Les Aventuriers de l'arche perdue
Titre original |
Raiders of the Lost Ark Indiana Jones and the Raiders of the Lost Ark |
---|---|
Réalisation | Steven Spielberg |
Scénario | Lawrence Kasdan |
Musique | John Williams |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Lucasfilm Ltd. Paramount Pictures |
Pays de production | États-Unis |
Genre |
Aventures Action |
Durée | 115 minutes |
Sortie | 1981 |
Série Indiana Jones
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Les Aventuriers de l'arche perdue (Raiders of the Lost Ark) est un film d'aventures et d'action américain réalisé par Steven Spielberg et coproduit par George Lucas, sorti en 1981.
À partir de l'an 2000, il est exploité sous le nom Indiana Jones et les Aventuriers de l'arche perdue[a] (Indiana Jones and the Raiders of the Lost Ark).
Premier volet de la saga Indiana Jones (deuxième chronologiquement), le film est nommé neuf fois aux Oscars 1982 et en remporte cinq (dont un spécial pour les effets sonores).
Succès critique et commercial (c'est le film le plus rentable de l'année 1981 et un des plus rentables de tous les temps[1]), il mène à la réalisation de quatre suites : Indiana Jones et le Temple maudit (1984), Indiana Jones et la Dernière Croisade (1989), Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal (2008), Indiana Jones et le Cadran de la destinée (2023) ; ainsi qu'à une série télévisée, Les Aventures du jeune Indiana Jones (1992-1996) et à quinze jeux vidéo depuis le début de la franchise.
En 1999, le film est sélectionné par le National Film Registry pour être conservé à la Bibliothèque du Congrès pour son « importance culturelle, historique ou esthétique ».
Synopsis
[modifier | modifier le code]Pérou, 1936. Le professeur Henry Walton Jones Jr (dit « Indiana », ou « Indy »), un éminent archéologue américain et expert en occultisme, est sur le point de mettre la main sur une idole Chachapoyan. Après avoir échappé à une série de pièges mortels dans un ancien temple, il se fait dérober la relique de façon déloyale par son principal concurrent, un archéologue français, René Belloq. Indy parvient à semer les indiens Hovito à bord d'un hydravion mais rentre bredouille aux États-Unis.
De retour de son voyage, au Marshall College à Bedford, Connecticut, Jones est mandaté par des agents des services secrets américains cherchant à décrypter un câble des partisans du IIIe Reich. Les nazis semblent être sur les traces de l'Arche d'alliance, contenant les Tables de la Loi, sur le site de Tanis en Égypte. L'Arche étant censée conférer le pouvoir de mener n'importe quelle armée à la victoire, elle ne doit en aucun cas tomber entre les mains d'Adolf Hitler. Dans leur quête de pouvoir occulte, les nazis recherchent Abner Ravenwood, ancien mentor de Jones et expert sur la question. Ravenwood possède le médaillon de Râ, un artefact permettant selon la légende de localiser précisément la relique sainte dans le « Puits des âmes ».
Indiana Jones s'envole pour le Népal pour retrouver Ravenwood, auquel il n'a plus parlé depuis des années. Il apprend de Marion, la fille de son mentor et ancien amour au caractère bien trempé, que le vieil homme est décédé. Marion possède le médaillon tant convoité qu'Indy propose d'acheter 3 000 dollars, plus 2 000 pour lui permettre de rentrer aux États-Unis. Marion accepte la vente mais la taverne est prise d'assaut par des brigands menés par l'officier de la Gestapo Arnold Toht. Au cours de l'altercation, l’établissement prend feu et Toht se brûle la main en voulant s'emparer du médaillon. Indy et Marion s'échappent avec l'artefact et partent pour l'Égypte.
Arrivés au Caire, le couple retrouve Sallah, figure emblématique de la ville et vieil ami de Jones. Ce dernier informe Indy que Belloq s'est allié aux nazis, sous les ordres du colonel Dietrich, pour fouiller le site de Tanis grâce aux inscriptions du médaillon incrustées dans la paume brûlée de la main de Toht. Dans le souk de la ville, Marion est kidnappée et emmenée de force dans un camion que Jones fait accidentellement exploser. L'aventurier est bouleversé par la mort de son ancien amour, mais décide avec l'aide de Sallah de continuer les recherches. Ils se rendent compte que les nazis ne creusent pas au bon endroit car l'autre face du médaillon fournit une précision cruciale que Toht n'a pas. Indiana s'infiltre sur le site des fouilles et découvre que Marion n'est pas morte mais retenue captive, ligotée et bâillonnée, par Belloq. L'Arche d'alliance est bientôt découverte au cœur du « Puits des âmes » grouillant de serpents. Les nazis s'emparent de l'artefact sacré et scellent le puits en y laissant Indy et Marion.
Le couple s'échappe et découvre que l'Arche est sur le point d'être transportée à Berlin à bord d'une aile volante, un avion expérimental. Indy tente de saboter l'opération en détruisant l'appareil, après un duel aux poings avec l'un des mécaniciens qui se solde par la mort de celui-ci, déchiqueté par une hélice. Dietrich, Toht et Belloq embarquent avec l'Arche et leur troupe à bord d'un convoi de camions. Après une course-poursuite haletante dans le désert, Jones réussit à s'emparer du camion contenant l'Arche, mais au prix de multiples blessures et contusions. Marion le soigne, et ils reprennent leur relation amoureuse.
Indiana et Marion quittent l'Égypte à bord d'un cargo commandé par le capitaine Katanga. Mais alors qu'ils se croient en sécurité hors des eaux territoriales, ils sont rattrapés par un sous-marin allemand. Dietrich reprend une nouvelle fois possession de l'Arche et Belloq kidnappe Marion. Jones parvient à s'esquiver et se cacher à l'extérieur du sous-marin jusqu'à une île de la mer Égée où Belloq prévoit d'ouvrir le coffre doré. L'archéologue stoppe la marche des nazis en les menaçant de tout détruire avec un lance-roquettes. Mais il est raisonné par Belloq qui le pense incapable de détruire un tel témoignage de l'Histoire. En effet, Jones n'en a pas le courage. Il est désarmé, capturé et ficelé à un poteau avec Marion. Belloq procède à une antique cérémonie pour ouvrir l'Arche et il s’avère qu'elle ne contient que du sable... Mais soudain, des esprits ressemblant à des séraphins de l'Ancien Testament émergent du coffre. Indiana, connaissant le danger pour avoir étudié la relique avec son mentor, ordonne à Marion de fermer les yeux et de ne pas regarder cela. Les esprits prennent l'apparence terrifiante d'anges de la mort et des rayons aveuglants se mettent à frapper les nazis. Belloq, Dietrich et Toht connaissent une terrible mort à cause du regard des esprits.
Lors de l'épilogue, situé à Washington, des agents du gouvernement certifient à Indy que l'Arche est étudiée en lieu sûr par des experts et qu'elle ne sera pas accessible aux chercheurs. L'archéologue est furieux. L'Arche est en réalité étiquetée « Top Secret » et vulgairement entreposée dans un gigantesque hangar poussiéreux rempli de centaines de caisses au contenu incertain. On apprendra dans le film Indiana Jones et le royaume du Crâne de Cristal que ce hangar est dans la zone 51 dans le Nevada et, pour le plus grand bonheur de l'archéologue, celle-ci ne sera pas étudiée...
Fiche technique
[modifier | modifier le code]Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données Allociné et IMDb.
- Titre original : Raiders of the Lost Ark (1981) ; Indiana Jones and the Raiders of the Lost Ark (2000)
- Titre français : Les Aventuriers de l'Arche perdue (1981) ; Indiana Jones et les Aventuriers de l'Arche perdue (2000)
- Réalisation : Steven Spielberg
- Scénario : Lawrence Kasdan, d'après une histoire de George Lucas et Philip Kaufman
- Musique : John Williams
- Direction artistique : Leslie Dilley
- Décors : Norman Reynolds
- Costumes : Deborah Nadoolman
- Photographie : Douglas Slocombe et Paul Beeson (prises de vues additionnelles)
- Son : Gregg Landaker, Steve Maslow, Bill Varney
- Montage : Michael Kahn
- Effets visuels : Richard Edlund pour Industrial Light & Magic
- Production : Frank Marshall
- Production déléguée : Howard Kazanjian et George Lucas
- Production associée : Robert Watts
- Sociétés de production : Lucasfilm Ltd., présenté par Paramount Pictures
- Société de distribution : Paramount Pictures (États-Unis et Canada) ; Cinema International Corporation (France et Belgique)
- Budget : 18 millions de $[2] ; 20 millions de $[3]
- Pays de production : États-Unis
- Langues originales : anglais, allemand, hébreu, espagnol, arabe, népalais
- Format : couleur (Metrocolor)
- Version 35 mm — 2,39:1 (CinemaScope / Panavision) — son Dolby stéréo
- Version 70 mm — 2,20:1 (Panavision 70) — son Son stéréo 6 pistes
- Genre : aventure, action
- Durée : 115 minutes
- Dates de sortie :
- États-Unis : (sortie nationale) ; ( ressortie) ; ( ressortie) ; (ressortie limitée en version IMAX)
- Québec : [4]
- France :
- Suisse romande : [5]
- Belgique :
- Classification :
- États-Unis : des scènes peuvent heurter les enfants - accord parental souhaitable (PG - Parental Guidance Suggested)
- France : tous publics (conseillé à partir de 10 ans)[6],[7]
- Québec : 13 ans et plus (13+ / 13 years and over) requalifié en 2003 tous publics (G - General Rating)[4]
Distribution
[modifier | modifier le code]- Harrison Ford (VF : Claude Giraud) : Indiana Jones
- Karen Allen (VF : Annie Sinigalia) : Marion Ravenwood
- Paul Freeman (VF : Marc Cassot) : le docteur René Émile Belloq
- Ronald Lacey (VF : Michel Gatineau) : le commandant Arnold Ernst Toht
- John Rhys-Davies (VF : Albert de Médina) : Sallah Faisel el-Kahir
- Denholm Elliott (VF : Raoul Guillet) : le docteur Marcus Brody
- Alfred Molina (VF : Jean-Jacques Steen) : Satipo
- Wolf Kahler (VF : Bernard Woringer) : le colonel Herman Dietrich
- Anthony Higgins : le major Gobler
- Vic Tablian : Barranca / l'homme au singe
- Don Fellows (VF : Jean Berger) : le colonel Musgrove
- William Hootkins (VF : Pierre Garin) : le major Eaton
- Fred Sorenson (VF : Marc de Georgi) : Jock Lindsey
- Pat Roach : le sherpa géant / le mécanicien allemand
- Tutte Lemkow : l'imam
- Ishaq Bux : Omar
- Frank Marshall : le pilote de l'avion nazi (caméo)
- George Harris (VF : Georges Atlas) : Simon Katanga, le capitaine du cargo
- Eddie Tagoe : le second lieutenant du cargo
- Dennis Muren : l'espion nazi dans l'avion (non crédité)
- Vic Armstrong : cascadeur qui double Harrison Ford
- Source et légende : version française (VF) sur Voxofilm[8]
Production
[modifier | modifier le code]Genèse
[modifier | modifier le code]La création d'Indiana Jones a lieu sur une plage d'Hawaï. George Lucas avait alors pour habitude, lorsqu'un de ses films s'apprêtait à sortir, de passer quelques jours au soleil de Hawaï. Il est rejoint cette année-là par Steven Spielberg. Certains du succès de leurs prochains films (Star Wars et Rencontres du troisième type), ils envisagent d'autres projets. Spielberg révèle à Lucas qu'il avait contacté le producteur des James Bond, Albert R. Broccoli, afin de pouvoir réaliser un épisode de la saga, mais que ce dernier avait refusé, sous prétexte qu'il fallait être obligatoirement, tout comme l'acteur incarnant l'espion, originaire d'un pays du Commonwealth. Lucas indique alors qu'il a une bien meilleure idée et il raconte les grandes lignes de ce que sera Les Aventuriers de l'arche perdue. Ils se promettent également que si le film devenait un succès, une trilogie naîtrait. Après leurs vacances, Lucas et Spielberg appellent Lawrence Kasdan, afin qu'il développe le scénario avec Lucas et, plus tard, Philip Kaufman. Steven Spielberg le réalise et Lucas endosse le rôle de producteur délégué. Le nom du héros, « Indiana », vient du chien de George Lucas[9]. Le héros devait initialement s'appeler Indiana Smith mais Spielberg conseille de changer le nom en Indiana Jones car le premier nom ressemble trop au titre du film Nevada Smith (1966)[10].
Choix des interprètes
[modifier | modifier le code]Dès le début, Steven Spielberg et le scénariste Lawrence Kasdan pensèrent à Harrison Ford pour le rôle d'Indiana Jones. Mais George Lucas s'y opposa, craignant que sa collaboration reste indéfiniment associée à l'acteur, à l'instar de Martin Scorsese et Robert De Niro, inséparables depuis Taxi Driver.
Tom Selleck fut contacté par la production pour incarner Indiana Jones mais le contrat le liant à la série Magnum le contraint à renoncer au rôle[b]. Nick Nolte fut également contacté mais il refusa, tout comme Jeff Bridges.
Steven Spielberg relança alors George Lucas pour donner le rôle à Harrison Ford, impressionné par sa performance dans le rôle de Han Solo, dans L'Empire contre-attaque[réf. souhaitée].
Les actrices Amy Irving (future femme de Spielberg), Sean Young[11], Barbara Hershey[12] et Debra Winger ont été pressenties pour jouer le rôle de Marion. C'est finalement Karen Allen remarquée dans American College qui a été choisie.
Originellement, Spielberg voulait Danny DeVito dans le rôle de Sallah mais celui-ci refusa, car il devait honorer son contrat pour la série Taxi[13]. Après avoir vu la performance de John Rhys-Davies dans le rôle de Vasco Rodrigues dans la mini-série Shōgun de 1980, Spielberg a ajusté le rôle pour lui, suggérant que le personnage soit joué comme un croisement entre Rodrigues et Sir John Falstaff de Shakespeare[14].
Quant au rôle de Belloq, l'italien Giancarlo Giannini, l’acteur et chanteur français Jacques Dutronc[15] et l'acteur Jean-Pierre Cassel furent les premiers choix de Steven Spielberg mais comme aucun des trois ne parlait anglais, le réalisateur jeta finalement son dévolu sur le Britannique Paul Freeman, qui ressemblait à Jean-Pierre Cassel.
Aux côtés de Denholm Elliott (Marcus Brody), Alfred Molina (Satipo) fut l'un des derniers acteurs recruté. Avant le début du tournage, Molina s'est rendu aux studios Elstree en Angleterre afin que l'équipe puisse créer le moule nécessaire pour le cadavre de Satipo[16].
Le mécanicien allemand chauve et moustachu qui boxe avec Indiana autour de l'aile volante a été interprété par le catcheur professionnel Pat Roach. En plus du mécanicien, il a également joué le Sherpa géant de la taverne népalaise puis a ensuite incarné le chef de la garde dans Indiana Jones et le Temple maudit qui affronte Indy sur le tapis roulant du broyeur de la mine et un membre de la Gestapo dans Indiana Jones et la dernière croisade, ce qui en fait le seul acteur avec Harrison Ford à apparaître dans les trois premiers films de la saga.
Tournage
[modifier | modifier le code]Le tournage débute le en France à la Rochelle (Charente-Maritime), dans la base sous-marine de La Rochelle pour les scènes dans les cavernes souterraines impliquant le sous-marin nazi[17]. Le sous-marin est une réplique de type VIIC de la Seconde Guerre mondiale prêtée par la production du film allemand Le Bateau[18] de Wolfgang Petersen, sorti la même année. Pour les plans larges, une maquette d'un sous-marin japonais du film 1941 est récupérée et modifiée en sous-marin allemand[19].
L'équipe de tournage s'installa ensuite en Angleterre, aux studios d'Elstree à Borehamwood[17] pour les scènes impliquant le « Puits des âmes », l'intérieur du temple de la séquence d'ouverture et le bar de Marion Ravenwood au Népal[20].
La scène de dialogue des escaliers intérieurs de Washington D.C. a été en réalité tournée à l'hôtel de ville de San Francisco[21]. L'université du Pacifique à Stockton (Californie) a servi de décor pour les extérieurs de l'université où Jones travaille[21], tandis que sa classe et le hall où il reçoit les services secrets américains ont été filmés à la Royal Masonic School à Rickmansworth dans le Hertfordshire (Angleterre). Les extérieurs de sa maison ont été filmés à San Rafael en Californie. Les extérieurs de la scène d'ouverture du film ont été filmés à Kauai le long de la rivière Huleia à Hawaï[21] en septembre, finissant ainsi le tournage sous la barre des 73 jours initialement prévus, à l'inverse de son film précédent, 1941.
Une boule en fibre de verre de 7 mètres de diamètre a été créée pour la scène où Indiana s'échappe du temple. Spielberg fut tellement impressionné par la création du décorateur Norman Reynolds, qu'il décida d'augmenter la longueur de la course du rocher de 15 mètres pour mieux en profiter[c].
Le tournage des scènes du Douglas DC-3, dans lequel Jones vole vers le Népal, fut emprunté au film de Frank Capra Horizons perdus (1937), tandis qu'une scène de rue fut reprise de L'Odyssée du Hindenburg (1975) de Robert Wise[22]. Le tournage de la scène où Indy embarque à bord d'un hydravion Glenn Martin China Clipper fut compliqué parce que plus aucun exemplaire n'existait. La production dut se contenter d'un hydravion Short Solent anglais d'après guerre ayant appartenu auparavant à Howard Hughes et qui se trouvait en Californie.
Toutes les scènes censées se situer en Égypte ont été filmées à Kairouan et Tataouine, en Tunisie. Le canyon où Indiana menace de faire sauter l'Arche d'alliance est situé à Sidi Bouhlel, juste en dehors de Tozeur. C'est au même endroit que furent tournées en 1977 les scènes de la planète Tatooine où R2-D2 est attaqué par les Jawas dans La Guerre des étoiles (l'équipe de tournage était du reste quasiment la même). Les scènes de Tanis ont été filmées dans la ville voisine de Sedala. Ce fut une expérience difficile pour l'équipe de tournage à cause de la chaleur et des maladies. Spielberg décida d'écourter les prises de vues en ramenant le temps de tournage sur place de six semaines à quatre et demi[13],[23].
La scène culte, tournée à Kairouan, où le sabreur arabe se fait abattre d'une balle par Indiana Jones n'était pas dans le scénario original, qui prévoyait un combat au fouet et au sabre. Mais Harrison Ford, atteint de dysenterie comme la plupart des autres membres de l'équipe, se sentait incapable de tourner une scène entière de combat au fouet. Il demanda donc à Spielberg que la scène soit raccourcie. Le réalisateur suggéra alors qu'Indy dégaine son arme et tue son adversaire[23]. Dans le livre The Harrison Ford Story, Ford affirme être à l'origine de la modification et avoir suggéré « Et si je descendais juste ce crétin ? » à Spielberg, qui lui aurait alors répondu avoir eu la même idée[24].
Le gag du cintre semblable à un nunchaku fut à l'origine écrit pour Christopher Lee dans le film 1941 mais ne fut pas utilisé. Spielberg l'a finalement repris pour Toht lorsque celui-ci débarque dans la tente de Belloq, empêchant ainsi Marion de prendre la fuite.
La scène de poursuite du camion a été entièrement tournée par la seconde équipe d'après le storyboard de Spielberg, bien qu'ils décident d'y ajouter la séquence où Indiana est trainé par le camion. Une Mercedes type 320 noire de 1936 est prêtée par un collectionneur en hommage au célèbre cascadeur Yakima Canutt. En revanche, le camion utilisé par Indiana lors de cette même poursuite est un GMC auquel le logo Mercedes a été ajouté sur la calandre. Spielberg tourne tous les plans rapprochés de Ford par la suite[18].
La scène du « Puits des âmes » a requis plus de 7 000 serpents, dont certains très venimeux comme des cobras. Un membre de l'équipe de tournage fut mordu par un python[18]. Certains ne bougent pas beaucoup : en effet, même après avoir dévalisé les animaleries des alentours, il n'y en avait pas assez ; ils ont donc été remplacés par des bouts de tuyaux d'arrosage. Pour la scène où Indiana se retrouve nez à nez avec un cobra, on peut apercevoir sur l'écran son reflet et celui d'un projecteur car une vitre avait été posée entre l'acteur et le reptile pour éviter que Harrison Ford ne se fasse mordre[18]. Cette erreur a été gommée lors de la restauration numérique du film pour l'édition DVD. L’acteur Vic Tablian, qui joue l’homme au singe en Égypte, est également l’acolyte de Sapito au début du film, qui finit criblé de fléchettes empoisonnées. Beaucoup de scènes furent improvisées comme la scène où Marion met sa robe et tente de s'échapper de la tente de Belloq, ainsi que la scène du combat autour de l'avion. Durant le tournage de cette scène, Ford se lésa un ligament croisé de la jambe gauche à cause de la roue de l'avion qui lui passa sur le genou[18].
Accueil
[modifier | modifier le code]Critique
[modifier | modifier le code]Les Aventuriers de l'arche perdue a reçu un accueil critique globalement favorable. Sur le site agrégateur de critiques Rotten Tomatoes, il obtient un score de 94 % d'avis positifs, sur la base de 50 critiques collectée et une note moyenne de 8,9⁄10[25]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne pondérée de 90⁄100, sur la base de 11 critiques collectées[26].
En 2008, le magazine Empire l'a classé à la 2e place dans sa liste des « 500 meilleurs films de tous les temps »[27]. En 2011, l'American Film Institute le classe à la 66e place de sa liste des « 100 meilleurs films américains »[28].
Sur l'Internet Movie Database, le film figure à la 23e place du Top 250 basé sur les votes du public, avec une note moyenne de 8,7⁄10[29].
Box-office
[modifier | modifier le code]Le film a réalisé les plus grosses recettes en 1981 aux États-Unis[30].
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
---|---|---|---|
États-Unis Canada |
248 159 971 $[2] | 12 | |
France | 6 397 117 entrées[31] | - | -
|
Total mondial | 389 925 971 $[2] | - | - |
Distinctions
[modifier | modifier le code]Entre 1981 et 2021, le film Les Aventuriers de l'arche perdue a été sélectionné 53 fois dans diverses catégories et a remporté 35 récompenses[32],[33].
Le film a été sélectionné par le National Film Preservation Board pour figurer dans le National Film Registry en 1999. Il fait aussi partie de la liste des 50 films à voir avant d'avoir 14 ans établie en 2005 par le British Film Institute.
Récompenses
[modifier | modifier le code]1981
[modifier | modifier le code]- Jupiter Awards :
- Kansas City Film Critics Circle Awards : Meilleur film.
- Motion Picture Sound Editors : Meilleur montage son dans un long métrage pour Mark A. Mangini.
- National Board of Review : Inscription sur la liste des dix meilleurs films de l'année 1981.
1982
[modifier | modifier le code]- Academy of Science Fiction, Fantasy and Horror Films - Saturn Awards :
- American Cinema Editors : Meilleur montage d'un film pour Michael Kahn.
- American Movie Awards :
- Meilleur film,
- Meilleur réalisateur pour Steven Spielberg,
- Meilleur scénario.
- Boston Society of Film Critics Awards : Meilleur réalisateur pour Steven Spielberg.
- British Academy Film Awards : Meilleure direction artistique pour Norman Reynolds.
- Grammy Awards : Meilleur album de musique de film pour John Williams.
- Kinema Junpo Awards : Meilleur film étranger pour Steven Spielberg.
- Motion Picture Sound Editors :
- Meilleurs effets sonores et bruitages dans un film,
- Meilleur montage son – Dialogues.
- People's Choice Awards : Prix du public du film préféré.
- Prix Hugo : Meilleure présentation dramatique pour Philip Kaufman, Lawrence Kasdan, George Lucas et Steven Spielberg.
- Oscars :
- Oscar de la meilleure direction artistique (décors) pour Leslie Dilley, Michael D. Ford et Norman Reynolds,
- Oscar du meilleur son pour Roy Charman, Gregg Landaker, Steve Maslow et Bill Varney,
- Oscar du meilleur montage pour Michael Kahn,
- Oscar des meilleurs effets visuels pour Richard Edlund, Joe Johnston, Bruce Nicholson et Kit West,
- Oscar pour une contribution spéciale : Ben Burtt et Richard L. Anderson (effets sonores).
- Young Artist Awards : Meilleur film familial.
1985
[modifier | modifier le code]1997
[modifier | modifier le code]2015
[modifier | modifier le code]- Livre Guinness des records : Record des recettes au box-office les plus élevées pour un scénariste pour George Lucas.
2021
[modifier | modifier le code]- Online Film and Television Association :
- Inscription au temple de la renommée des meilleurs personnages de l'OFTA pour Indiana Jones incarné par Harrison Ford,
- Inscription au temple de la renommée de la meilleure musique originale de l'OFTA pour John Williams.
Nominations
[modifier | modifier le code]1982
[modifier | modifier le code]- Academy of Science Fiction, Fantasy and Horror Films - Saturn Awards :
- Meilleur acteur dans un second rôle pour Paul Freeman,
- Meilleurs costumes pour Deborah Nadoolman.
- British Academy Film Awards
- César : Meilleur film étranger.
- Directors Guild of America Awards : Meilleure réalisation pour un film pour Steven Spielberg.
- Golden Globes : meilleur réalisateur pour Steven Spielberg.
- Oscars :
- Meilleur film pour Frank Marshall,
- Meilleur réalisateur pour Steven Spielberg,
- Meilleure photographie pour Douglas Slocombe,
- Meilleure musique originale pour John Williams.
- Writers Guild of America : Meilleure comédie écrite directement pour l'écran pour Lawrence Kasdan, Philip Kaufman et George Lucas.
Sélection
[modifier | modifier le code]1981
[modifier | modifier le code]- Festival du cinéma américain de Deauville : Premières - hors compétition pour Steven Spielberg.
Conservation
[modifier | modifier le code]En 1999, le film est sélectionné par le National Film Preservation Board pour conservation au National Film Registry de la Bibliothèque du Congrès, en raison de son apport « culturel, historique ou esthétique » à la culture américaine[34].
Exploitation
[modifier | modifier le code]Éditions en vidéo
[modifier | modifier le code]En France, le film Les Aventuriers de l'arche perdue est sorti en DVD le [35], puis sort en Blu-ray le [36].
Le film est également sorti en VOD le [6].
À la suite des évolutions techniques afin d'améliorer la qualité d'image et de sons, le film sort dans une édition SteelBook 4K Ultra HD + Blu-ray le [37], ainsi que dans une version simple 4K Ultra HD le [38].
Produits dérivés
[modifier | modifier le code]Cassette vidéo
[modifier | modifier le code]Le film est sorti en VHS, Betamax et Videodisc en version recadrée seulement et pour la version en Laserdisc, le film est sorti en version recadrée et en écran large. Pour la ressortie de la version VHS de 1999, le film est remastérisé en THX et disponible en version écran large. La packaging extérieur est nommé, pour l'occasion, Indiana Jones et les aventuriers de l'Arche perdue par souci d'harmonisation avec le reste de la saga.
DVD
[modifier | modifier le code]La sortie suivante du DVD en 2003 garde toujours ce titre sur la jaquette extérieure mais le titre dans le film reste Les Aventuriers de l'arche perdue même dans la version restaurée en DVD.
Dans le DVD, deux modifications numériques ont été effectuées. La première, un câble qui reliait la boule géante à un poste de commande invisible à l'écran dans la scène d'ouverture a été enlevé lors de la fuite de Harrison Ford. La deuxième, la glace de verre qui séparait Ford du cobra dans la scène du puits des âmes, et qui se remarquait à l'écran, a été aussi enlevé[39].
Blu-ray
[modifier | modifier le code]La trilogie est resortie en DVD le avec des bonus (entretiens, analyses...) qui n'étaient pas présents dans les versions précédentes, puis en en Blu-Ray.
Adaptation en bande dessinée
[modifier | modifier le code]Le film a été adapté par Marvel Comics sous forme de trois numéros de septembre à [40]. Les couvertures sont signées par Gene Day et Walt Simonson, les scénarios de Walt Simonson, le graphisme est assuré par John Buscema, le tout encré par Klaus Janson[41].
En France, l'adaptation est sortie sous forme de bande dessinée en grand format (21 x 28 cm) d'un total de 68 pages couleurs chez l'éditeur DPE avec une couverture semi rigide plastifiée[42].
Adaptation en jeu vidéo
[modifier | modifier le code]Raiders of the Lost Ark est sorti en 1982 sur Atari 2600.
Dans la culture populaire
[modifier | modifier le code]Séries télévisées
[modifier | modifier le code]- Dans la série Alvin et les Chipmunks, l'épisode « Daytona Jones et la perle de sagesse » (saison 8, épisode 5) parodie le film.
- La série South Park a parodié quelques scènes du film dans l'épisode 609, « Bérets gratos », dans le but de critiquer les modifications des films comme E.T., Star Wars ou Les Aventuriers de l'arche perdue. Les scènes sont alors refaites avec les personnages de la série, mais par exemple avec des talkie-walkies à la place des armes présentes dans le film.
- Dans la série Community, le décor de la scène avec l'énorme rocher se situe en version miniature, dans l'appartement de Troy et Abed.
- Dans la série Les Simpson, l'épisode « Séparé par l'amour » (saison 3, épisode 23) comporte une référence à la scène du temple au Pérou.
- Dans le film Chicken Little, les poulets regardent Les Aventures de l'Arche Perdue dans un cinéma. On aperçoit la scène du Temple où Indiana est poursuivi par l'énorme pierre. Les spectateurs sont d'ailleurs « attaqués » peu après cette scène par une citerne, roulant à travers la salle, reproduisant ce passage du film.
- Dans la série The Big Bang Theory, l'épisode « La minimisation des aventuriers » (saison 7, épisode 4) tourne en partie autour du film. Au début de l’épisode, Sheldon fait découvrir un de ses films préférés à Amy qui lui fait remarquer un problème évident de scénario : Indiana Jones n’a aucun intérêt dans l’histoire, sans lui elle se terminerait exactement de la même façon. Plus tard à la cafétéria, Sheldon raconte à Léonard, Raj et Howard que Amy lui a gâché le film. Ensemble, ils ne trouvent pas l’utilité d’Indiana Jones qui est totalement inutile à l’histoire : avec ou sans lui les nazis trouvent l’arche et meurent.
- Dans la série The Big Bang Theory, l'épisode « Un solo pour deux » (saison 11, épisode 13) comporte une référence à la scène du temple au Pérou où Indiana Jones tente d'échapper à un rocher sphérique qui dévale derrière lui. Bert, Raj et Howard interprètent une chanson dans laquelle on découvre le point de vue du rocher.
Jeux vidéo
[modifier | modifier le code]- Dans le jeu World of Warcraft de Blizzard Entertainment, le donjon Uldaman comporte une salle et un mécanisme fortement inspirés de la salle de la maquette sur le site fouillé par les nazis.
- Toujours dans World of Warcraft, une suite de quête de la zone d'Uldum est consacrée entièrement au film. On peut notamment y voir la bagarre près de l'avion (qui est transformé en hélicoptère dans le jeu), mais aussi le personnage d'Harrison Ford couplé à celui d'Indiana Jones (« Harrison Jones » dans le jeu).
- Un autre jeu vidéo de Blizzard, le jeu de cartes à collectionner Hearthstone: Heroes of Warcraft possède une carte Harrison Jones, en hommage au film. Le design de la carte reprend d'ailleurs l'image du personnage[43].
Analyse
[modifier | modifier le code]Inspirations
[modifier | modifier le code]Le cinéma de sérial
[modifier | modifier le code]La bande dessinée
[modifier | modifier le code]Lors de la mise en chantier du scénario, Spielberg se rappelle L'Homme de Rio avec Jean-Paul Belmondo, qui avait eu un certain retentissement aux États-Unis en 1964, et le revoit plusieurs fois. Ce film français de Philippe de Broca devient une source d'inspiration pour le réalisateur[44],[45] à tel point que Spielberg écrit une lettre à de Broca pour lui exprimer sa passion et sa reconnaissance. L'ironie veut que ce film soit lui-même inspiré des Aventures de Tintin[46] que Spielberg découvrira au cours d'interviews à l’occasion de la promotion européenne de son film en 1981[47],[48],[49].
La scène du bloc de pierre au début du film s'inspirerait de la scène similaire apparaissant dans Les Sept Cités de Cibola (1954), épisode en bande dessinée par Carl Barks mettant en scène Balthazar Picsou. George Lucas confie d'ailleurs avoir été particulièrement marqué dans son enfance par ce personnage[d] et a donc puisé dans ses aventures pour nourrir ce film[50]
Faux raccords
[modifier | modifier le code]Le film contient quelques faux raccords[51] :
- Quand Belloq récupère l'idole des Hovitos de la main d'Indy, deux grosses toiles d'araignée restent collées à sa main. Lorsque, au changement de plan, il lève la statuette face à la tribu, sa main apparaît bien propre.
- Lorsqu'Indy est pourchassé par la tribu des Hovitos, il se trouve juste devant eux. Sur le plan large suivant, une distance bien plus grande sépare l'archéologue et ses poursuivants.
- L'hydravion d'Indy est immatriculé OB-CPO sur son côté droit. Pourtant, dans le plan où l'hélice se met à tourner, les inscriptions disparaissent puis réapparaissent dans les autres plans qui suivent.
- Peu après, Indiana saisit une liane, se balance puis tombe dans la rivière, ce qui fait qu'il est mouillé quand il embarque dans l'avion. Cependant, au changement de plan, il apparaît bien sec au moment où il monte dans son siège.
- Lorsque Marion admire son médaillon, le collier est autour de son cou. Au changement de plan, quand elle tourne le regard vers la liasse de billets, le collier apparaît soudainement hors de son cou.
- Lorsque Marion se retrouve face à un voyou égyptien, celui-ci brandit un couteau dont le côté arrondi de la lame est orientée vers le bas. Sur le plan où le voyou ricane, l'orientation de la lame est inversée.
- Au moment où l'officier nazi ordonne de démarrer la camionnette transportant le panier contenant Marion et la réserve de TNT, l'action se déroule dans une petite ruelle donnant sur une boutique. Quand Indy abat le chauffeur et que la camionnette se renverse, le décor a totalement changé, l'action se terminant sur une zone de chargement.
- Lorsqu'Indy est assis dans un bar avec une bouteille de Whisky et accompagné du petit singe, on peut apercevoir en arrière plan sur la gauche un figurant vêtu d'un jean et d'un T-Shirt.
- Lorsqu'Indiana pousse un bloc de rocher pour sortir du puits des âmes, l'ombre de l'objet indique que celui-ci rebondit. Peu après, sur le plan large, non seulement le bloc apparaît tombé bien loin de l'ouverture mais il y a aussi un ouvrier égyptien qui apparaît endormi dans le coin bas gauche du mur (ce que en principe la chute du bloc aurait pu réveiller puis effrayer).
- L'officier nazi s'attaquant à Indy, alors conduisant le camion transportant l'arche, est un homme aux cheveux blonds. Au moment où il projette l'aventurier à travers le pare-brise, on peut apercevoir la tête de sa doublure avec des cheveux bruns.
Autour du film
[modifier | modifier le code]Dans la scène où Jones et Sallah découvrent l'arche dans le Puits des Âmes, on peut apercevoir un hiéroglyphe représentent R2-D2 et C-3PO, les deux droïdes de la saga Star Wars créé par George Lucas, producteur exécutif avec sa société Lucasfilm[52].
L'avion devant transporter l'Arche, du lieu des fouilles jusqu'en Allemagne, est une extrapolation du Lippisch Li P.04, projet de chasseur lourd (aile volante) bimoteur à hélices propulsives, élaboré par Alexander Lippisch, à la fin de la 2e guerre mondiale.
Des MP 40 sont utilisés en grand nombre dans le film. Ils furent produits à partir de 1940. L'action est située en 1936.
Indy utilise un RPG-7 soviétique produit en URSS à partir de 1958.
Dans la version française, Harrison Ford est doublé par le comédien Claude Giraud. Ce dernier devient ainsi la première voix d'Indiana Jones avant d'être remplacé par Francis Lax (qui en plus de le doubler dans Le Temple Maudit, devient celle de Han Solo dans la saga Star Wars), puis par Richard Darbois qui doublera les trois films suivants (La Dernière Croisade, Le Royaume du crâne de cristal et Le Cadran de la Destinée).
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Titre de la ressortie en vidéo en 2000, par une volonté d'homogénéisation avec le reste de la saga.
- Selleck a d'ailleurs parodié dans l'épisode « Les Aventuriers… » le célèbre archéologue, avec tout son attirail.
- « Steven said : “Why don't we make it another 50ft longer?” Which of course we did ». Témoignage de Norman Reynolds (Production Designer) dans Making the Trilogy, bonus du DVD.
- George Lucas explique : "J'ai grandi à une époque où la télévision commençait à peine à être présente dans les foyers américains. Auparavant, à la maison, c'était la bande dessinée qui constituait la principale source de divertissement. Quelques-uns des tout premier comics que je me suis procurés étaient de Carl Barks. J'étais abonné à Walt Disney's Comics and Stories et le personnage de Picsou m'a tellement plu que je suis tout de suite allé dans les kiosques acheter tous les comic books d'Uncle Scrooge que j'ai réussi à trouver."
Références
[modifier | modifier le code]- « Raiders of the Lost Ark », sur Box Office Mojo (consulté le )
- (en) « Raiders of the Lost Ark », sur Box Office Mojo (consulté le ).
- « Budget du film Les Aventuriers de l'arche perdue », sur JP box-office.com (consulté le ).
- « Les Aventuriers de l'arche perdue », sur cinoche.com (consulté le ).
- « Les Aventuriers de l'arche perdue », sur cineman.ch (consulté le ).
- « « Les Aventuriers de l'arche perdue – Classification » » (fiche film), sur Allociné (consulté le ).
- « Visa et Classification - Fiche œuvre Les Aventuriers de l'arche perdue », sur CNC (consulté le ).
- « Fiche du doublage français du film » sur Voxofilm, consulté le 30 novembre 2014.
- Magazine Première no 54, septembre 1981, page 48, interview de Steven Spielberg par Henry Béhar : « Indiana Jones est le nom du chien de George Lucas. Un monstre gris en blanc qu'on appelle aussi Indy. George a d'ailleurs donné à tous les personnages principaux les noms des chiens et chats de ses meilleurs amis. »
- Hidalgo, Wallace et Windham 2012, p. 58.
- https://www.imdb.com/title/tt0395656/
- "25 Years of Indy!", Empire, October 2006, pp. 73, 78.
- « « Secrets de tournage », sur AlloCiné (consulté le ).
- Indiana Jones: Making the Trilogy, bonus DVD, Paramount Pictures, 2003.
- Première n°55, octobre 1981, portrait interview de Jacques Dutronc par Dominique Maillet, p.94 : "Jacques Dutronc a tout bonnement refusé de tourner dans le dernier Spielberg, "Les aventuriers de l'Arche perdue" (le rôle du "méchant français" Belloq). Pas évident à faire, non ? Spielberg a une technique complètement folle et comme mon anglais n'était pas évident, je n'ai pas voulu l'ennuyer avec un mauvais accent ou de mauvais mots..."
- The Complete Making of Indiana Jones, livre de Laurent Bouzereau et J. W. Rinzler.
- Hearn, op. cit., pp. 127-134.
- Indiana Jones: Making the Trilogy, bonus DVD, Paramount Pictures, 2003.
- « Cine Sfx & Making Of: Histoires de (sous) marins / (Sub) marines stories », sur Cine Sfx & Making Of (consulté le ).
- Marco Fromter, Around the World with Indiana Jones, Lucasfilm, 7 février 2007.[réf. nécessaire].
- Site officiel.
- (en) Richard Schickel, « Cinema: Slam! Bang! A Movie Movie », 15 juin 1981.
- Les aventuriers de l’Arche perdue : une scène du film a été modifiée... à cause d’une intoxication alimentaire collective !.
- (en) « The Urban Legends of Indiana Jones », sur indianajones.com, .
- (en) « Raiders of the Lost Ark », sur Rotten Tomatoes (consulté le ).
- (en) « Raiders of the Lost Ark », sur Metacritic (consulté le ).
- (en) « The 500 Greatest Movies of All Time », Empire (consulté le ).
- (en) « AFI's 100 Years… 100 Movies », sur American Film Institute (consulté le ).
- « Les Aventuriers de l'arche perdue », Internet Movie Database (consulté le ).
- (en) « 1981 Domestic Grosses », sur Box Office Mojo (consulté le ).
- « Les Aventuriers de l'arche perdue », sur JP's Box-Office (consulté le ).
- « « Les Aventuriers de l'arche perdue - Distinctions » » ((en) récompenses), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
- « Palmares du film Les Aventuriers de l'arche perdue », sur Allociné (consulté le ).
- (en) « Complete National Film Registry Listing » sur le site de la Bibliothèque du Congrès (consulté le 5 mai 2016).
- « Sortie en DVD », sur dvdfr.com (consulté le ).
- « Sortie en Blu-ray », sur dvdfr.com (consulté le ).
- « Sortie en SteelBook 4K Ultra HD », sur dvdfr.com (consulté le ).
- « Sortie en 4K Ultra HD », sur dvdfr.com (consulté le ).
- (en) « 10 Awesome Indiana Jones Facts », http://mentalfloss.com, 21 mai 2008.
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- Fiche de la carte Harrison Jones sur Hearthstone-decks.com (consulté le 5 mai 2016).
- Zug, L'Homme de Rio, louvreuse.net, 26 octobre 2011.
- Philippe Lombard, « Tintin, Hergé et le Cinéma », revueversus.com, 12 octobre 2011.
- « Les Aventures de Tintin, Le Secret de la Licorne : Tintin le reporter, « égérie » de Spielberg », revueversus.com, 25 octobre 2011.
- Gemini, « Les Mystères de Tintin (4) : Steven Spielberg et Tintin », 6 octobre 2011.
- Daniel Couvreur, « L'innocence perdue des premiers Tintin », lesoir.be, 21 octobre 2011.
- « Mort de Jean-Paul Belmondo : huit choses que vous ne saviez peut-être pas sur Bébel », sur Franceinfo, (consulté le )
- Carl Barks, La dynastie Donald Duck - Intégrale, Tome 4 - 1953-1954 : Les mystères de l'Atlantide et autres histoires
- « Les (Consternantes ?) ERREURS d'INDIANA JONES 1 et 2 - Faux raccord » sur YouTube.
- https://collider.com/indiana-jones-raiders-of-the-lost-ark-star-wars-easter-egg/
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Indiana Jones (franchise)
- Raiders of the Lost Ark (jeu vidéo)
- Lucasfilm
- Liste des franchises de la Walt Disney Company
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) J. W. Rinzler (en) et Laurent Bouzereau (préf. Steven Spielberg et George Lucas), The Complete Making of Indiana Jones: The Definitive Story Behind All Four Films, Del Rey / Ebury, , 300 p. (ISBN 9780345501295).
- James Luceno (trad. de l'anglais, préf. Shia LaBeouf), Indiana Jones : l'encyclopédie absolue [« Indiana Jones: The Ultimate Guide »], Nathan, , 143 p. (ISBN 9782092520628).
- The Steven Spielberg, vol. 1, Ynnis / Rockyrama, coll. « Rockyrama Classic », , 159 p. (ISBN 9782376970309).
- Romain Dasnoy (préf. Paul Freeman), Indiana Jones, explorateur des temps passés, Third, , 336 p. (ISBN 9782377843220)
- La Saga Indiana Jones, Mad Movies Classic, , 132 p. (ISBN 9782490308712).
- François Rey, Carnet de l'aventurier du Dr Jones, Ynnis, , 192 p. (ISBN 9782376974031).
- Olivier Bousquet, Arnaud Devillard et Nicolas Schaller (préf. George Miller), Spielberg, la totale : Les 48 films, téléfilms et épisodes TV expliqués, EPA, , 504 p. (ISBN 9782376710714).
Liens externes
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- (en) Site officiel
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressource relative à la littérature :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la bande dessinée :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Film américain sorti en 1981
- Film d'aventure américain
- Film fantastique américain
- Film réalisé par Steven Spielberg
- Film se déroulant dans les années 1930
- Film se déroulant au Népal
- Film se déroulant au Pérou
- Film se déroulant en Égypte
- Film se déroulant à Washington (district de Columbia)
- Film tourné en Californie
- Film tourné en Arizona
- Film tourné à San Francisco
- Film tourné à Stockton (Californie)
- Film tourné en Angleterre de l'Est
- Film tourné dans le Hertfordshire
- Film tourné à La Rochelle
- Film tourné en Charente-Maritime
- Film tourné en Tunisie
- Film tourné à Hawaï
- Film tourné aux studios d'Elstree
- Film nommé aux Oscars
- Film avec un Oscar du meilleur montage
- Film avec un Oscar des meilleurs effets visuels
- Film avec un Oscar du meilleur montage de son
- Film avec un Oscar des meilleurs décors
- Film avec un Oscar du meilleur mixage de son
- Film avec un British Academy Film Award des meilleurs décors
- Film en anglais
- Film Indiana Jones
- Film de Paramount Pictures
- Film inscrit au National Film Registry
- Film tourné en 1980
- Film avec une musique composée par John Williams
- Prix British Fantasy
- Film sur le nazisme