Bavay

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Bavay
Bavay
Place Charles-de-Gaulle
Blason de Bavay
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Avesnes-sur-Helpe
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Mormal
Maire
Mandat
Alain Fréhaut (UDI)
2014-2020
Code postal 59570
Code commune 59053
Démographie
Gentilé Bavaisiens
Population
municipale
3 354 hab. (2014)
Densité 331 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 17′ 53″ nord, 3° 47′ 56″ est
Altitude Min. 108 m
Max. 156 m
Superficie 10,12 km2
Élections
Départementales Bavay
Localisation
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Bavay

Bavay (prononcer [bavɛ]) Écouter) est une commune française, située dans le département du Nord en région Nord-Pas-de-Calais.

Pendant l'Empire romain, Bavay était la « capitale » des Nerviens. Le forum gallo-romain et le musée départemental en témoignent.

La ville est le chef-lieu du canton, également appelé le Bavaisis.

Géographie

Localisation

Bavay est une petite ville du Nord, située entre Valenciennes et Maubeuge, à 20 km de la première et 13 km de la seconde, en distances orthodromiques. La région de Bavay appartient géographiquement au Hainaut français.

Localisation de Bavay

Géologie et relief

Bavay se trouve à une altitude d’à peu près 145 mètres sur le plateau éocène du Hainaut. Le Hainaut forme un plateau dont l’altitude moyenne s’élève rapidement à partir de la région de Valenciennes (22 m) vers l’Est (environ 150 m). La région se développe sur un socle géologique formé par la craie marneuse et des marnes. Des limons argileux recouvrent cette assise avec, par endroit de larges nappes de sables recouverts de limons.

Hydrographie

Bavay se trouve sur le district de l’Escaut et plus précisément sur le bassin versant de l’Aunelle-Hogneau. La rivière de Bavay traverse la commune dans la partie sud. Elle prend sa source à Mecquignies et se jette dans l’Hogneau au niveau du Bois d’Encade, à Gussignies.

Climat

Bavay comme la région Nord Pas-de-Calais est soumise à un climat continental.

Transports

Bavay avait la particularité de posséder une gare ferroviaire.

Elle possède toujours aujourd'hui une gare routière Place du 11 Novembre, centre d'échange du réseau Arc-en-Ciel qui permet de relier en transport en commun Bavay à Maubeuge ou Valenciennes.

Il existe un parking pour les camping-cars gratuit chemin de ronde face au stade municipal, ainsi que 2 parkings Poids-Lourds : l'un au rond-point des serres, l'autre rue Georges Marcq.

Urbanisme

Aux XIIIe-XIVe siècles, Bavay s’est développé à l’intérieur d’une muraille construite à partir de la muraille du bas-empire depuis le forum sur une levée de terres qui ceinture le centre-ville aujourd’hui encore (sentier des Remparts). Le centre bourg a continué à se développer jusqu’au début du XXe siècle. En 1946, la commune de Louvignies (avec le hameau de Buvignies) est rattachée à celle de Bavay pour permettre le désenclavement de la cité, concentrée dans l’enceinte des anciens remparts. A partir du milieu des années 60, Bavay s’est surtout développée autour de ce centre historique, par la création de nombreuses résidences disséminées autour du centre-bourg. Dans la même optique, 2 lotissements sortiront de terre dans un futur proche.

Toponymie

  • Bagacum/Bagaco (300), Bacaco (365), Bavaca (869-75), Bavai (1793).
  • Bavik ou Beuken en flamand.

Histoire

Le légendaire fondateur, et l'histoire apocryphe

Après le cordelier Jacques de Guyse, Jean Wauquelin dans ses Chroniques du Hainault, manuscrit du XVe siècle raconte que Bavo, un cousin de Priam, fuyant la ville de Troie investie, gagna après maintes aventures une terre hospitalière où il fit bâtir une cité qu’il appela « Belges », l'actuelle Bavay. Selon Wauquelin, Sept routes, dédiées aux planètes Jupiter, Mars, Vénus, Saturne, Mercure, le Soleil et la Lune, partaient des sept temples de la cité. L’instauration d’une monarchie élective sonna le déclin de la « cité de Belges », et les Belges perdirent leur unité et ne purent résister aux invasions romaines. Cet épisode a été considéré comme une fable par la plupart des historiens depuis le XIXe siècle, et plus encore celui des sanglantes luttes intestines qui opposèrent la reine des belges Ursa à l'ancien roi Ursus.
Pourtant, plus de 1000 ans après les débuts des conquêtes de Rome, Aubert Le Mire et certains chroniqueurs du Hainaut évoquent encore Bavay sous le nom de « Rome la Belgique », ou Roma Belgica qu'avant eux, dans une historiographie apocryphe agglomérant d'autres sources plus anciennes, le chroniqueur et historien du Hainaut Jacques de Guyse appelait plus simplement « Belgis » (« Belge »), nom dérivant selon lui de Belis (du Dieu Bel).
Divers auteurs et "antiquaires" (personnes étudiant l'antiquité) plus "modernes", dont Joseph Adolphe Aubenas, tout en reconnaissant un manque de preuves par l'archéologie, ont rappelé que d'autres textes, plus anciens et remontant au moins au Ier siècle de notre ère racontaient aussi que des Troyens étaient venus en Gaule et qu'ils y avaient fondé une grande ville. Ainsi, Aubenas, membre de la société royale des antiquaires de France, créée en 1804 pour avec pour but l’étude de la civilisation des Gaulois, de l’histoire et de l’archéologie françaises, estime en 1839 que Jacques de Guise n'a rien inventé, mais a seulement rapporté, ce que les anciens chroniqueurs avaient écrit bien avant lui[1]. Aubenas cite en appui à la thèse rapportée par J de Guyse : Amien Marcellin et mieux Timagène selon qui « une partie de la population de la Gaule (selon les druides) était venue d'ïles lointaines et des régions transrhénanes, d'où elle avait été chassée soit par des guerres fréquentes soit par des débordemens maritimes ». Rucleri, Hunibaud ou d'autres chroniqueurs médiévaux n'ont pas inventé cette histoire dit J Aubenas, car Timagène disait la même chose il y a plus de 2000 ans, et après lui, l'origine troyenne des Francs était aussi affirmée en France, « dans l'Epitome de Frédegaire et ses fragments et la chronique de Hunibaud, et Fréculphe, qui dans la première moitié du IXe siècle s'exprime en termes formels »[2].

Gallo-romaine

La naissance de Bavay, après la conquête, résulte de la réorganisation du territoire par Auguste (sans doute entre -16 et -13). La Gaule conquise par César est alors partagée en trois provinces. La région située entre la Seine et le Rhin constitue la Gaule belgique et a pour capitale Reims. Elle est divisée en « cités » (civitates), circonscriptions administratives qui ont à leur tête un chef-lieu. Dans cette circonscription vivait un des plus farouches peuples de la Gaule du Nord qui occupait une vaste région comprise entre l’Escaut, la Sambre et la Meuse : les Nerviens.

Placée au centre d’un nœud routier, Bavay est le passage obligé entre la Germanie et le port de guerre de Boulogne-sur-Mer, tête de pont vers la Bretagne, elle Grande-Bretagne. Les autres voies, sept au total, reliaient le chef-lieu de cité des Nerviens aux capitales des cités des peuples voisins (Amiens via Arras, Tongres, Cassel, Trèves à l’est et Reims au sud). Sa position est évidemment stratégique, mais très vite ces voies à vocation militaire (le futur empereur Tibère transite à Bavay avec ses armées vers l'an 4) sont utilisées à des fins commerciales.

À partir de l’époque claudienne et surtout sous les Flaviens (fin du Ier siècle), la ville se développe. De vastes monuments sont construits : un forum, des thermes alimentés par un aqueduc amenant les eaux d’une fontaine depuis Floursies située à une vingtaine de kilomètres, et d’autres bâtiments, semble-t-il à caractère officiel, ornent la ville[3].

Médiévale

Les fouilles sur le forum romain ont permis la mise au jour de céramiques des IXe et Xe siècles. L'histoire de la ville à cette période étant mal connue, on se référera pour les grandes lignes à l'histoire du comté de Hainaut. Il est probable que le forum romain a été aménagé en ensemble défensif, certains documents postérieurs faisant référence au viel castel.

Au XIIe siècle, la région de Bavay fait partie du comté de Hainaut, et la ville est chef-lieu d'une prévôté.

Aux XIIIe et XIVe siècles, la ville est fortifiée, le dessin de l'enceinte médiévale et de son importante levée de terre apparaît encore aujourd'hui. La ville est le siège d'une prévôté.

Époque moderne

En 1433, le comté de Hainaut dont Bavay fait partie devient partie intégrante des Pays-Bas bourguignons très prospères. En 1519, Pays-Bas bourguignons deviennent partie intégrante de l'empire de Charles Quint, période également très prospère. En 1555, Charles Quint divise son empire et donne les Pays-Bas dont Bavay fait partie à son fils Philippe II, roi d'Espagne. Bavay fait alors partie des Pays-Bas espagnols jusqu'en 1678 où, suite aux nombreuses batailles de conquête de Louis XIV, toute une partie du Sud des Pays-Bas espagnols est rattachée au royaume de France. La confirmation du rattachement de Bavay au royaume de France intervient en 1678 par le (traité de Nimègue). Louvignies-Bavay fusionne avec Bavay en 1946.

Révolution française

La ville est prise par les Autrichiens, qui entrent dans la ville le 21 juillet 1792[4]

Politique et administration

Situation administrative

L'arrondissement d'Avesne-sur-Helpe.

Bavay appartient depuis le 1er Janvier 2014 à la Communauté de communes du Pays de Mormal.

Tendances politiques et résultats

Administration municipale

La majorité municipale de Bavay est sans étiquette. Le maire se présente aux élections du Conseil Général comme UPN.

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2014 Alain Fréhaut SE puis UDI Cadre
Réélu pour le mandat 2014-2020[5]
Les données manquantes sont à compléter.

Instances judiciaires et administratives

Il existe à Bavay 2 offices notariaux (Maître Léturgie rue de la Chaussée et Maitre Dupas rue des Platanes), des cabinets d'huissier et d'avocats.

Dans le domaine de la prévention/sécurité, une antenne du SDIS rue des remparts, 1 caserne de la Gendarmerie Nationale rue Eugène Mascart, une police municipale Avenue de Louvignies.

Une antenne du Trésor Public se trouve Place Charles De Gaulle. L'agence de la Poste se tient elle rue de Gommeries.

Dans le domaine social, 1 CCAS et une permanence de la CAF en Mairie, 1 antenne de la CCPM Place du 11 Novembre et 1 antenne de la CPAM rue des Glatignies.

Politique environnementale

Le Plan Local d'Urbanisme (P.L.U.) reprend par zone la politique environnementale de la commune. On y retrouve en particulier la gestion des eaux pluviales et celle des eaux usées, ainsi que les espèces végétales autorisées pour les plantations de haies, massifs, arbres et arbustes.

On y trouve également les haies bocagères protégées, pour lesquelles l'arrachage est interdit.

Les cahiers des charges des futures résidences intégreront également les préoccupations environnementales.

Jumelages

Bavay n'est officiellement jumelée avec aucune autre commune.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[7],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 3 354 habitants, en diminution de −4,72 % par rapport à 2009 (Nord : 1,21 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3391 4551 4841 6171 6351 6501 6011 6201 635
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5871 6461 7651 7771 8511 8631 8371 8541 960
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 9101 7991 9411 7721 8001 8031 8862 6022 942
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
3 0243 3773 7464 1933 7513 5813 4363 5203 354
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[9].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

Pyramide des âges à Bavay en 2007 en pourcentage[10].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,1 
90 ans ou +
1,0 
5,1 
75 à 89 ans
11,0 
14,3 
60 à 74 ans
15,3 
21,0 
45 à 59 ans
20,0 
20,0 
30 à 44 ans
17,2 
20,7 
15 à 29 ans
18,7 
18,8 
0 à 14 ans
16,8 
Pyramide des âges du département du Nord en 2010 en pourcentage[11].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ans ou +
0,7 
5,0 
75 à 89 ans
8,7 
11,5 
60 à 74 ans
12,7 
19,5 
45 à 59 ans
19,3 
20,5 
30 à 44 ans
19,4 
21,9 
15 à 29 ans
20,3 
21,4 
0 à 14 ans
18,9 

Enseignement

Bavay fait partie de l'académie de Lille. Elle possède 3 écoles maternelles publiques (rue des allées rue Petitjean et groupe scolaire de l'Atrium) et 1 école maternelle privée (rue de Gommeries), 2 écoles primaires publiques (rue Pierre Mathieu et groupe scolaire de l'Atrium) et 1 école primaire privée (rue de Gommeries), un collège public Jehan Lemaire de Belges (rue du Vieux-chemin) et un collège privé Notre-Dame de l'Assomption (rue de la Chaussée), un lycée public (Place Charles De Gaulle) le lycée des Nerviens et un lycée privé Notre-Dame de l'Assomption (rue de la Chaussée).

Santé

Bavay offre une ressource médicale très complète composée de nombreux médecins, kinés, infirmiers, dentistes, ambulances, 2 orthophonistes, 3 pharmacies, 1 laboratoire d’analyses médicales, 1 EHPAD de 69 lits, 2 vétérinaires, 1 relais PMI et 1 antenne de la CARSAT & de la CPAM.

Sports

Il existe à Bavay 2 salles omnisports, 1 stade de football, des aires de jeux, 1 parc municipal, la réserve naturelle régionale de la carrière des Nerviens, 1 espace naturel en cours d’aménagement à Louvignies, 1 sentier de randonnée pédestre ‘le sentier des sources’ avec son lavoir, 1 aire de camping-car gratuite.

Médias

Le site internet officiel de la Ville permet de retrouver les principales informations.

Cultes

Il y a sur le territoire communal 2 églises du culte catholique : l'église Notre-Dame de l'Assomption dite église du centre rue de Gommeries et l'église Saint-Nicolas rue de Fréhart à Louvignies.

Il existe également une salle de réunion pour le culte des témoins de Jéhovah 8 rue du Quesnoy.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2006, le revenu moyen par foyer était de 17981 euros (source CAF2006). En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 23 634 [12]. En 2011, le revenu moyen par foyer était de 20155 euros (source DGI 2011).

Emploi

Les 277 entreprises de la commune proposent plus d'un millier d'emplois.

Entreprises et commerces

Bavay compte au total, au 1er Janvier 2011, 277 entreprises (60% pour le commerce et les services). Pour la vie quotidienne, il existe à Bavay 4 supermarchés, 1 station service, 5 agences bancaires, 3 boulangeries, plusieurs cafés, bars tabac et restaurants, de nombreux commerces de centre-ville (auto-école, coiffeurs, …), 2 agences immobilières, des artisans dans la plupart des corps de métiers (menuiserie, plomberie/chauffage, maçonnerie, couverture, espaces verts, peinture, …), des garagistes, un centre de contrôle technique. Il y a également 1 zone industrielle (ZI Forum de Trajan chemin Delmer rue de Maubeuge en entrant dans Bavay) avec une ruche d’entreprises qui ouvrira ses portes prochainement.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Forum gallo-romain
  • Forum datant du Ier siècle dont l'importance a été dévoilée par les bombardements de 1940 qui ont détruit les édifices qui le masquaient. Plusieurs hypocaustes ont été trouvés sous l'église et sous des maisons, appartenant à un ensemble d'au moins cinq hypocaustes qui signent des thermes importants, peut-être publics[13].
  • Statue de la reine Brunehaut, sur la place.
  • Le cimetière communal de Bavay héberge 12 tombes de la Commonwealth War Graves Commission de soldats, morts vers la fin de la Première Guerre mondiale en août ou novembre 1918[14]
  • Les 2 églises de la ville : au centre rue de Gommeries et à Louvignies sur la Place,
  • De nombreuses façades classées, aussi bien pour des édifices publics que privés,
  • Le kiosque dans le parc municipal.

Équipement culturel

Bavay possède 1 bibliothèque municipale accueillante et 1 salle des fêtes spacieuse.

On peut également y découvrir un musée départemental associé au forum antique, et la maison du Patrimoine et du Tourisme de la CCPM.

Patrimoine culturel

Un parcours de randonnée, le circuit des sources, permet de découvrir une partie du patrimoine de la commune.

Patrimoine naturel

La Réserve naturelle régionale de la carrière des Nerviens est située en grande partie sur le territoire communal, à un kilomètre du centre-ville.

Personnalités liées à la commune

  • Jean de Haynin (célèbre chroniqueur connu pour avoir utilisé pour la première fois le terme "Wallon" dans ses écrits), né le 14 octobre 1427 et décédé le 12 mai 1495 en son château à Hainin (Belgique), il est auteur, chevalier, sr de Hainin, de Louvignies (F) à Bavay (où il a eu récemment[Quand ?] une rue à son nom), d'Anfroipret, d'Oby et du Broeucq (à Seclin).
Bien que d'une très ancienne famille de seigneurs de Hainin, il est le premier à y avoir fixé sa demeure ; il y est inhumé en l'église de Hainin avec Marie de Roisin, son épouse depuis 1454 (née septembre 1435, décédée le 21 août 1471).
Entré dans les armes en 1452, il est particulièrement réputé en Belgique pour ses écrits sur ses nombreuses chevauchées dans les troupes des Ducs de Bourgogne. Il a enfin noté de sa main ses origines et dates (naissance ses treize enfants, laissant un blanc pour celle de son décès qu'a rempli François, son fils (Bibliothèque Royale de Bruxelles, ms II 2545 folio 259)

Héraldique

Les armes de Bavay se blasonnent ainsi : « D’argent au lion de gueules chargé sur l’épaule d’un écu d’or au lion de sable. »

Pour approfondir

Bibliographie

  • Albums de Croy, comté de Hainaut tome 6, vol. 9 de la collection, Bruxelles, 1989 (sources iconographiques)
  • N. Choin, Pour une étude du domaine comtal de Hainaut dans la seconde moitié du XIVe siècle, propos sur les plus anciens documents relatifs au domaine de Bavay, Bouchain, Le Quesnoy et Maubeuge, Lille, 2000
  • N. Choin, Introduction à l'étude des comptes domaniaux des prévôtés de Bavay et Maubeuge (1354-1368)
  • N. Choin, Les plus anciennes pièces comptables des domaines de Bavay, Bouchain, Le Quesnoy et Maubeuge, 2007
  • N. Choin, Comptes du receveur de Hainaut pour l'année 1359-1360, édition accompagnée d'une introduction à l'étude de la gestion domaniale du comté de Hainaut au XIVe siècle, 2007 (Concerne le domaine de la prévôté de Bavay au XIVe siècle).
  • L. Delhaye, Bavay et la contrée qui l'environne, Douai, Dechristé, , 501 p. (lire en ligne)
  • Lucien Delhaye, Histoire de la prévoté de Bavay : suivie d'une dissertation sur l'ancienne capitale de la Nervie, Bavay, Imprimerie de Nestor Jouglet, , 251 p. (lire en ligne)
  • C. Pavot, La ville de Bavay aux XIVe – XVe siècles, les privilèges de ses bourgeois et son activité commerciale, 1990

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

  1. Joseph Adolphe Aubenas Seconde lettre sur Jacques de Guyse ; annaliste du Hainaut, à monsieur le Baron de Stassart…, 1839, Imprimerie de H. Fournier et Cie, Paris, 14, Rue de Seine, Livre scanné par Google Livre, dans la bibliothèque de l'Université du Michigan. Cet ouvrage de 48 pages analyse l'affirmation rapportée par J. de Guyse que les rois belges descendent des troyens
  2. Joseph Adolphe Aubenas renvoie à ce sujet au passage de cet auteur rapporté et discuté par M. de Fortia dans son tableau historique du monde. IV, 296-299
  3. Frédéric Loridant, avec l'autorisation de l’auteur
  4. Thierry Aprile, La Ire République : 1792-1804, de la chute de la monarchie au Consulat, Paris : Pygmalion/Gérard Watelet, 1999, ISBN 2-85704-595-6, p. 28
  5. « Alain Fréhaut entame son 3e mandat », La Sambre La Frontière, no 1922,‎ , p. 41 (ISSN 0183-8415)
  6. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  7. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  9. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  10. « Évolution et structure de la population à Bavay en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
  11. « Résultats du recensement de la population du Nord en 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le )
  12. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Les dossiers d'Archéologia, no 323, Les établissements de bain en Gaule Belgique, Frédéric Loridant p. 101
  14. Bavay sur le site www.inmemories.com