Deuxième guerre civile libyenne

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 25 mars 2020 à 11:17 et modifiée en dernier par Tan Khaerr (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir guerre civile libyenne.

Cet article concerne un événement en cours.

Ces informations peuvent manquer de recul, changer à mesure que l’événement progresse ou ne pas prendre en compte des développements récents. Le titre lui-même peut être provisoire. N’hésitez pas à l’améliorer en veillant à citer vos sources.
La dernière modification de cette page a été faite le 25 mars 2020 à 11:17.

Deuxième guerre civile libyenne
Description de cette image, également commentée ci-après
Libye le 8 janvier 2020
Informations générales
Date – en cours
(9 ans, 11 mois et 28 jours)
Lieu Libye et Tchad
Issue En cours
Belligérants
Drapeau de la Libye Gouvernement de salut national
(Congrès général national
(2014-2016 et 2017))

Conseil suprême des Touaregs
UFDD[1]


Soutiens :
Drapeau du Qatar Qatar
Drapeau de la Turquie Turquie
Drapeau de l'Ukraine Ukraine[2]		 Drapeau de la Libye Gouvernement de Tobrouk puis de Benghazi
(Chambre des représentants)

Front toubou pour le salut de la Libye[3] Rassemblement des forces pour la libération du Soudan


Soutiens :
Drapeau de l'Égypte Égypte
Drapeau des Émirats arabes unis Émirats arabes unis
Drapeau de la France France[4]
Drapeau du Tchad Tchad[5]
Drapeau de l'Arabie saoudite Arabie saoudite
Drapeau de la Russie Russie[6]
Drapeau de la Biélorussie Biélorussie[7],[8]		 Drapeau de la Libye Gouvernement d'union nationale
(Conseil présidentiel et Haut Conseil d'État)
(depuis 2016)
  • Garde présidentielle
  • Brigades de Misrata (2016-2017)
  • Gardes des installations pétrolières (depuis 2016)[9]
  • Conseil suprême des Touaregs (depuis 2016)

Drapeau du Tchad CCMSR
Drapeau du Tchad UFR
Drapeau du Tchad UFDD
Drapeau du Tchad FACT
MJRN
Armée nationale syrienne
Drapeau de la Turquie Turquie


Soutiens :
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni[10]
Drapeau de l'Italie Italie[11]		 Conseil de la Choura des révolutionnaires de Benghazi


Conseil de la Choura des moudjahidines de Derna

AQMI

Drapeau de l'État islamique État islamique

Commandants
Drapeau de la Libye Nouri Bousahmein
Drapeau de la Libye Khalifa al-Ghowel
Drapeau de la Libye Omar al-Hassi
Hussein al-Koni		 Drapeau de la Libye Khalifa Haftar
Drapeau de la Libye Abdallah al-Thani
Drapeau de la Libye Aguila Salah Issa
Issa Abdelmajid Mansour
Barka Wardougou
Ibrahim al-Jadhran (2014-2016)		 Drapeau de la Libye Fayez el-Sarraj
Ibrahim al-Jadhran (depuis 2016)		 Mohammed al-Zahawi †
Abou Khalid al-Madani
Abou Soufian Ben Qumu
Salim Derby †
Mokhtar Belmokhtar
Abou Talha al-Libi †
Abou Nabil al-Anbari †
Abou Ali al-Anbari
Abou al-Baraa el-Azdi
Forces en présence
10 000 à 15 000 hommes 75 000 hommes (en 2017, selon Khalifa Haftar)[12] inconnues 3 000 à 6 000 hommes
Pertes
inconnues inconnues
Drapeau de la France 3 morts[14]
Drapeau de la Russie 35 morts au moins		 inconnues
Drapeau de la Turquie 2 ou 16 morts au moins
80 morts au moins		 inconnues

Civils :
2 400 morts au moins[13]

Total :
14 500 morts au moins[13]

Batailles

modifier Consultez la documentation du modèle

La deuxième guerre civile libyenne[15] est un conflit opposant depuis 2014 en Libye trois gouvernements rivaux[16], différents groupes armés qui leur sont plus ou moins proches, dont plusieurs groupes djihadistes, ainsi que des groupes rebelles tchadiens et soudanais (Darfour) servant de mercenaires :

  • le gouvernement de la Chambre des représentants élus en 2014, internationalement reconnu jusqu'en , également appelé « gouvernement de Tobrouk », basé à l'est du pays. Ce gouvernement agglomère des réseaux tribaux, des anti-islamistes et des ex-kadhafistes recyclés dans les institutions nées de la révolution de 2011[18]. Son principal bras armé est l'auto-proclamée « Armée nationale libyenne » commandée par le général Khalifa Haftar et est ponctuellement soutenu face aux djihadistes par les frappes aériennes de l'Égypte et des Émirats arabes unis ;

Contexte politique

Après les élections du 7 juillet 2012, la Libye est gouvernée par le Congrès général national (CGN), l'organe législatif élu qui remplace le Conseil national de transition. Celui-ci est présidé par un islamiste modéré, Mohamed Youssef el-Megaryef, jusqu'à sa démission le , à qui succède Nouri Bousahmein (chef de l'État), élu le [21],[22].

Parallèlement, des groupes armés prennent le contrôle d'installations pétrolières en juillet 2013 et le président est rapidement accusé d'abuser de ses pouvoirs pour entraver les débats et enquêtes[23]. De plus, le CGN décide d'appliquer la charia au pays en décembre 2013[24] et de prolonger unilatéralement son mandat au-delà du terme prévu (janvier 2014).

Le , le général Khalifa Haftar, un ancien officier supérieur sous le régime de Kadhafi exilé aux Etats-Unis depuis 1990 et revenu en 2011, annonce qu'il dissout le CGN et appelle à la formation d'un comité de gouvernement intérimaire pour superviser de nouvelles élections. Le CGN dénonce une tentative de coup d'État.

Le , le Premier ministre Ali Zeidan, incapable d'assurer l'ordre en Libye et de reprendre le contrôle des installations pétrolières tombées aux mains de groupes armés depuis , est destitué par le CGN et prend la fuite. L'intérim est assuré par Abdallah al-Thani[25].

Le général Haftar lance alors une offensive en mai 2014 sur les zones passées aux mains de groupes armés salafistes à Benghazi tandis que des milices rivales s'affrontent pour le contrôle de l'aéroport de Tripoli. Deux blocs se forment : la coalition baptisée « Aube de la Libye », dominée par les islamistes et les brigades de Misrata, et les forces regroupées autour d'Haftar[26].

Déroulement

2014

Bataille de Benghazi

Article détaillé : Bataille de Benghazi (2014).
Le général Haftar qui a lancé l'opération anti-islamiste le 16 mai 2014.

Le , des affrontements éclatent à Benghazi entre les partisans du général à la retraite Khalifa Haftar d'une part, regroupés sous le nom d'« Armée nationale libyenne » (ANL), et la Brigade du 17 février et les salafistes d'Ansar al-Charia d'autre part[27],[28].

Le , les troupes d'Haftar prennent d'assaut le bâtiment du Parlement à Tripoli[29], notamment les brigades de Zintan[30].

Le général déclare que l'objectif de cette offensive, nommée Opération Dignité, est de rétablir la souveraineté de l'État libyen et de lutter contre le terrorisme[31],[32],[33]. Cependant, celle-ci est dénoncée par le gouvernement libyen, qui donne l'ordre à l'armée régulière de contrôler « tous les groupes armés » opérant dans Benghazi[27] tandis que le chef d'état-major de l'armée libyenne, Abdessalem Jadallah, appelle « l'armée et les révolutionnaires à s'opposer à tout groupe armé qui tente de contrôler [la ville] par la force des armes »[28].

Le 9 juin, Ansar al-Sharia tente d'assassiner le maréchal Haftar à Benghazi[34].

Au moins 36 personnes[35] sont tuées dans la nuit du 28 ou dans la ville de Benghazi au cours de violents affrontements entre forces spéciales libyennes et combattants islamistes[36]. Le , un avion militaire engagé dans des combats aux côtés des forces du général Haftar s'écrase[37]. Le même jour, des groupes armés islamistes, dont Ansar al-Sharia, s'emparent d'une base militaire qui servait de quartier général à la brigade Al-Saiqa loyale au général Haftar[38]. En août, Ansar al-Charia annonce la fondation d'un « émirat islamique » à Benghazi[39].

Bataille pour l'aéroport de Tripoli (13 juillet-22 août)

Parallèlement, le 13 juillet commencent des combats pour le contrôle de l'aéroport de Tripoli entre milices rivales. Des miliciens originaires de Zintan, à 160 km au sud-ouest de Tripoli, contrôlent le site depuis le renversement du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, après avoir pris de Tripoli avec l'aide de la Coalition[40]. Le , plusieurs obus tombent sur le terminal de l'aéroport international de Tripoli. Des combattants venus de Misrata, la capitale économique à 200 km à l'est de la capitale, tentent de les déloger.

Ces combats s'étendent le à la route de l'aéroport dans le sud de la capitale libyenne, notamment autour du quartier d'Abou Slim, situé à une quinzaine de kilomètres de l'aéroport[41]. Le , des explosions sont entendues depuis le centre de la capitale et des colonnes de fumée visibles au-dessus du secteur de l'aéroport[42]. Le , les États-Unis font évacuer leur ambassade à Tripoli vers la Tunisie[43]. Le , le bilan atteint 97 morts et 400 blessés[44]. Le même jour, 23 ouvriers égyptiens sont tués par un tir de roquette sur leur foyer situé dans ce secteur[35]. Le , les combats reprennent dans le sud de Tripoli. Un cessez-le-feu temporaire d'une journée est négocié pour permettre aux pompiers d'éteindre l'incendie faisant rage dans un dépôt de carburants touché par une roquette. Le bilan est de 200 morts en deux semaines[45]. En , selon l'agence officielle soudanaise Suna, dix-huit Soudanais sont tués à la suite d'un tir de roquette dans la banlieue de Tripoli, sans précision de date et d'heure de l'incident[46].

Le , après 10 jours d'affrontements, l'aéroport tombe finalement aux mains des islamistes[47],[48]. Les troupes alliées à Haftar sont expulsées de Tripoli[26].

À la suite de ces événements, le Maroc se place en état d'alerte aérienne[49]. Selon The New York Times, des avions émiratis et égyptiens lancent des mesures de rétorsion en menant plusieurs séries de frappes contre des milices islamistes à Tripoli[50].

Dissensions entre islamistes à Benghazi

À la mi-août, des dissensions commencent à apparaître à Benghazi entre islamistes proches des Frères musulmans et djihadistes qui disent avoir été marginalisés au sein du Congrès général national[51]. En effet, le 16 août, un groupe des Frères musulmans composé d'islamistes plus modérés annonce un nouveau conseil pour faire face aux problèmes de la ville, appelé le Conseil de la Choura de Benghazi. En réponse, le Conseil de la Choura des révolutionnaires de Benghazi, djihadiste, l'accuse de tenter de s'accaparer le pouvoir et les gains réalisés par les djihadistes, et lui dénie toute légitimité[52].

Au mois de septembre, les brigades de Fajr Libya étendent leur contrôle du centre de Tripoli. La Chambre des représentants se réfugie sur un ferry grec à Tobrouk (le Elyra de la compagnie ANEK Lines[53],[54]). Le Congrès général national est rétabli[55],[56].

Le , la Libye affirme qu'un avion de transport militaire soudanais rempli de munitions à destination d'un aéroport de Tripoli sous le contrôle d'un groupe armé a violé son espace aérien[57].

Article détaillé : Bataille de Kikla.

De violents combats éclatent dans la ville de Kikla et ses environs le 11 octobre lorsque les brigades de Zintan lancent une offensive pour prendre le contrôle de plusieurs villes et routes dans le djebel Nefoussa aux mains de Fajr Libya, faisant au moins 23 tués. De nombreux habitants blessés dans les combats sont traités dans les établissements médicaux de Gharyan. L'intensification des combats dans le djebel de Nefoussa a soulevé des craintes de la perspective d'une guerre tribale et ethnique plus large[58].

Début du siège de Benghazi

Article détaillé : Bataille de Benghazi (2014-2017).

Le , alors que les combats se poursuivent à Gharyan[59], les troupes fidèles à Haftar lancent des attaques aériennes et terrestres contre Ansar-al-Charia et la Brigade du 17 février à Benghazi. C'est le début du siège de Benghazi, qui durera trois ans. Haftar affirme qu'il s'agit de la phase finale de l'opération Dignité et qu'il démissionnera de son poste à la fin de l'opération pour nommer un nouveau chef d'état-major[60]. Il existe des rapports contradictoires quant à une éventuelle participation ou soutien de l'Égypte à l'offensive[61].

Le , le Majilis Choura Chabab al-Islam, qui contrôle une partie la ville côtière de Derna, annonce prêter allégeance à l'État islamique[62],[63],[64].

Le , les brigades de Zintan attaquent la ville de Kikla tuant dix-huit combattants de Fajr Libya et en blessant quatre-vingt quatre autres[65]. Le 5 novembre, le bilan est de 142 morts et 518 blessés[66].

Le , des bombes explosent à Tripoli près des ambassades égyptienne et émiratie sans faire de dégâts ni victimes[67].

Le , des avions de combat loyaux à Haftar attaquent l'aéroport de Milaga à Tripoli. L'attaque entraîne la fermeture temporaire de ce dernier, mais les installations aéroportuaires ne sont pas endommagées[68]. Le 25 novembre, un deuxième raid aérien est mené contre Mitiga[69].

Le , selon des sources locales, sept personnes dont cinq travailleurs étrangers, sont tuées et 25 autres blessées lors d'un raid aérien mené par les forces pro-Haftar contre la ville portuaire de Zouara dans l'ouest du pays[70].

Le , une roquette atteint un réservoir pétrolier à al-Sedra. Par ailleurs 19 soldats du bataillon 136 sont tués lors d'une attaque de miliciens de Fajr Libya à Syrte alors qu'ils surveillaient une centrale électrique[71].

Sud de la Libye

Le 5 novembre, une milice touarègue aurait pris le contrôle du gisement pétrolier d'El Sharara dans le Fezzan[72].

2015

Le , Fajr Libya et l'armée nationale libyenne annoncent un cessez-le-feu[73] et les négociations reprennent à Genève le 26 selon l'ONU[74].

Le , une attaque terroriste, revendiquée par l'organisation État islamique, menée contre l'hôtel Corinthia à Tripoli provoque la mort de 9 personnes dont 5 étrangers[75] parmi lesquels un ressortissant français employé de la compagnie aérienne Buraq Air[76].

Amnesty International publie un rapport indiquant que plusieurs dizaines de personnes au moins ont été enlevées et exécutées par les deux camps[77].

Début février, une centaine de pick-up de l'État islamique parade à Nofilia[78]. Le 14 février, 800 hommes de l'EI prennent le contrôle d'une partie de la ville de Syrte[79],[78]. Le lendemain, l'organisation annonce la décapitation de 21 coptes égyptiens[80] et en représailles, l'Égypte bombarde des positions de l'EI à Derna, faisant peut-être une cinquantaine de morts selon un haut gradé libyen, dont sept civils selon Amnesty International[81],[82]. L'exécution des coptes provoque également la fuite hors de Libye de 25 529 Égyptiens en douze jours[83],[82].

Officiellement Fajr Libya demeure dans le déni vis-à-vis de l'État islamique et nie la présence de ce groupe sur le sol libyen, il mobilise cependant un millier d'hommes et annonce son intention de reprendre Syrte[78]. Le 20 février, trois véhicules piégés explosent à al-Qoba, dans l'est, faisant 40 morts et 70 blessés[84]. L'attaque est revendiquée par l'État islamique[85].

Le 3 mars, des djihadistes prennent le contrôle des champs pétrolifères d'Al-Bahi et Al-Mabrouk, dans le centre du pays[86].

Le 14 mars, des combats éclatent près de Syrte et Noufliyeh entre l'État islamique et des membres de la milice Fajr Libya proche du gouvernement rebelle du Congrès général national. Ils auraient fait au moins 14 morts du côté des miliciens et 15 chez l'EI, dont un chef, le Tunisien Ahmed Rouissi[87],[88],[89],[90],[91].

Le 1er avril 2015, le chef du gouvernement libyen rebelle, Omar al-Hassi, rejette son limogeage décidé la veille par le Congrès général national qui contrôle Tripoli avec la milice Fajr Libya [92]. Omar al-Hassi, un universitaire de 55 ans, avait été nommé en au poste de chef du gouvernement en août 2014 à la suite de la prise de Tripoli par la milice Fajr Libya[92]. Mais sa gestion des affaires politiques et sécuritaires est contestée par des membres du CGN qui ont réclamé son départ. On lui reproche notamment, selon une autre source parlementaire, de n'avoir pas congédié des ministres accusés de « corruption »[92]. Après la prise de Tripoli par Fajr Libya, le gouvernement et le Parlement reconnus par la communauté internationale s'exilent dans l'est du pays. L'ONU tente d'arracher un accord sur un gouvernement d'unité nationale auprès des deux principaux camps qui se disputent le pouvoir[92].

Le 13, l'ambassade sud-coréenne à Tripoli est attaquée par deux hommes armés, faisant deux morts et un blessé. Quelques heures plus tard, une bombe explose près de l'ambassade marocaine. Les attentats sont revendiqués par l'organisation État islamique[93].

Le 17, des combats ont lieu à Tajoura, près de Tripoli, entre les forces du gouvernement de Tobrouk et celles du gouvernement de Tripoli. 14 à 32 soldats de l'ANL sont tués, ainsi que quatre miliciens de Fajr Libya et trois femmes[94].

Le 28 mai 2015, l'État islamique en Libye prend possession de l'aéroport de Syrte[95]. Puis le 9 juin, il s'empare d'une centrale électrique à l'ouest, prenant ainsi le contrôle de toute la ville de Syrte[96].

Le 10 juin, l'émir de la brigade des martyrs d'Abu Salim et son numéro 2 sont assassinés à Derna par les hommes de l'État islamique. Des combats s'engagent alors dans le ville entre l'EI et le Conseil des moudjahidines de Derna, une coalition de groupes djihadistes rivaux fondée par Abu Salim et proche d'al-Qaïda. Après 10 jours d'affrontements et plusieurs dizaines de morts, l'EI est chassé du centre de Derna[97],[98]. Le 11 juillet, l'EI reconnaît avoir été chassé de Derna[99].

Le 17 juin, le Conseil de sécurité fait une déclaration soulignant l'urgence d'une concertation nationale, et se sont félicités des initiatives internationales récentes allant dans ce sens:

  • réunion des participants au Dialogue politique libyen, au Maroc, les 8 et 9 juin, à Berlin le 10 juin,
  • deuxième forum des chefs de tribu de Libye, au Caire du 25 au 28 mai[100],
  • sixième réunion des pays limitrophes de la Libye, organisé à N'Djaména le 5 juin,
  • quatrième réunion ministérielle du Groupe de contact sur la Libye, le 12 juin[101].

Le 10 juillet à Skhirat, au Maroc, le gouvernement de Tobrouk paraphe l’accord « de paix et de réconciliation » proposé par l’ONU. Cependant les représentants du Parlement de Tripoli sont absents de cette réunion[102].

Du 11 au 14 août, des combats ont lieu à Syrte. La tribu des Ferjani et des salafistes quiétistes s'insurgent contre les djihadistes salafistes de l'État islamique mais la rébellion échoue[103]. Les affrontements et la répression font 150 à 200 morts selon l'ambassadeur de Libye à Paris[104].

Le 27 septembre, 3 soldats du gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale ainsi que 7 jihadistes du groupe extrémiste État Islamique (EI) sont tués dans des combats dans la ville de Benghazi, selon des sources militaires et médicales. 21 autres membres blessés du gouvernement libyen sont d'autre part soignés à l'hôpital Al-Jalaa à Benghazi. Le commandement général des forces armées annonce que ses militaires ont capturé 9 autres jihadistes dans le secteur de Saberi[105].

Le , la Chambre des représentants vote une prolongation de ses activités, qui devaient cesser le 20 octobre, à une date indéterminée[106].

Le , l'ONU propose la formation d'un gouvernement d'union nationale dirigé par Fayez el-Sarraj[107]. Le Haut Conseil d'État, organe exécutif, serait dirigé par Abderrahmane Souihli[108]. Le , l'accord est rejeté par la Congrès général[109]. Le , la Chambre des représentants rejette à son tour l'accord[110].

Le , l'émissaire de l'ONU, Bernardino León, annonce la poursuite des négociations entre les deux parties[111].

Le , le ministre du Plan du gouvernement de Tripoli est enlevé par des hommes armés[112].

Le , les délégués des deux parlements signent un accord stipulant la formation d'un gouvernement d'unité dans les vingt-cinq jours, la formation de deux commission mixtes chargées, respectivement de nommer, pour la première, parmi les députés des deux blocs, le chef et les vice-chefs du gouvernement, alors que la seconde est chargée d'amender &hla Constitution adoptée sous le royaume de Libye, qui serait alors rétablie[113],[114]. Cependant, le nouveau médiateur, Martin Kobler, n'apporte pas son soutien au projet[115]. En effet, des désaccords subsistent sur la forme du gouvernement, république ou monarchie, et sur le degré d'autonomie de la Cyrénaïque[116]. L'annonce intervient alors que le chef du gouvernement désigné, Fayez el-Sarraj, devait annoncer la composition de son gouvernement et que le nouveau médiateur déclarait considérer les deux camps comme « illégitimes »[116].

La signature de l'accord, initialement prévue pour le 16 décembre, est reportée pour le lendemain 17[117]. Celui-ci prévoit la formation d'un nouveau gouvernement et la mise en place d'un Haut Conseil d'État et d'un Conseil présidentiel. L'accord est finalement signé à cette date par les vice-président des deux Parlements mais a pourtant été rejeté par des membres des deux législatures[118].

Le 16 décembre, des combats éclatent à Ajdabiya, opposant les forces du gouvernement de Tobrouk aux djihadistes d'Ansar al-Charia. Le 20 décembre, les bilan est d'au moins 17 morts et 27 blessés parmi les combattants des deux camps et les civils[119],[120].

Le , le Conseil de sécurité de l'ONU apporte son soutien à l'accord[121]. Le 31 du même mois, l'accord est finalement accepté par Aguila Salah Issa, président de la Chambre des représentants[122],[123]. Auparavant, les présidents des deux chambres parlementaires rivales, Aguila Saleh Issa et Nouri Bousahmein, avaient refusé l'accord de l'ONU[124],[125].

Sud de la Libye

En juillet 2015, au moins 40 personnes sont tuées et des dizaines blessées dans le sud-est du pays à la suite d'affrontements entre les tribus Toubous et Touaregs[126].

Au sud-ouest, à Oubari, des affrontements opposent également Touareg et Toubous depuis octobre 2014[127]. Les Toubous, qui vivent à cheval sur la Libye, le nord du Tchad et du Niger, sont impliqués depuis février 2015 dans des affrontements meurtriers avec des tribus locales du sud du pays, notamment à Koufra et Sebha[126]. Les 18 et 19 mai 2015, des combats entre des milices de ces deux communautés font au moins 17 morts et 16 blessés[128].

2016

Articles détaillés : Attentat de Zliten du 7 janvier 2016, Accords de Skhirat et Offensive du Croissant pétrolier (janvier 2016).

Le , l'État islamique lance une offensive à l'est de Syrte. Les djihadistes s'emparent de Ben Jawad et attaquent ensuite des terminaux pétroliers à Ras Lanouf, Marsa El Brega et al-Sedra. Début janvier, l'EI reçoit également l'allégeance de combattants à Ajdabiya[129],[130]. Le 7 janvier, un attentat de l'EI à Zliten, tenue par Fajr Libya, fait au moins 65 morts parmi les garde-côtes[131].

Formation du gouvernement Sarraj

Le , un nouveau gouvernement est formé par Fayez el-Sarraj[132]. Cependant, le , la Chambre des représentants refuse d'accorder sa confiance au nouveau gouvernement[133]. El-Sarraj présente par conséquent sa démission ainsi que celle de son gouvernement[134]. Le lendemain 26 janvier, il annonce la formation d'un nouveau gouvernement dans les dix jours[135].

Le , Fayez el-Sarraj demande une semaine de plus pour former le gouvernement[136]. Le , un nouveau gouvernement est proposé[137]. Le , la séance censée approuver la composition du nouveau gouvernement, est reportée d'une semaine, faute de quorum suffisant[138]. Certains députés de Tobrouk affirment avoir été empêchés de voter[139].

Le , après avoir intercepté des ressortissants marocains qui tentaient de rejoindre l'État islamique en Libye, en se dirigeant vers Syrte, l'Algérie suspend ses liaisons aériennes avec la Libye[140].

Le à Benghazi, Daesh abat un avion Mig de l'armée libyenne[141].

Le même mois, le gouvernement de Tripoli menace de mettre fin aux liaisons avec la Tunisie si elle ne renonce pas à interdire l'atterrissage d'avions libyens sur son territoire[142].

Le 19 février, l'aviation américaine tue une cinquantaine de djihadistes de l'État islamique dans des frappes près de Sabratha. La nuit du 23 au 24, les hommes de l'EI font une incursion à l'intérieur de Sabratha, avant d'en être repoussés par les forces de Fajr Libya[143].

Les forces de l'ANL prennent Agedabia le 21 février après des combats qui font au moins 7 morts et 31 blessés, puis le centre-ville de Benghazi le 23 février[143],[144].

Le , l'ONU accuse tous les camps de crimes de guerre[145].

Le , le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, demande à l'Union européenne de sanctionner les dirigeants des Parlements rivaux, qui sont Khalifa al-Ghowel et Nouri Bousahmein pour Tripoli et Aguila Salah Issa pour Tobrouk[146].

Le , Fayez el-Sarraj prend ses fonctions à Tunis[147]. Par ailleurs, le gouvernement est investi sans vote de confiance, qui n'a pu avoir lieu mais qui est soutenu par la France, les États-Unis, l'Allemagne, l'Italie et le Royaume-Uni[148]. Par ailleurs, ce gouvernement justifie sa légitimité par une pétition signée par la majorité des membres de la Chambre des représentants[148]. Le , el-Sarraj annonce que son gouvernement s'installera prochainement à Tripoli[149]. Mais le jour-même, le Parlement de Tripoli rejette la déclaration d'entrée en fonction du gouvernement d'union[150]. Le 19 du même mois, c'est au tour de celui de Tobrouk de le rejeter[151]. Le , Khalifa al-Ghowel, Premier ministre dans le gouvernement de Tripoli, rejette la médiation de Martin Kobler[152]. Le , les autorités basées à Tripoli décrètent l'état d'urgence[153]. À Tripoli, des manifestations sont organisées contre l'installation du gouvernement d'entente dans la ville, qui devrait siéger dans la station balnéaire de Palm City[154]. Le , le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, appelle à l'installation du gouvernement d'union à Tripoli[155]. Ensuite, el-Sarraj arrive par voie maritime à Tripoli avec son gouvernement[156], après avoir été empêché d'atterrir par des milices[157]. Les autorités de Tripoli lui demandent de quitter la ville[158], tandis que l'ONU « se félicite » de l'arrivée du Conseil présidentiel[159]. Le jour-même, des miliciens pro-Sarraj prennent le contrôle du siège d'une chaîne de télévision pro-Congrès général national[160]. Le , dix municipalités de l'Ouest reconnaissent le gouvernement d'entente nationale[161]. Une manifestation de soutien au nouveau gouvernement a lieu et rassemble trois-cents personnes à Tripoli[162]. Le jour-même, l'UE sanctionne les dirigeants des deux parlements[163]. Le même jour, Khalifa al-Ghowel et Nouri Bousahmein quittent la capitale libyenne et se replient à Misrata[164],[165]. Le , le gouvernement d'union peut quitter la base maritime de Tripoli pour visiter le reste de la ville[166]. Dans la soirée, le Conseil de sécurité de l'ONU lui apporta son soutien[167]. Le , la banque centrale, la compagnie pétrolière et le fonds souverain[168], reconnaissent le gouvernement[169]. Finalement, le , les autorités sortantes de Tripoli cèdent officiellement le pouvoir à Fayez el-Sarraj et le Congrès général national est dissout[170]. Cependant, le cabinet d'el-Sarraj prend le contrôle du site internet de la présidence du gouvernement dès le lendemain[171]. Bousahmein dépose alors un recours à la Cour suprême[172].

Le , Aguila Salah Issa, président du Parlement de Tobrouk, annonce qu'un vote de confiance se tiendrait prochainement[173]. Finalement, la Chambre des représentants décide d'organiser un vote de confiance pour le [174].

Le , le gouvernement d'entente crée une chambre d'opération contre l'EI[175]. Le 10 du même mois, son gouvernement annonce la création d'une garde présidentielle [176]. En mai 2016, le gouvernement de Tobrouk, désormais non reconnu, émet sa propre monnaie[177].

Bataille de Syrte

Article détaillé : Bataille de Syrte (2016).

Le 12 mai, l'État islamique s'empare de la localité d'Abou Grein, à l'ouest de Syrte[178]. Non loin de là, le 18 mai, 32 miliciens des forces du gouvernement de Tripoli sont tués dans un attentat-suicide[179]. Cependant les brigades de Misrata ralliées au Gouvernement libyen d’entente nationale (GEN) progressent et reprennent Abou Grein le 19 mai[180],[11]. Le 31 mai, la Garde des installations pétrolières, ralliée au GEN et soutenue par les forces spéciales britanniques, attaquent à l'est de Syrte et reprennent les villes de Ben Jawad et Nofilia[181],[10]. Le 8 juin, les forces du GEN entrent dans la ville de Syrte[182].

Le , la compagnie pétrolière libyenne est réunifiée, la branche dissidente de l'Est reconnaissant ainsi G3N[183]. Cela permettrait de relancer la production, ce que conteste le gouvernement de Tobrouk[184].

Le 12 juillet, le GEN, jusqu'alors basé dans une base navale à Tripoli, s'installe dans le centre de la capitale[185].

Le 14 juillet, le ministre de la Défense du gouvernement d'union, Al-Mahdi Ibrahim al-Barghathi, survit à une tentative d'assassinat à la voiture piégée[186].

Le 21 juillet, après que la France a annoncé la mort de trois sous-officiers des Renseignements[187], originaires de Perpignan[188], dans le crash d'un hélicoptère abattu par des djihadistes, le GEN proteste contre cette présence militaire sans son accord, tandis que des manifestations ont lieu à Tripoli et Benghazi[189] et que des milices réclament le retrait de la France[190].

Le , les États-Unis bombardent Syrte à la demande du gouvernement d'union. De nombreux djihadistes sont tués[191].

Le 22 août, le Parlement de Tobrouk, réuni avec 101 membres sur 198, réclamant le maintien de Haftar, rejette par 1 voix pour, 39 abstentions et 61 contre, la confiance au gouvernement d'union et charge el-Sarraj de former un nouveau gouvernement[192]. Les députés pro-gouvernementaux, arguant de ne pas avoir été prévenus du déroulement du vote, contestent la légitimité du vote[193].

Offensive de l'ANL sur Croissant pétrolier

Article détaillé : Offensive du Croissant pétrolier (septembre 2016).

Le à Ras Lanouf et al-Sedra, l'ANL du général Haftar lance un assaut sur le Croissant pétrolier contrôlé par les Gardes des installations pétrolières d'Ibrahim al-Jadhran[194],[195]. Les pro-Haftar prennent deux terminaux pétroliers dans ces deux villes[196]. Les combats ont également lieu à Ajdabiya et Zueiteina, tenues par les forces fidèles au GNA[197]. Le 12 septembre, les forces fidèles à Haftar prennent le terminal pétrolier de Zueiteina[198]. Le 13 septembre, elles prennent celles de Brega[199]. L'Union européenne, les États-Unis et l'ONU[200] demandent le retrait des forces de Haftar[199], et condamnent les manœuvres de Haftar, approuvées en revanche par le Parlement de Tobrouk[200]. Fayez el-Sarraj enjoint aux Gardes des installations pétrolières de reprendre les positions perdues[201] puis, après le soutien apporté par les vices-Premiers ministres Ali al-Qatrani et Fathi al-Majbari à Haftar, décide d'appeler « au dialogue »[202].

Le , la compagnie pétrolière nationale, loyale à el-Sarraj, annonce la reprise de l'exportation du pétrole dans les quatre terminaux conquis, tout en recevant des ordres du Parlement de Tobrouk[203]. Les troupes de Haftar, récemment promu maréchal par les autorités de Tobrouk, restent néanmoins dans la zone pour surveiller les installations[204].

Le , les Gardes des installations pétrolières lancent sans succès une contre-attaque pour reprendre les terminaux de Sedra et de Ras Lanouf[205].

Le , après la fin des combats dans la zone et pour la première fois depuis novembre 2014, un pétrolier maltais quitta le port de Ras Lanouf chargé de barils de pétrole[206].

Le , l'Union européenne prolonge de six mois les sanctions contre Aguila Salah Issa, Nouri Bousahmein et Khalifa al-Ghowel[207].

Le , Khalifa al-Ghowel annonce que son gouvernement reprend le pouvoir après s'être emparé du siège du Haut Conseil d'État[208].

En décembre, les forces pro-Haftar mènent des opérations dans le sud-ouest de la Libye et prennent possession d'al-Jofra, Barak al-Chati et Sebha[209].

Le 5 décembre, le Gouvernement d'union national achève la reconquête de la ville de Syrte alors dernier bastion de l'État islamique en Libye[210].

2017

La nuit du 18 au 19 janvier, des B-2 et des drones américains mènent des frappes aériennes contre l'État islamique à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de Syrte. Les États-Unis et le Gouvernement d'union nationale annoncent conjointement que plus de 80 djihadistes ont été tués par ces frappes[211].

Article détaillé : Offensive du Croissant pétrolier (2017).

Le 3 mars, des attaques sont menées sur le croissant pétrolier par les Brigades de défense de Benghazi[212]. Ces dernières prennent aux forces du maréchal Haftar les villes et les sites pétroliers de Ras Lanouf et d'As-Sidrah[212],[213],[214]. Elles les remettent ensuite au Gouvernement d'union nationale, qui avait pourtant condamné cette offensive[212]. Le 6 mars, les forces pro-Haftar annoncent le lancement d'une contre-offensive[215]. Le 7 mars, elles lancent une série de frappes aériennes sur Ras Lanouf et Naoufilia, sans succès[216]. Le , en réaction, le Parlement de Tobrouk se retire du processus de paix et des accords de Skhirat[217]. Le 14 mars, les forces pro-Haftar annoncent la libération de la totalité du croissant pétrolier, reprenant ainsi les sites de Ras Lanouf et d'al-Sedra[218].

Entre le 13 et le 15 mars, des combats ont lieu à Tripoli entre le GNA — soutenu par des brigades tripolitaines — et celles du GNS — soutenu par les brigades de Misrata et des brigades amazigh — dans les quartiers de Hay al-Andalous et Gargaresh dans l'ouest de la capitale ainsi qu'au sud du centre-ville[212],[219]. Un hôpital et une chaine de télévision sont attaqués[219]. Le , le GNS est chassé du pouvoir après la prise par les forces du GNA de l'hôtel Rixos[220].

Le , les tribus du sud signent un accord pour sécuriser la frontière de leur région[221].

Le 5 avril, dans le Sud-ouest libyen, les forces du maréchal Haftar attaquent l'aéroport de Tamenhant, près de Sebha, défendue par les Brigades de Misrata affiliée aux Gouvernement d'union nationale[222]. Le 9 avril, les Brigades de Misrata annoncent le lancement d'une contre-offensive, baptisée opération « Espoir promis »[223].

Le , Fayez el-Sarraj et Khalifa Haftar se rencontrent à Abou Dhabi pour la première fois depuis la nomination de Sarraj[224]. Les deux protagonistes annoncent la publication prochaine d'un communiqué sur un accord[225]. Après cette rencontre, les forces du maréchal Haftar suspendent leur offensive dans le sud libyen[226]. Pourtant, le 18 mai, la Troisième Force, une des brigades de Misrata, ainsi que des hommes des Brigades de défense de Benghazi, attaquent la base de Brak Al-Shati, à 70 kilomètres au nord de Sahba, défendue par les troupes d'Haftar[226],[227],[228],[229]. L'assaut fait 141 morts, dont des civils, et des exécutions sommaires sont commises[226],[227],[230]. Le GNA — auquel la Troisième Force est affiliée — condamne l'attaque et suspend son ministre de la Défense[226]. Le 25 mai, les forces pro-Haftar contre-attaquent et s'emparent sans rencontrer de résistance de la base de Tamenhant, près de la ville de Sebha[231].

Le 26 mai, des combats entre les forces loyales au gouvernement d'union nationale et des groupes rivaux font au moins 13 morts et 80 blessés à Tripoli[232]. De plus, après l'attaque meurtrière contre des coptes du 25 mai 2017, l'armée égyptienne lance des raids aériens contre des camps d'entrainement terroristes dans la ville de Derna, dans l'est de la Libye[233].

Le 3 juin, les forces pro-Haftar s'emparent d'une base aérienne à al-Joufra, située à 500 km au sud de Tripoli. Cette base était occupée notamment par les Brigades de défense de Benghazi. Selon le porte-parole de l'ANL, celle-ci s'est également emparée des villes de Houn et Soukna, situées autour de cette base où des dépôts de munitions et des véhicules armés sont trouvés. Les forces loyales à Haftar contrôlent désormais les villes et bases militaires importantes du sud désertique libyen[234].

Le 20 juin 2017, Ghassan Salamé est nommé envoyé spécial à la tête de la mission en Libye par le Conseil de sécurité de l'ONU[235].

Le 5 juillet, le maréchal Khalifa Haftar annonce la fin de la bataille de Benghazi[236].

Le 25 juillet, Khalifa Haftar et Fayez el-Sarraj se rencontrent en France, au château de La Celle, près de Paris. Les deux hommes signent un cessez-le-feu et déclarent dans un communiqué commun : « Nous nous engageons à un cessez-le-feu et à nous abstenir de tout recours à la force armée pour ce qui ne ressort pas strictement de la lutte antiterroriste ». Ils prennent également « l'engagement solennel d’œuvrer pour la tenue des élections présidentielle et parlementaire dès que possible »[237],[238],[239],[12].

Le , le projet de constitution est voté à El Beïda[240].

Le , des combats éclatent à Sabratha[241]. Jusqu'à l'été 2017 et la conclusion d'un accord entre l'Italie et le chef local, Ahmed Dabbachi, dit Al-Ammou, cette ville était le principal point de départ des migrants vers l'Europe[241],[242]. Les affrontements opposent deux groupes : le Bataillon 48 (la milice d'Ahmed Dabbachi) et la Chambre des opérations anti-Daech, pourtant tous deux officiellement ralliés au gouvernement union nationale (GNA) de Fayez el-Sarraj[241],[243]. Mais le GNA prend parti contre Ahmed Dabbachi[243]. Selon Le Monde : « Les contradictions internes nourries de rivalités financières ne vont d’ailleurs pas tarder à éclater au grand jour. La montée en puissance du Bataillon 48 d’Ahmed Dabbachi qui, après avoir supervisé l’essentiel du trafic de migrants à Sabratha s’est mis à le combattre en application de l’accord secret avec Rome (générateur pour lui de multiples bénéfices) va braquer d’autres milices »[241]. L'« Armée nationale libyenne », aux ordres du maréchal Khalifa Haftar et basée à Wattiyah, à une soixantaine de kilomètres au sud-ouest de Sabratha, apporte quant à elle son soutien à la milice salafiste madkhaliste Al-Wadi à l'est de la ville[241]. Le , les forces du GNA et la milice Al-Wadi prennent le contrôle de Sabratha[244],[243]. Selon le ministère de la Santé du GNA, les combats ont fait 39 morts et 300 blessés[243]. Selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, 14 500 migrants sont découverts par les autorités libyennes dans la région de Sabratha et 6 000 autres seraient alors toujours aux mains des trafiquants[245].

Le , deux ans après la signature des accords de Skhirat, le maréchal Haftar affirme que le mandat du Conseil présidentiel, reconnu par la communauté internationale, mais qu'il n'a jamais reconnu, a pris fin[246]. Le jour même, Mohamad Echtewi, maire de Misrata élu en 2014, est brièvement enlevé à sa sortie de l'aéroport, d'où il revenait de Turquie, puis tué[247].

Le , la commission électorale annonce que les élections présidentielles et législatives auront lieu avant le [248].

2018

En , Jaballah al-Chibani, membre de la Chambre des représentants représentant la ville de Tawarga, qualifie la révolution de février 2011 de « catastrophe », ajoutant que ceux qui diraient le contraire seraient « soit des profiteurs, soit des hypocrites », ajoutant que Kadhafi « est plus honnête qu'[eux] »[249]. Ces déclarations conduisent à l'ouverture d'une enquête parlementaire à son encontre, puisque tout député est tenu à respecter les « buts de la révolution », tandis que certains de ses collègues profèrent des insultes racistes à son égard, le traitant d'« esclave »[249].

Au même moment, malgré la signature d'un accord autorisant les habitants à revenir dans leur ville, les milices de la ville rivale de Misrata, qui ont pillé et brûlé la ville, les en empêchent, sachant que les premiers étaient contre Kadhafi et les seconds l'ont soutenu[250]. La signature de cet accord serait l'une des motivations du meurtre du maire de Misrata, Mohamad Echtewi, en décembre 2017[250].

Le , Mahmoud al-Werfalli, l'un des commandant des forces pro-Haftar, recherché par la CPI pour des violations des droits de l'homme, se rend aux forces du maréchal[251]. Il est relâché dès le lendemain[252].

Offensive de l'ANL pour prendre le contrôle du Sud

Le 6 février 2018, après qu'Ahmad al-Utaybi, de la tribu arabe des Oulad Souleymane ait refusé à Sebha de se soumettre et d'incorporer sa brigade, dite 6e brigade, à l'Armée nationale libyenne du maréchal Haftar, celle-ci est violemment attaquée par des mercenaires tchadiens et soudanais au service de Haftar[253],[254]. La 6e brigade doit se replier dans la forteresse Elena datant de la colonisation italienne[253], encerclée par les Toubous pro-Haftar (et plus encore historiquement très hostiles aux Oulad Souleymane)[255],[256],[257], déterminés neutraliser une fois pour toutes ces derniers. Les combats s'intensifient durant la première quinzaine de mai, jusqu'à la chute de la forteresse le 13 mai[258].

Toutefois, dans un changement de camp spectaculaire, les Oulad Souleymane abandonnent le Gouvernement d'entente nationale (GEN) et se rallient à l'ANL. Cette opération réussie et ce ralliement des Oulad Souleymane est un tournant dans la région depuis le début de la guerre[259].

En effet, jusqu'ici, l'ANL ne tenait que quelques positions dans le Sud, comme la base aérienne de Tamenhant[260], près de Sebha, ou la base aérienne de Brak al-Shati, plus au nord. Mais ce n'étaient que des « îles » dans un Sud échappant largement au contrôle de l'ANL. Le maréchal Haftar, qui n'a pas de forces suffisantes pour contrôler le Sud, peut aussi désormais s'appuyer sur des milices locales alliées, à commencer par la brigade la plus importante, la brigade 106, commandée par un Oulad Souleymane, Massoud Jedi al-Slimani, soutient Haftar[259]. En revanche, mécaniquement, la plupart des Toubous, qui contrôlent toute la zone du sud de Sebha jusqu'au Tchad, rompent avec ce dernier[259].

Parallèlement, l'ANL lance le 19 mars une opération contre certains groupes de mercenaires tchadiens et soudanais dans le Sud[254]. A cette fin, des unités sont envoyées en provenance de Benghazi, sous le commandement de Belqassim al-Abaj, un Arabe Zuwayya qui avait tenu la ville avec les forces pro-Kadhafi jusqu'au début du mois de mai 2011[254]. La force se joint à la brigade Sobol al-Salam, également un milice Zuwayya, basée à Koufra, qui avait combattu les groupes de mercenaires tchadiens et chassé les groupes rebelles darfouri avec succès[254]. Le Conseil de commandement militaire pour le salut de la République (CCMSR) subit plusieurs frappes aériennes[261].

En octobre 2018, le maréchal Hafter crée une force conjointe avec la 10e, la 181e, la 177e, la 116e et la brigade Sobol al-Salam (Koufra) pour « nettoyer le sud du pays des gangs de criminels et des groupes terroristes. »[262] La brigade Khalid ibn al-Walid, la brigade de Waw et la brigade toubou des Martyrs d'Oumm al-Aranib combattent ensemble contre des groupes tchadiens[261].

Le 28 mars, les milices rivales de Misrata et de Zentan signent un accord de réconciliation[263].

Négociations

En février 2018, la phase de l'enregistrement des électeurs en vue des élections est toujours en cours[264].

Le , les différentes factions, réunies à Paris, annoncent la tenue d'élections présidentielle et législatives pour le [265].

Le , la loi électorale est adoptée par le Parlement de Tobrouk[266].

Tentative des forces de Jadhran de reprendre le contrôle du Croissant pétrolier

Article détaillé : Offensive du Croissant pétrolier (2018).

En , des forces coalisées autour d'Ibrahim Jadhran, ancien chef des Gardes des installations pétrolières, tentent en vain de reprendre le contrôle du Croissant pétrolier à l'Armée nationale libyenne[267].

Bataille de Tripoli

Article détaillé : bataille de Tripoli (2018).

En septembre, des combats éclatent à Tripoli[268],[269]. Selon l'analyste Carlo degli Abbati, « La décision de la France d'accélérer le processus électoral en fixant la date du 10 décembre a rendu la situation électrique dans le pays et a provoqué un retournement d’alliance de la part de la 7e Brigade, une milice Tarhouna qui s’est rangée aux côtés du maréchal Haftar », estime ce spécialiste de la Libye. Ayant le vent en poupe, car bien soutenu de l'extérieur, ils auraient pu tenter un coup d'Etat pour s’emparer du pouvoir. C’est probablement ce qui vient de se passer »[270].

2019

Offensive de l'ANL sur le Fezzan

Article détaillé : Offensive du Fezzan.

Le , l'Armée nationale libyenne (ANL) lance une offensive visant à prendre le contrôle du sud de la Libye, désertée par les Brigades de Misrata depuis juin 2017 et devenue une base arrière de groupes djihadistes, de groupes rebelles tchadiens et de groupes rebelles soudanais[271],[272],[273]. L'opération, qui suscite l'inquiétude de l'Algérie, se fait en coordination avec le gouvernement tchadien et avec le soutien de la France[272],[274].

Fin janvier, l'ANL sécurise sans difficulté la ville de Sebha[275],[272],[276]. Cependant, des combats éclatent bientôt entre l'ANL et les rebelles tchadiens[272]. Le 1er février, des combats éclatent à Ghadduwah, à 80 kilomètres au sud de Sebha[272] et à mi-chemin entre cette dernière et Mourzouq[277].

Les forces de Haftar encerclent également la ville de Mourzouq, tenue par les Toubous[276]. L'opération suscite le rejet des populations touboues qui vivent dans la région, relayé par l'Assemblée nationale des Toubous et les députés libyens toubous (ces derniers suspendent leur participation aux travaux de la Chambre des représentants de Tobrouk)[273]. Auparavant alliés d'Haftar, les Toubous apparaissent alors divisés[273]. Conquise, l'oasis devient une base régionale pour l'ANL[277].

Le , l'ANL annonce s'être emparé du champ pétrolier d’al-Sharara, le plus grand du pays, situé près d'Oubari, fermé depuis décembre et auparavant contrôlé par des miliciens touaregs[274],[273]. Le , pour contrer la progression d'Haftar, Fayez Al-Sarraj nomme le Touareg Ali Kanna, un ancien militaire khadafiste, commandant de la « zone militaire sud »[274],[276],[273].

Raid de la rébellion tchadienne en territoire tchadien

Article détaillé : Bombardements de l'Ennedi.

Parallèlement, les rebelles tchadiens de l'Union des forces de la résistance (UFR) préfèrent alors quitter le sud de la Libye et lancent une incursion en territoire tchadien[276]. Mais entre le 3 et , leur colonne est prise pour cible par l'aviation française dans le désert de l'Ennedi[276]. Une vingtaine de leurs véhicules est détruite et entre 100 et 250 combattants se rendent aux forces gouvernementales tchadiennes[276],[278].

Offensive de l'ANL sur Tripoli

Article détaillé : Bataille de Tripoli (2019).

Le 4 avril, Haftar demande à ses hommes de se diriger vers Tripoli[279]. Les forces pro-Haftar sont alors à 27 km de la capitale, tandis que des renforts pro-GEN arrivent de Misrata[279]. Haftar a repris Sermane et Gheriane[280]. Le lendemain, les troupes pro-Haftar sont repoussées de trois kilomètres[281].

Une coalition se constitue pour défendre le gouvernement d'entente nationale dans une opération baptisée Volcan de la colère. Cette coalition est composée des milices de Tripoli et des éléments armés de Misrata. Sont incluses la force Rada (1 500 combattants), la brigade de Nawasi (1 800), les hommes de Kikli (800), la garde présidentielle (800)[26].

Négociations

Le 28 février 2019, lors de négociations à Abou Dabi, le Gouvernement d'union nationale et le Gouvernement de Tobrouk concluent un accord sur l'organisation d’élections en Libye[282]. Une conférence nationale est prévue pour se dérouler entre le 14 et 16 avril[283]. Une deuxième conférence est prévue en juillet 2019 à Addis Abeba[284].

Le 9 avril, la conférence nationale est reportée sine die[285] compte tenu de l'offensive de l'ANL sur la capitale.

2020

Le 2 janvier 2020, la Grande Assemblée nationale turque vote une résolution qui autorise un déploiement de l'armée turque en Libye[286].

Le 3 janvier 2020, Haftar appelle à la « mobilisation générale » face à une possible intervention turque[287].

Article détaillé : Bataille de Syrte (2020).

Le 6 janvier, l'ANL s'empare de Syrte lors d'une attaque soudaine qui ne rencontre que peu de résistance[288].

Un cessez le feu entre en vigueur le 11 janvier 2020 à minuit[289]. Le cessez-le-feu est globalement respecté, malgré quelques violations[290].

Participants à la conférence de Berlin sur la Libye, en janvier 2020.

Le 19 janvier, une conférence sous l'égide de l'ONU se tient à Berlin, où elle rassemble les chefs d'État ou de gouvernement de l'Allemagne, de la Russie, de la Turquie, de la France, du Royaume-Uni, de l'Italie, des États-Unis, de l'Égypte, des Émirats arabes unis, de l'Algérie et de la république du Congo, ainsi que l'Union africaine, l'Union européenne et la Ligue arabe. Également présent à Berlin, Fayez el-Sarraj et Khalifa Haftar ne se rencontrent cependant pas directement. Un communiqué commun appelant au maintien du cessez-le-feu et au renforcement de l'embargo sur les armes est rendu public par tous les acteurs internationaux invités, mais aucun accord n'est conclu[291],[292],[293],[294].

La Turquie décide en 2020 de faire déployer des mercenaires pour soutenir les forces combattant l'armée du maréchal Haftar. Un salaire moyen de 2 000 dollars, la nationalité turque et prise en charge médicale sont promis par Ankara pour les rebelles syriens qui accepteraient de s'engager dans cette guerre. Selon le quotidien britannique The Guardian, à la mi-janvier 2020, 2 000 combattants syriens étaient déjà arrivés à Tripoli depuis la Turquie[295].

Conséquences

Marines américains en train de se préparer à la base aérienne de Sigonella pour évacuer le personnel de l'ambassade des États-Unis à Tripoli.

Le , la Chambre des représentants adopte une loi portant sur la dissolution de toutes les milices officiellement reconnues, financées et formées après la révolution de février 2011. Sur les 104 représentants présents, 102 d'entre eux ont voté en faveur de la résolution[296]. Une date limite fixée au a été donnée pour la mise en œuvre de la loi. La Chambre avait tenté de faire passer la loi la veille mais n'avait pas réussi à s'entendre sur sa formulation. En dépit de celle-ci, il est difficile de savoir comment elle serait appliquée. Le même jour, la Chambre appelle également l'ONU et le Conseil de sécurité à intervenir en Libye pour protéger les civils et les institutions gouvernementales[297]. Un représentant affirme que la Chambre aurait été contrainte à cet appel à l'aide internationale après que des appels pour un cessez-le-feu aient été ignorés. Le 6 novembre, la Cour suprême fait invalider les élections législatives de juin 2014[298].

Le , la National Oil Corporation, compagnie pétrolière nationale de Libye réaffirme sa neutralité dans le conflit[299].

Réactions internationales

Le , le gouvernement algérien répond à une menace terroriste en envoyant une équipe de forces spéciales évacuer son personnel diplomatique hors de Libye[300]. Le 26 juillet, les États-Unis font évacuer leur ambassade à Tripoli vers la Tunisie[43]. De même que la France[301],[302] et le Royaume-Uni[303] ont évacué leur personnel diplomatique et que l'Inde et la Thaïlande ont commencé à évacuer leurs ressortissants travaillant sur le sol libyen[304],[305]. Le 23 août, la Libye voit ses droits d'accueillir la Coupe d'Afrique des nations de football 2017 révoqués en raison du conflit[306].

Le , l'Union européenne décide d'interdire de vol dans son espace aérien toutes les compagnies libyennes pour des raisons de sécurité[307].

Le , le président tchadien Idriss Déby a appelé l'OTAN à intervenir de nouveau en Libye[308].

En avril 2019, alors que le général Khalifa Haftar marche sur Tripoli, l'Union européenne donne l'ordre aux experts européens travaillant pour la mission EUBAM Libya de quitter la capitale libyenne pour se réfugier à Tunis, Tunisie, là où se trouve le siège officiel de la mission[309]. Le conseil de sécurité des nations unies demande au maréchal Haftar de stopper son offensive[310], le gouvernement Sarraj étant reconnu par l'ONU.

Bilan humain

Armed Conflict Location and Event Data project (Acled), un projet de l'Université du Sussex, donne un bilan par année du nombre de victimes recensées dans les conflits armés en Libye[13].

  • 2014 : 3 334 morts au moins, dont 589 civils
  • 2015 : 3 001 morts au moins, dont 492 civils
  • 2016 : 3 260 morts au moins, dont 413 civils
  • 2017 : 1 663 morts au moins, dont 310 civils
  • 2018 : 1 188 morts au moins, dont 276 civils
  • 2019 : 2 064 morts au moins, dont 358 civils
  • Total : 14 510 morts au moins, dont 2 438 civils

La Mission d'appui des Nations unies en Libye (MANUL) fournit pour sa part les bilans suivants :

  • 2019 : au moins 284 civils tués et 363 blessés[311]

Notes et références

  1. ↑ Libye: les Toubous tchadiens en renfort dans la lutte contre l'organisation Etat islamique, RFI, 27 février 2016.
  2. ↑ RIVAL LIBYAN FACTIONS TRAVEL TO KIEV AND MOSCOW SEEKING SUPPORT — newsweek, 6 février 2015
  3. ↑ « Toubous contre djihadistes : la pétaudière du Sud libyen », Le Point, 3 février 2014
  4. ↑ Nathalie Guibert, « La France mène des opérations secrètes en Libye », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  5. ↑ « Khalifa Haftar says Egypt and Chad are his top supporters », Libyan Express,‎ (lire en ligne)
  6. ↑ Egypt acts as middleman for Russia-Libya arms deal - Al-Monitor: the Pulse of the Middle East
  7. ↑ Libya needs international maritime force to help stop illicit oil, weapons – UN experts
  8. ↑ Беларусь увайшла ў спіс найбуйнейшых сусветных экспарцёраў зброі — Tut.by, 21 лютага 2018
  9. ↑ Libye-Les brigades de Misrata prêtent à attaquer l'EI à Syrte, Reuters, 11 mai 2016.
  10. ↑ a et b [vidéo] Guerre contre l'EI - Des forces spéciales françaises combattent au sol en Libye l'État islamique, France 24, 31 mai 2016.
  11. ↑ a et b Laurent De Saint Perier, Libye : qui a peur de Khalifa Haftar ?, Jeune Afrique, 30 mai 2016.
  12. ↑ a et b Thierry Portes, Libye : la victoire parisienne du général Haftar, Le Figaro, 26 juillet 2017.
  13. ↑ a b et c Armed Conflict Location and Event Data project : CURATED DATA FILES
  14. ↑ Libye: trois militaires français tués lors d'une opération des forces spéciales, L'Express, 20 juillet 2016.
  15. ↑ « En Libye, ce n’est pas le chaos, c’est la guerre », sur Le Monde diplomatique (consulté le )
  16. ↑ « Libye: trois gouvernements, une impasse et la menace daech » (consulté le )
  17. ↑ « La Libye, le pays aux trois gouvernements », sur La Libre Belgique (consulté le )
  18. ↑ Frédéric Bobin, « En Libye, des forces liées au gouvernement de Tripoli commettent un massacre », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. ↑ « Le groupe islamiste libyen Ansar al Charia annonce sa dissolution », Zone Bourse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  20. ↑ Le Monde.fr avec AFP, « Libye : l’organisation terroriste Ansar Al-Charia annonce sa dissolution », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  21. ↑ « Libye : l'Assemblée nationale a élu son nouveau président », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  22. ↑ Libye : nouveau président de l'AN élu, Le Figaro, 25 juin 2013.
  23. ↑ (en) St John, Ronald Bruce (4 juin 2014). Historical Dictionary of Libya. Rowman & Littlefield. p. 201.
  24. ↑ Bosalum, Feras; Markey, Patrick, « Libyan assembly votes to follow Islamic law », Reuters, (consulté le )
  25. ↑ « La lente désintégration de la Libye post-Kadhafi », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  26. ↑ a b et c Célian Macé et Hala Kodmani, « Libye: le maréchal Haftar fait trembler Tripoli », Libération,‎ (lire en ligne)
  27. ↑ a et b Reuters : Combats à Benghazi entre islamistes et miliciens
  28. ↑ a et b « Libye : affrontements meurtriers à Benghazi », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  29. ↑ (en) Rogue General's Troops Storm Libyan Parliament, Sky News, 18 mai 2014
  30. ↑ (en) Gunfire erupts outside Libyan parliament, Al Jazeera, 19 mai 2014
  31. ↑ (en) The leader of Libya’s revolt, Khalifa Hifter, rules out negotiations and vows to fight, The Washington Post, 20 mai 2014
  32. ↑ (en) A Q&A with Khalifa Hifter, the mastermind behind Libya’s new revolt, The Washington Post, 20 mai 2014
  33. ↑ (en) « Libya : Drawing the battle lines », The Economist, 7 juin 2014
  34. ↑ (en) Jason Pack, Rhiannon Smith et Karim Mezran, « The Origins and Evolution of ISIS in Libya », Atlantic Council,‎ (lire en ligne)
  35. ↑ a et b « Des dizaines de morts à Benghazi et Tripoli » Le Figaro, 27 juillet 2014.
  36. ↑ « Libye : au moins .30 personnes tuées », Le Figaro, 29 juillet 2014.
  37. ↑ « Libye : un avion militaire s'écrase à Benghazi », Le Figaro, 29 juillet 2014.
  38. ↑ (en) Islamists seize key Benghazi army base, AAP, 30 juillet 2014
  39. ↑ http://www.jamestown.org/programs/tm/single/?tx_ttnews[tt_news]=42729&tx_ttnews[backPid]=26&cHash=58b38afb28fac7f81a96f8bfa86369b3#.VDVlABYW518
  40. ↑ « Libye : l'aéroport de Tripoli bombardé », Le Figaro, 17 juillet 2014.
  41. ↑ « Libye : combats dans le sud de Tripoli », Le Figaro, 18 juillet 2014.
  42. ↑ « Libye : combats intensifiés aujourd'hui », Le Figaro, 23 juillet 2014.
  43. ↑ a et b (en) « What Is Happening in Libya », sur ABC News,, .
  44. ↑ « Tripoli: 97 morts en 2 semaines de combats », Le Figaro, 27 juillet 2014.
  45. ↑ « Libye : reprise des combats à Tripoli », Le Figaro, 31 juillet 2014.
  46. ↑ « Libye : 18 Soudanais tués par une roquette », Le Figaro, 6 août 2014.
  47. ↑ « Tripoli airport 'seized by Islamist militia' », Al Jazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  48. ↑ Chris Stephen and Anne Penketh, « Libyan capital under Islamist control after Tripoli airport seized », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le )
  49. ↑ Maroc. Pourquoi l'alerte aérienne est à prendre au sérieux, Jamal Amiar, MEDIAS24.com, 18 août 2014
  50. ↑ (en) Arab Nations Strike in Libya, Surprising U.S., The New York Times, 25 août 2014
  51. ↑ (en) Splits emerge between Libyan Islamists and jihadists, Yahoo! News, 18 août 2014
  52. ↑ (en) Ansar Al-Sharia and the Muslim Brotherhood in Benghazi split over local council, Libya Herald
  53. ↑ (en) Libya: Cruise ship hired as 'floating hotel for MPs', BBC News, 21 août 2014
  54. ↑ (en) On the Greek Ferry Housing Libya's Government, The Atlantic, 13 septembre 2014
  55. ↑ Chris Stephen, « Libyan parliament takes refuge in Greek car ferry », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le )
  56. ↑ (en) Tripoli residents face dilemma after Libya Dawn take control of capital, The Guardian, 31 août 2014
  57. ↑ (en) Libya says Sudanese war plane loaded with ammunition for Tripoli enters its airspace, Reuters, 6 septembre 2014
  58. ↑ (en) « Militia Fighting in Libya's West Kills 23 », sur ABC News,, .
  59. ↑ (en) Fighting continues near Gharian, Libya Herald, 15 octobre 2014
  60. ↑ (en) « Egypt Warplanes Hit Libya Militias, Officials Say », sur ABC News,, .
  61. ↑ (en) Libya turmoil: Benghazi hit by air strikes and clashes, BBC News, 15 octobre 2014
  62. ↑ http://english.alarabiya.net/en/News/africa/2014/10/06/Video-Libya-s-Islamist-militants-parade-with-ISIS-flags.html
  63. ↑ (en) Watch: ISIS Gains Ground - in Libya, IsraelNationalNews, 6 octobre 2014
  64. ↑ Libye: un nouveau mouvement jihadiste attiré par le groupe EI, RFI, 6 octobre 2014
  65. ↑ (en) « Commander: 18 Islamist Fighters Killed in Libya] », sur ABC News,, .
  66. ↑ Xinhua : Libye:142 morts au cours d'affrontements entre milices rivales à l'ouest de Tripoli
  67. ↑ (en) Bombs explode near Egyptian and UAE embassies in Libyan capital, Reuters, 13 novembre 2014
  68. ↑ (en) Bombs Hit Sole Civilian Airport in Libyan Capital, The New York Times, 24 novembre 2014
  69. ↑ (en) Tripoli's Maitiga Airport Hit by Libyan Air Force Jet, International Business Times, 25 novembre 2014
  70. ↑ « Libye: 7 morts dans des raids aériens à l'ouest », La Croix, 2 décembre 2014
  71. ↑ « Libye : un réservoir pétrolier atteint par une roquette en feu », Romandie, 26 décembre 2014
  72. ↑ (en) Libya's El Sharara oilfield shut after armed group seizure -sources, Reuters, 5 novembre 2014
  73. ↑ « L'armée et une coalition de milices libyennes annoncent un cessez-le-feu », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  74. ↑ Libye: poursuites des négociations à Genève, Le Figaro, 26 janvier 2015
  75. ↑ « Libye : des terroristes se font exploser dans un hôtel de Tripoli », Le Point, 27 janvier 2015
  76. ↑ Un Français parmi les victimes de l'attentat du grand hôtel de Tripoli, Le Figaro, 27 janvier 2015
  77. ↑ Amnesty International : Descente en enfer en Libye : enlèvements, exécutions sommaires et autres violations
  78. ↑ a b et c RFI : Libye: vers une confrontation entre islamistes et jihadistes, par David Thomson
  79. ↑ Reuters : Libye : des bâtiments administratifs pris d'assaut à Syrte
  80. ↑ « L'EI affirme avoir décapité des chrétiens égyptiens en Libye », AFP sur romandie.com
  81. ↑ « L'Égypte bombarde des positions de l'État islamique en Libye », Le Monde avec l'AFP, AP et Reuters,‎ (lire en ligne).
  82. ↑ a et b « Environ 15 000 Égyptiens ont fui la Libye en huit jours », sur boursorama.com, AFP.
  83. ↑ « Des milliers d'Égyptiens fuient la Libye », Le Monde avec l'AFP,‎ (lire en ligne).
  84. ↑ « Série d'attentats à la bombe à Koubbah, en Libye », Le Monde avec l'AFP et Reuters,‎ (lire en ligne).
  85. ↑ RFI : Libye: une branche libyenne de l'EI revendique les attentats d'al-Qoba
  86. ↑ Jeune Afrique : Libye : des islamistes armés s'emparent de deux champs pétrolifères
  87. ↑ OLJ : Combats entre l’EI et Fajr Libya à Syrte
  88. ↑ RFI : Libye: mort d'un responsable de l’assassinat de 2 militants tunisiens
  89. ↑ Xinhua : Libye : 15 morts dans de violents affrontements à Syrte
  90. ↑ « Libye/EI : 12 morts dans des affrontements », Le Figaro avec l'AFP
  91. ↑ « Combats entre jihadistes de l'EI et miliciens à Syrte en Libye », AFP sur lorientlejour.com
  92. ↑ a b c et d « Libye: le premier ministre rebelle refuse de partir », sur Le Figaro, (consulté le )
  93. ↑ (en) Islamic State militants claim attacks on embassies in Libya, Reuters, 13 avril 2015
  94. ↑ « Libye : au moins 21 morts dans des combats près de Tripoli », AFP sur lapresse.ca
  95. ↑ « En Libye, l’État islamique s’empare d’un aéroport », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  96. ↑ Reuters : Libye : l'EI s'empare d'une centrale électrique près de Syrte
  97. ↑ Reuters : Libye-L'EI chassé de Derna, selon ses rivaux islamistes
  98. ↑ Libye: le groupe EI chassé du centre de Derna, RFI, 21 juin 2015.
  99. ↑ « L'EI dit avoir été chassé de la ville libyenne de Derna », AFP sur lorientlejour.com, 12 juillet 2015.
  100. ↑ Conflit en Libye : des chefs de tribus libyennes en réunion au Caire
  101. ↑ Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité sur la Libye
  102. ↑ « Libye : le gouvernement reconnu par la communauté internationale signe l’accord de paix », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  103. ↑ Libye: affrontements à Syrte entre l'EI et des combattants salafistes, RFI, 14 août 2015.
  104. ↑ Libye: violents affrontements à Syrte entre l'EI et des combattants locaux, AFP, 14 août 2015.
  105. ↑ http://www.france24.com/fr/20150927-libye-combats-a-benghazi-10-morts-larmee-lei
  106. ↑ « Libye : le parlement élu prolonge son mandat », sur lefigaro.fr, .
  107. ↑ « Libye: l’ONU propose un nouvel accord pour pacifier le pays », sur rfi.fr, .
  108. ↑ « Les Echos.fr - Actualité à la Une - Les Echos » (consulté le )
  109. ↑ « Libye: l'une des parties rejette le gouvernement d'union de l'ONU », sur voaafrique.com, .
  110. ↑ http://m.7sur7.be/7s7/m/fr/1505/Monde/article/detail/2495362/2015/10/19/La-Libye-rejette-le-plan-de-paix-de-l-ONU.dhtml
  111. ↑ http://www.lepoint.fr/monde/libye-le-processus-de-negociations-va-se-poursuivre-pas-d-autre-alternative-21-10-2015-1975566_24.php
  112. ↑ « Enlèvement du ministre du plan dans le gouvernement de Tripoli - Afrique - Actualités - StarAfrica.com »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le )
  113. ↑ « Nouvelle initiative lancée pour mettre fin au conflit en Libye », (consulté le )
  114. ↑ « Libye : un accord est signé entre les deux camps à Tunis - Kapitalis », sur Kapitalis, (consulté le )
  115. ↑ « Nouvelle initiative lancée pour mettre fin au conflit en Libye », sur Libération.fr (consulté le )
  116. ↑ a et b « Crise en Libye : un accord politique trouvé et déjà contesté », sur Libération.fr (consulté le )
  117. ↑ « Pour la première fois, les chefs des deux Parlements de Libye se rencontrent », sur Le Monde, (consulté le )
  118. ↑ « Libye: signature d’un accord de réconciliation déjà contesté », sur RFI Afrique (consulté le )
  119. ↑ Libye: les affrontements se poursuivent à Ajdabiya, RFI, 20 décembre 2015.
  120. ↑ Libye: 11 morts en trois jours dans l'est, Le Figaro avec AFP, 18 décembre 2015.
  121. ↑ « Résolution à l’ONU pour un gouvernement d’union en Libye », sur Le Monde, (consulté le )
  122. ↑ « Libye: l'envoyé de l'ONU veut convaincre sur un gouvernement d'union », sur RFI Afrique (consulté le )
  123. ↑ « Libye : Martin Kobler à Shahat pour persuader Aguila Saleh Maghreb » (consulté le )
  124. ↑ Frédéric Bobin, « Libye : l’accord entre factions rivales pourra-t-il sauver le pays ? », sur Le Monde, (consulté le )
  125. ↑ « Pour la première fois, les chefs des deux Parlements de Libye se rencontrent », sur Le Monde, (consulté le )
  126. ↑ a et b « Libye : 40 morts dans des affrontements entre tribus rivales - JeuneAfrique.com » (consulté le )
  127. ↑ Mondafrique : Le sud libyen, la vraie bombe à retardement
  128. ↑ Xinhua : Dix-sept tués dans des affrontements entre deux tribus rivales au sud de la Libye
  129. ↑ Libye: l'EI poursuit son offensive en direction des terminaux pétroliers, AFP, 5 janvier 2016
  130. ↑ [vidéo] Le groupe État islamique étend son pouvoir aux portes du croissant pétrolier - LIBYE, France 24, 4 janvier 2016.
  131. ↑ Libye: le groupe EI revendique l'attentat-suicide de Zliten, RFI, 8 janvier 2016.
  132. ↑ « Afrique - Libye : formation d'un nouveau gouvernement d'union nationale sous l'égide de l'ONU », sur France 24 (consulté le )
  133. ↑ « Le Parlement libyen rejette le gouvernement d’union », sur Le Monde, (consulté le )
  134. ↑ « Libye : le gouvernement d'union nationale mort-né », sur Le Point Afrique (consulté le )
  135. ↑ Lefigaro.fr avec AFP, « Libye: un gouvernement proposé d'ici 10 jours », sur Le Figaro (consulté le )
  136. ↑ « Libye: report demandé pour la formation du gouvernement d’union », sur 45eNord.ca (consulté le )
  137. ↑ « Libye : formation d'un nouveau gouvernement d'union », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le )
  138. ↑ « Libye : le Parlement n'a pas pu voter sur le gouvernement d'union », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  139. ↑ https://www.yeclo.com/2016/02/25/le-vote-de-confiance-au-gouvernement-dunion-en-libye-otage-des-intérêts-partisans-analyse/
  140. ↑ « L'Algérie suspend ses vols commerciaux vers la Libye », sur RFI Afrique (consulté le )
  141. ↑ lefigaro.fr avec AFP, « Libye: un avion du gouvernement abattu, l'EI revendique », sur Le Figaro (consulté le )
  142. ↑ « Le gouvernement de Tripoli menace de fermer ses aéroports et ses postes frontaliers aux tunisiens », sur Al Huffington Post (consulté le )
  143. ↑ a et b Thierry Portes, L'État islamique perd des points d'ancrage en Libye, Le Figaro, 24 février 2016.
  144. ↑ Libye: 13 combattants tués à Benghazi, Le Figaro, 21 février 2016.
  145. ↑ « ONU: en Libye, toutes les parties sont coupables de crime de guerre », sur LExpress.fr (consulté le )
  146. ↑ Lefigaro.fr avec Reuters, « Libye: Paris réclame des sanctions de l'UE », sur Le Figaro (consulté le )
  147. ↑ Lefigaro.fr avec AFP, « Libye: un gouvernement d'union proclamé », sur Le Figaro (consulté le )
  148. ↑ a et b « Libye: soutien occidental au nouveau gouvernement », sur Libération.fr (consulté le )
  149. ↑ « Libye : le gouvernement d'union bientôt installé à Tripoli », sur Ouest-France.fr (consulté le )
  150. ↑ « Libye : les autorités de Tripoli rejettent le Gouvernement d’union nationale »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur ShemsFm.net (consulté le )
  151. ↑ « Libye: nouveau coup dur pour le gouvernement d'union nationale », sur RTBF Info (consulté le )
  152. ↑ « Libye : Le gouvernement de Fajr Libya refuse toute solution - Kapitalis », sur Kapitalis (consulté le )
  153. ↑ « Libye : état d'urgence à Tripoli - BBC Afrique », sur BBC Afrique (consulté le )
  154. ↑ « A Tripoli, le gouvernement d'union est sur toutes les lèvres », sur LExpress.fr (consulté le )
  155. ↑ « De Tunis, Ban plaide pour l'installation du gouvernement libyen d'union à Tripoli », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  156. ↑ Frédéric Bobin, « Climat de tensions à Tripoli après l’arrivée du gouvernement d’« union nationale » », sur Le Monde, (consulté le )
  157. ↑ « Gouvernement d’unité libyen : Sarraj interdit d’atterrir à Tripoli - Kapitalis », sur Kapitalis (consulté le )
  158. ↑ « Libye: le chef du gouvernement d'union sommé de quitter Tripoli », sur TV5MONDE (consulté le )
  159. ↑ « Centre d'actualités de l'ONU - Libye : l'ONU se félicite de l'arrivée du Conseil de la présidence à Tripoli », sur Centre d'actualités de l'ONU (consulté le )
  160. ↑ « Vives tensions en Libye après la prise d'une télévision à Tripoli », sur RTL.fr (consulté le )
  161. ↑ « Dix villes annoncent leur soutien au gouvernement parrainé par l'ONU », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le )
  162. ↑ « Libye : Manifestation de soutien à Faïez Al-Sarraj - Kapitalis », sur Kapitalis (consulté le )
  163. ↑ « Libye: bras de fer à Tripoli où le gouvernement d'union tente de s'imposer - 01/04/2016 », sur ladepeche.fr (consulté le )
  164. ↑ « Libye : le chef du gouvernement rebelle Khalifa al-Ghwell a quitté Tripoli - JeuneAfrique.com », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
  165. ↑ Frida Dahmani, Libye : le chef du gouvernement rebelle Khalifa al-Ghwell a quitté Tripoli, Jeune Afrique, 1er avril 2016.
  166. ↑ « Libye-Les membres du gouvernement d'union dans les rues de Tripoli », sur Boursorama (consulté le )
  167. ↑ « Le Conseil de sécurité, unanime, salue le gouvernement d'union libyen », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  168. ↑ La-Croix.com, « La Libye entrevoit une sortie de crise », sur La Croix (consulté le )
  169. ↑ « Libye: la banque centrale et la compagnie de pétrole se rallient au gouvernement d'union », sur LExpress.fr (consulté le )
  170. ↑ « Libye : les autorités de Tripoli cèdent le pouvoir au gouvernement soutenu par l’ONU », sur Le Monde.fr (consulté le )
  171. ↑ Le Point, magazine, « Libye: le gouvernement d'union avance malgré un premier accroc », sur Le Point (consulté le )
  172. ↑ Modèle {{Lien web}} : paramètre « titre » manquant. [1] (consulté le )
  173. ↑ « Libye: le Parlement de Tobrouk va voter la confiance au gouvernement d’union - RFI », sur RFI Afrique (consulté le )
  174. ↑ « Libye : le mikado du gouvernement d'union nationale », sur Le Point Afrique (consulté le )
  175. ↑ « Le gouvernement d'union en Libye forme un commandement des opérations militaires contre l’EI - France 24 », sur France 24 (consulté le )
  176. ↑ « Libye: le gouvernement d'union se dote d'une garde présidentielle », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  177. ↑ « Libye: trois gouvernements, deux banques centrales et désormais deux monnaies - RFI », sur RFI Afrique (consulté le )
  178. ↑ Libye: l'EI s'empare d'une nouvelle localité après des attaques, AFP, 12 mai 2016.
  179. ↑ Libye: une trentaine de membres des forces du gouvernement de Tripoli tués, RFI avec agences, 19 mai 2016.
  180. ↑ Libye: les forces progouvernementales avancent vers Syrte, tenue par l'EI, RFI, 19 mai 2016.
  181. ↑ Libye : l'État islamique perd deux villes dans la région de Syrte, Le Point avec AFP, 31 mai 2016.
  182. ↑ Madjid Zerrouky, Les forces libyennes entrent dans Syrte, « capitale » de l’État islamique en Libye, Le Monde, 9 juin 2016.
  183. ↑ « Libye: la Compagnie nationale pétrolière soutient le gouvernement d’union - RFI », sur RFI Afrique (consulté le )
  184. ↑ « Libye: tollé dans l'est après l'annonce de la réouverture de champs pétroliers - RFI », sur RFI Afrique (consulté le )
  185. ↑ Libye : le gouvernement d’union nationale s’installe dans des locaux officiels, dans le centre de Tripoli, Jeune Afrique avec AFP, 12 juillet 2016.
  186. ↑ Hanene Bouchrit, « Libye: Tentative d'assassinat sur le ministre de la Défense » (consulté le )
  187. ↑ « Trois sous-officiers du Service Action tués en Libye », sur L'Opinion (consulté le )
  188. ↑ ome, « Libye: les 3 militaires morts venaient de Perpignan », sur Le Figaro (consulté le )
  189. ↑ BFMTV, « Libye: le gouvernement d'union nationale accuse Paris de « violation » du territoire », sur BFMTV (consulté le )
  190. ↑ ome, « Libye: des milices appellent à l'expulsion des forces françaises », sur Le Figaro (consulté le )
  191. ↑ lefigaro.fr, « Libye: premières frappes américaines contre l'EI » (consulté le )
  192. ↑ Hélène Sallon, « En Libye, le premier ministre soutenu par l’ONU connaît un revers », sur Le Monde, (consulté le )
  193. ↑ « Libye : le gouvernement d'union nationale suscite toujours la méfiance », sur Le Point Afrique (consulté le )
  194. ↑ ome, « Libye: les forces de l'Est à l'offensive », sur Le Figaro (consulté le )
  195. ↑ Jonathan Walsh et Amar Mohammed Sahib Al Hameedawi, Libye : partie filmer la milice gardant le croissant pétrolier libyen, France 24 assiste à sa déroute, France 24, 26 septembre 2016.
  196. ↑ « Libye: les forces parallèles de l'est prennent deux terminaux pétroliers », sur TV5MONDE (consulté le )
  197. ↑ « Libye : les rebelles du général Haftar s'emparent de terminaux pétroliers - France 24 », sur France 24 (consulté le )
  198. ↑ « Libye : les forces rebelles du général Haftar s'emparent de trois terminaux pétroliers - JeuneAfrique.com », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
  199. ↑ a et b « L'Europe et les USA demandent le retrait de Haftar en Libye », sur L'Obs (consulté le )
  200. ↑ a et b « Pétrole en Libye: la communauté internationale condamne l’offensive d’Haftar - RFI », sur RFI Afrique (consulté le )
  201. ↑ « Milices, barbouzes et or noir : en Libye, la bataille pour le "croissant pétrolier" fait rage », sur Franceinfo (consulté le )
  202. ↑ « Libye: les terminaux pétroliers remis à la compagnie nationale », sur Libération.fr (consulté le )
  203. ↑ « Pétrole: la Libye va relancer ses exportations », sur La Tribune (consulté le )
  204. ↑ « Le général Haftar prend le contrôle du pétrole en Libye », sur Libération (consulté le )
  205. ↑ « Nouveaux combats en Libye pour le contrôle du Croissant pétrolier », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le )
  206. ↑ ome, « Libye: un pétrolier quitte le port de Ras Lanouf », sur Le Figaro (consulté le )
  207. ↑ « Libye : Bruxelles prolonge les sanctions contre trois responsables - International - El Watan » (consulté le )
  208. ↑ « Libye : un rival du gouvernement d’union affirme avoir repris le pouvoir », Jeune Afrique, 16 octobre 2016
  209. ↑ L'armée libyenne a entrepris de «nettoyer» le sud du pays, RFI, 29 décembre 2016.
  210. ↑ « Libye : l’Etat islamique vaincu à Syrte, après six mois de combats », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  211. ↑ « Des dizaines de combattants de l’organisation Etat islamique tués par une frappe américaine en Libye », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  212. ↑ a b c et d Maryline Dumas, Libye: combats à Tripoli et dans le bassin pétrolier, Le Figaro, 15 mars 2017.
  213. ↑ Libye: le croissant pétrolier ciblé par des milices proches de Khalifa Ghweil, RFI, 4 mars 2017.
  214. ↑ « Des groupes islamistes s'emparent d'un site pétrolier en Libye », L'Orient-Le Jour,‎ (lire en ligne, consulté le )
  215. ↑ « Libye: les forces pro-Haftar préparent une contre-offensive », L'Orient-Le Jour,‎ (lire en ligne, consulté le )
  216. ↑ « Cinquième jour de bombardements dans le croissant pétrolier libyen », L'Orient-Le Jour,‎ (lire en ligne, consulté le )
  217. ↑ Frédéric Bobin, « En Libye, le Parlement de Tobrouk se retire des efforts de réconciliation », sur Le Monde, (consulté le )
  218. ↑ « Libye: les troupes pro-Haftar annoncent la reprise de deux sites pétroliers », L'Orient-Le Jour,‎ (lire en ligne, consulté le )
  219. ↑ a et b « Libye: troisième jour de combats à Tripoli, une chaîne de télévision attaquée », AFP,‎ (lire en ligne, consulté le )
  220. ↑ « Fighting in Libya’s Capital as One Government Seizes Another’s Compound » (consulté le )
  221. ↑ RTL Newmedia, « Libye: les tribus du Sud signent un accord de paix à Rome », sur RTL Info (consulté le )
  222. ↑ Libye: le général Haftar tente de s'emparer d'un aéroport, RFI, 16 avril 2017.
  223. ↑ Libye: la bataille du Sud et la traque de Mohammed Ben Nayel, RFI, 17 avril 2017.
  224. ↑ « Rencontre entre les deux principaux acteurs de la crise libyenne », sur Le Monde, (consulté le )
  225. ↑ « Crise libyenne: Fayez al-Sarraj et Khalifa Haftar se mettent d'accord - RFI », sur RFI Afrique (consulté le )
  226. ↑ a b c et d Libye : une attaque contre une base militaire fait 141 morts, Le Point avec AFP, 20 mai 2017.
  227. ↑ a et b Frédéric Bobin, « En Libye, des forces liées au gouvernement de Tripoli commettent un massacre », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  228. ↑ Célian Macé, L'armée du maréchal Haftar ravagée dans le Sud libyen, Libération, 21 mai 2017.
  229. ↑ Attaque de Brak al-Shati en Libye: la 3e Force, brigade aux allégeances troubles, RFI, 21 mai 2017.
  230. ↑ L'exécution sommaire, une pratique répandue dans une Libye en plein chaos, RFI, 16 août 2017.
  231. ↑ Libye : les forces pro-Haftar contrôlent une base dans le sud, AFP, 25 mai 2017.
  232. ↑ « Libye : au moins 13 morts dans les combats à Tripoli », L'Orient-Le Jour,‎ (lire en ligne, consulté le )
  233. ↑ « Les forces égyptiennes ont bombardé des "camps terroristes" en Libye », L'Orient-Le Jour,‎ (lire en ligne, consulté le )
  234. ↑ « Libye: les forces pro-Haftar gagnent du terrain dans le Sud », L'Orient-Le Jour,‎ (lire en ligne, consulté le )
  235. ↑ « Le défi libyen de Ghassan Salamé, nouvel envoyé spécial de l’ONU », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  236. ↑ « Libye: le maréchal Haftar annonce la libération de Benghazi », sur RFI.fr, (consulté le )
  237. ↑ Célian Macé, Macron s’offre un coup diplomatique en réunissant les frères ennemis libyens, Libération, 25 juillet 2017.
  238. ↑ Libye: en quoi l’accord de Paris légitime al-Sarraj et légalise l’action d’Haftar, RFI, 27 juillet 2017.
  239. ↑ François d’Alançon, Libye : « Aucun des deux rivaux n’exerce un réel contrôle sur ses troupes », La Croix, 26 juillet 2017.
  240. ↑ « Libye : projet de Constitution voté, le chef du GNA appelle à organiser un référendum », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  241. ↑ a b c d et e Frédéric Bobin, « Les combats à Sabratha vont-ils bouleverser les équilibres politiques en Libye ? », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  242. ↑ Maryline Dumas, À Sabratha, en Libye, l'argent lié au trafic des migrants a rallumé la guerre des gangs, Le Figaro, 20 septembre 2017.
  243. ↑ a b c et d Libye: une milice chassée de Sabratha après des violences meurtrières, AFP, 6 octobre 2017.
  244. ↑ Libye: la prise de Sabratha, une victoire pour Haftar, RFI, 6 octobre 2017.
  245. ↑ Libye : plus de 20 000 migrants retenus de force par des milices à Sabratha, Jeune Afrique avec AFP, 17 octobre 2017.
  246. ↑ « Libye pour Khalifa Haftar, l'accord de Skhirat a expiré - RFI », sur RFI Afrique (consulté le )
  247. ↑ « Libye : le maire de Misrata abattu par des inconnus », sur Le Monde, (consulté le )
  248. ↑ « Libye : le cap est fixé pour des élections en 2018 », sur Le Point Afrique (consulté le )
  249. ↑ a et b « Libye: un parlementaire qualifie la révolution de 2011 de «catastrophe» -RFI », sur RFI Afrique (consulté le ).
  250. ↑ a et b « Libye: Tawarga, le retour interdit, sept ans après - RFI », sur RFI Afrique (consulté le )
  251. ↑ « Libye : un officier recherché par la CPI se rend », sur BBC Afrique (consulté le )
  252. ↑ « Le commandant libyen recherché par la CPI libéré », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  253. ↑ a et b (en) Andrew McGregor, « Salafists, Mercenaries and Body Snatchers: The War for Libya’s South », Terrorism Monitor, vol. 16, no 7,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  254. ↑ a b c et d (en) Andrew McGregor, « The Battle for Sabha Castle: Implications for Libya’s Future », Aberfoyle International Security,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  255. ↑ Célian Macé, Le Sud libyen au bord de l'embrasement, Libération, 14 mars 2018.
  256. ↑ Libye: 3 morts dans des heurts entre tribus, Le Figaro avec AFP, 6 mars 2018.
  257. ↑ Libye: des combats détruisent une partie de la citadelle historique de Sebha, RFI, 3 avril 2018.
  258. ↑ (en) Andrew McGregor, « The Battle for Sabha Castle: Implications for Libya’s Future », Aberfoyle International Security,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  259. ↑ a b et c (en) Michel Cousins, « Flashpoints, north and south, ratchet up Libya tensions », The Arab Weekly,‎ (lire en ligne)
  260. ↑ (en) Michel Cousins, « Haftar achieves major breakthrough in Libya’s south », The Arab Weekly,‎ (lire en ligne)
  261. ↑ a et b (en) Jamal Adel, « Southern Libyans crack down on crimewave by Chadian militias », Libya Herald,‎ (lire en ligne)
  262. ↑ (en) Sami Zaptia, « Hafter launches Murzuq Basin military campaign in south », Libya Herald,‎ (lire en ligne)
  263. ↑ Libye: les milices ennemies de Misrata et Zenten se sont réconciliées, RFI, 30 mars 2018.
  264. ↑ « Libye: encore des conditions à remplir avant des élections (ONU) », sur TV5MONDE (consulté le )
  265. ↑ « Libye : accord à Paris sur des élections le 10 décembre », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  266. ↑ « Élections en Libye avant la fin 2018 : la France isolée – JeuneAfrique.com », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
  267. ↑ Le Point, magazine, « En Libye, de nouveaux combats menacent les efforts pour un règlement du conflit », sur Le Point (consulté le )
  268. ↑ Vincenzo Nigro, À Tripoli, la trêve entre milices est une illusion, La Repubblica, 10 septembre 2018.
  269. ↑ Maryline Dumas, Libye : un calme précaire est revenu à Tripoli, Le Figaro, 7 septembre 2018.
  270. ↑ « Des violences de mauvais augure pour les élections en Libye — La Libre Afrique », sur La Libre Afrique (consulté le )
  271. ↑ Libye: Haftar lance une opération pour "purger" le sud, Le Figaro avec AFP, 16 janvier 2019.
  272. ↑ a b c d et e L'armée libyenne affronte toujours la rébellion tchadienne dans le sud, RFI, 2 février 2019.
  273. ↑ a b c d et e Arianna Poletti, Libye : le maréchal Haftar avance dans le sud-ouest et inquiète Tripoli, Jeune Afrique, 8 février 2019.
  274. ↑ a b et c Frédéric Bobin, « En Libye, les avancées du maréchal Haftar rebattent les cartes de la crise », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  275. ↑ Ayman al Warfalli, Libye: Les forces de Haftar contrôlent une bonne partie de Sabha, Reuters, 28 janvier 2019.
  276. ↑ a b c d e et f Célian Macé, Le maréchal Haftar fait des ricochets au Sahara, Libération, 8 février 2019.
  277. ↑ a et b (en) Andrew McGregor, « Is Khalifa Haftar’s Libyan National Army Carrying Out Ethnic Cleansing in Murzuq? », Aberfoyle International Security,‎ (lire en ligne)
  278. ↑ Tchad: nouvelle reddition de rebelles de l’UFR, RFI, 9 février 2019.
  279. ↑ a et b Le Point, magazine, « Libye : des forces pro-Haftar à moins de 30 km de Tripoli », sur Le Point (consulté le )
  280. ↑ « Libye: le maréchal Haftar ordonne à ses forces d'entrer dans Tripoli - RFI », sur RFI Afrique (consulté le )
  281. ↑ « Libye: l’offensive de Khalifa Haftar repoussée à 30 kilomètres de Tripoli - RFI », sur RFI Afrique (consulté le )
  282. ↑ « En Libye, les pouvoirs rivaux se mettent d’accord pour organiser des élections », Le Monde avec AFP,‎ (lire en ligne).
  283. ↑ « Libye: conférence nationale en avril pour dresser une «feuille de route» », sur Le Figaro (consulté le )
  284. ↑ « Libye : deux nouvelles conférences en vue pour sortir le pays du chaos », sur Franceinfo (consulté le )
  285. ↑ « Libye: report sine die de la conférence interlibyenne en raison des combats », sur Le Figaro (consulté le )
  286. ↑ Turquie : le Parlement autorise Erdogan à déployer l'armée en Libye, AFP, 3 janvier 2020.
  287. ↑ « Libye: Haftar appelle à la mobilisation générale contre une intervention militaire turque », sur Le Point, lepoint.fr, (consulté le ).
  288. ↑ Frédéric Bobin, La prise de Syrte est une étape majeure dans l’offensive du maréchal Haftar en Libye, Le Monde, 7 janvier 2020.
  289. ↑ « Libye : Khalifa Haftar annonce un cessez-le-feu »
  290. ↑ Des violations du cessez-le-feu signalées en Libye, Le Monde avec AFP, 12 janvier 2020.
  291. ↑ En Libye, la communauté internationale veut mettre fin aux ingérences étrangères, Le Monde avec AFP, 20 janvier 2020.
  292. ↑ Célian Macé, A Berlin, le sommet sur la Libye accouche d'une souris, Libération, 20 janvier 2020.
  293. ↑ Frédéric Bobin, A Berlin, un appel fragile de la communauté internationale pour relancer la paix en Libye, Le Monde, 20 janvier 2020.
  294. ↑ Nathalie Versieux, Libye: la conférence de Berlin appelle à renforcer l’embargo sur les armes, Le Figaro, 20 janvier 2020.
  295. ↑ « Libye : 2 000 dollars par mois et nationalité turque pour les mercenaires syriens », sur Franceinfo,
  296. ↑ Sami Zaptia, « HoR disbands officially recognized and funded militias », Libya Herald,‎ (lire en ligne, consulté le )
  297. ↑ Ahmed Elumami et Ayman Al-Warfalli, « UPDATE 2-Libya's parliament calls for UN aid to quell militia fighting », Reuters, Benghazi,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  298. ↑ (en) Libya supreme court 'invalidates' elected parliament, BBC News, 6 novembre 2014.
  299. ↑ (en) Tripoli-based Libyan state oil firm says will remain independent, Reuters, 18 décembre 2014
  300. ↑ Chikhi, Lamine, « Algeria evacuates diplomats from Libya after threats », Reuters,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  301. ↑ « France evacuates French and British expats from Libya », BBC, (consulté le )
  302. ↑ « France evacuates nationals, closes embassy in Libya », France 24, (consulté le )
  303. ↑ Stephen, Chris, « Britain to close embassy and withdraw staff from Libya », The Guardian, (consulté le )
  304. ↑ « Thailand prepares jobs for Thai workers arriving from Libya », Pattaya Mail, (consulté le )
  305. ↑ « Amid Civil War, Stranded Indians Begin to Leave Libya », The New Indian Express, (consulté le )
  306. ↑ (en) Libya stripped of right to host 2017 Nations Cup, Reuters, 23 août 2014
  307. ↑ « Libye: Toutes les compagnies aériennes libyennes interdites de vol dans l'UE », 20minutes, 11 décembre 2014
  308. ↑ « Le président tchadien appelle l’OTAN à intervenir à nouveau en Libye », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  309. ↑ « Les équipes d’EUBAM Libya ont quitté la Libye », sur Bruxelles2.eu,
  310. ↑ « Libye: la communauté internationale demande à Haftar de stopper son offensive », sur RFI, (consulté le )
  311. ↑ Libye : 284 civils tués et 363 blessés cette année à la suite du conflit armé, ONU Info, 20 décembre 2019.

Liens externes

v · m
Djihadistes et islamistes
Khalifa al-Ghowel
Gouvernement de salut national (2015-2017)
Congrès général national (2012-2016)
  • Brigades amazigh
  • Brigades de Misrata
  • Conseil suprême des Touaregs
  • Fajr Libya
  • Garde présidentielle
Soutiens
Aguila Salah Issa et Khalifa Haftar
Gouvernement de Tobrouk (2014-2020)
Soutiens
Fayez el-Sarraj
Gouvernement d'union nationale (2016-2020)
Conseil présidentiel (2015-2020)
Haut Conseil d'État (2016-2020)
Soutiens
Groupes rebelles
Nigériens
Soudanais
Tchadiens
v · m
États impliqués
Organisations
islamistes
sunnites
Al-Qaïda
Branches/Filiales
Groupes djihadistes alliés
État islamique
Branches/Filiales
Allégeances
Sans Affiliations
Organisations
islamistes
chiites
Conflits
et opérations
Terminés
En cours
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Deuxième_guerre_civile_libyenne&oldid=168777624 ».