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Fernand Cormon

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Fernand Cormon
Fernand Cormon (vers 1910-1915)[1]
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Ferdinand Anne Piestre
Pseudonyme
Fernand CormonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
française
Domicile
Formation
Activité
Père
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Mouvement
Maître
Genre artistique
Distinctions
Œuvres principales
Caïn (d), Émile Loubet (d), Nu (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Fernand Cormon, pseudonyme de Ferdinand Anne Piestre, né le à Paris où il est mort le [2], est un peintre français.

Fils de l’auteur dramatique français Eugène Cormon et de la comédienne Charlotte Paris[3], Fernand Cormon est l'élève des peintres Jean-François Portaels à Bruxelles, puis d'Alexandre Cabanel et d'Eugène Fromentin à l'École des beaux-arts de Paris.

Dans l'Atelier Cormon à Montmartre (10 rue Constance).
Fernand Cormon au chevalet, à gauche Henri de Toulouse-Lautrec derrière le chevalet, en haut à droite (flèche) Émile Bernard[4].

Il expose ses premières toiles au Salon, dont la Mort du prophète[5], de 1868. Il se fait connaître pour ses scènes historiques, tels le Meurtre au sérail ou la Mort de Ravana, qui est primée au Salon de 1875. Il peint aussi des portraits, sans jamais délaisser le style académique, et voyage en Tunisie et en Bretagne.

En 1882, il ouvre un atelier au 10 rue Constance puis fonde, fin 1883, une école privée au 104 du boulevard de Clichy, qui prend ensuite le nom d'Atelier Cormon. Son école passe ensuite sous la direction de Ferdinand Humbert et Henri Gervex[6].

L'Atelier Cormon a vu passer plusieurs peintres, certains devenus célèbres dont Vincent van Gogh, Robert Antral, Henri de Toulouse-Lautrec, Émile Bernard et Lin Fengmian, entre autres. Les peintres Jean Didier-Tourné, et Émilien Barthélemy, titulaires l'un et l'autre de nombreux prix, ainsi qu'Adrien Voisard-Margerie, ont aussi été ses élèves[7].

Professeur à l'École des beaux-arts de Paris[8], il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1898.

Il meurt le en son domicile dans le 8e arrondissement de Paris[9] ; il est inhumé le 24 mars 1924 au cimetière de Montmartre (9e division)[10].

Décoration et hommage

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Son épouse fut assassinée le dans son appartement du no 19 boulevard des Batignolles, la gorge tranchée par une voisine, Marie Lemoine[12], une prostituée[13],[14].

Caïn (1880) est un sujet biblique inspiré d'une version naturaliste de La Légende des siècles de Victor Hugo. L'œuvre se devait de rester laïque : Cormon a enlevé les symboles religieux en évoquant un côté préhistorique.

Le tableau fut perdu en 1925 puis retrouvé dans les réserves du Palais de Tokyo à Paris en 1980. Il est à présent conservé au musée d'Orsay.

Œuvres dans les collections publiques

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Œuvres décoratives

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Fernand Cormon a eu entre autres pour élèves :

Distinction

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Notes et références

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  1. Détail d'une photographie d'agence, Washington, bibliothèque du Congrès.
  2. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) de Ferdinand Anne Piestre dit Cormon, à Paris 8e, n° 719, vue 8/31.
  3. Dossier de Légion d'honneur, acte de naissance.
  4. Photographie, vers 1884-1885.
  5. Adolphe Brisson, « M. Cormon », Les Annales politiques et littéraires, Paris, vol. 21, t. 40, no 1029,‎ , p. 166 (ISSN 1149-4034, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
  6. Il est possible qu'il existe un lien entre ce lieu et l'académie de la Palette.[réf. nécessaire]
  7. « Émilien Barthélémy, biographie », sur Émilien Barthélémy (consulté le ).
  8. L'atelier que Cormon dirige aux Beaux-arts est appelé « atelier [de] Cormon » ; il ne faut donc pas le confondre avec l'atelier de la rue Constance.
  9. Archives de Paris 8e, acte de décès no 719, année 1924 (page 8/31)
  10. Registre journalier d'inhumation de Paris Montmartre de 1924 (page 23/31).
  11. « Dossier de l'ordre de la Légion d'honneur de Ferdinand-Anne Piestre », base Léonore, ministère français de la Culture.
  12. Les mémoires du commissaire Guillaume. Paris-Soir, 4 avril 1937, p. 5, lire en ligne sur Gallica.
  13. Pierre Malo, « Justice à bon marché », in L'Homme libre, 27-28 octobre 1935.
  14. Selon la fille de la victime, Madame Couderc, sa mère venait de toucher une créance de 100 000 francs et une cassette de bijoux furent dérobés (L'Express du Midi, 26 octobre 1934).
  15. « Fiche de l'oeuvre consultable », sur Alienor.org (consulté le ).
  16. Huile sur toile, signée et datée en bas à droite F. Cormon 1912, 40,8 × 33 cm.
  17. Huile sur toile, signée et datée en haut à gauche Fernand-Anne Piestre dit Cormon 1845, 35,2 × 27 cm.
  18. Également à l'atelier de Louis-François Biloul. Liste des membres de l'association La Fresque en 1933. Archives de Paris, VR 594.
  19. Jack Philippe Ruellan, Augustin Hanicotte 1870-1957, un nabi à Volendam, 2e vente d'atelier, auto-édition, 2008.
  20. André Roussard, Dictionnaire des peintres de Montmartre, Paris, auto-édition, 1999.
  21. Martine et Bertrand Willot, Alphonse Quizet et ses amis, Éditions La Vie d'Artiste, 2005
  22. Liste des membres de l'association La Fresque au 8 juin 1933, Archives de Paris, VR 594. Il demeure au no 12 avenue de la Paix à Montrouge.
  23. Liste des membres de l'association La Fresque au 8 juin 1933, Archives de Paris, VR 594.
  24. Dictionnaire Bénézit.
  25. Moniteur, « Nominations », Moniteur belge, no 135,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).

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Bibliographie

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  • René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 315-317 (avec reproduction en p. 316 de la toile Les Grenadiers de la Garde à Essling)
  • Chang Ming Peng, « Fernand Cormon et le grand décor : l’exemple de l'amphithéâtre du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris (1893-1897) », in L'Atelier, bulletin no 8 de l'Association Le Temps d'Albert Besnard, 2013, [consacré au grand décor parisien à la fin du XIXe siècle] (ISSN 1956-2462)
  • Frédéric Destrimau, « L'atelier Cormon (1882-1887) », Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art français,‎ , p. 171-184 (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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