Ceyzériat

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Ceyzériat
Ceyzériat
L'ancien hôtel de ville.
Blason de Ceyzériat
Blason
Ceyzériat
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Bourg-en-Bresse
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse
Maire
Mandat
Jean-Yves Flochon
2020-2026
Code postal 01250
Code commune 01072
Démographie
Gentilé Ceyzériacois(e), Ceyzériolan(e) ou Cavets
Population
municipale
3 285 hab. (2021 en augmentation de 5,36 % par rapport à 2015)
Densité 351 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 10′ 44″ nord, 5° 19′ 26″ est
Altitude Min. 240 m
Max. 585 m
Superficie 9,36 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Bourg-en-Bresse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Ceyzériat
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Ceyzériat
Géolocalisation sur la carte : France
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Ceyzériat
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Ceyzériat
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Ceyzériat
Liens
Site web ceyzeriat.com

Ceyzériat est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont les Ceyzériacois et les Ceyzériacoises ou les Ceyzériolans et les Ceyzériolanes[1]. Le canton, qui fait partie de l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, comporte 22 communes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

À 8 km à l'est de Bourg-en-Bresse, Ceyzériat se situe sur les premiers contreforts du Revermont (constituant le rebord occidental du Jura).

La rivière la Vallière prend sa source dans la commune avant de se jeter dans la Reyssouze.


Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Rose des vents Saint-Just Jasseron Rose des vents
N Ramasse
O    Ceyzériat    E
S
Montagnat Revonnas

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 330 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 032,6 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Statistiques 1991-2020 et records CEYZERIAT_SAPC (01) - alt : 260m, lat : 46°12'15"N, lon : 5°17'15"E
Records établis sur la période du 01-08-1994 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,1 0,2 2,3 5,4 9,3 12,7 14,2 13,9 10,6 8,2 3,6 0,9 6,8
Température moyenne (°C) 3,1 4,1 7,6 11,2 15,1 18,7 20,4 20,1 16,2 12,6 7 3,8 11,7
Température maximale moyenne (°C) 6,1 8,1 12,9 16,9 20,8 24,7 26,6 26,4 21,9 17 10,5 6,7 16,5
Record de froid (°C)
date du record
−15,3
13.01.03
−17
06.02.12
−13,2
01.03.05
−5,5
08.04.21
−1,3
15.05.1995
2,1
04.06.01
5,3
17.07.00
3,3
30.08.1998
−0,7
30.09.1995
−7,1
31.10.1997
−11,4
23.11.1998
−17,6
20.12.09
−17,6
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
18,4
10.01.15
20,5
24.02.21
25,4
31.03.21
28,4
30.04.05
32,9
24.05.09
36,7
22.06.03
38,5
31.07.20
39,7
24.08.23
34,1
10.09.23
28,7
09.10.23
22,5
08.11.15
17,4
08.12.10
39,7
2023
Précipitations (mm) 81,1 69,1 74,5 85,8 101,3 75,5 80,9 86,5 79,5 103,9 108 86,5 1 032,6
Source : « Fiche 1072001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Ceyzériat est traversé par 4 routes départementales (RD979, RD52, RD52A, RD52G)

L'autoroute des Titans (l'A40) passe sur la commune

Voie ferrée

La commune est traversée par la ligne de chemin de fer dite du Haut-Bugey, reliant Bourg-en-Bresse à Bellegarde-sur-Valserine. Après des travaux complets de restructuration, la ligne a été rouverte le . Depuis lors, les TGV Paris - Genève traversent la gare et certains TER Bourg-en-Bresse - Oyonnax y marquent l'arrêt.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Ceyzériat est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Ceyzériat, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[10] et 4 062 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourg-en-Bresse, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (35,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (41,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (33,7 %), prairies (29,6 %), zones urbanisées (25,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,3 %)[15].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Logement[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Saisiriac en 1084[16], Saysiriacus en 1319 et en 1329[17].

On trouve les noms Apud Saisiriacum, de monte seu Reversimontis, prior Seysiriaci, Saysiria de Revermont, Saysiria, Saisiria, Cesiria, Cesiriaz, Cesirias, Ceiziriat.

La paroisse est connue sous le vocable de saint Laurent.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'abbé d’Ambronay jouit du droit de présentation à la cure jusqu'en 1516, que ce droit fut cédé au chapitre de Pont-de-Vaux. On ne connais pas de mention de Ceyzériat avant l'an 1084 on elle est mentionnée sous le nom de « Saisiriac du Mont », dans un document qui délimitait la dîmerie de Brou.

Au XIIe siècle, Ceyzériat, qui s'était constitué au pied du château fort, était possédé par les sires de Coligny, qui le firent ceindre de murailles défendues par des tours et dominées par un château fort (château de Ceyzériat) de petites dimensions érigé par Manassès IV, sire de Coligny, et son épouse Adélaïde, à l'emplacement du centre-ville actuel. En 1304, Ceyzériat devient savoyard et le restera jusqu'en 1536, date de la première conquête française par les troupes de François Ier. Étienne de Coligny le vendit, en 1307, à Amédée V, comte de Savoie, lequel accorda, le , des immunités aux habitants, immunités que le comte Édouard transforma en de véritables franchises et libertés, par actes des , et .

Le comte Vert autorisa, le , l'extension de la ville en dehors de l'ancienne enceinte et appela de nouveaux habitants par de nouveaux privilèges, qui furent confirmés par ses successeurs en 1393, 1396, 1453 et 1499. Ceyzériat resta uni au domaine de la Maison de Savoie jusqu'au duc Emmanuel-Philibert, qui le donna à l’ordre des Saints-Maurice-et-Lazare. Charles-Emmanuel, son fils, le retira en 1580, par voie d'échange, et le vendit, le , à Joachim de Rye, qui le fit annexer à son marquisat de Treffort, dont il a toujours dépendu depuis.

Les religieux d’Ambronay y possédaient un prieuré (prieuré de Ceyzériat) dont le fondateur est inconnu. Un Guy en était prieur en 1115. Ce prieuré fut uni à la manse abbatiale d’Ambronay, le .

Une chapelle, sous le vocable de saint Antoine de Padoue, fut fondée dans l'église de Ceyzériat, par Jacques Pugeat. Catherine Pugeat en augmenta la dotation, en 1554, et en réserva le patronage à sa famille. Le desservant de la paroisse percevait le tiers des dîmes du blé et du vin, le revenu d'un pré de deux charretées de foin et le produit de douze ouvrées de vigne, le tout à la charge de servir annuellement au chapitre de Pont-de-Vaux (église Notre-Dame de l'Assomption) une rente de 120 livres. En 1559, les traités du Cateau-Cambrésis rendent le Revermont à la Savoie. Ceyzériat est définitivement rattachée au royaume de France par le traité de Lyon de 1601 sous le roi Henri IV.

Hippolyte Paul Jayr, ministre à deux reprises sous la monarchie de Juillet, a été maire de la commune à la fin du XIXe siècle.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Mairie actuelle.

Tendances politiques[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du Conseil municipal de la commune :

Groupe Président Effectif Statut
majorité
opposition
opposition

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste de l'ensemble des maires qui se sont succédé à la mairie de la commune :

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1976 Émile Bouvard Rad. Conseiller général du canton de Ceyzériat
mars 1977 mars 1983 Albert Métras DVD  
mars 1983 juin 1995 Camille Cornier    
juin 1995 mars 2001 Jacques Michon    
mars 2001 en cours Jean-Yves Flochon UMP-LR Conseiller départemental
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].

En 2021, la commune comptait 3 285 habitants[Note 3], en augmentation de 5,36 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0391 1061 0121 0011 0411 0189811 0171 046
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9809871 0511 0581 0691 029984966979
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9399509187738288618098571 037
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 2191 5031 7611 9562 0582 3902 5692 6203 039
2018 2021 - - - - - - -
3 1773 285-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Il y a une école maternelle, une école primaire et un collège (collège Lucie-Aubrac) . Ainsi qu'une crèche.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Ceyzériat reçoit tous les 12 ans le Festival de musique Bresse Revermont
  • Fête de la Grand'Margot : Marguerite, servante d'auberge chez son père Claude Darme, née en 1823, elle personnifie la "Revole des vendanges", qui attire depuis foule nombreuse qui vient déguster le vin nouveau, le 2eme week-end d'octobre. Chaque année une reine des vendanges est élue et est intronisés une dizaine de chevaliers.
  • En 2011, sous la responsabilité de son conseiller municipal Marc Perrot, Ceyzeriat se voit remettre le label Ville Internet.
  • En 2014, le village reçoit le printemps des vins du Bugey, salon des vins pour la promotion du vin du Bugey (AOC)

Sports[modifier | modifier le code]

  • le club de football, le FC de La Vallière.
  • le club de basket ball, le CSC Basket.
  • le Badminton Club Bourg Ceyzériat est le club de badminton.
  • le club de boule (Lyonnaise)
  • le Cheval Bugey est le centre équestre de Ceyzeriat.
  • Ceyzériat Volley est le club de volley loisir du village.
  • Ceyzériat Revermont VTT est le club de VTT loisir du village. http://crvtt-ceyzeriat01vtt.wifeo.com/

Tour de France[modifier | modifier le code]

Tour de l'Ain[modifier | modifier le code]

  • Ceyzériat est ville d'arrivée du tour de l'Ain 2020 lors de la 1e étape du Tour de l'Ain 2020 (Montreal la Cluses - Ceyzériat ) (139,5 km)

Ceyzériat est ville d'arrivée du tour de l'Ain 2003 lors de la 2e étape du Tour de l'Ain 2020 (Bourg en Bresse - Ceyzériat ) (169 km)

Médias[modifier | modifier le code]

En haut du Mont July se trouve 3 pylônes d'émission[22] :

Jusqu'au [24], la tour du Mont July émettait France 5 / Arte et M6 en analogique pour Bourg-en-Bresse et ses alentours avec une puissance PAR de 300 W[25]. Ces émetteurs ont été mis en place pour que les antennes burgiennes tournées vers l'est (émetteur du mont Rond[26]) puissent recevoir ces 2 chaînes ;

  • Un pylône autostable d'Orange diffusant des ondes 2G, 3G et FH. Il mesure 20 mètres de haut ;
  • Un pylône autostable de Towercast diffusant NRJ sur 102,8 MHz avec le décrochage burgien, Nostalgie sur 93,1 MHz avec le décrochage mâconnais et Virgin Radio sur 96,3 MHz en passif (programme national). Les 3 émetteurs FM ont une puissance d'1 kW et le pylône est haut de 44 mètres.

Du côté des Roches de Cuiron, à proximité du site d'escalade, se trouvent 2 pylônes pour 2 radios FM locales[27] :

  • Un pylône haut de 11 mètres émet Radio B (ex-Tropiques FM) sur 90,0 MHz avec une puissance de 1 kW ;
  • Un autre pylône de 11 mètres de haut émet RCF Pays de l'Ain sur 93,9 MHz avec une puissance de 1 kW.

Économie[modifier | modifier le code]

Petits commerces de proximité, zones d'activités, centre équestre, biscuiterie. Ce village était anciennement viticole. L'exploitation de la vigne s'est arrêtée entre les deux guerres. Toutefois il reste de nos jours quelques arpents de vigne.

Photographie de Mont July, les coteaux du Revermont en 1896.

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Entreprises de la commune[modifier | modifier le code]

Plusieurs entreprises sont sur la commune comme des paysagistes,des garages, des entreprises d'électroménager, des artisans du bâtiment (électriciens, maçonnerie, plombiers,...), une menuiserie, entreprise de travaux publics, des entreprises de nettoyage, ....

Commerce[modifier | modifier le code]

Le village possède de nombreux commerces.

  • 2 boulangerie
  • 1 salon de thé
  • 2 coiffeurs + 1 coiffeur à domicile
  • 1 esthéticienne
  • 5 restaurants
  • 2 agences immobilières
  • 1 magasin de producteurs locaux
  • 1 petite surface
  • 1 cave
  • 1 boucherie
  • 1 pâtisserie
  • 1 bar-café
  • 1 fleuriste
  • 1 opticien
  • 1 tabac-presse
  • 1 auto-école

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monuments[modifier | modifier le code]

Fontaine des cygnes.
  • La passerelle des vendangeurs
  • Château des Soudanières.
  • Fontaine des cygnes.
  • Panorama depuis les Roches de Cuiron.
  • Fontaines et puits dans le village
  • La cave des chartreux
  • La "pierre des morts"
  • L'hôtel de ville-école

Monuments religieux[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Laurent et son clocher tors.
  • L'église Saint-Laurent dont la construction débuta en 1417 possède quatre vitraux du XVe siècle. Son clocher dont la flèche octogonale et couverte de tuiles est tordue, date du XIXe siècle, on appelle ce type de clocher, un clocher tors. Il a été construit volontairement tors par un compagnon charpentier, la charpente a été renforcée ultérieurement par des pièces de bois (une par face) afin d'empêcher une accentuation de la torsion. Seul le premier tiers est tordu, comme à l'église d'Attignat, qui date de la même époque.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

  • Le vallon des faulx avec :
    • La grotte des "compagnons de Jéhu"
    • La "cascade de la Valière"
  • La foret de Tréconnas
  • La rivière de la Valière

Espaces verts et fleurissement[modifier | modifier le code]

En 2014, la commune obtient le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris[28].

Gastronomie[modifier | modifier le code]

Ceyzériat a une biscuiterie qui fabrique plusieurs biscuits pour différentes marques connues.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Maison où ont vécu Guichenon et Lalande.
  • Joseph Jérôme Lefrançois de Lalande (1732-1807), astronome qui possédait à Ceyzériat la fameuse maison à tourelle.
  • Claude François Xavier Gastel (1772[29]-1859[30]), professeur de dessin au lycée de Bourg-en-Bresse puis dessinateur au cabinet topographique de l'Empereur (1802) et au ministère de la Guerre (1827). Il participe à la réalisation de la carte de l'Égypte plus tard intégrée à la publication de la monumentale Description de l'Égypte. Il réunit deux maisons de village en une importante propriété qu'il aménage dans le style Empire. En 1828, il est arrêté et emprisonné dans une affaire de fabrication de fausse monnaie[31]. En 1840, la propriété de Gastel prend le nom de Clos de MontJuly.
  • Émile Bravet, né à Ceyzériat en 1873, parlementaire sous la Troisième République.
  • Antoine Léchères, né à Macon en 1860, saint-cyrien, participe à la conquête de l'Indochine en 1885, au corps expéditionnaire de Madagascar en 1895 et meurt à la tête de son régiment à Douaumont devant Verdun en 1916. Grand-Croix de la légion d'Honneur. Une rue porte son nom, il résidait au Clos de MontJuly.
  • Maurice Pézard (1876-1923), né à Reims d'un père capitaine. Homme de lettres, reporter et grand archéologue. Diplômé du Louvre, philologue classique, il lit l'hébreu, le phénicien, l'assyrien. Il accompagne la Délégation scientifique en Perse. De 1909 à 1911 fouille à Suse. Il revient au Louvre et participe à l'identification des collections archéologiques. Il s'intéressera ensuite au Moyen Âge et publiera un ouvrage magistral : La Céramique archaïque de l'Islam et ses origines. Il meurt dans sa maison de MontJuly
  • Armand Pinsard, aviateur, as français de la Première Guerre mondiale avec 27 victoires confirmées, né à Nercillac en Charente le , décédé à Ceyzériat le .
  • Henri Fenet (1919 - 2002), combattant de la Milice française puis de la Waffen-SS est né à Ceyzériat. À la libération, il est condamné à vingt ans de travaux forcés.
  • Samuel Guichenon (1607 - 1664) Seigneur de Paynnessuyt près de Bourg, historiographe de France, Bresse, Bugey, Savoie et Dombes. Il est fait chevalier du Saint-Empire, comte palatin. Il est avocat et historien.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Ceyzériat

La commune de Ceyzériat porte :

Parti contreparti de gueules et d'azur par un chevron d'argent brochant sur la partition, chargé d'une croisette de Saint Lazare de sinople bordée et pommetée de huit pièces d'or, surchargée d'une croisette tréflée d'argent, accompagné, en chef à dextre, d'une aigle d'argent membrée, becquée et couronnée d'azur, armée et lampassée d'or, en chef à senestre, d'une aigle du même et, en pointe, d'une grappe de raisin partie aussi d'or et d'argent[32].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Julien Manissier, Histoire de Ceyzériat, du plus lointain passé à nos jours, 1967
  • André Game, "Le Revermont les Burgondes, Ceyzériat histoire des habitants au jour le jour" 1987
  • André Game, "Richesses Touristiques et Archéologiques du canton de Ceyzériat" 1981

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Gentilé de la commune, sur habitants.fr
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Ceyzériat_sapc » - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Ceyzériat_sapc » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Ceyzériat », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
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  29. Il est né le 17 décembre 1772 à Luxeuil-les-Bains, dans le département de la Haute-Saône (Registre paroissial de Luxeuil-les-Bains (1770-1779), Archives départementales de la Haute-Saône, EC_311EDEPOT218).
  30. Il meurt le 13 juin 1859 à Saint-Cloud dans le département des Hauts-de-Seine (Actes d’état civil, Saint-Cloud, Décès, Archives départementales des Hauts-de-Seine, E_NUM_SCL259).
  31. « Assises de la Seine », Courrier des Tribunaux, 31 décembre 1828, sur Gallica.
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