Rosières-en-Haye
Rosières-en-Haye | |||||
Le centre du village. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Toul | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du bassin de Pont-à-Mousson | ||||
Maire Mandat |
Claude Hanrion 2020-2026 |
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Code postal | 54385 | ||||
Code commune | 54463 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
239 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 22 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 47′ 37″ nord, 6° 00′ 05″ est | ||||
Altitude | Min. 235 m Max. 306 m |
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Superficie | 10,74 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Nord-Toulois | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Liens | |||||
Site web | http://www.rosieres-en-haye.fr | ||||
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Rosières-en-Haye est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.
Géographie
Village situé à 21 Km de Nancy , 17 de Toul, 7 de Domêvre-en-haye.
D’après les données Corine land Cover, le ban communal de 1075 hectares comportait en 2011, 56 % de zones agricoles , 12% de forêts et 32 % de surfaces commerciales (ancien aéroport). Le territoire n'est arrosé que par des ruisseaux intermittents non recensés par le SANDRE[1].
communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Rosières-en-Haye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (31,4 %), forêts (12,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Ecclesia in Rauseras, in comitatu Scarponinsi, 896 - In Rauserias - Ecclesia de Rausariis, 965 - Roseriae, Rozerium, 1146 - Roceres, Roseres, 1188 - Rouzières, 1340 - Rozeriae en Heilz, 1402 - Rouseires, 1421 - Rosierres, Rosierres-en-Heix, 1441 - Rozière-en-Hey, 1500 ; sont les différentes graphies recensées par le dictionnaire topographique de la Meurthe[9].
L’église de Rosières est implantée au bord d’une légère cuvette dans laquelle jaillissait une source qui alimentait le lavoir municipal. La présence surprenante de cette cuvette humide au milieu d’un plateau plutôt sec[10] et donc la possibilité d’y avoir vu des roseaux pourrait avoir donné le nom de cette commune : soit littéralement « les roseaux dans la forêt de Hêtres » (Haye) (Ros in silva Heis - Rosières-en-Haye).
Cette origine est avancée en rapport avec l'étymologie mise en avant dans le dictionnaire d'Auguste Longnon, article "Rosières"[11] dans laquelle cet étymon dérive du mot roseau en latin (russus) et vieux français (ros).
Ecarts et lieux-dits
Les écarts suivants sont cités dans les chroniques historiques, dont au moins deux ont persisté sur les cartes modernes : le carrefour des 4 vents et la Justice.
CROPELLO, fief à Rosières-en-Haye, érigé en 1712, supprimé on 1725, rétabli en 1736 ; non localisé. QUATRE-VENTS (LES), écart. commune de Rosières-en-Haye , moulin aux vents . SAINT-NICOLAS, anc. ermitage, commune de Rosières-en-Haye[9], aujourd'hui disparu
On peut citer aussi LA COTE EN HAYE, peu documenté mais mentionné sur la carte d'Etat-major (IGN) de 1866 comme ancienne ferme, ainsi que La Justice figurant encore dans la base FANTOIR pour cette commune.(Fig 1)
Histoire
Antiquité et Préhistoire
Le territoire communal semble avoir été depuis longtemps fréquenté par les hommes, puisque Beaupré cite la découverte de «Hache en silex pointes de lances et de flèches, etc., », mais également à l'époque romaine dont on a retrouvé des pièces de monnaie et des substructions (En Hermiterre aujourd'hui Hermé terme)[12]Au XXe siècle une nécropole mérovingienne et les traces d'activités de fonderie ou de forges ont été signalés[13]
Après la conquête de la Gaule, le territoire fut couvert de villages et de métairies puisqu’il était traversé par la voie de Langres à Metz, par Toul et Scarponne, le chemin royal de grande communication numéro vingt-huit, de Toul à Pont-à-Mousson, par Dieulouard fut établi en grande partie sur cette ancienne voie.
Moyen Âge
Le bourg est cité pour la première fois à la fin du IXe siècle, comme le rapporte H. Lepage[14], dans les chroniques d'Adson[15] de Toul, quand Arnalde, évêque de Toul fait l'acquisition de quelques fermes (meix) au village de Rosières. Puis, en 968, Saint Gérard évêque de Toul donne à l'abbaye de Bouxières l’église de Rosières.
Par la suite les revenus de ces terres vont à différents seigneurs comme il l'indique dans son ouvrage :
« Il est encore parlé de Rosières, dans une charte de Henri, évêque de Toul (1146) et dans le titre de fondation de la collégiale de Liverdun par Pierre de Brixey (1188). En 1436, René Ier donna à Henri, bâtard de Bar, ce qu'il avait à Rosières, jusqu'au paiement de 300 florins ; et, en 1608, Louis de Guise, baron d'Ancerville, fit ses reprises pour la terre de Rosières, que le duc de Lorraine lui avait donnée ».
Peu après, des comptes extraits des archives des domaines seigneuriaux lorrains dit de l'avant-garde[16] indiquent que le village, comme beaucoup d'autres eut à souffrir des conséquences de la guerre de Trente Ans :
« Le comptable ne rapporte (en 1643) aucune recette du village de Rosières, soit des rentes en deniers, grains, poules et chapons, pour être ledit village désert et abandonné...»
Époque contemporaine
Anecdote
En 1609, Louis de Guise, baron d'Ancerville, à qui la seigneurie de Rosières avait été donnée l'année précédente, obtient la permission de faire ériger dans ce lieu (Fig 1 ) signes patibulaires, poteaux, piloris et carcan, pour l'exercice de la haute justice[14].
- La voie romaine Lyon-Trèves fut détruite en 1738 pour remblayer la GC 28.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].
En 2021, la commune comptait 239 habitants[Note 3], en évolution de −1,24 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
Secteur primaire ou Agriculture
Les historiens s'accordent à décrire une économie essentiellement agricole et faiblement viticole au XIXe siècle :
« Surf. territ.: 1,074 hect.; 745 en terres lab., 8 en prés, 5 en vignes. 288 en bois. »[22],[23].
Un des rares moulin à vent lorrain a fonctionné au carrefour des 2 routes au nord-est du village, attesté en 1580 dans les chroniques :
« Thomas, meunier du moulin d'Alainveaux, doit par chacun an, au terme Saint-Remy, pour et au nom de Jean Simonin, de Rosières, deux chapons pour cause de la permission que feu Monseigneur de l'Avant-garde[16] a donnée audit Jean Simonin pour l'assiette du moulin aux vents (Fig 1) qu'il a fait construire et ériger proche dudit Rosières »[14]
Aujourd'hui, le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.
D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[24],), la commune de Rosières-en-Haye était majoritairement orientée [Note 4] sur la production de céréales et d'oléagineux sur une surface agricole utilisée d'environ 570 hectares (50% de la surface cultivable) stable depuis l'an 2000 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 278 à 48 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 7 exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 6 unités de travail[Note 5].
Secteur secondaire ou Industrie ou Artisanat et industrie
- La centrale photovoltaïque de Toul-Rosières, mise en service en , est la plus importante de France.[réf. nécessaire]
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ancien lavoir ayant fait l'objet d'un marché de restauration[Note 6]
- Nombreuses habitations couvertes en tuiles romaines.
- Église Saint-Pierre (XVIIIe siècle), avec vestiges XVIe siècle à la partie basse de la tour et au chevet[25].
- L'ancienne base aérienne utilisée par l'USAF puis par l'armée de l'air, reconvertie en centrale photovoltaïque[26],[27].
Personnalités liées à la commune
- Louis de Guise, baron d'Ancerville, seigneur du lieu
Héraldique
Blason | Écartelé aux 1 et 4 d'azur semé de croix recroisetées au pied fiché d'or, à deux bars adossés de même ; et aux 2 et 3 d'argent à la gerbe de roseaux de sinople posée en pal. |
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Détails | Armes parlantes (Rosières: lieu planté de roseaux).
Les armoiries de Bar rappellent l'appartenance de Rosières au Barrois. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.
Articles connexes
- Liste des communes de Meurthe-et-Moselle
- Centrale photovoltaïque de Toul-Rosières
- Base aérienne 136 Toul-Rosières
Liens externes
- Site de la commune de Rosières-en-Haye
- « Rosières-en-Haye », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur https://galeries.limedia.fr
- Rosières-en-Haye sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.
- Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.
- Voir sur le site web de la commune
Références
- « Fiche Ma Commune - SIGES Rhin-Meuse - ©2019 », sur sigesrm.brgm.fr (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe : réd. sous les auspices de la Société d'archéologie lorraine, coll. « Dictionnaire topographique de la France », (lire en ligne).
- Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur galeries.limedia.fr « Le territoire vu à vol d’oiseau peut-être considéré comme une plaine ou un plateau, sauf quelques légères aspérités de peu d’importance… et Pèche : pas de cours d'eau… ».
- Auguste LONGNON, Les noms de lieu de la France, Paris, 1920-29.
- Jules Beaupré, Répertoire archéologique pour le département de Meurthe-et-Moselle : époques préhistoriques, gallo-romaines, mérovingiennes, (lire en ligne), p. 19,124.
- Hamm, Gilles., La Meurthe-et-Moselle, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, (ISBN 2-87754-091-X et 978-2-87754-091-9, OCLC 890475393, lire en ligne).
- Henri Lepage, Les communes de la Meurthe : journal historique des villes, bourgs, villages, hameaux et censes de ce département, vol. 2, (lire en ligne), p. 437.
- Histoire des Evêques de Toul.
- Le domaine de l'avant-garde était l'ensemble des ressources et rentes sur des villages lorrain dont bénéficiaient des seigneurs de Pompey au Moyen Âge.[1]
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Étienne Grosse, Dictionnaire statistique du département de la Meurthe : contenant une introduction historique, etc., Lunéville, Creusat, .
- Henri Lepage, Le département de la Meurthe. Deuxième partie : statistique historique et administrative, (lire en ligne), p. 495.
- « Ministère de l'agriculture et de l'alimentation - agreste - La statistique, l'évaluation et la prospective agricole - Résultats - Données chiffrées », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ) : « Principaux résultats par commune (Zip : 4.4 Mo) - 26/04/2012 - http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/zip/Donnees_principales__commune.zip ».
- Clochers de France, « Église Saint-Pierre - 54463 Rosières-en-Haye » (consulté le ).
- [PDF] EDF énergies nouvelles, « Centrale photovoltaïque BA136 Toul-Rosières », (consulté le ).
- mac-bio.fr, « La centrale solaire de Rosières-en-Haye », (consulté le ).