Maurice Guy-Loë

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Maurice Guy-Loë
Naissance
Décès
(à 92 ans)
Sucy-en-Brie
Sépulture
Nom de naissance
Maurice Joseph Guyot
Nationalité
Activité
Formation
Maître
Mécène
Distinction
Archives conservées par

Maurice Guy-Loë, pseudonyme de Maurice Guyot, est un peintre français né le à Lyon et mort le à Sucy-en-Brie[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Maurice Guyot abandonne ses études pour embrasser une carrière de peintre. Il est admis à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Fernand Cormon et de Raphaël Collin. Mobilisé pendant la Première Guerre mondiale, il combat autour de Château-Thierry. En 1919, il part avec le 8e régiment du génie pour la Turquie où il séjourne une année.

La fondation américaine Florence Blumenthal lui octroie une bourse. Il expose dans plusieurs Salons, et signe sous le pseudonyme de « Maurice Guy-Loë » dès 1924. Il obtient différentes bourses qui lui permettent de voyager en Grand-Bretagne, en Italie où il visite Rome. Ce n'est que vers 1931 qu'il reçoit des commandes conséquentes. Pour la Cité internationale universitaire de Paris, il décore le salon de musique de la Fondation Deutsch de la Meurthe, ainsi que le parloir du lycée Janson-de-Sailly à Paris. Vers 1930, il fréquente l'atelier de Pierre Georges Jeanniot[2]

Vers 1939, il loue la chapelle désaffectée Sainte-Barbe de Fontenay-aux-Roses, dans laquelle il réalise ses œuvres monumentales. Il la cédera à la municipalité en 1952[3].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il devient secrétaire général de l'Entraide des artistes à l'hôtel Salomon de Rothschild, rue Berryer à Paris, qui deviendra la Maison des artistes en 1952. À la fin de la guerre, il obtient du ministère de la Culture la création d'une maison de retraite pour les artistes âgés. Le choix du lieu se porte sur la propriété que la famille Smith-Champion a léguée à l'État à Nogent-sur-Marne. Cette institution entre en activité en 1947 avec Maurice Guy-Loë comme directeur. Dans le même temps, il met en place une caisse de sécurité sociale pour les artistes.

En 1961, il épouse Henriette Noufflard, fille des peintres André Noufflard et Berthe Noufflard. C'est dans la même période qu'il entreprend la construction d'ateliers d'artistes dans le parc avec l'appui de Bernard Anthonioz du ministère de la Culture.

La gestion de cette maison de retraite passe en 1976 à la Fondation nationale des arts graphiques et plastiques, dont Maurice Guy-Loë continuera à s'occuper jusqu'à son décès.

Il habitait au 16, rue Charles VII à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne). Il est inhumé au cimetière communal de cette ville.

Collections publiques[modifier | modifier le code]

Dessins[modifier | modifier le code]

  • Vue d'Albi, la cathédrale, 1949, dessin au crayon, rehaut à l'aquarelle, mairie de Gramond.
  • La Farandole, dessin préparatoire de la peinture murale éponyme, Paris, Petit-Palais.

Céramiques[modifier | modifier le code]

Décorations murales[modifier | modifier le code]

Illustrations[modifier | modifier le code]

  • Paul Verlaine, Poésies, volume In-8°, 83 pages, tirage numéroté à 550 exemplaires dont 50 sur Japon et 500 sur Vélin à la forme, Paris, Albert Messain, 1925.

Salons[modifier | modifier le code]

Expositions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. Jeanniot lui fait don d'un dessin au pastel titré Femme se peignant, dédicacé : « à mon cher élève Maurice Guyot », Paris, musée d'Orsay (Notice du musée d'Orsay).
  3. Archives de la Quinzaine, no 143, Ville de Fontenay-aux-Roses, pp. 1-4.

Annexes[modifier | modifier le code]

Archives[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]