, 1852 / Renier, d'Algérie, 1855 / Orelli, 1856 / Wilmanns, 1873 / Rossi, Chrétiennes, 1889)[14].
  • dies Mercuri, « jour de Mercure » d'après Muratori, 1741[15].

Ainsi, le samedi était le jour du dieu « Saturne » (Saturni dies), le dimanche était le « jour de Sol » (Solis dies), le lundi le « jour de la Lune » (Lunae dies), le mardi le « jour de Mars » (Martis dies), le mercredi le « jour de Mercure» (Mercurii dies), le jeudi « le jour de Jupiter » (Jovis dies), le vendredi était « le jour de Vénus » (Veneris dies)[16],[source insuffisante].

C'est l'empereur romain Constantin Ier (272 - emp. 306 - 337) qui donne son caractère de jour de repos au jour du Soleil (on ne parle pas encore de jour chrétien ; Constantin ne sera baptisé que sur son lit de mort). Xavier Levieils indique que « Constantin était un fervent partisan du culte solaire ». En 310, en Gaule, alors que Constantin remerciait le dieu solaire Apollon pour sa victoire sur Maximien, il aurait eu une vision où le dieu lui promettait trente ans de règne[17] :

  • En mars 321, il impose le repos hebdomadaire en décrétant que « toutes les activités professionnelles (excepté les travaux agricoles) devaient cesser le venerabili die solis (jour vénérable du soleil) »[17] :
La citation exacte est « Que tous les juges, les citadins et les artisans se reposent au jour vénérable du soleil. Mais que ceux qui habitent la campagne s'adonnent paisiblement et en toute liberté à la culture de leurs champs, attendu que souvent aucun autre jour n’est aussi propice pour faire les semailles ou planter les vignes ; il ne faut donc pas laisser passer le temps favorable, et frustrer ainsi, les intentions bienveillantes du ciel. »[18][source insuffisante],[19][source insuffisante][20],[21].
  • Le , Constantin, dans une autre loi, parle « du jour du soleil comme veneratione sui celebrem (illustre par sa vénération) »[17].

Le jour qui deviendra le dimanche est officiellement décrété jour de repos légal dans l'empire[22][source insuffisante]. Constantin, usant de son droit régalien, se sert de la notion de justitium, une institution romaine qui permettait de suspendre toute activité étatique judiciaire pour marquer un événement marquant (mort d'un membre de la famille impériale, déclaration de guerre, funérailles publiques d'un personnage important, etc.).

Le justitium de Constantin prend place le jour dédié à l'astre solaire, le dies solis, le « jour du soleil », en hommage au Soleil invaincu (Sol Invictus). Cette décision a pour effet d'imposer un nouveau rythme temporel hebdomadaire, différent du calendrier romain[22]. Si on ne connaît pas les motivations réelles de Constantin, il est envisageable qu'elles aient été fondées sur des considérations d'ordre socio-économiques afin de s'adapter aux coutumes du plus grand nombre[23][source insuffisante].

Le christianisme[modifier | modifier le code]

La Bible hébraïque avait été traduite en grec (la Septante) vers 270 avant notre ère par les savants d'Alexandrie. Sa traduction ultérieure en latin (la Vetus Latina et la Vulgate) entérine, dans l'empire romain, la pratique déjà existante de la semaine. Ainsi, les chrétiens, possédant déjà la référence biblique hébraïque, n'ont rien changé à la semaine romaine à part renommer partiellement les jours de Saturne et du Soleil.

Le christianisme primitif restait encore attaché aux prescriptions juives[24],[25],[26],[27].

Déjà, sous le règne de Constantin, des tentatives de suppression des références aux divinités antiques par le pape Sylvestre Ier (270 - pape 314 - 335) sont avérées. Sylvestre proposa de ne garder que le dimanche (en latin dies Dominicus signifiant « jour du Seigneur »[28]) et le samedi (sabbat) puis de numéroter les jours. La réforme échoua mais elle sera reprise au Portugal au VIe siècle par l'évêque de Braga qui déplorait que les jours fussent consacrés à des divinités païennes[29]. Elle sera adoptée en portugais : Domingo, Segunda-feira, Terca-feira, Quarta-feira, Quinta-feira, Sexta-feira, Sábado[30][source insuffisante].

Ultérieurement, un autre projet proposa la nomenclature suivante (la réforme n'eut pas plus de succès. Le « jour du seigneur » (dimanche) réussit cependant à se substituer au « jour du soleil » dans quelques régions européennes[31]) :

  • luminis dies, « jour de la lumière » pour le lundi.
  • martyrium dies, « jour des martyrs » pour le mardi.
  • merae ecclesiae dies, « jour de l'Église immaculée » pour le mercredi.
  • Jesus dies, « jour du saint sacrement » pour le jeudi.
  • veneranda dies, « jour de la passion » pour le vendredi.
  • sabbato dies, « jour du sabbat » pour le samedi.
  • Dominica dies, « jour du seigneur » pour le dimanche.

Chez les chrétiens, l'adoption du dimanche comme jour de repos, qui s'est étalée par atermoiements sur plusieurs siècles, a été un moyen de se différencier des juifs[24],[25].

Les chrétiens ont donc repris le rythme hebdomadaire du repos juif instauré par la Bible mais l'ont adapté à leurs propres événements eschatologiques fondamentaux : la résurrection, les apparitions de Jésus ressuscité, le don de l'Esprit Saint ainsi que de l'eucharistie de la Cène (fractio panis) en lien avec l'événement pascal[32].

Ils ont ainsi attribué une importance centrale au jour qui suit le shabbat[33]

Le mot septimana (du latin septimanus « relatif au nombre sept » (lui-même de septimus « septième »)[34]) apparaît avec le sens de « semaine » dans le Codex Theodosianus (15, 5, 5) publié sous le règne de l'empereur byzantin (chrétien) Théodose II (401 - règne 408 - 450). Le sénat de Rome prit officiellement connaissance de l’ouvrage le 25 décembre 438 et il entra en vigueur le 1er janvier 439.

Étymologie latine des noms de la semaine dans les langues romanes[modifier | modifier le code]

Jour Dimanche
Soleil
Lundi
Lune
Mardi
Mars
Mercredi
Mercure
Jeudi
Jupiter
Vendredi
Vénus
Samedi
Saturne
Latin dies Sōlis dies Lūnae dies Martis dies Mercuriī dies Jovis dies Veneris dies Saturnī
dies sambati[♄1]
Asturien domingu [☉1] llunes martes miércoles xueves vienres sábadu [♄1]
Catalan diumenge [☉1] dilluns dimarts dimecres dijous divendres dissabte [♄1]
Corse dumènica [☉1] luni marti mèrcuri ghjovi vèneri sàbatu [♄1]
Espagnol domingo [☉1] lunes martes miércoles jueves viernes sábado [♄1]
Français dimanche [☉1] lundi mardi mercredi jeudi vendredi samedi [♄1]
Frioulan domenie [☉1] lunis martars miercus joibe vinars sabide [♄1]
Galaïco-portugais domingo [☉1] lues martes mércores joves vernes sábado [♄1]
Gascon diménchë, diménjë [☉1] dilhùs, dilùns dimàrs dimércs, dimérs didjàus, dijàus divés dissàttë [♄1]
Italien domenica [☉1] lunedì martedì mercoledì giovedì venerdì sabato [♄1]
Galicien domingo [☉1] luns martes mércores xoves venres sábado [♄1]
Monégasque dume̍nëga [☉1] lünesdi̍ metesdi̍ mercuredi̍ zœ̍gia venardi̍ sabu [♄1]
Napolitain dummeneca [☉1] lunnerì marterì miercurì gioverì viernarì sàput [♄1]
Occitan dimenge [☉1] diluns dimarç dimècres dijòus divendres dissabte [♄1]
Occitan alpin dimenge luns març mècres jòus venres sandes
Portugais domingo [☉1] segunda-feira[35] terça-feira[36] quarta-feira[37] quinta-feira[38] sexta-feira[39] sábado [♄1]
Romand, ou Arpitan, ou Francoprovençal (vaudois) demeindze [☉1] delon demâ demîcro dedjâo deveindro deçando [♄1]
Roumain duminică [☉1] luni marți miercuri joi vineri sâmbătă [♄1]
Sarde dominiga [☉1] lunis martis mercuris giobia chenabura sappadu [♄1]

Étymologie latine des noms de la semaine dans d'autres langues[modifier | modifier le code]

Jour Dimanche
Soleil
Lundi
Lune
Mardi
Mars
Mercredi
Mercure
Jeudi
Jupiter
Vendredi
Vénus
Samedi
Saturne
Albanais E diel E hënë E martë E mërkurë E enjte E premte E shtunë
Philippin dérivé en partie de l'espagnol Linggo [☉1] Lunes Martes Miyerkules Huwebes Biyernes Sabado [♄1]

Transmission de l'usage romain aux peuples germaniques[modifier | modifier le code]

Les peuples germaniques adoptent le système introduit par les Romains mais l'adaptent à leurs propres dieux (à l'exception de Saturne) selon un procédé appelé Interpretatio Germanica.

La date d'introduction de ce système n'est pas connue, mais doit se situer après 200 et avant l'introduction du christianisme aux VIe et VIIe siècles, c'est-à-dire pendant la phase finale de l'effondrement de l'Empire romain d'Occident ou peu après[40]. Cette période est ultérieure au proto-germanique, mais néanmoins contemporaine de l'époque des langues germaniques occidentales indifférenciées. Les noms des jours dans les langues scandinaves sont calqués sur les noms germaniques.

L'islandais ne suit pas l'usage des autres langues européennes, ne mentionnant que le Soleil et la Lune (sunnudagur et mánudagur) d'origine germanique. Il préfère une combinaison de jours numérotés et de jours liés à des actions pieuses ou domestiques : föstudagur, « jour du jeûne » et laugardagur, « jour du lavage ».

Nous avons (dans l'ordre utilisé dans tous les tableaux du paragraphe « Les sept « astres errants » et les divinités associées ») :

  • Dimanche : dans les mythologies nord et ouest-germaniques, le soleil est personnifié par la déesse Sunna/Sól. La plupart des langues germaniques préservent l'association du jour avec le soleil. La plupart des autres langues européennes, dont toutes les langues romanes, ont changé son nom par le « jour du Seigneur » (établi sur le latin ecclésiastique dies Dominica). En vieil anglais, Sunnandæg (prononcé [sun.nan.dæg] ou [sun.nan.dæj]), signifiant « jour du soleil », traduction de l'expression latine dies Solis.
  • Lundi : dans la mythologie nord-germanique, la Lune est personnifiée par le dieu Máni. En vieil anglais, Mōnandæg (prononcé [mon.nan.dæg] ou [mon.nan.dæj'), signifiant « jour de la Lune », traduction de l'expression latine dies lunae.
  • Mardi : Týr est un dieu manchot associé aux combats dans la mythologie nordique, et attesté dans la mythologie germanique. En vieil anglais, Tīwesdæg (prononcé [ti.wes.dæg] ou [ti.wes.dæj]), significant « jour de Tiw [Týr] ». Dieu de la Guerre, il remplace le dieu de la Guerre romain et l'expression dies Martis.
  • Mercredi : Odin (ou Óðinn chez les peuples germaniques du nord) est un dieu prédominant jusque vers le VIIe siècle. En vieil anglais, Wōdnesdæg (prononcé [woːd.nes.dæg] ou [woːd.nes.dæj]), signifiant « jour d'Odin » (ou Wotan). Il remplace le dieu romain Mercure, messager des dieux qui avait donné le latin dies Mercurii. L'islandais Miðviku, l'allemand Mittwoch et le finnois keskiviikko signifient « milieu de semaine (ou mi-semaine) ». Ce milieu de semaine confirme que le dimanche est considéré, à l'époque, comme le premier jour de la semaine.
  • Jeudi : Þunor signifie « tonnerre » ou sa personnification, le dieu nordique Thor. En vieil anglais, Þūnresdæg (prononcé [θuːn.res.dæg] ou [θuːn.res.dæj]), signifiant « jour de Þunor ». Il correspond au latin dies Iovis (Jupiter étant le dieu de la Foudre et du Tonnerre).
  • Vendredi : le nom norrois pour la planète Vénus est Friggjarstjarna, « étoile de Frigg ». En vieil anglais, Frīgedæg (prononcé [fri.je.dæg] ou [fri.je.dæj]), signifiant « jour de Frigg ». Elle remplace la déesse Vénus qui avait donné le latin dies Veneris. Toutes deux sont des déesse de l'Amour.
  • Samedi : le seul jour conservant son origine romaine, nommé d'après le dieu romain Saturne. En vieil anglais, Sæturnesdæg (prononcé [sæ.tur.nes.dæg] ou [sæ.tur.nes.dæj]), traduction du latin dies Saturni. Le terme scandinave Lørdag/Lördag ne fait référence ni au panthéon romain, ni au panthéon nordique ; il dérive du vieux norrois laugardagr, littéralement « jour de lavage ». Le mot allemand Sonnabend signifie « soir avant dimanche », le mot Samstag dérive du terme chrétien pour le Shabbat.
Jour Dimanche
Sunna/Sól
Lundi
Mona/Máni
Mardi
Tiw/Týr
Mercredi
Woden/Odin
Jeudi
Thunor/Thor
Vendredi
Frige/Freyja
Samedi
Saturne
Proto-germanique *Sunnōniz dagaz *Mēniniz dagaz *Tīwas dagaz / *Þingsus dagaz *Wōdanas dagaz *Þunras dagaz *Frijjōz dagaz *Saturnus dagaz / *Laugō dagaz
Vieil anglais Sunnandæg Mōnandæg Tīwesdæg Wōdnesdæg Þunresdæg Frīgedæg Sæternesdæg
Vieux haut-allemand Sunnûntag Mânetag Zîestag Wôdanstag / Wuotanstag Donarestag Frîjatag Sunnûnâband / Sambaztag [♄1]
Vieux norrois sunnudagr mánadagr tysdagr óðinsdagr þórsdagr frjádagr laugardagr [♄2] / sunnunótt
Afrikaans Sondag Maandag Dinsdag [♂1] Woensdag Donderdag Vrydag Saterdag
Alémanique zurichois Sunndig Mändig Zischdig Mittwuch [☿1] Dunnschdig Friidig Sonnabend [♄3] / Samschdig [♄1]
Allemand Sonntag Montag Dienstag [♂1] / Ziestag Mittwoch [☿1] Donnerstag Freitag Sonnabend [♄3] / Samstag [♄1]
Anglais Sunday Monday Tuesday Wednesday Thursday Friday Saturday
Féroïen sunnudagur mánadagur týsdagur mikudagur [☿1] hósdagur / tórsdagur fríggjadagur leygardagur
Frison occidental Snein Moandei Tiisdei Woansdei Tongersdei Freed Sneon [♄3] / Saterdei
Islandais sunnudagur mánudagur þriðjudagur miðvikudagur [☿1] fimmtudagur föstudagur laugardagur [♄2]
Luxembourgeois Sonndeg Méindeg Dënschdeg Mëttwoch Donneschdeg Freideg Samschdeg
Néerlandais zondag maandag dinsdag [♂1] woensdag donderdag vrijdag zaterdag
Norvégien, bokmål søndag mandag tirsdag onsdag torsdag fredag lørdag [♄2]
Norvégien, nynorsk sundag måndag tysdag onsdag torsdag fredag laurdag [♄2]
Scots Saubath / Sunday Monanday Tysday Wadensday Fuirsday Friday Seturday [♄1]
Suédois söndag måndag tisdag onsdag torsdag fredag lördag [♄2]

Langues non germaniques[modifier | modifier le code]

Jour Dimanche
Sunna/Sól
Lundi
Mona/Máni
Mardi
Tiw/Týr
Mercredi
Woden/Odin
Jeudi
Thunor/Thor
Vendredi
Frige/Freyja
Samedi
Saturne
Estonien pühapäev [☉2] esmaspäev teisipäev kolmapäev neljapäev reede laupäev [♄2]
Finnois sunnuntai maanantai tiistai keskiviikko [☿1] torstai perjantai lauantai [♄2]
Maori (dérivé de l'anglais ; l'autre version est indigène) wiki (anglais week) / rātapu mane / rāhina / rātahi tūrei / rātū / rārua wenerei / rāapa / rātoru tāite / rāpare / rāwhā prairie / paraire / rāmere / rārima hāterei / hātarei / rāhoroi

Transmission de l'usage romain aux peuples celtiques[modifier | modifier le code]

Le manuscrit MS 17, conservé au St John's College d'Oxford et datant au moins de 1043, décrit cinq listes des jours de la semaine, intitulées ainsi : secundum Hebreos (selon les Hébreux), secundum antiquos gentiles (selon les anciens Gentils, c'est-à-dire les Romains); secundum Siluestrum papam (selon le Pape Sylvestre, c'est-à-dire une liste dérvée du texte apocryphe Acta Syluestri), secundum Anglos (selon les Anglais), secundum Scottos (selon les Irlandais). Chaque terme débute par le mot Diu, du vieil irlandais classique pour dia, jour. Les noms de la liste irlandaise sont les suivants :

  • dies scrol, dimanche ;
  • Diu luna, lundi ;
  • Diu mart, mardi ;
  • Diu iath, mercredi ;
  • Diu eathamon, jeudi ;
  • Diu triach, vendredi ;
  • Diu satur, samedi.
Jour Dimanche Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi
Breton Disul Dilun Dimeurzh Dimerc’her Diriaou Digwener Disadorn
Cornique Dy' Sul Dy' Lun Dy' Meurth Dy' Mergher Dy' Yow Dy' Gwener Dy' Sadorn
Gallois dydd Sul dydd Llun dydd Mawrth dydd Mercher dydd Iau dydd Gwener dydd Sadwrn
Gaélique écossais Di-Dòmhnaich
Didòmhnaich [☉1]
Di-Luain
Diluain
Di-Màirt
Dimàirt
Di-Ciadain
Diciadain [☿2]
Di-Ardaoin
Diardaoin [♃1]
Di-Haoine
Dihaoine [♀1]
Di-Sàthairne
Disathairne
Irlandais An Domhnach [☉1]
Dé Domhnaigh
An Luan
Dé Luain
An Mháirt
Dé Máirt
An Chéadaoin [☿2]
Dé Céadaoin
An Déardaoin [♃1]
Déardaoin
An Aoine [♀1]
Dé hAoine
An Satharn
Dé Sathairn
Mannois Jedoonee [☉1] Jelune Jemayrt Jecrean Jerdrein Jeheiney Jesarn

Traditions orientales[modifier | modifier le code]

Au premier siècle, la notion de semaine aurait atteint les Indes puis gagna le Tibet, la Birmanie, le Népal, la Thaïlande et Ceylan.
À la fin du premier siècle, par la dynastie Song, elle atteint la Chine[30][source insuffisante].

Tradition indienne[modifier | modifier le code]

Jour Dimanche
Sūrya (Soleil)
Lundi
Soma (Lune)
Mardi
Angāraka (Mars)
Mercredi
Budha (Mercure)
Jeudi
Guru (Jupiter)
Vendredi
Shukra (Vénus)
Samedi
Shani (Saturne)
Sanskrit भानुवासरम्
Bhaan Vāsaram
इन्दुवासरम्
Indu Vāsaram
भौमवासरम्
Bhauma Vāsaram
सौम्यवासरम्
Saumya Vāsaram
गुरूवासरम
Guru Vāsaram
भृगुवासरम्
Bhrgu Vāsaram
स्थिरवासरम्
Sthira Vāsaram
Balinais Redite Coma Anggara Buda Wraspati Sukra Saniscara
Bengali রবিবার
Robibar
সোমবার
Shombar
মঙ্গলবার
Monggolbar
বুধবার
Budhbar
বৃহস্পতিবার
Brihôshpotibar
শুক্রবার
Shukrobar
শনিবার
Shonibar
Birman တနင်္ဂနွေ
Tananganve
တနင်္လာ
Tanangla
အင်္ဂါ
Angga
ဗုဒ္ဓဟူး / ရာဟု
Buddhahu/Rahu
ကြာသာပတေး
Krasapate
သောကြာ
Saukra
စနေ
Cane
Cachemiri آتھوار [aːtʰwaːr] ژٔنٛدرٕوار [t͡səndrɨwaːr] بوموار [boːmwaːr]

بۄنٛوار [bɔ̃waːr]

بۄدوار [bɔdwaːr] برَٛسوار [braswaːr]

برٛؠسوار [brʲaswaːr]

جُمعہ [jumaːh]

شۆکُروار [ʃokurwaːr]

بَٹہٕ وار [baʈɨwaːr]
Cingalais ඉරිදා
Iridaa
සදුදා
Sandudaa
අඟහරැවදා
Anngaharuwadaa
බදාදා
Badaadaa
බූරහස්පතින්දා
Brahaspathindaa
සිකුරාදා
Sikuradaa
සෙනසුරාදා
Senasuraadaa
Divehi އާދީއްތަ
Aadheettha
ހޯމަ
Homa
އަންގާރަ
Angaara
ބުދަ
Budha
ބުރާސްފަތި
Buraasfathi
ހުކުރު
Hukuru
ހޮނިހިރު
Honihiru
Gujarati રવિવાર
Ravivār
સોમવાર
Somvār
મંગળવાર
Mangaḷvār
બુધવાર
Budhvār
ગુરૂવાર
Guruvār
શુક્રવાર
Shukravār
શનિવાર
Shanivār
Hindi रविवार
Ravivār
सोमवार
Somavār
मंगलवार
Mangalavār
बुधवार
Budhavār
गुरूवार
Guruvār
शुक्रवार
Shukravār
शनिवार
Shanivār
Javanais Raditya Soma Anggara Buda Respati Sukra Tumpek
Kannada ಭಾನುವಾರ
Bhanu Vaara
ಸೋಮವಾರ
Soma Vaara
ಮಂಗಳವಾರ
Mangala Vaara
ಬುಧವಾರ
Budha Vaara
ಗುರುವಾರ
Guru Vaara
ಶುಕ್ರವಾರ
Shukra Vaara
ಶನಿವಾರ
Shani Vaara
Khmer ថ្ងៃអាទិត្យ
[tŋaj ʔaatɨt]
ថ្ងៃចន្ទ
[tŋaj can]
ថ្ងៃអង្គារ
[tŋaj ʔɑŋkie]
ថ្ងៃពុធ
[tŋaj put]
ថ្ងៃព្រហស្បតិ៍
[tŋaj prɔhoah]
ថ្ងៃសុក្រ
[tŋaj sok]
ថ្ងៃសៅរ៍
[tŋaj saʋ]
Lao ວັນອາທິດ
[wán ʔàːtʰīt]
ວັນຈັນ
[wán càn]
ວັນອັງຄານ
[wán ʔàŋkʰáːn]
ວັນພຸດ
[wán pʰūt]
ວັນພະຫັດ
[wán pʰāhát]
ວັນສຸກ
[wán súk]
ວັນເສົາ
[wán sǎu]
Malayalam ഞായര്‍
Nhāyar
തിങ്കള്‍
Tingal
ചൊവ്വ
Covva
ബുധന്‍
Budhan
വ്യാഴം
Vyāzham
വെള്ളി
Velli
ശനി
Sani
Marathi रविवार
Ravivār
सोमवार
Somavār
मंगळवार
Mangaḷavār
बुधवार
Budhavār
गुरूवार
Guruvār
शुक्रवार
Shukravār
शनिवार
Shanivār
Mon တ္ၚဲ အဒိုတ်
[ŋoa ətɜ̀t]
တ္ၚဲ စန်
[ŋoa cɔn]
တ္ၚဲ အၚါ
[ŋoa əŋɛ̀a]
တ္ၚဲ ဗုဒ္ဓဝါ
[ŋoa pùt-həwɛ̀a]
တ္ၚဲ ဗြဴဗ္တိ
[ŋoa pɹɛ̀apətɔeʔ]
တ္ၚဲ သိုက်
[ŋoa sak]
တ္ၚဲ သ္ၚိ သဝ်
[ŋoa hɔeʔ sɔ]
Mongol адъяа
ad'yaa
сумъяа
sum'yaa
ангараг
angarag
буд
bud
бархабадь
barhabad
сугар
sugar
санчир
sanchir
Ourdou اتوار
Itwār
پیر / سوموار
Pīr [☽4] / Somwār
منگل
Mangal
بدھ
Budh
جمعرات
Jumā-rāt
جمعہ
Jum'ah [♀4]
سنیچر / ہفتہ
Sanīchar / Haftah [♄6]
Pendjabi ਐਤਵਾਰ
Aitvār
ਸੋਮਵਾਰ
Sōmvār
ਮੰਗਲਵਾਰ
Mangalvār
ਬੁੱਧਵਾਰ
Buddhvār
ਵੀਰਵਾਰ
Vīrvār
ਸ਼ੁੱਕਰਵਾਰ
Shukkarvār
ਸ਼ਨਿੱਚਰਵਾਰ
Shaniccharvār

ਸ਼ਨੀਵਾਰ

Shanīvār

ਸਨਿੱਚਰਵਾਰ

Saniccharvār

ਸਨੀਵਾਰ

Sanīvār

Shan ဝၼ်းဢႃတိတ်ႉ
[wan˦ ʔaː˩ tit˥]
ဝၼ်းၸၼ်
[wan˦ tsan˩]
ဝၼ်းဢင်းၵၼ်း
[wan˦ ʔaŋ˦ kan˦]
ဝၼ်းၽုတ်ႉ
[wan˦ pʰut˥]
ဝၼ်းၽတ်း
[wan˦ pʰat˦]
ဝၼ်းသုၵ်း
[wan˦ sʰuk˦]
ဝၼ်းသဝ်
[wan˦ sʰaw˩]
Sindhi آچَرُ

Ācharu

آرتوارُ

Ārtvāru

سُومَرُ

Sūmaru

اَنڱارو

Angāro

مَنگلُ

Mangalu

اَربع

Arbā

ٻُڌَرُ

Budharu

خَميِسَ

Khamīsa

وِسپَتِ

Vispati

جُمعو

Jum'o

شُڪرُ

Shukru

ڇَنڇَرُ

Chancharu

شَنسچَرُ

Shanscharu

Tamoul ஞாயிற்று கிழமை
Nyāyitru kizhamai
திங்கட் கிழமை
Thingat kizhamai
செவ்வாய்க் கிழமை
Sevvāi kizhamai
புதன்க் கிழமை
Budhan kizhamai
வியாழக் கிழமை
Vyāzha kizhamai
வெள்ளிக் கிழமை
Velli kizhamai
சனிக் கிழமை
Shani kizhamai
Télougou ఆదివారం
Aadi Vāram
సోమవారం
Soma Vāram
మంగళవారం
Mangala Vāram
బుధవారం
Budha Vāram
గురువారం
Bestha/Guru/Lakshmi Vāram
శుక్రవారం
Shukra Vāram
శనివారం
Shani Vāram
Thaï วันอาทิตย์
Wan Āthit
วันจันทร์
Wan Chan
วันอังคาร
Wan Angkhān
วันพุธ
Wan Phut
วันพฤหัสบดี
Wan Phruehatsabodi
วันศุกร์
Wan Suk
วันเสาร์
Wan Sao

Traditions d'Extrême-Orient[modifier | modifier le code]

Le système d'Asie de l'Est, proche du système latin, est ordonné selon les « Sept Luminaires » (七曜) : le Soleil, la Lune et les cinq planètes visibles à l'œil nu. Les planètes portent le nom des cinq éléments dans la philosophie traditionnelle est-asiatique : feu (Mars), eau (Mercure), bois (Jupiter), métal (Vénus) et terre (Saturne). La plus ancienne mention connue d'une semaine de sept jours dans l'ordre et les noms actuels est attribuée à l'astrologue chinois Fan Ning, au IVe siècle.

Le système chinois est apporté au Japon par le moine Kūkai ; les journaux subsistants de l'homme d'État japonais Fujiwara no Michinaga montrent que le système à sept jours est utilisé à l'époque de Heian dès 1007. Au Japon, ce système est limité à des usages astrologiques jusqu'à ce que la modernisation de l'ère Meiji amène les jours de la semaine à être utilisés dans la vie courante. En Chine, avec la création de la République de Chine en 1911, les jours de lundi à samedi sont numérotés de un à six, seule demeurant la référence au soleil pour dimanche.

Voir Jours de la semaine en japonais

Langue Dimanche Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi
Objet céleste (élément) Soleil () Lune () Feu () Eau () Bois () Métal () Terre ()
Chinois (obsolète) 日曜日
rìyàorì
月曜日
yuèyàorì
火曜日
huǒyàorì
水曜日
shuǐyàorì
木曜日
mùyàorì
金曜日
jīnyàorì
土曜日
tǔyàorì
Coréen 일요일
iryoil
월요일
woryoil
화요일
hwayoil
수요일
suyoil
목요일
mogyoil
금요일
geumyoil
토요일
toyoil
Japonais 日曜日
nichiyōbi
月曜日
getsuyōbi
火曜日
kayōbi
水曜日
suiyōbi
木曜日
mokuyōbi
金曜日
kin'yōbi
土曜日
doyōbi
Tibétain གཟའ་ཉི་མ།
gza'.nyi.ma
sa nyima
གཟའ་ཟླ་བ།
gza'.zla.ba
sa dawa
གཟའ་མིག་དམར།
gza'.mig.dmar
sa migmar
གཟའ་ལྷག་པ།
gza'.lhak.pa
sa lhakpa
གཟའ་ཕུར་བུ།
gza'.phur.pu
sa phurbu
གཟའ་པ་སངས།
gza'.pa.sangs
sa pasang
གཟའ་སྤེན་པ།
gza'.spen.pa
sa pemba

Note : les prononciations pour le vieux chinois sont données en mandarin standard.

Jours numérotés[modifier | modifier le code]

En France, à l'époque du roi Louis IX (1214 - roi 1226 - 1270 / canonisé en 1297 : saint Louis), la numérotation des jours importe peu car les jours restent plus souvent désignés par le saint que l'on fête que par le quantième du mois[41].

Jours numérotés à partir de samedi[modifier | modifier le code]

En swahili, en Afrique de l'Est, le jour débute au lever du soleil plutôt qu'au coucher, et est donc décalé de 12 heures sur le calendrier musulman. Samedi est le premier jour de la semaine, incluant la première nuit de la semaine en arabe.

Étymologiquement, le swahili possède deux « cinquièmes jours ». Les termes de samedi à mercredi contiennent les mots swahilis dérivés du bantou de « un » à « cinq ». Le terme pour jeudi, Alhamisi, est d'origine arabe et signifie « le cinquième [jour] ». Le terme pour vendredi, Ijumaa, dérive également de l'arabe et signifie « [jour de l']Assemblée ».

Langue Samedi
premier jour
Dimanche
deuxième jour
Lundi
troisième jour
Mardi
quatrième jour
Mercredi
cinquième jour
Jeudi
cinquième jour
Vendredi
jour de l'Assemblée
Swahili jumamosi jumapili jumatatu jumanne jumatano alhamisi [♃2] ijumaa [♀4]
Comorien mfumontsi mfumbili mfumdraru mfumnne mfumtsanu yahoa djumwa

Jours numérotés à partir de dimanche[modifier | modifier le code]

Tradition hébraïque[modifier | modifier le code]

Dans la tradition hébraïque, le jour de repos correspond logiquement au septième jour de la Genèse, indiqué en première occurrence dans le premier livre de la Bible[42] et de nombreuses fois ensuite ; il est appelé Shabbat et correspond au samedi calendaire. La semaine juive commence donc un dimanche appelé « jour premier » en hébreu.

Contrairement aux autres jours de la semaine juive qui sont numérotés, le mot hébreu shabbat ne l'est pas et ne signifie pas « septième jour »[43] mais « arrêt, cessation, abstention (donc) repos »[44], marquant ainsi son statut particulier dans la semaine ; il figure même « le principe fondamental du judaïsme »[45].

La tradition hébraïque conserve encore aujourd'hui l'ordre des jours. En hébreu, ils sont nommés : yom rishon (premier jour), yom sheni (deuxième jour), yom shlishi (troisième jour), yom Revi'i (quatrième jour), yom chamishi (cinquième jour), yom shishi (sixième jour), Shabbat ou yom Shabbat (jour d'abstention) pour désigner, respectivement, les dimanche, lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi.

Comme les jours débutent au coucher du soleil, le Shabbat débute au coucher du soleil le vendredi soir et s'étend jusqu'à la tombée de la nuit le samedi, lorsque trois étoiles sont visibles dans le ciel[46],[47].

Tradition chrétienne[modifier | modifier le code]

Dans la tradition chrétienne, les Évangiles sont formels : la semaine commence le jour après le Shabbat, ce qui correspondra au dimanche :

  • « Après le jour du sabbat, comme l'aube du premier jour commençait à poindre... » (Mt 28. 1)
  • « Quand le sabbat fut passé, de grand matin, le premier jour de la semaine, elles vont à la tombe, le soleil s'étant levé. […] Ressuscité le matin, le premier jour de la semaine, il apparut d'abord à Marie de Magdala » (Mc 16. 1-9)

Martin (vers 520–580), archevêque de Braga, décide au VIe siècle de ne pas appeler les jours par les noms de divinités païennes et d'utiliser une terminologie ecclésiastique pour les désigner. Il est possible que ce soit l'origine du système actuellement utilisé en portugais[48]. Au Moyen Âge, le galaïco-portugais utilise les deux systèmes. Les noms romains sont toujours utilisés en galicien.

Des pays comme les États-Unis, le Japon et le Canada[49] font commencer la semaine par le dimanche. En portugais de même, la plupart des jours n'ont pas de nom, à part samedi et dimanche. Lundi devient segunda-feira, du latin ecclésiastique feria secunda (second jour). En breton, le premier jour de la semaine est le dimanche.

Par la suite, le dimanche chrétien étant un jour de repos, il a semblé logique de commencer la semaine (de travail) un lundi.

Tradition musulmane[modifier | modifier le code]

Le mot arabe sebt (correspondant étymologiquement au Shabbat hébreu et calendairement au samedi chrétien) signifie « septième jour »

Le premier jour du calendrier musulman, yaum al-ahad, débute le samedi après le coucher du soleil et s'étend jusqu'au coucher du soleil le dimanche.

Dans la tradition musulmane, la journée de prière est un jour saint. Elle est assimilée au vendredi calendaire chrétien. Ce n'est pas forcément un jour de repos. Les musulmans commencent la semaine au dimanche calendaire chrétien : « Le premier jour de la semaine islamique, c'est Yawm-ul-Ahad, le dimanche »[52].

Tableau[modifier | modifier le code]

Langue Dimanche
Jour 1
Lundi
Jour 2
Mardi
Jour 3
Mercredi
Jour 4
Jeudi
Jour 5
Vendredi
Jour 6
Samedi
Jour 7
Islandais sunnudagur
(Soleil)
mánudagur
(Lune)
þriðjudagur miðvikudagur [☿1] fimmtudagur föstudagur [♀1] laugardagur [♄2]
Hébreu יום ראשון
yom rishon
יום שני
yom shéni
יום שלישי
yom shlishi
יום רביעי
yom revi'i
יום חמישי
yom chamishi [ħamiʃi]
יום שישי
yom shishi
יום שבת
yom Shabbat [♃1]
Latin ecclésiastique Dominica [☉1] feria secunda feria tertia feria quarta feria quinta feria sexta sabbatum [♄1]
Portugais domingo [☉1] segunda-feira terça-feira quarta-feira quinta-feira sexta-feira sábado [♄1]
Grec Κυριακή
Kyriakí [☉1]
Δευτέρα
Dheftéra
Τρίτη
Tríti
Τετάρτη
Tetárti
Πέμπτη
Pémpti
Παρασκευή
Paraskeví [♀2]
Σάββατο
Sávato [♄1]
Géorgien კვირა
k'vira
ორშაბათი
oršabati
სამშაბათი
samšabati
ოთხშაბათი
otxšabati
ხუთშაბათი
xutšabati
პარასკევი
p'arask'evi [♀2]
შაბათი
šabati [♄1]
Arménien Կիրակի
Kiraki [☉1]
Երկուշաբթի
Yerkushabti
Երեքշաբթի
Yerekshabti
Չորեքշաբթի
Chorekshabti
Հինգշաբթի
Hingshabti
Ուրբաթ
Urbat
Շաբաթ
Shabat [♄1]
Vietnamien chủ nhật / chúa nhật [☉1] (ngày) thứ hai (ngày) thứ ba (ngày) thứ tư (ngày) thứ năm (ngày) thứ sáu (ngày) thứ bảy
Somali Axad Isniin Talaado Arbaco Khamiis Jimco Sabti
Amharique እሑድ
əhud
ሰኞ
säñño (suivant)
ማክሰኞ
maksäñño
ረቡዕ / ሮብ
räbu / rob
ሐሙስ
hamus
ዓርብ
arb (coucher de soleil)
ቅዳሜ
ḳədame (premier)
Arabe الأحد
al-aḥad
الإثنين
al-ithnayn
الثُّلَاثاء
ath-thulathā’
الأَرْبعاء
al-’arbi‘ā’
الخَمِيس
al-khamīs
الجُمْعَة
al-jum‘ah [♀4]
السَّبْت
as-sabt [♄5]
Maltais Il-Ħadd It-Tnejn It-Tlieta L-Erbgħa Il-Hamis Il-Gimgħa [♀4] Is-Sibt [♄5]
Malais Ahad Isnin Selasa Rabu Khamis Jumaat [♀4] Sabtu [♄5]
Indonésien Minggu [☉1] Senin Selasa Rabu Kamis Jumat [♀4] Sabtu [♄5]
Soundanais Minggu / Minggon Senén Salasa Rebo Kemis Jumaah [♀4] Saptu [♄5]
Persan یکشنبه
yekshanbe
دوشنبه
doshanbe
سه شنبه
seshanbe
چهارشنبه
chahârshanbe
پنجشنبه
panjshanbe
آدینه / جمعه
âdineh [♀3] / jome [♀4]
شنبه
shanbe
Khowar یک شمبے
yak shambey
دو شمبے
du shambey [☽4]
سہ شمبے
sey shambey
چار شمبے
char shambey
پچھمبے
pachhambey
آدینہ
adina [♀3]
شمبے
shambey
Kurde Yekşem Duşem Sêşem Çarşem Pêncşem În Şemî
Vieux-turc birinç kün ikinç kün üçünç kün törtinç kün beşinç kün altınç kün yetinç kün
Navajo Damóo/Damíigo [☉1]
(de l'espagnol)
Damóo Biiskání
(« dimanche est terminé »)
Damóo dóó Naakiską́o
(« dimanche + 2 × lever de soleil »)
Damóo dóó Tááʼ Yiką́o
(« dimanche + 3 × lever de soleil »)
Damóo dóó Dį́į́ʼ Yiką́o
(« dimanche + 4 × lever de soleil »)
Ndaʼiiníísh
(« c'est terminé pour la semaine »)
Yiką́o Damóo
(« [au] lever du soleil [c'est] dimanche »)
Malagasy Alahady Alatsinainy Talata Alarobia Alakamisy Zoma Sabotsy

Jours numérotés à partir de lundi[modifier | modifier le code]

Les langues slaves, baltes et ouraliennes (à l'exception du finnois et, partiellement, de l'estonien) ont adopté une numérotation des jours de la semaine, en prenant lundi comme premier jour[53].

En chinois, le terme pour dimanche signifie « jour de la semaine » (星期日 ou 星期天). Lundi est nommé littéralement « premier jour du cycle [de sept jours] », etc.

En luo, le premier jour de la semaine est le lundi (wuok tich) et signifie littéralement « sortir pour travailler », mardi (tich ariyo) signifie littéralement « deuxième jour de travail » et ainsi de suite jusqu'au vendredi. Le samedi (chieng' ngeso) est un mélange de luo avec chieng' (« jour ») et de swahili avec ngeso (« ajout ») et signifie donc « jour ajouté ». Le dimanche (odira) signifie littéralement « jour de repos ». Cependant, certains utilisent aussi le terme jumapil dérivé du swahili jumapili qui signifie « dimanche ».

Mondialisation[modifier | modifier le code]

L'Organisation internationale de normalisation (ISO) a émis les recommandations suivantes :

  • le lundi est considéré comme le premier jour de la semaine (norme ISO 8601).
  • les semaines d'une même année sont numérotées de 01 à 52 (parfois 53).
  • la semaine qui porte le numéro 01 est celle qui contient le premier jeudi de janvier.
  • il peut exister une semaine no 53 (années communes finissant un jeudi ; années bissextiles finissant un jeudi ou un vendredi).
Langue Lundi
premier jour
Mardi
deuxième jour
Mercredi
troisième jour
Jeudi
quatrième jour
Vendredi
cinquième jour
Samedi
sixième jour
Dimanche
septième jour
ISO 8601 1 2 3 4 5 6 7
Biélorusse Панядзелак
panyadzelak [☽1]
Аўторак
awtorak
Серада
serada [☿1]
Чацьвер
tchats'ver
Пятніца
piatnitsa
Субота
soubota [♄1]
Нядзеля
niadzelia [☉6]
Bulgare понеделник
ponedelnik [☽1]
вторник
vtornik
сряда
sryada [☿1]
четвъртък
tchetvărtăk
петък
petăk
събота
săbota [♄1]
неделя
nedelya [☉6]
Cachoube pòniedzôłk wtórk strzoda czwiôrtk piątk sobòta niedzela
Croate Ponedjeljak [☽1] Utorak Srijeda [☿1] Četvrtak Petak Subota [♄1] Nedjelja [☉6]
Luo wuok tich tich ariyo tich adek tich ang'wen tich abich chieng' ngeso odira
Macédonien понеделник
ponedelnik [☽1]
вторник
vtornik
среда
sreda [☿1]
четврток
chetvrtok
петок
petok
сабота
sabota [♄1]
недела
nedela [☉6]
Polonais poniedziałek [☽1] wtorek środa [☿1] czwartek piątek sobota [♄1] niedziela [☉6]
Russe понедельник
ponedel'nik [☽1]
вторник
vtornik
среда
sreda [☿1]
четверг
tchetverg
пятница
piatnitsa
суббота
soubbota [♄1]
воскресенье
voskresen'ié [☉3]
Serbe Понедељак
Ponedeljak [☽1]
Уторак
Outorak
Среда
Sreda [☿1]
Четвртак
Četvrtak
Петак
Petak
Субота
Soubota [♄1]
Недеља
Nedelia [☉6]
Slovaque pondelok [☽1] utorok streda [☿1] štvrtok piatok sobota [♄1] nedeľa [☉6]
Slovène Ponedeljek [☽1] Torek Sreda [☿1] Četrtek Petek Sobota [♄1] Nedelja [☉6]
Tchèque pondělí / pondělek [☽1] úterý / úterek středa [☿1] čtvrtek pátek sobota [♄1] neděle [☉6]
Ukrainien понеділок
ponedilok [☽1]
вівторок
vivtorok
середа
sereda [☿1]
четвер
tchetver
п'ятниця
p'iatnitsia
субота
soubota [♄1]
недiля
nédilia [☉6]
Estonien esmaspäev teisipäev kolmapäev neljapäev reede laupäev pühapäev
Hongrois hétfő [☽3] kedd [♂2] szerda [☿1] csütörtök péntek szombat [♄1] vasárnap [☉5]
Letton Pirmdiena Otrdiena Trešdiena Ceturtdiena Piektdiena Sestdiena Svētdiena
Lituanien Pirmadienis Antradienis Trečiadienis Ketvirtadienis Penktadienis Šeštadienis Sekmadienis
Sinogrammes
(en pinyin)
星期一
xīngqīyī
星期二
xīngqī'èr
星期三
xīngqīsān
星期四
xīngqīsì
星期五
xīngqīwǔ
星期六
xīngqīliù
星期日 / 星期天
xīngqīrì / xīngqítiān
Mongol
(numérique)
нэг дэх өдөр
neg dekh ödör
хоёр дахь өдөр
hoyor dahi ödör
гурав дахь өдөр
gurav dahi ödör
дөрөв дэх өдөр
döröv dekh ödör
тав дахь өдөр
tav dahi ödör
хагас сайн өдөр
hagas sayn ödör [♄7]
бүтэн сайн өдөр
büten sayn ödör [☉7]
Mongol
(tibétain)
Даваа
davaa
Мягмар
myagmar
Лхагва
lhagva
Пүрэв
pürev
Баасан
baasan
Бямба
byamba
Ням
nyam
Turc Pazartesi [☽2] Salı [♂4] Çarşamba [☿3] Perşembe [♃3] Cuma [♀4] Cumartesi [♄4] Pazar [☉4]

Mélange[modifier | modifier le code]

Dans le dialecte Žejane de l'istro-roumain, lur (lundi) et virer (vendredi) suivent la convention latine ; utorek (mardi), sredu (mercredi) et četrtok (jeudi) suivent la convention slave.

Jour Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Istro-roumain, dialecte Žejane lur utorek sredu četrtok virer simbota [♄1] dumireca [☉1]

Les différents dialectes basques suivent plusieurs systèmes[54].

Jour Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Basque unifié, Guipuscoan astelehena
(« semaine-premier »)
asteartea
(« semaine-entre »)
asteazkena
(« semaine-dernier »)
osteguna
(« jour d'Ortzi/Ciel »)
ostirala larunbata / neskenegun
(« quatrième », « rencontre d'amis » / « jour des filles »)
igandea
Biscayen astelena / ilen
(« premier de la semaine » / « jour de la Lune »)
martitzena
(« jour de Mars »)
eguaztena
(« jour dernier »)
eguena
(« jour des jours », « jour de lumière »)
barikua / egubakotx
(« jour sans souper »)
zapatua
(de « Sabbat »)
domeka
(du latin dominica)

Cartes[modifier | modifier le code]

Les cartes suivantes regroupent les étymologies des différents jours de la semaine dans les langues européennes.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Tableaux[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Cet ordre correspond au classement des astres visibles à l'œil nu en fonction de leur vitesse de déplacement dans le ciel par rapport aux étoiles de la voûte céleste en les rangeant du plus lent au plus rapide. (voir Jean-Pierre Durandeau, Physique, option sciences expérimentales, 1re série, Hachette, 1994 (ISBN 2-01-134995-8)
  2. Olivier Esslinger, « L'astronomie en Mésopotamie », sur Astronomie et Astrophysique (consulté le )
  3. « 1950C&T....66..256F Page 262 », sur articles.adsabs.harvard.edu (consulté le )
  4. https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Weekday_heptagram.svg
  5. « Group 29 : 16 », sur symbols.com via Wikiwix (consulté le ).
  6. Exode, chapitre 20, verset 8 sur Wikisource
  7. Deutéronome 4:19
  8. La résurrection du Christ, samedi ou dimanche ?.
  9. (en) Emiliano's Archaeological Tours, « The walls of Pompeii: the inscriptions and the graffiti », sur Emiliano's Pompeii and other archaeological tours, (consulté le )
  10. (en) E.G. Richards, Mapping Time, The Calendar and History, Oxford,
  11. a et b André Blanc, L'homme emprisonne le temps, les calendriers, Paris, Les Belles Lettres, (ISBN 2-251-37042-0), page 26
  12. a et b (grk) « Dion Cassius : Histoire Romaine : livre XXXVII (texte bilingue) », sur remacle.org (consulté le )
  13. Quarte (temps) : soixantième partie de la tierce qui est elle-même la soixantième partie de la seconde.
  14. « Mars - Dictionnaire Gaffiot français-latin - Page 951 », sur www.lexilogos.com (consulté le )
  15. « Mercurius - Dictionnaire Gaffiot français-latin - Page 969 », sur www.lexilogos.com (consulté le )
  16. Daniel Lacotte, Le Pourquoi du comment, Albin Michel, , p. 57.
  17. a b et c Xavier Levieils, Contra Christianos. La critique sociale et religieuse du christianisme des origines au concile de Nicée, 2007, (ISBN 978-3-11-019554-5) [1]
  18. Code Justinien, L. III, titre 12, loi 3. Citée en latin dans le Jour du Seigneur, par Louis Thomas, docteur en théologie, vol. II, append. III, p. 21. Genève et Paris, 1893.
  19. Philip Schaff (texte en anglais d'un auteur chrétien), History of the Christian Church, Vol. 2: From Constantine the Great to Gregory the Great A.D. 311–600, New York, Charles Scribner, 1867, p. 380 note 1.
  20. « Theodosiani Codex: Liber II », sur www.thelatinlibrary.com (consulté le )
  21. Theodor Mommsen et Jean Rougé, Le code Théodosien. Livre XVI, Cerf, (ISBN 2-204-07906-5, 978-2-204-07906-8 et 978-2-204-08820-6, OCLC 61896056, lire en ligne)
  22. a et b Paul Veyne (texte non vérifiable et auteur controversé), Quand notre monde est devenu chrétien, éd. Albin Michel, 2007, p. 171-175
  23. Marie-Françoise Baslez (texte non vérifiable), Comment notre monde est devenu chrétien, éd. CLD, 2008, p. 189-190
  24. a et b Il est avéré que le concile de Nicée (325) statua sur les travaux de Denys le Petit pour élaborer la date de Pâques. Cf. Jacqueline de Bourgoing, Le Calendrier maître du temps ?, collection « Découvertes Gallimard / Histoire » (no 400), 2000 (ISBN 2-07-053440-5).
  25. a et b Voir la lettre apostolique Dies Domini de Jean-Paul II et le calendrier de Bède (temporum ratione)
  26. « Sabbat ou dimanche ? », sur www.bible-ouverte.ch (consulté le )
  27. « Comment les chrétiens sont passés du shabbat au dimanche ? », Paroisse Saint-Honoré. Lire en ligne
  28. « dominicus - Dictionnaire Gaffiot français-latin - Page 555 », sur www.lexilogos.com (consulté le )
  29. Émile Biémont, Rythmes du temps, astronomie et calendriers, De Boeck, 2000. (ISBN 2-8041-3287-0) Extraits en ligne, p. 50 (note)
  30. a b c et d « La semaine », sur iCalendrier.fr (consulté le ).
  31. Émile Biémont, Rythmes du temps, astronomie et calendriers, De Boeck, 2000. (ISBN 2-8041-3287-0) Extraits en ligne, p. 50
  32. « le dimanche ne sera rien d’autre que la célébration hebdomadaire du mystère pascal », P. Jounel, « Le dimanche et la semaine » in A. G. Martimort, L’Église en prière, IV : La liturgie et le temps, Tournai, 1983, p. 24
  33. Enzo Bianchi (trad. Matthias Wirz), « Qu'est-ce que le dimanche ? », Recherches de Science Religieuse, vol. 93, no 1,‎ , p. 27 (ISSN 0034-1258 et 2104-3884, DOI 10.3917/rsr.051.0027, lire en ligne, consulté le )
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  40. (en) Jacob Grimm, Teutonic Mythology, Volume 1, Courier Dover Publications, , p. 122-123
  41. Jacques Le Goff, Saint Louis, Gallimard, , p. 561
  42. Genèse 2:2-3 : Dieu acheva au septième jour Son œuvre, qu'il avait faite, et Il S'abstint au septième jour de toute son œuvre, qu'il avait faite.
  43. « Le septième jour » se dit en hébreu yom hachevii. Il peut figurer n'importe quel jour de la semaine tombant sept jours après telle date.
  44. « SABBAT, SHABBAT : Définition de SABBAT », sur www.cnrtl.fr (consulté le )
  45. Choulhan Aroukh abrégé du Grand Rabbin Ernest Weill, cité par Joseph-Elie Charbit in Siddour Pata’h Eliyahou
  46. (en) « Judaism 101 », Jew FAQ
  47. Note à la page 167 du livre Abraham Joshua Heschel, Les bâtisseurs du temps, Paris, Ed. de Minuit, coll. « aleph », (1re éd. 1957), 205 p. (ISBN 978-2-707-30424-7).
  48. (en) Stephen McKenna, Paganism and Pagan Survivals in Spain Up to the Fall of the Visigothic Kingdom, Catholic University of America, (lire en ligne), « Pagan Survivals in Galicia in the Sixth Century », p. 93–94
  49. Code canadien du travail : « semaine » Dans le cadre de la section I, période commençant à zéro heure le dimanche et s’achevant à vingt-quatre heures le samedi suivant. http://lois-laws.justice.gc.ca/fra/lois/L-2/page-78.html#h-73
  50. « Dictionnaire de l’Académie française », sur academie.fr (consulté le ).
  51. « Dictionnaire de l’Académie française », sur academie.fr (consulté le ).
  52. http://www.pageshalal.fr/actualites/les_sept_jours_de_la_semaine_et_leur_importance_en_islam-fr-9281.html
  53. (en) Michael Falk, « Astronomical names for the days of the week », Journal of the Royal Astronomical Society of Canada, vol. 93, no 6,‎ , p. 122–133 (DOI 10.1016/j.newast.2003.07.002, Bibcode 1999JRASC..93..122F)
  54. (en) Henrike Knörr, « Astronomy and Basque Language » [PDF], Oxford VI and SEAC 99 "Astronomy and Cultural Diversity",