Traite orientale

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Principaux axes utilisés par les négriers en Afrique au Moyen Âge.

La traite orientale est un des trois versants de la traite négrière (avec la traite occidentale et la traite intra-africaine). Les négriers sont de diverses origines (Berbères, Persans, Radhanites, Mizrahites, Indiens, Javanais, Malais ou Chinois) puis deviennent principalement arabes à partir de l'Antiquité tardive.

C'est la traite intra-africaine des royaumes historiques sub-sahariens (comme le Kanem-Bornou, l'Ouaddaï ou le Mahdiyah) qui, en débordant dès l'Antiquité du cadre local, a alimenté les marchés aux esclaves des empires circum-méditerranéens (comme l'Égypte, le proche-Orient, la Perse, Rome, les califats omeyyade, abbasside, fatimide ou ottoman...), puis les traites orientale et occidentale, contribuant substantiellement à[1] :

Les diverses traites orientales à travers le temps

Marchand d'esclaves perse VIe / Ve siècle av. J.-C.
Esclave noir, Égypte Ptolémaïque, IIe / Ier siècle av. J.-C.

Antiquité

L'esclavage est mentionné dès la toute première société connue possédant une écriture : Sumer. L'esclave, dont les écrits sumériens nous apprennent qu'ils peut l'être pour dettes et à titre temporaire (c'est alors une sorte de contrainte de remboursement par corps) peut être acheté, vendu, voire marqué au fer rouge en cas de faute. Il peut cependant aussi épouser une femme libre et même posséder un commerce dont par exemple il aurait hérité[4]. À Babylone, le Code d'Hammourabi limite par ailleurs quelques abus : ainsi, il interdit de séparer un esclave du reste de sa famille (conjoint et enfants)[5]. Dès cette époque, des représentations d'esclaves noirs peuvent suggérer l'existence d'une traite orientale, mais les fresques d'Egypte telles que nous les voyons actuellement montrent aussi quelques dynasties de pharaons qui semblent également noires.

D'autres civilisations du Croissant fertile ont aussi pratiqué l'esclavage : les Hourites ou les Hébreux par exemple[6]. Des marchés, alimentés par des trafiquants spécialisés tels les Garamantes, fournissaient une main-d'œuvre africaine directement dans les places égyptiennes (Memphis, Alexandrie...), chypriotes ou grecques (Corinthe, Délos, Athènes…). Les souverains de l'Égypte antique, pharaonique ou hellénistique et de la Perse, où l'esclavage était pourtant rare, achetaient néanmoins des esclaves africains pour les revendre à leurs propres marchands ou plus loin à des peuples voisins (par exemple les Scythes, le royaume de Taxila ou les marchands chinois de la route de la soie). Ce trafic contribuait à enrichir le trésor royal.

La route de l'Afrique orientale à la Malaisie, bien connue des navigateurs égyptiens, perses, érythréens, yéménites, omanais et indiens, pouvait aussi être un itinéraire de traite occasionnelle vers les royaumes du Chen-La et de Srivijaya, où les esclaves pouvaient être transbordés sur des jonques chinoises[7].

La Chine archaïque utilisa cette main d'œuvre d'« esclaves barbares » (dont aussi des africains) pour construire digues et fortifications[8] : la Grande Muraille n'échappa pas à la règle. L'Inde de la période classique[9], le Siam et l'Empire khmer ont également importé des esclaves en partie africains[10]. Toutefois, l'idée selon laquelle les « Négritos » de l'Asie du Sud pourraient descendre d'esclaves africains marronnés dans l'Antiquité, a été abandonnée pour deux raisons : d'une part du point de vue génétique, les Négritos sont éloignés des Africains modernes mais proches des autres populations asiatiques[11], et d'autre part la seule langue négrito connue, l'Aka-bo disparue en 2010, ne fait partie d'aucune famille linguistique africaine.

Les esclaves, noirs ou non, étaient soit livrés aux trafiquants par des rois africains (ils s'agissait alors de prisonniers de guerres tribales, voire de tributs exigés des peuples vaincus), soit razziés directement par les expéditions numides, puniques, garamantes ou même égyptiennes. Ils pouvaient aussi être, par exemple, prisonniers de guerre nubiens capturés par l'Égypte. Ce trafic ne disparut ni avec l'arrivée du christianisme en Afrique orientale (Égypte, Nubie, Abyssinie...)[12]ni avec celle de l'islam, qui ne proscrit pas l'esclavage des « infidèles » mais seulement celui de ses propres croyants. Bien au contraire, avec la mise en place, dans l'Antiquité tardive, des dynasties musulmanes d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, la traite s'intensifia[13] : voir l'article Traite arabe. À l'honneur de l'empire du Mali, une première tentative d'interdiction de l'esclavage au XIIIe siècle, qui ne sera cependant pas appliquée : Tombouctou deviendra au contraire l'une des trois plaques tournantes africaines du commerce des esclaves.

Moyen Âge

La « traite orientale » suivait au Moyen Âge trois types d'itinéraires qui ne font, en fait, que continuer les trafics déjà présents dans l'Antiquité :

Dès le VIIe siècle, plusieurs expéditions musulmanes égyptiennes montent en suivant le Nil vers la Nubie alors encore chrétienne et animiste. Les vainqueurs exigent des esclaves comme tribut : en 642, dix ans seulement après la mort de Mahomet, le roi de Nubie Kalidurat doit livrer 360 esclaves par an aux musulmans. Selon le même processus, une série de raids égyptiens menacent l'Abyssinie également chrétienne.

Au Moyen Âge, les esclaves noirs sont dénommés « Zanj », mot qui vient du persan زنگبار, Zanji-bar signifiant depuis l'Antiquité la « Côte des Noirs » (c'est aussi l'origine du nom Zanzibar). La révolte des Zanj fut le premier grand soulèvement d'esclaves noirs contre le pouvoir des Abbassides entre 869 et 883 dans la région de Bassorah (actuel Irak). Le vizir Al-Mouaffak eut beaucoup de mal à la réprimer.

Les Arabes du Hedjaz traversent la Mer Rouge et s'installent sur la côte éthiopienne, en fondant d'abord quelques comptoirs de traite négrière (archipel des Dahlaks, Aydab et Souakim par exemple). Les marchands arabes et érythréens y échangent des esclaves noirs contre les produits apportés par les marchands persans, indiens, malais et chinois (pierres précieuses, épices, soie). Des inscriptions javanaises et des textes arabes montrent qu'aux IXe et Xe siècles Java entretenait des échanges commerciaux avec la côte est de l'Afrique. Une inscription datée de l'an 860, trouvée dans l'est de Java (actuelle Indonésie), mentionne, dans une liste de serviteurs, des Jenggi ; une inscription javanaise plus tardive parle d'esclaves noirs offerts par un roi javanais à la cour impériale de Chine.

Puis les négriers pénètrent davantage dans les terres et finissent par installer de petits sultanats autonomes autour de l'Éthiopie : celui d'Adal par exemple exportait les esclaves du pays. Ces sultanats disparurent au XVe siècle. Au XVIe siècle, les raids viennent à nouveau de l'Égypte turque. Le négus d'Éthiopie appelle les chrétiens d'Occident à l'aide. L'Espagne, l'Italie et le Portugal envoient des hommes. Les Portugais voulant contrôler la route des Indes orientales attaquent les comptoirs musulmans : en 1517, ils incendient le comptoir arabo-indien de Zeilah. Christophe de Gama mène une expédition en Abyssinie vers 1542-1543. Les renforts portugais repoussent les Turcs vers le nord de l'Abyssinie.

L'Europe, ne pratiquant pas l'esclavage sur ses terres (bien que le servage existe), restera à l'écart du développement économique permis par cette forme d'exploitation.

Période moderne

Attaque d'esclavagistes « Arabo-Swahilis » dans un village de la région de Nyangwe.

Aux XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle, l'Afrique orientale (actuel Congo-Kinshasa oriental inclus) était le domaine réservé des émirats dits « Arabo-Swahilis », terme qui désigne aujourd'hui les états musulmans, pour certains initialement vassaux des Yémenites ou des Omanais, comme Zanzibar (dont le nom signifie « côte des Noirs »), à la population métissée d'arabes, d'indiens musulmans et de bantous convertis, avec une aristocratie souvent d'origine arabe, comme Rumaliza, sultan d'Ujiji (en actuelle Tanzanie, sur la rive orientale du lac Tanganyika). Dès 1840, des commerçants venus de Zanzibar avaient atteint les territoires sis entre le lac Tanganyika et la Lualaba (actuels Kivus et Maniema).

Les cités de Nyangwe, Kasongo, Riba Riba ou Kabambare se structurèrent dès avant les années 1870. Ces émirats vivaient du commerce de l'encens, des épices, de l'ivoire, des perles, et de la traite orientale, qui était l'une de leurs principales sources de prospérité et dont les victimes étaient les populations encore animistes de la région, démunies face aux armes à feu des « Arabo-Swahilis ».

Les oppositions à la traite orientale

À partir du milieu du XIXe siècle, les Européens reconnaissent et, dans les dernières décennies du siècle, s'emparent progressivement de ces territoires (expéditions et campagnes de Baker, Burton, Cameron, Coquilhat, Dhanis, Delcommune, Dixmude, Grant, Hanssens, Lenz, Livingstone, Marchand, Moll, Schnitzler, Speke, Stairs, Stanley, Storms et Wissmann) : dès lors, une rivalité les oppose aux « Arabo-Swahilis », et la lutte contre la traite orientale va servir de justification morale aux guerres menées contre ces derniers (voir l'article Société antiesclavagiste belge).

Au terme de ces conflits dont les guerres Mahdiste et de Rabah sont des exemples, les « Arabo-Swahilis » perdent leur suprématie mais ce sont toutes les populations africaines, à l'exception des seuls Éthiopiens[14], qui vont se trouver soumises aux colonisateurs européens, lesquels abolissent officiellement la traite orientale (à laquelle certains d'entre eux se livrent pourtant[15]) mais pour la remplacer par d'autres formes d'exploitation dont au moins celle du Congo belge (officiellement « État indépendant du Congo » à ses débuts, mais en fait propriété personnelle du roi Léopold II de Belgique) fut tout aussi cruelle.

Conséquences géopolitiques présentes

Les « King's african rifles » (équivalent anglais des « Tirailleurs africains » français) en 1902 au Kenya.

Pour asseoir leur influence, les Européens ont joué sur tous les tableaux : parfois ils se sont alliés à des souverains « Arabo-Swahilis » comme Tippo Tip; dans d'autres cas ils se sont appuyés sur des populations animistes qu'ils avaient en partie converties au christianisme (catholique ou protestant), que les missions avaient formées, et dont une partie s'enrôla dans les armées occupantes.

Lors de la décolonisation, c'est souvent à partir des élites formées par les colonisateurs, en majorité chrétiennes, que se constitue la nouvelle classe administrative, politique et économique africaine[16]. Plusieurs fois les populations musulmanes - dominantes avant la colonisation, marginalisées depuis - sont entrées en résistance ou en rébellion, avec des succès divers ; là où elles étaient dominantes, comme au Soudan, ce sont les populations chrétiennes qui se rebellèrent. Cela généra de nombreuses crises et conflits, comme par exemple[17]. :

L'Afrique reste le continent le plus ravagé par ce type de conflits aux multiples racines allant de la traite inter-africaine aux méandres de la politique coloniale, de la guerre froide ou des rivalités entre grandes compagnies pétrolières, minières, forestières ou autres. Selon l’Atlas stratégique 2008, sur 35 conflits graves répertoriés dans le monde, 13 sont situés en Afrique, où 15 pays sur 53 sont concernés par une « crise d’intensité moyenne à haute ». Les premiers fournisseurs d'armement en valeur à l'ensemble du continent furent, entre 1998 et 2005, des entreprises françaises[18].

Depuis que le parlement mauritanien a officiellement aboli l'esclavage en 1981, celui-ci n'a plus nulle part d'existence légale, mais perdure pourtant, non seulement en Mauritanie (où le décret d'application de l'abolition de 1981 n'a jamais été publié en raison de l'incompatibilité entre l'abolition et les textes de la religion officielle - voir l'article Esclavage en Mauritanie[19]) mais aussi dans l'ensemble de l'aire historique de la traite orientale[20] : voir l'article Esclavage moderne.

La traite orientale dans la culture

La traite orientale est beaucoup moins présente dans la culture que l'occidentale : moins d'études, moins d'ouvrages littéraires, moins de films, plus de polémiques. Ce fait est dû d'une part au manque de statistiques fiables : il n'existe aucun recensement systématique en Afrique au Moyen Âge, alors que les archives sont beaucoup plus fournies en ce qui concerne la traite atlantique (XVIeXVIIIe siècles) même si les livres de comptes ont été souvent falsifiés, et d'autre part à la susceptibilité de certains états musulmans pour les représentants desquels, le fait d'évoquer le passé négrier de leurs pays revient vouloir banaliser ou minimiser la traite transatlantique[21].

Un rapport de l'ambassadeur de France en Arabie saoudite signale qu'en 1955, des trafiquants d'esclaves de ce pays envoyaient des émissaires-rabatteurs en Afrique noire. Ils se faisaient passer auprès des populations locales pour des missionnaires au service de l'Islam, mandés par de riches croyants pour offrir le voyage à la Mecque à des Africains nécessiteux. Il s'agissait d'un traquenard puisque les pèlerins étaient fait prisonniers et remis aux marchands d'esclaves[22]

L'ouvrage d'Hergé Coke en stock, où des trafiquants razzient des pèlerins noirs cherchant à se rendre à La Mecque, a pu s'inspirer d'un auteur contemporain de la jeunesse de l'auteur : le reporter Albert Londres qui décrit en 1925 dans son ouvrage Pêcheurs de perles une vente d'esclaves noirs (pratique alors officiellement interdite) dont il a été témoin en Arabie.

Au cinéma, l'apparition de la traite orientale semble rester anecdotique et se confiner, dans le cinéma français des années 1960 par exemple, à la série des Angélique, de Christian Jacque, où la belle Angélique (Michèle Mercier) se retrouve plus d'une fois capturée par les pirates barbaresques et vendue par eux sur des marchés aux esclaves, dont celui d'Alger

Problème des sources

Un important obstacle à l'histoire de la traite orientale est le manque de sources. Les documents disponibles sont étrangers aux cultures africaines, provenant des lettrés qui s'expriment en arabe et nous proposent un regard partial et souvent condescendant sur le phénomène. Si depuis quelques années, la recherche historique sur l'Afrique progresse (l'historien croise les apports de l'archéologie, de la numismatique, de l'anthropologie, de la linguistique et de la démographie pour pallier les carences de la documentation écrite), il n'en reste pas moins que les sources restent rares :

Notes et références

  1. Jean Sellier, Atlas des peuples d'Afrique, ed. La Découverte, 2003, ISBN 2-7071-4129-1.
  2. « Nain démographique » est une expression du géographe Jean Delvert ; selon Paul Bairoch, on peut estimer à 20 à 25 millions les Noirs victimes de la traite orientale, contre 11 à 15 millions pour la traite occidentale : Mythes et paradoxes de l'histoire économique, La Découverte, 1994.
  3. Selon Pascal Gauchon (dir.) : Dictionnaire de géopolitique et de géoéconomie PUF 2011 ; Yves Lacoste (dir.) : Dictionnaire de géopolitique Flammarion 2003 et Paul Claval : Espace et pouvoir, PUF 1994.
  4. Samuel Noah Kramer, L'histoire commence à Sumer, ISBN 978-2081223868
  5. Christian Delacampagne, Histoire de l'esclavage. De l'Antiquité à nos jours, Paris, Le livre de poche, (ISBN 2253905933), p.30-31
  6. Christian Delacampagne, Histoire de l'esclavage. De l'Antiquité à nos jours, Paris, Le livre de poche, (ISBN 2253905933), p.37
  7. Lionel Casson : Le Périple de la mer Érythrée traduit en anglais, Princeton Univ. ed. (New Jersey), 1989 (ISBN 0-691-04060-5) (sur en ligne)
  8. Christian Delacampagne, Histoire de l'esclavage. De l'Antiquité à nos jours, Paris, Le livre de poche, (ISBN 2253905933), p.42
  9. Christian Delacampagne, Histoire de l'esclavage. De l'Antiquité à nos jours, Paris, Le livre de poche, (ISBN 2253905933), p.40
  10. Christian Delacampagne, Histoire de l'esclavage. De l'Antiquité à nos jours, Paris, Le livre de poche, (ISBN 2253905933), p.44
  11. « Molecular Relatedness of The Aboriginal Groups of Andaman and Nicobar Islands with Similar Ethnic Populations », International journal of human genetics, mars 2003, volume 3, par V. K. Kashyap, T. Sitalaximi, B. N. Sarkar et R. Trivedi.
  12. Les sources historiques sur l'Égypte des premiers siècles du christianisme, concernant par exemple la vie de Cyrille d'Alexandrie, y mentionnent des esclaves.
  13. Christian Delacampagne : Une histoire de l'esclavage de l'Antiquité à nos jours, Paris, Le Livre de Poche, 2002.
  14. La résistance de l'Éthiopie à la colonisation a fait de ses couleurs, vert, jaune et rouge, les « couleurs panafricaines », et a nourri l'imaginaire du mouvement « Rastafari ».
  15. Mais pas Arthur Rimbaud, quoi qu'on[Qui ?] en ait dit : « N’allez pas croire que je sois devenu marchand d’esclave » écrit-il à sa famille le  : il avait seulement demandé à Ilg, dans une lettre datée du 20 décembre 1889, « deux garçons pour [son] service personnel », à quoi ce dernier répond le  : « pardonnez-moi, je ne puis m’en occuper, je n’en ai jamais acheté et je ne veux pas commencer, je reconnais absolument vos bonnes intentions, mais même pour moi je ne le ferai jamais. »
  16. Le professeur Ebénézer Njoh-Mouellé déplore qu'encore aujourd'hui la jeunesse du Cameroun s'oriente majoritairement vers des études littéraires, donc vers des carrières d'administration, et non vers des études scientifiques : il explique que les colonisateurs ne cherchaient à susciter des créateurs, mais simplement des exécutants, et que ce pli est resté.
  17. Sources: The CIA The World Factbook: Africa sur [1] ; Stefaan Marysse et Filip Reyntjens: "L'Afrique des Grands Lacs: Annuaire 1999-2000" sur [2], et "Plus on fera la guerre en Afrique, plus on la transformera en société guerrière" par Bertrand Badie, professeur à Sciences Po, sur [3] consulté le le jeudi 21 mars 2013
  18. Conventional Arms Transfers to Developing Nations", CRS Report for Congress, 1998-2005, p. 32 [lire en ligne]
  19. Le , le Parlement mauritanien a aussi adopté une loi criminalisant l'esclavage, puni de dix ans d'emprisonnement : voir Courrier international du 10 août 2007, [lire en ligne].
  20. L'Organisation internationale du travail (OIT) estime à 25 millions le nombre de personnes vivant actuellement dans des conditions assimilables à de l'esclavage et selon l'ONU, chaque année, deux millions de personnes sont réduites en esclavage.
  21. Catherine Coquery-Vidrovitch, Les Collections de l'Histoire, avril 2001.
  22. Tidiane N'Diaye, Le génocide voilé, Gallimard, p. 61(L'album de Tintin Coke en stock s'en inspire.)
  23. http://classiques.uqac.ca/classiques/Ibn_Khaldoun/Ibn_Khaldoun.html

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes