Nîmes Olympique

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Nîmes Olympique
Logo du Nîmes Olympique
Généralités
Surnoms Les Crocodiles[1], le NO
Fondation 1937
Statut professionnel 1937-2004
Depuis
Couleurs Rouge et blanc
Stade Stade des Costières
(15 788 places)
Siège Stade des Costières
123, Avenue de la Bouvine
30900 Nîmes
Championnat actuel Ligue 2
Propriétaire Rani Assaf
Président Rani Assaf
Entraîneur Nicolas Usaï
Joueur le plus capé André Kabile (521)
Meilleur buteur Hassan Akesbi (140)
Site web nimes-olympique.com
Palmarès principal
National[2] Championnat de D2 (1)

Maillots

Domicile

Extérieur

Neutre

Actualités

Pour la saison en cours, voir :
Saison 2021-2022 du Nîmes Olympique
0
Carte
Localisation du Stade des Costières par rapport à la ville de Nîmes.

Le Nîmes Olympique est un club de football français basé à Nîmes, et fondé en 1937 faisant suite à la disparition du Sporting Club nîmois, ancien club professionnel fondé en 1901.

Une décennie après la création et la professionnalisation du club, le Nîmes Olympique remporte son premier titre en 1950. Sacré champion de deuxième division, le NO accède pour la première fois de son histoire à la première division. Dans les années 1950, les Nîmois s'installent parmi les meilleures équipes de l'élite française : barrés par le Stade de Reims, ils terminent successivement trois fois vice-champions de France. Dans les années 1960, ils participent à deux finales de Coupe de France et connaissent une brève descente en deuxième division durant une saison. La décennie suivante est marquée par les premières rencontres européennes du club ainsi qu'une nouvelle place de vice-champion en 1972.

Durant les années 1980, cette période faste s'estompe et se caractérise par une installation du club gardois en Division 2. Malgré des recrutements onéreux au début des années 1990, le NO s'enlise par la suite et prend part pour la première fois de son histoire à la troisième division en 1995. Paradoxe de cette lente descente, le club nîmois participe à une finale de Coupe de France en 1996, devenant le premier club de National à atteindre ce stade de la compétition et lui permettant la saison suivante de retrouver des rencontres européennes. Nonobstant un retour en D2 en 1997, le Nîmes Olympique redescend en troisième division dans les années 2000 et perd son statut professionnel pour la première fois depuis sa création.

Les années 2010 voient le club languedocien se stabiliser en Ligue 2, après avoir retrouvé cette division en 2008. Malgré plusieurs changements à la tête de la présidence et une affaire extra-sportive de matchs présumés arrangés en 2014, le Nîmes Olympique redécouvre la Ligue 1 de 2018 à 2021 avec de nombreux joueurs formés au club.

Le club est présidé depuis par Rani Assaf, actionnaire majoritaire depuis 2015. Il est entraîné depuis par Nicolas Usaï. Les joueurs évoluent actuellement en Ligue 2 et sont surnommés les Crocodiles, référence à l'emblème de la ville et à son histoire.

Dès 1937, le Stade Jean-Bouin accueille dans Nîmes intra-muros les rencontres à domicile du club gardois jusqu'à la fin des années 1980 avant d'être détruit quelques années plus tard. Depuis cette date, le Nîmes Olympique s'est installé au Stade des Costières, inauguré en 1989.

Histoire

Les origines (1937-1949)

En 1932, le Sporting Club nîmois (SCN), fondé en novembre 1901 par Henri Monnier, participe au premier championnat de France de football professionnel. En , le club abandonne son statut professionnel à la suite d'importantes difficultés financières[s 1]. Il évolue ensuite dans un championnat amateur et sa dissolution s'opère progressivement lors de la saison 1936-1937 : à la fin de l'existence du club, les dirigeants du SCN fixent un honorariat afin qu'aucun héritage nominatif et sportif ne soit donné à un éventuel successeur[3].

Photographie d'onze hommes, vus de face. Cinq d'entre eux sont assis devant, et les six autres sont derrière, debout.
Le Nîmes Olympique en 1938.

Rapidement, de nombreuses personnalités locales, dont certaines liées au SCN, souhaitent retrouver un club de football professionnel dans la ville[4],[s 1]. Au début de l'année 1937, une réunion est organisée en ce sens et le , l’association Nîmes Olympique est déclarée à la préfecture, laquelle est publiée au journal officiel le 21 avril[5], actant ainsi la création du Nîmes Olympique[s 1]. Le , la candidature au professionnalisme est acceptée tout comme la participation du Nîmes Olympique à la deuxième division[s 1].

Pour la première saison du nouveau club, l'effectif réunit majoritairement des joueurs de la région[6]. Plusieurs d'entre eux sont passés par le SCN comme Harry Ward qui devient le premier entraîneur-joueur du club. Il connaît des débuts difficiles comme en témoigne le premier match amical perdu contre le SO Montpellier (1-5[7]) le et la première rencontre officielle où l'AS Saint-Étienne s'impose deux buts à zéro le [8]. En terminant derniers de leur poule, les Nîmois se retrouvent dans un groupe de « relégation » où ils se maintiennent lors de l'ultime journée[9]. Lors de la saison 1938-1939, et bien que marquée par le décès d'un de ses joueurs[10], l'équipe finit quatorzième en étant performante à domicile (une seule défaite au stade Jean-Bouin)[11].

Avec l'arrivée de la Seconde Guerre mondiale, l'effectif nîmois est déstabilisé par le départ de joueurs mobilisés à l'instar du nouveau président Jean Chiariny[s 1]. Difficilement, Marcel Gébelin, joueur-entraîneur de 1939 à 1942, et Robert Peyronnier, qui gère temporairement le club, arrivent à reconstituer une équipe[12]. Durant cette période, le NO évolue dans le championnat de guerre et effectue quelques prestations en Coupe de France où il atteint la demi-finale en 1943[13]. La même année, le régime de Vichy, par le biais du directeur des sports Joseph Pascot, interdit toute section professionnelle : Nîmes continue sous statut amateur et se voit déposséder de joueurs ralliant l'équipe fédérale Montpellier-Languedoc pour la saison 1943-1944[s 2]. Le club gardois redevient professionnel lors de la saison 1944-1945 et prend part de nouveau au championnat de guerre.

Après le retour de captivité de Chiariny[s 3], la saison 1945-1946 se ponctue par une quatrième place en deuxième division. Sous la direction de l'entraîneur René Dedieu, le club se stabilise ensuite en obtenant des places dans le milieu du classement (9e en 1947, 13e en 1948). La saison 1948-1949 marque l'arrivée de joueurs confirmés comme Rouvière, Firoud, Dakowski et Golinski[s 4]. Décevante dans un premier temps, l'équipe connaît un regain de forme en cours de saison à la suite de l'intronisation de Pierre Pibarot[14] : le club termine cinquième de son championnat et parvient en quart de finale de la Coupe de France en s'inclinant face au futur vainqueur de la compétition, le Racing Club de Paris[15].

Les années glorieuses (1949-1963)

La saison 1949-1950 confirme cette embellie. Le club, qui s'est réorganisé dans sa direction interne à l'intersaison[s 5], recrute l'international néerlandais Theo Timmermans et Edmond Haan, joueur prêté qui termine meilleur buteur du championnat. En gardant la grande majorité de ses éléments clés, Nîmes entame dès son premier match une série de 28 rencontres sans défaite[16]. Cette régularité permet au NO de remporter son premier trophée et d'accéder à l'élite. En coupe de France, les Crocodiles réalisent également des exploits : après avoir battus le Toulouse FC, bien classé en première division, ils s'imposent nettement face aux Girondins de Bordeaux, futurs champions de France, et se qualifient contre le FC Sochaux (D1)[s 5]. Ils s'inclinent de nouveau en demi-finale contre le RC Paris, tenant en titre.

Photographie en noir et blanc d'un homme accroupi vu de face.
En 1952, Joseph Ujlaki devient le troisième international français du NO.

Pour compenser le départ d'Haan, dont le prix d'achat est inaccessible pour le Nîmes Olympique[17], le club mise sur Joop Brandes, un autre international néerlandais, et sur Joseph Ujlaki. Lors de leur première saison en Division 1, les joueurs de Pibarot terminent à une probante cinquième place en étant à la lutte pour le titre durant l'intégralité du championnat[s 6]. Cette montée en puissance s'accompagne d'un public de plus en plus nombreux autour du club[s 7],[y 1].

Les bonnes performances se poursuivent jusqu'au milieu des années 1950 où le Nîmes Olympique se place toujours en première partie de tableau (6e en 1952, 5e en 1953, 9e en 1954). Cependant, les arrêts successifs de Marcel Rouvière et de Kader Firoud, victime d'un accident de voiture stoppant sa carrière de joueur[t 1], fragilisent l'équilibre de l'équipe et coïncident avec une baisse des résultats lors de la saison 1954-1955. À l'issue de celle-ci, les deux hommes reviennent au club et occupent ensuite des postes majeurs : Rouvière prend en charge la formation et l'équipe réserve, là où Firoud récupère les rênes de l'équipe professionnelle[s 8].

En 1956, le club obtient un second trophée avec la Coupe Charles Drago. Cependant, et bien qu'obtenant des résultats honorables dans les coupes où Nîmes s'y engage, l'entraîneur peine dans un premier temps à relever le classement du club. Le début de la période faste s'enclenche réellement à partir de la saison 1957-1958, symbolisée par l'avènement des prolifiques Bernard Rahis et Hassan Akesbi. En effet, le NO termine vice-champion de France pour la première fois de son histoire derrière le Stade de Reims, considéré comme l'une des meilleures équipes d'Europe[18]. Cette hégémonie rémoise empêche le NO de remporter la finale de la coupe de France (1-3), l'équipe étant rapidement en infériorité numérique à la suite de la blessure d'André Schwager qui ne pouvait être remplacé[19]. En novembre 1958, cette malchance se poursuit lors du Challenge des champions (1-2).

Souvent en tête du classement à la fin de l'automne[19], Nîmes finit encore vice-champion lors des saisons 1958-1959 et 1959-1960, barrés successivement par l'OGC Nice et Reims de nouveau. Favoris de la finale de coupe de France en 1961[20], les Crocodiles perdent leur duel face à l'UA Sedan Torcy (1-3). Leaders à la veille du dernier match de championnat, les Nîmois s'inclinent contre le Stade français (1-0) pour l'ultime rencontre de la saison 1961-1962 et finissent troisièmes. Paradoxe de cette défaite, le but adverse est inscrit par Henri Skiba, attaquant majeur du NO à la fin des années 1950[t 2]. Ainsi, de 1958 à 1963, le club termine sans discontinuer ses saisons dans les six premiers mais n'est récompensé d'aucun titre majeur.

Stabilisation en première division (1963-1980)

Au milieu des années 1960, le départ de Kader Firoud en tant qu'entraîneur, combiné à celui de joueurs majeurs de la décennie précédente, freine cette régularité dans les premiers rôles[s 9]. De 1963 à 1967, le club joue le maintien et dispute les barrages à trois reprises. Le dernier est fatal à l'équipe de Pierre Pibarot et de Marcel Rouvière : en concédant un match nul contre l'AS Aix[21], le Nîmes Olympique est relégué pour la première fois de son histoire. Finalement, le club gère sa descente à l'échelon inférieur et remonte immédiatement en première division à la fin de la saison 1967-1968.

Fichier:Marcel Rouviere en 1955.jpg
Depuis les années 1950, Marcel Rouvière est le formateur en chef du club.

Le club, guidé par les préceptes de Rouvière[s 10], accentue sa politique de formation et se voit récompenser de trois succès en Coupe Gambardella durant cette décennie. Ainsi, beaucoup de jeunes joueurs formés « à la nîmoise » font leurs débuts en professionnel[t 3]. Plusieurs sont témoins de la transition entre les deux générations à l'instar de Michel Mézy ou Louis Landi. Ces derniers s'avèreront décisifs dans les bons résultats du club au début des années 1970.

Lassé du manque de moyens à l'issue de son premier mandat d'entraîneur[y 2], Firoud récupère l'équipe de Marcel Tomazover en 1969 et la redresse progressivement au classement. Manager du club, l'entraîneur s'implique grandement dans le recrutement[22]. La réussite qui suit sa nomination s'explique par une base importante de joueurs locaux, d'étrangers de renom et d'éléments inconnus qui s'illustrent sous son autorité (Kabile et Adams notamment).

Emmenés par l'attaquant Jacky Vergnes, les Crocodiles retrouvent un public plus nombreux et finissent ainsi quatrièmes en 1970. Récompensés de ce parcours, ils disputent leur première compétition européenne la saison suivante. Dans la lignée de cette dernière, l'équipe garde son ossature et termine vice-championne de France après une lutte acharnée avec l'OM lors de la saison 1971-1972. Sans parvenir à passer un tour en Europe durant deux ans, les coéquipiers du capitaine Henri Augé se hissent malgré tout en demi-finale de la coupe nationale en 1973.

Hormis une quatrième place en 1975, le club stagne ensuite dans le ventre mou jusqu'en 1980. Formé au NO et directeur du centre de formation, Henri Noël remplace Firoud en après une série de contre-performances[t 4]. Avec des transferts réguliers vers le Montpellier HSC, le club perd des éléments cadres et le niveau de l'équipe s'étiole logiquement à partir du milieu des années 1970[23].

Déclin sportif progressif (1980-1993)

À la suite des départs de joueurs historiques, le Nîmes Olympique n'arrive pas à assurer la transition avec la nouvelle génération d'éléments formés au club[s 11]. En 1980, René Girard est vendu aux Girondins de Bordeaux dans un souci d'impératif économique[y 3]. Ce déclin progressif tant sur le plan financier que sportif acte la relégation du club en 1981. Cet échec marque la fin d'une ère où le club évolue au plus haut niveau durant une trentaine de saisons. En effet, malgré un retour dans l'élite lors de la saison 1983-1984, le NO s'installe majoritairement dans des divisions inférieures par la suite.

Photo de Michel Mézy
Michel Mézy, joueur phare du club, devient dirigeant puis entraîneur dans les années 1990.

Maire de la ville et président depuis 1982, Jean Bousquet dote le club d'infrastructures modernes : le nouveau centre de formation ouvre en 1985 et le Stade des Costières est inauguré en 1989. Pendant son mandat, il ramène des joueurs étrangers de qualité mais les effectifs sont régulièrement chambardés[y 4]. Ainsi, et bien que souvent placé pour monter, le NO ne parvient pas à finir sur le podium durant trois saisons consécutives. À partir de 1988, Bernard Boissier récupère l'équipe et termine à deux reprises barragiste sans pouvoir s'y imposer. Lors de la saison 1990-1991, l'entraîneur argentin Daniel Roméo permet au club de finir premier du groupe A de la deuxième division. Il ne remporte cependant pas le titre puisque battu par Le Havre AC lors d'un match pour désigner le champion.

Au début des années 1990, la brève remontée en première division s'accompagne du retour d'anciennes gloires parmi les dirigeants : Michel Mézy devient président délégué[a], Jacky Novi prend en charge le centre de formation et Girard, après être revenu brièvement en tant que joueur, passe directeur sportif[24]. Par ailleurs, Romeo, qui n'a pas de diplôme d'entraîneur reconnu en France[s 12], est épaulé par Pierre Barlaguet au début de la saison 1991-1992. Aidé financièrement par la municipalité et un sponsor local[b], Bousquet opère alors un recrutement onéreux d'internationaux français comme Éric Cantona (qui quitte Nîmes en cours d'année), William Ayache et Philippe Vercruysse[25].

Malgré ces investissements conséquents, les Crocodiles finissent quinzièmes en se maintenant à l'avant-dernière journée. Durant cette période, cette infructuosité sportive s'explique notamment par une transversalité des fonctions : Girard, également en charge de la formation, passe entraîneur avant de redevenir directeur sportif. De son côté, Mézy cumule la présidence et la gestion de l'équipe après la démission de Léonce Lavagne[26]. Consumée par ces changements, l'équipe est de nouveau reléguée à l'issue de la saison 1992-1993.

Relégations en troisième division (1993-2008)

Après être retombé en Division 2, le club compose avec une situation financière fragile et tente de se restructurer à la suite de l'exil de joueurs importants (Blanc, Vercruysse et Cuciuffo)[s 13]. La transition reste complexe, le NO frôlant rapidement avec la zone de relégation. Dirigés par René Exbrayat, les Crocodiles s'améliorent lors de la deuxième partie de saison 1993-1994 et terminent quatrièmes en échouant de peu à la remontée.

Jean-Luc Vannuchi joue au NO de 2000 à 2004 avant d'en devenir l'entraîneur.

Cette occasion manquée laisse place à une instabilité chronique. Miné par des conflits internes, le club voit trois entraîneurs se succéder lors de la saison 1994-1995[s 14]. Dans ce contexte, le Nîmes Olympique termine à la dernière place du championnat et tombe en troisième division pour la première fois de son histoire. Battu aux élections municipales, le président Jean Bousquet quitte ses fonctions en .

La saison 1995-1996 est paradoxale. En coupe de France, les joueurs de Pierre Barlaguet éliminent trois clubs de Division 1. En demi-finale, le Nîmes Olympique bat le MHSC dans un derby qui marque les esprits[27]. Vaincu en finale par l'AJ Auxerre, le club devient le premier à atteindre ce niveau de compétition en évoluant à un échelon aussi bas[28]. Malgré la défaite, l'équipe est accueillie par un millier de supporteurs à l'aéroport de Garons. En championnat, le NO termine en revanche relégable avec une potentielle descente en quatrième division. Finalement, à la suite du dépôt de bilan de l'US Valenciennes, un repêchage s'effectue au détriment de La Roche VF sur le motif de l'ancienneté[s 15].

Précédemment directeur sportif du club[s 15], Pierre Mosca en devient l'entraîneur après le départ de Barlaguet. À la suite de son parcours en coupe nationale, Nîmes dispute de nouveau une compétition européenne et passe un tour face au Budapest Honvéd avant de s'incliner face à l'AIK Fotboll. Comme la saison précédente, les joueurs formés au club constituent la majeure partie de l'équipe-type. En 1997, ils finissent champions de troisième division.

De 1997 à 2001, le Nîmes Olympique s'installe en deuxième division sous les ordres de Serge Delmas puis de Dominique Bathenay. Lors de la saison 2001-2002, Michel Coencas rachète le club en septembre et Bernard Boissier devient l'entraîneur de l'équipe en décembre. Avec le transfert de Mickaël Pagis la saison précédente, Boissier se retrouve sans élément offensif de valeur et ne peut éviter la descente en National[s 16]. Comme en 1999, le NO atteint cependant la demi-finale de la coupe de France face au futur vainqueur de la compétition.

L'arrivée en du nouvel actionnaire principal Jean-Louis Gazeau permet au club de résorber son déficit[29]. Malgré cela, la situation sportive reste compliquée comme l'atteste le début de saison 2002-2003. Le Nîmes Olympique est de nouveau marqué par de nombreux départs et peu d'arrivées. Nommé en début de saison, François Brisson est licencié au profit de Patrick Champ qui entraîne les Crocodiles à partir de .

Gazeau choisit ensuite Didier Ollé-Nicolle pour diriger l'équipe. Il ne peut empêcher la perte du statut professionnel en 2004, une première depuis soixante ans. Ollé-Nicolle connaît une participation en demi-finale de coupe de France après avoir battu quatre équipes de l'élite. Il est remplacé par Régis Brouard en 2005. Aidé d'un budget conséquent pour la troisième division, il échoue plusieurs fois aux portes de l'accession au niveau supérieur. Son départ est acté au début de la saison 2007-2008. Le club, qui recrute dans un premier temps Laurent Fournier, privilégie ensuite une piste interne. Entraîneur de la réserve, Jean-Luc Vannuchi coache l'équipe première à partir de . La venue de l'attaquant Robert Malm (16 buts sur la phase retour) au mercato hivernal l'aide grandement à effectuer une excellente deuxième partie de saison[30].

Retour au professionnalisme (2008-2015)

Pour la dernière rencontre de championnat, l'attente générée permet de battre le record d'affluence de la division. Après sa victoire face au Stade lavallois (3-1), Nîmes termine troisième de National, retrouve la Ligue 2 et un statut professionnel en mai 2008. La saison suivante, les joueurs de Vannuchi éprouvent des difficultés qui se caractérisent par une élimination précoce en coupe. Dernière à la trêve, l'équipe voit alors l'arrivée de Jean-Michel Cavalli[31]. L'entraîneur sauve finalement le club de la relégation à la dernière journée en récoltant 31 points sur la phase retour en 2009.

Photo de Benoît Poulain
Benoît Poulain est le capitaine du Nîmes Olympique de 2010 à 2014.

Après une saison de relative stabilité, la saison 2010-2011 voit le passage successif de trois entraîneurs. Remplaçant de Cavalli, Noël Tosi démissionne au bout de quelques mois et laisse sa place à Thierry Froger. Lors du mercato d'hiver, et alors qu'il se situe en milieu de tableau, le club vend des joueurs cadres comme Benjamin Moukandjo. Ces cessions compromettent la suite du parcours en championnat et entraînent une nouvelle relégation en National[32].

Malgré trois défaites inaugurales, le club finit de nouveau champion de troisième division lors de la saison 2011-2012. À l'issue de celle-ci, Froger ne prolonge pas et passe le relais à Victor Zvunka[33]. Pour leur retour en Ligue 2, les Crocodiles effectuent un parcours prometteur en finissant dans la première partie du tableau. Avec le départ de Nicolas Benezet, la saison 2013-2014 est plus difficile. Au cours de cette dernière, Jean-Louis Gazeau cède le club à Jean-Marc Conrad[34]. Après avoir récupéré l'équipe en , René Marsiglia obtient le maintien.

Pour la saison 2014-2015, Conrad recrute José Pasqualetti comme entraîneur et enrôle l'attaquant expérimenté Toifilou Maoulida[35]. Dirigeant précédemment l'US Le Pontet (CFA), il transfère de nombreux éléments issus du club vauclusien à l'instar de plusieurs joueurs et du coordinateur sportif[36],[37]. L'intersaison est également marquée par des annonces de recrues n'aboutissant pas et par le départ du capitaine Benoît Poulain qui n'est pas prolongé[38]. Le budget du club est lui temporairement retoqué par la DNCG ce qui fait planer une descente potentielle en National jusqu'en juillet 2014[39].

En , le nouveau président est soupçonné de tricherie visant à assurer le maintien du club la saison précédente[40]. Cette suspicion et la mise en examen de deux dirigeants entraînent des semaines d'instabilité : elles aboutissent à l'intronisation d'un nouvel actionnaire majoritaire, Rani Assaf[41]. Finalement, Jean-Marc Conrad démissionne et est remplacé par Christian Perdrier[42]. Quelques mois plus tard, la LFP annonce une rétrogradation administrative pour la saison suivante mais cette décision est déjugée par la FFF en [43]. L'équipe termine à la 13e place.

Lors de la saison 2015-2016, le club repart en deuxième division avec une pénalité de huit points. Le manque d'attractivité qui en découle oblige le Nîmes Olympique à signer quelques joueurs à la charte[c],[44]. En difficulté en championnat et lassé de la situation, Pasqualetti quitte de lui-même son poste en [45]. Pour récupérer la place vacante, le président Perdrier nomme Bernard Blaquart.

L'ère Blaquart (2015-2020)

Même si l'arrivée en tant qu'entraîneur de Bernard Blaquart se fait dans un contexte difficile, sa fonction d'ancien directeur du centre de formation l'aide. En effet, il effectue des réajustements qui s'avèrent décisifs par la suite : l'entraîneur repositionne plusieurs joueurs dont Anthony Briançon en défense et incorpore de manière accrue des jeunes formés au club comme Renaud Ripart. Malgré des débuts compliqués, ces choix sont concluants à partir de janvier et les Crocodiles obtiennent leur maintien en fin de saison 2015-2016. Au cours de celle-ci, le regain de forme s'accompagne d'une affluence plus importante au stade[46], de retours victorieux célébrés à la gare de Nîmes[47], d'une image plus positive et d'un nouvel élan autour du club[48],[49].

Photo de Renaud Ripart
Renaud Ripart est le joueur le plus utilisé des années 2010.

À la suite de désaccords sur la gestion financière du club, l'actionnaire principal Rani Assaf devient président du Nîmes Olympique en [50]. Avec le renfort de Rachid Alioui, l'équipe confirme sa fin de saison précédente et lutte jusqu'à l'ultime rencontre de championnat pour accéder à la première division[51]. À l'image d'Umut Bozok, qui finit meilleur buteur du championnat avec 24 réalisations, le club continue à opérer un recrutement cohérent sous la houlette du directeur sportif Laurent Boissier[52],[53]. Ainsi, le NO termine deuxième lors de la saison 2017-2018 avec 73 points (meilleur bilan de l'histoire du club[d]) et retrouve la première division après vingt-cinq ans d'absence.

Cette embellie sportive se poursuit avec la remontée en Ligue 1. En effet, le club remporte des victoires prestigieuses et réussit à se stabiliser à la neuvième place, soit la meilleure position obtenue depuis 1979. Ce retour au haut niveau acte à l'issue de la saison la plus grosse vente de l'histoire du Nîmes Olympique : Téji Savanier, meilleur passeur du championnat et élément majeur depuis 2015, rejoint le rival montpelliérain pour environ 10 000 000 euros[54]. Durant ce mercato d'été 2019, le club est fragilisé par le départ d'une quinzaine de joueurs et du directeur sportif[55].

En manque de solutions offensives, l'équipe ne parvient ainsi pas à reproduire les performances des années précédentes[56]. Lors du mercato d'hiver, plusieurs joueurs renforcent les Crocodiles à la suite de l'arrivée d'un nouveau directeur sportif et permettent une remontée à la dix-huitième place[57]. Exceptionnellement, cette position est synonyme de maintien en raison de l'arrêt du championnat causé par la pandémie de Covid-19. En parallèle, Blaquart manifeste au cours de la saison des désaccords avec sa direction[58]. Cette dernière le limoge en après sept années passées au club.

Depuis 2020

En , la venue de Reda Hammache en tant que directeur sportif marque un changement dans la tactique du club : elle s'axe désormais sur une politique de trading[59], un réseau de recrutement étendu[60], et voit ainsi l'arrivée plus régulière de joueurs étrangers comme Birger Meling[61].

Pour la saison 2020-2021, la direction fait parallèlement confiance à Jérôme Arpinon, ancien adjoint de Blaquart, pour gérer l'équipe. Présent au club depuis une quinzaine d'années, l'entraîneur remporte quelques rares victoires comme à Marseille ou dans le derby à Montpellier, une première dans l'élite pour les Crocodiles[62]. Après une longue série de mauvais résultats et coupé de son vestiaire[63], il est remplacé en par son adjoint Pascal Plancque arrivé un mois auparavant. Nonobstant des débuts encourageants[64], il ne peut empêcher la relégation à l'issue de la saison.

À la suite de cette descente en Ligue 2, le club vit une intersaison agitée. Elle est symbolisée par le départ de Renaud Ripart, joueur clé de la décennie écoulée[65], et par l'ultimatum d'un désengagement de Rani Assaf qui n'aboutit finalement pas[66],[67]. Dans un contexte difficile entre la direction et le public, Plancque effectue un début de championnat mitigé malgré un effectif de qualité[68]. Comme le directeur sportif, il est révoqué de ses fonctions en cours de saison et est suppléé par Nicolas Usaï en [68].

Image et identité

Couleurs et maillots

1949-1950

1985-1986

1991-1992

2008-2009

2018-2019

À sa création, le Nîmes Olympique reprend les couleurs du Sporting Club nîmois, à savoir le rouge et le blanc[69]. Les premières saisons des Crocodiles sont en revanche disputées avec un écusson et un short verts[70],[71], couleur représentative de la ville. À partir des années 1940, le club évolue avec des shorts blancs.

Lors des décennies suivantes, le club garde une certaine fidélité vis-à-vis de ses couleurs originelles. Un scapulaire blanc apparaît brièvement avant d'être remplacé par une bande diagonale au début des années 1950 [72],[s 17]. Des liserés verticaux rouges et blancs figurent sur le maillot nîmois au milieu des années 1960[r 1],[r 2]. Un maillot bleu est utilisé durant quelques rencontres dans les années 1970.

En 1985, le Nîmes Olympique remplace pour la première fois sa couleur historique. À la suite du partenariat signé avec Bic, la marque impose au club de jouer en orange à la place du rouge durant une saison[73]. Par la suite, l'utilisation progressive d'un troisième maillot entraîne une diversification des couleurs. Ainsi, le club joue certains de ses matchs en bleu dans les années 1990, en vert dans les années 2000 ou en noir lors des années 2010.

Logos

L'évolution du logo du Nîmes Olympique reste confuse jusqu'au début des années 2000. Les maillots des joueurs arborent brièvement un blason lors des premières saisons du club. Il s'agit d'un rond prenant la forme d'un monogramme contenant les initiales NO[74].

Pour la demi-finale de Coupe de France en 1950, le NO évolue avec un blason coloré de rouge, de blanc et d'or où y est ajouté le nom du club pour la première fois. De plus, un crocodile figure sur le logo en référence au surnom affublé à l'équipe[75]. L'animal est représentatif de la ville depuis l'Antiquité, donnant ainsi son nom aux joueurs du club[1].

Au cours des décennies suivantes, les rares utilisations d'un blason sur les maillots se font également dans cette compétition. Pour disputer sa finale de Coupe de France en 1958, le club reprend les armoiries de Nîmes qui se blasonnent avec un crocodile attaché par une chaîne d'or au tronc d'un palmier. À l'instar des juniors en Coupe Gambardella[s 18], l'équipe affiche à Colombes un sigle NO pour affronter l'UA Sedan-Torcy en 1961[76].

La première utilisation régulière d'un logo sur les maillots commence lors de la saison 1982-1983. Il reprend des éléments similaires à celui affiché en 1950 contre le RC Paris mais avec un fond transparent. Dès 1992, le club joue avec un logo blanc orné d'un crocodile vert et d'une police rouge.

En 2002, l'arrivée de Jean-Louis Gazeau marque la mise en place d'un écusson unique à fond rouge et d'un crocodile blanc[e]. Désireux de changer le blason historique[77], le président Rani Assaf crée en un logo rond où sont incorporés des lauriers et la date de création du club[78]. Face à la contestation des supporters, le club acte le retrait de ce dernier au terme de la saison[77]. Après avoir proposé une plateforme collaborative de création[79], le Nîmes Olympique opte finalement pour un modèle conçu par une agence de communication gardoise en [80]. Sur cet ouvrage, le style est inspiré de la Juventus et les arches constituent un rappel aux Arènes de Nîmes[81],[82].

Au cours de son histoire, le club utilise de nombreuses variantes de son logo pour les documents officiels (affiches, courriers). Cependant, bien que se rapprochant de ceux utilisés en match, nombre d'entre eux n'ont jamais été arborées sur les maillots.

Style de jeu

L'arrivée en tant qu'entraîneur de Kader Firoud marque un tournant dans le style de jeu proposé par le Nîmes Olympique[t 1]. En 1955, son intronisation fait place à un jeu nîmois offensif, direct, aérien et basé sur des transitions rapides entre défenseurs et attaquants. Ce jeu est inspiré du football anglais avec des passes longues et un pressing intensif[83]. Il est alors considéré à l'opposé du football champagne déployé par le Stade de Reims, concurrent du club dans les années 1950[84]. Reposant sur la combativité et l'engagement physique, cette philosophie est décrite par son entraîneur à ses joueurs comme une métaphore de la mise à mort du « taureau dans l'arène »[22].

Bien que moins pregnante au fil des décennies suivantes, l'idée d'un « jeu à la nîmoise » au sein du club reste malgré tout présente[85]. Dans les années 2010, l'entraîneur Bernard Blaquart prône une identité se rapprochant de celle de Kader Firoud avec un jeu vertical ayant une faible possession, une forte activité sur les couloirs ainsi qu'un pressing soutenu[86].

Palmarès et records

Palmarès

Entre 1958 et 1972, le Nîmes Olympique termine quatre fois vice-champion de France. Malgré une présence régulière au haut niveau[f], le club ne remporte jamais de titre. Cet insuccès se caractérise aussi en Coupe de France où le NO participe à deux finales (puis une troisième en 1996) sans jamais n'en remporter une seule. La seule participation au Trophée des champions se conclue également par une défaite[87].

L'unique victoire dans un championnat professionnel est acquise en deuxième division en 1950. Par la suite, le NO remporte deux fois le championnat de France de troisième division. Le club triomphe également de la Coupe Charles Drago en 1956 et de la Coupe des Alpes en 1972.

Palmarès du Nîmes Olympique en compétitions officielles
Compétitions nationales Compétitions internationales

Compétitions actuelles

Compétitions disparues

Compétition actuelle

Compétitions disparues

Bilan sportif

Le tableau ci-dessous récapitule tous les matchs officiels disputés par le Nîmes Olympique dans les différentes compétitions nationales et européennes.

Bilan du Nîmes Olympique dans les compétitions officielles[88],[89],[g]
Championnats Saisons Titres J G N P Bp Bc Diff
Division 1/Ligue 1 36 0 1310 489 324 497 1905 1888 +17
Division 2/Ligue 2 33 1 1204 471 333 400 1771 1516 +255
National 9 2 334 136 106 92 439 342 +97
Coupes nationales Saisons Titres J G N P Bp Bc Diff
Coupe de France 83 0 247 137 32 78 468 297 +171
Coupe de la Ligue 22 0 41 13 11 17 51 55 -4
Coupe Charles Drago 9 1 16 7 3 6 39 30 +9
Trophée des champions 1 0 1 0 0 1 1 2 -1
Coupes d'Europe Saisons Titres J G N P Bp Bc Diff
Coupe des coupes 1 0 4 3 0 1 7 5 +2
Coupe UEFA 2 0 4 1 0 3 4 6 -2
Mise à jour : juin 2021

La frise chronologique suivante montre l'évolution des championnats de la Fédération française de football et de la Ligue de football professionnel auxquels l'équipe fanion du Nîmes Olympique a participé au cours de son histoire[89].

Parcours international

Le Nîmes Olympique a participé à trois reprises à des compétitions européennes officielles, la Coupe UEFA 1971-1972, la Coupe UEFA 1972-1973, et la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe de football 1996-1997.

Parcours du Nîmes Olympique en Coupe UEFA 1971-1972
Tour Équipe Aller Retour Équipe
Premier tour Vitória Setúbal 1-0 e1-2 Nîmes Olympique
Parcours du Nîmes Olympique en Coupe UEFA 1972-1973
Tour Équipe Aller Retour Équipe
Premier tour Nîmes Olympique 1-2 1-2 Grasshopper Zurich
Parcours du Nîmes Olympique en Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe 1996-1997
Tour Équipe Aller Retour Équipe
1/16e Nîmes Olympique 3-1 2-1 Budapest Honvéd
1/8e Nîmes Olympique 1-3 1-0 AIK Solna

Dans les années 1960, les Nîmois sont invités à disputer des compétitions internationales non officielles. Durant les trêves estivales, le club prend part à la Coupe anglo-franco-écossaise, à la Coupe Rappan et à la Coupe de l'Amitié où il bat notamment l'AC Milan[90]. Par ailleurs, les Crocodiles jouent des rencontres amicales prestigieuses face au FC Barcelone en 1959 et en 1972[91],[92], au São Paulo FC en 1964[93], et au Real Madrid CF en 1974[94].

Records

En championnat, les plus larges défaites à domicile du Nîmes Olympique ont lieu contre les Chamois niortais en 2017-2018 ainsi que contre l'Angers SCO en 2020-2021 (1-5). À l'extérieur, la plus lourde défaite des Nîmois se déroule contre l'OGC Nice lors de la saison 1937-1938 (8-0). La plus large victoire à domicile est lors de la réception de l'Angoulême CFC en 1947-1948 (11-1). À l'extérieur, la plus large victoire se passe contre l'AS Béziers en 1986-1987 (6-0)[95]. De plus, le club est celui ayant le plus souvent fini deuxième de première division sans en avoir été titré.

Toujours en championnat, la plus longue série de victoires est de 7 rencontres. Elle est effectuée à deux reprises en première division : une première fois lors de la saison 1959-1960 entre la quatrième et dixième journée puis une seconde fois, lors de la saison 1971-1972 entre la trentième et la trente-sixième journée[96],[97]. Le record de la série la plus longue de matchs de championnat sans défaite est lui réalisé en deuxième division : dès le début de saison 1949-1950, les Nîmois entament une série de 28 rencontres officielles sans défaite dont 24 de championnat (17 victoires et 7 matchs nuls)[16]. En lors de la vingt-cinquième journée, ils sont finalement vaincus par l'Olympique d'Alès en Cévennes[98].

Lors de la Coupe de France 1944-1945, le Nîmes Olympique bat en trente-deuxième de finale le SO Pont-de-Chéruy 10 buts à 0[99], soit la plus large victoire du club dans cette compétition. En revanche, le club enregistre au tour suivant sa plus large défaite face au Toulouse FC (6-1)[100]. En 2020, ce record est égalé lors d'une rencontre à l'extérieur face au Dijon FCO (5-0)[101]. En 1996, le club atteint la finale et devient la première équipe de troisième division à y accéder[28]. Cette performance permet aux Crocodiles d'avoir le record de participations en finale sans la gagner avec le RC Lens[28]. Utilisé depuis 1989, le Stade des Costières ne voit aucune défaite du NO en coupe de France jusqu'en 2007[h],[102].

Transferts les plus coûteux

Les tableaux ci-dessous reconstituent les plus gros achats et ventes de joueurs dans l'histoire du club gardois. Le recrutement le plus cher est celui de Lamine Fomba pour 4 millions d'euros en provenance de l'AJ Auxerre. Le départ le plus onéreux est celui de Téji Savanier au club du Montpellier HSC pour 9,5 millions d'euros.

Classement des recrutements les plus onéreux[103]
Rang Joueur Indemnité Saison Provenance
1er Lamine Fomba M€ 2019-2020 0 AJ Auxerre
2e Denis Bouanga M€ 2018-2019 0 FC Lorient
Andrés Cubas M€ 2020-2021 0 Talleres de Córdoba
3e Sidy Sarr M€ 2019-2020 0 LB Châteauroux
Moussa Koné M€ 2019-2020 0 SG Dynamo Dresde
4e Eric Cantona 1,5 M€ 1991-1992 0 Olympique de Marseille
Yassine Benrahou 1,5 M€ 2020-2021 0 Girondins de Bordeaux
Classement des départs les plus élevées[104]
Rang Joueur Indemnité Saison Destination
1er Téji Savanier 9,5 M€ 2019-2020 0 Montpellier HSC
2e Denis Bouanga 4,5 M€ 2019-2020 0 AS Saint-Étienne
3e Sada Thioub 3,5 M€ 2019-2020 0 SCO Angers
4e Renaud Ripart 3,3 M€ 2021-2022 0 ES Troyes AC
5e Birger Meling M€ 2021-2022 0 Stade rennais

Personnalités du club

Présidents

Treize présidents différents se sont succédé à la tête du club nîmois. Le premier président du club est Pierre Chabert. Il fait partie des membres fondateurs du Nîmes Olympique à l'instar du Docteur A. Darmon qui le remplace en [s 1].

Rani Assaf est le 13e président de l'histoire du club.

Dentiste dans le civil[t 5], Jean Chiariny est également à l'origine de la fondation du club. En , il prend la présidence du NO en parallèle de son activité professionnelle[s 19]. Au début de la Seconde Guerre mondiale, il est mobilisé et laisse la gestion du club à plusieurs dirigeants[s 20]. Il revient finalement lors de la saison 1944-1945 et connaît ensuite la période la plus faste du Nîmes Olympique : deux finales de Coupe de France, une Coupe Charles Drago et trois titres honorifiques de vice-champion de France dans les années 1950. Soulignant sa gestion et sa probité, France Football le nomme 26e meilleur président de l'histoire du football français depuis 1945[105].

Simultanément grossiste alimentaire et administrateur du NO[t 6], Paul Calabro se mue en président du comité de gestion en puis du comité directeur du club en [s 21]. Il est à l'origine de la diversification des revenus (notamment publicitaires) du Nîmes Olympique dans les années 1970[t 7]. Sous son mandat, les Crocodiles s'installent en première division et disputent également des rencontres européennes.

Acteur majeur de la vie nîmoise dans les années 1980[106], Jean Bousquet devient président en . Créateur de la marque Cacharel, il œuvre à l'édification d'un nouveau stade. Cependant, malgré un recrutement de joueurs talentueux, son passage se caractérise par une instabilité sportive (12 entraîneurs utilisés) et une difficulté à retrouver l'élite de manière durable[107]. À la suite de sa défaite aux élections municipales de 1995, il démissionne de son poste[s 15].

Aimé Landes, responsable régional du groupe Saur, récupère la place et est le premier président nommé par la Mairie de Nîmes[108]. Il permet au club d'atteindre la finale de la Coupe de France, de connaître une participation en Coupe d’Europe et une montée en Division 2. La municipalité décide en 1999 de faire confiance à Jean-Claude Arnoux, chef d'entreprise opérant dans la construction[109]. En , elle choisit Henri Clamens avant d'acter le rachat du club à Michel Coencas quatre mois plus tard[s 22]. L'homme d'affaires ne reste qu'une année et ne peut éviter la descente en National.

Précédemment propriétaire d'un hôtel de la ville, Jean-Louis Gazeau récupère le club en [110]. Malgré des débuts compliqués[110], il est à l'initiative d'un nouveau centre de formation et stabilise le NO en deuxième division à partir de la fin des années 2000. Après avoir dirigé d'autres clubs régionaux, Jean-Marc Conrad devient président du Nîmes Olympique en avec l'appui d'un pool d'investisseurs[34]. Il est contraint de partir à la suite d'une mise en examen et une interdiction d'exercer sa fonction dans le cadre de matchs présumés truqués[i],[111].

Ce départ entraîne l'arrivée de Christian Perdrier, ancien dirigeant de resorts, en [112]. Mandaté en amont pour un audit du club[113], il sauve le Nîmes Olympique de la relégation et pose les bases de la réussite sportive des années 2010 en nommant Bernard Blaquart comme entraîneur[114]. Rani Assaf (qui possède à son arrivée des parts chez Iliad[115]) devient actionnaire minoritaire puis majoritaire entre 2014 et 2015, date à laquelle il sauve le club de la faillite[116]. Au détriment de Perdrier, qu'il avait choisi pour la présidence[117], il récupère la gestion du NO à la suite du déficit constaté en [50]. En étant parallèlement directeur technique chez Free[j], il est ainsi peu présent physiquement au club mais reste le président qui voit Nîmes monter en Ligue 1 en 2018[118]. Son mandat se signale par une communication complexe et des désaccords profonds avec les supporters[119],[120].

Présidents du Nîmes Olympique[s 21]
Rang Nom Période
1 Pierre Chabert 1937-1938
2 A. Darmon 1938-1939
3 Jean Chiariny 1939-1967
4 Paul Calabro 1972-1982
5 Jean Bousquet 1982-1995
Rang Nom Période
6 Aimé Landes 1995-1999
7 Jean-Claude Arnoux 1999-2001
8 Henri Clamens 2001
9 Michel Coencas 2001-2002
10 Jean-Louis Gazeau 2002-2014
Rang Nom Période
11 Jean-Marc Conrad 2014
12 Christian Perdrier 2014-2016
13 Rani Assaf Depuis 2016

Entraîneurs

Le Nîmes Olympique a connu quarante-et-un entraîneurs différents au travers de quarante-huit mandats successifs. Le Britannique Harry Ward arrive en 1937 et devient ainsi le premier entraîneur du Nîmes Olympique dans un rôle d'entraîneur-joueur avant d'être remplacé par Marcel Gébelin en 1939. Il faut attendre 1946 et René Dedieu pour voir un entraîneur à temps plein à la tête de l'équipe.

Photographie en couleur d'un homme vu de face.
Kader Firoud dirige plus de 730 rencontres en tant qu'entraîneur de Nîmes.

Alésien d'origine, Pierre Pibarot prend ensuite le relais de l'entraîneur-joueur Pierre Danzelle. Intronisé au cours de la saison 1948-1949, il obtient de bons résultats en pratiquant un « jeu séduisant » et connaît la première montée du NO ainsi que son premier titre de deuxième division en 1950[t 8]. En parallèle de ses fonctions en club, il opère pour l'Équipe de France en tant que tacticien et participe à la Coupe du monde 1954. Il quitte le Nîmes Olympique en juin 1955 pour s'occuper à plein temps de ses fonctions nationales[t 8]. Lors de la décennie suivante, et alors qu'il exerce la profession d'agent immobilier à Nîmes, il récupère l'équipe fanion en juillet 1964[t 8]. Mal en point en championnat, le club, composé de jeunes joueurs, voit le départ de l'entraîneur en décembre 1966[y 5]. Durant son mandat, il est épaulé voire temporairement remplacé par Marcel Rouvière qui effectue plusieurs intérims dans les années 1960.

En juin 1955, Kader Firoud succède à Pibarot après avoir été capitaine du club au début des années 1950. Désabusé de devoir faire des « miracles » permanents, il rejoint le Toulouse FC en 1964[y 6]. Libre depuis la faillite du club haut-garonnais, il effectue son retour en 1969. Après une cassure avec le vestiaire et des désaccords sur le recrutement, il quitte son poste en janvier 1978 pour devenir manager général jusqu'en juin, date à laquelle il rejoint Montpellier[y 6].

Ancien instituteur, il est auréolé d'une Coupe Charles Drago, de deux finales en coupe de France et de quatre titres honorifiques de vice-champion de France lors de son passage[t 1]. En passant dix-huit saisons cumulées sur le banc nîmois, il détient le record de longévité du club et en première division[121]. Au niveau national, seul Guy Roux réalise une performance similaire[122]. Réputé pour sa dureté, Firoud crée une identité propre au club avec des moyens financiers limités[t 9]. Grâce à lui, le club obtient des résultats probants en première division dans les années 1950 puis reconstitue une deuxième génération de qualité dans les années 1970. À ce titre, il est élu entraîneur français de l'année en 1971 puis dans les trente meilleurs entraîneurs français de l'histoire en 2013 par France Football[123],[124]. Son passé important de joueur au club, ses résultats, sa longévité, l'identité créée, sa capacité à diriger l'équipe, à la préparer physiquement ainsi qu'à repérer et faire émerger des talents inconnus font de Kader Firoud l'une des personnes les plus marquantes du Nîmes Olympique[125],[22],[126],[t 9].

Originaire des Bouches-du-Rhône et évoluant chez les jeunes du Nîmes Olympique dès ses 14 ans[t 4], Henri Noël prend part à la période glorieuse du club allant de 1959 à 1964 sans en être un titulaire indiscutable. Il débute ensuite une carrière de formateur en 1969 sur les conseils de Rouvière[t 4]. Alors qu'il s'occupe en parallèle de la réserve, il est nommé entraîneur de l'équipe professionnelle en janvier 1978 sur la demande de Firoud. En repositionnant Michel Mézy au poste de libéro, il cherche à appliquer une philosophie différente de son prédécesseur visant à impliquer plus grandement l'entrejeu nîmois[t 4]. Il parvient à sauver le club de la relégation à l'issue de la saison 1977-1978. Après des résultats honorables (8e en 1979 et 10e en 1980), il ne peut éviter la descente en D2 lors de la saison 1980-1981 et est substitué en mai 1982[y 7]. Il retrouve brièvement une fonction de manager général du club dans la deuxième partie des années 1980 puis de nouveau à la formation au début des années 2000[s 23].

Après s'être reconverti entraîneur en 1966, Pierre Barlaguet fait son retour au Nîmes Olympique en juin 1978 où le technicien gère le centre de formation avec Jean Victor Bandera[y 8]. Après le départ d'Henri Noël en 1982, il est nommé par le président Jean Bousquet, avec qui il a évolué en équipe de jeunes du NO, pour prendre le poste d'entraîneur[t 10]. Pour sa première saison, il fait remonter le club en première division mais ne peut empêcher ensuite sa descente, ce qui lui vaut d'être licencié en août 1984[y 8]. Au début des années 1990, il revient diriger le centre de formation. En décembre 1994, le club fait appel à lui pour reprendre l'équipe sans qu'il ne puisse éviter la descente en National. Bien qu'en difficulté en championnat lors de la saison 1995-1996, il réalise un parcours historique en Coupe de France où il devient l'unique personne du club à accéder à la finale en tant que joueur puis entraîneur. À l'issue de la compétition, il quitte définitivement le Nîmes Olympique après y avoir passé plus de trente ans[t 10]. En récompense de son travail, il devient chevalier de la Légion d'honneur en 1998[127].

Directeur du centre de formation depuis juin 2013[128], Bernard Blaquart devient l'entraîneur principal du club en novembre 2015. Éducateur dans l'âme, il décide de prioriser les joueurs côtoyés lors de leur formation au Nîmes Olympique[129]. Alors que l'équipe est dernière à son arrivée avec des points de pénalité[130], il la redresse progressivement sans recrue majeure et la maintient à la 14e place en 2016. Affublé du surnom de « magicien »[131],[132], il est ainsi sacré meilleur entraîneur de l'année de Ligue 2 par France Football puis en 2017 par l'UNFP[133],[134]. En misant sur une équipe jeune[52], il stabilise le NO et accède à la première division en 2018. Avec le dernier budget de l'élite, il maintient le club durant deux saisons (9e en 2019 et 18e en 2020). Son mandat est symbolisé par le retour d'une identité de jeu offensive et par l'avènement de joueurs locaux[135], dont de nombreux formés à Nîmes. Au moment de son départ en juin 2020, la durée de son passage en tant qu'entraîneur est la plus longue vue au club depuis le début des années 1980[136].

Peu d'autres longs passages d'entraîneurs sont à signaler dans l'histoire du club. Cependant, plusieurs marquent leur empreinte comme Marcel Tomazover et Daniel Roméo qui finissent vice-champions de France de deuxième division. En 2009, Jean-Michel Cavalli triomphe d'un maintien inespéré en Ligue 2 et Thierry Froger remporte un second titre de National en 2012 après celui obtenu en 1997 par Pierre Mosca.

Entraîneurs du Nîmes Olympique[137],[s 24]
Rang Nom Période
1 Harry Ward 1937-1939
2 Marcel Gébelin 1939-1942
3 Louis Gabrillargues 1942-1946
4 René Dedieu 1946-1948
5 Pierre Danzelle 1948
6 Pierre Pibarot 1948-1955
7 Kader Firoud 1955-1964
8 Pierre Pibarot 1964-
9 Marcel Rouvière -1967
10 Marcel Tomazover 1967-1969
11 Marcel Rouvière -1969
12 Kader Firoud 1969-
13 Henri Noël -1982
14 Pierre Barlaguet 1982-1984
15 Patrick Champ (intérim) 1984
16 Marcel Domingo 1984-1986
17 Kristen Nygaard 1986-1987
Rang Nom Période
18 Jean Sérafin 1987-1988
19 Bernard Boissier 1988-1990
20 Daniel Roméo 1990-
21 René Girard -1992
22 Léonce Lavagne 1992-
23 Michel Mézy -1993
24 René Exbrayat 1993-1994
25 Josip Skoblar 1994-
26 René Girard oct.-
27 Pierre Barlaguet -1996
28 Pierre Mosca 1996-
29 Serge Delmas -2000
30 Dominique Bathenay 2000-2001
31 Bernard Boissier -2002
32 François Brisson 2002-
33 Patrick Champ -2003
34 Didier Ollé-Nicolle 2003-2005
Rang Nom Période
35 Régis Brouard 2005-
36 Laurent Fournier -
37 Jean-Luc Vannuchi -
38 Jean-Michel Cavalli -
39 Noël Tosi -
40 Thierry Froger -2012
41 Victor Zvunka 2012-
42 Michel Bénézet (intérim)
43 René Marsiglia -2014
44 José Pasqualetti 2014-
45 Bernard Blaquart -2020
46 Jérôme Arpinon 2020-
47 Pascal Plancque -
48 Nicolas Usaï -

Joueurs

Joueurs importants

Joueurs les plus capés[138]
Joueur Matchs Période
André Kabile 521 1964-1979
Louis Landi 457 1959-1976
Pierre Barlaguet 418 1953-1966
Michel Mézy 351 1965-1975
1977-1979
René Girard 319 1972-1980
1988-1991
Meilleurs buteurs du club[138]
Joueur Buts Période
Hassan Akesbi 140 1955-1961
Bernard Rahis 132 1954-1963
Marcel Rouvière 115 1948-1954
Patrick Cubaynes 81 1979-1985
Jacky Vergnes 79 1970-1974

Les premiers effectifs du Nîmes Olympique rassemblent majoritairement des joueurs issus de la région nîmoise, dont plusieurs évoluaient précédemment au Sporting Club nîmois. Parmi eux, l'Anglais Harry Ward (1937-1938) et le capitaine Marcel Gébelin (1937-1942) encadrent une équipe inexpérimentée et assument successivement le rôle d'entraîneur-joueur[11]. Dès la création du club, et à l'instar de Ward, des joueurs étrangers sont recrutés à l'image du Hongrois Istvan Meister (1937-1939). D'autres éléments provenant de l'Olympique de Marseille comme Jean Ravel (1938-1939) ou Émile Zermani (7 apparitions en 1938), premier international à rejoindre le club, s'engagent avec Nîmes durant cette période.

Présents dès les débuts du club gardois, Aimé Boissier (1937-1947) et le gardien Adrien Schneider (1937-1947) s'engagent dans la durée avec le NO. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les dirigeants nîmois réussissent à signer quelques joueurs internationaux français comme Yvan Beck (1940-1942) et Louis Gabrillargues (1940-1946).

À la fin des années 1940, le Nîmes Olympique s'attache les services de joueurs constituant le socle de la période probante lors de la décennie suivante. Le défenseur André Campo (1947-1956) rejoint l'équipe gardoise et devient le premier joueur à connaître 300 apparitions avec le NO. Recruté à l'AS Saint-Étienne, Kader Firoud (1948-1954) est considéré comme le « héros » du public et le meilleur élément du club en 1949[139]. Originaire d'Alès, Marcel Rouvière (1948-1954) renforce le front de l'attaque et Stanislas Golinski (1948-1958) solidifie lui la défense nîmoise. Le gardien Stéphane Dakowski (1948-1956), qui intègre l'Équipe de France en 1951, se rend également indispensable. Un an plus tard, ils sont ralliés par l'international néerlandais Theo Timmermans (1949-1953), André Schwager (1949-1952 puis 1953-1960) et Edmond Haan (1949-1950) qui finit meilleur buteur de la saison en marquant 27 buts[140]. La même saison, Maurice Lafont (1949-1951 puis 1952-1959) arrive d'un club amateur de la ville[t 11]. Après des débuts compliqués, il s'impose finalement dans la défense nîmoise et est élu Étoile d'or par France Football en 1958[t 12]. Tous ces choix de recrutement s'avèrent ainsi payants puisque Nîmes accède à l'élite du football français en 1950.

La montée en Division 1 permet d'attirer des joueurs de renom. Sous le maillot nîmois, le talent du meneur de jeu hongrois Joseph Ujlaki (1950-1953) suscite rapidement la convoitise de grands clubs et entraîne une vente record pour un joueur du Nîmes Olympique en 1953[141],[y 9]. Pendant son passage, il évolue au sein d'une attaque brillante dont fait partie le Brésilien Pires Constantino (1951-1955 puis 1959-1963) qui est le premier sud-américain à jouer pour les Crocodiles. Les bons résultats dans les années 1950 sont rendus possibles par l'émergence d'autres attaquants performants comme Henri Skiba (1957-1960), Hassan Akesbi (1955-1961) et Bernard Rahis (1954-1962), les deux derniers étant les meilleurs buteurs de l'histoire du club avec 140 et 132 réalisations. Passé par les équipes de jeunes du NO, le Gardois Pierre Barlaguet (1953-1966) est un témoin privilégié de cette période en étant un titulaire indiscutable durant une dizaine de saisons[t 10]. Comme pour Kader Firoud, cette régularité lui permet de connaître quelques convocations avec sa sélection nationale et d'être entraîneur du club par la suite. Des défenseurs de qualité composent le groupe comme le latéral marocain Mustapha Bettache (1956-1963) ou Daniel Charles-Alfred (1958-1968), habile dans l'anticipation et qui devient international français avec Nîmes[t 13]. Il est rejoint un an plus tard par l'ailier Paul Chillan (1959-1967), également originaire de la Martinique. Alexandre Roszak (1957-1961) est l'autre gardien référence de cette décennie puisqu'il prend part aux deux finales de Coupe de France et finit trois fois vice-champion de France.

Dans les années 1960, le club s'octroie les services de Pierre Bernard (1961-1963). Sélectionné parmi les prétendants au Ballon d'Or et élu meilleur joueur français en 1961, son niveau lui permet d'être indiscutable tant en sélection nationale qu'en club. Cette décennie récompense la politique de formation par des succès en Coupe Gambardella et aboutit à l'avènement de joueurs locaux comme Alain Garnier (1960-1970), Jean-Marie Marcellin (1963-1972), Jacky Novi (1963-1967 puis 1973-1974) et Jean-Pierre Betton (1964-1974). Muni d'une détente rare, Louis Landi (1959-1976) est le gardien le plus utilisé dans l'histoire du club avec 457 matchs joués malgré des blessures importantes durant sa carrière[t 14]. Repéré par le club à onze ans[r 3], Michel Mézy (1965-1975 puis 1977-1979) y fait toutes ses classes et est considéré comme l'un des meilleurs éléments ayant évolué au Nîmes Olympique. Titulaire avec les Bleus au début des années 1970, il est le leader de l'équipe vice-championne de France en 1972[t 15]. Le club fait aussi émerger des éléments novices au niveau professionnel comme Salah Djebaïli (1957-1966), qui possède une rue en son nom à Nîmes[k],[142], et André Kabile (1964-1979) qui est le joueur le plus capé de l'histoire du NO avec 521 rencontres disputées. Henri Augé (1968-1975) et Jacques Bonnet (1968-1972) sont des atouts importants du dispositif nîmois à l'instar du Paraguayen José Parodi (1961-1967), réputé pour son excellent jeu de tête[t 16].

René Girard est le 5e joueur le plus capé de l'histoire du club.

Le retour de l'entraîneur Kader Firoud entre 1969 et 1978 amène avec lui son lot de joueurs marquant l'histoire du club. En le repositionnant milieu de terrain[t 17], il permet à Jean-Pierre Adams (1970-1973) de devenir international. Firoud repère les jeunes Jacky Vergnes (1970-1974) et Gilbert Marguerite (1975-1981) qui deviennent des attaquants prolifiques sous son autorité. Produit de la formation nîmoise, René Girard (1972-1980 puis 1988-1991) est un cadre de l'entrejeu. Après avoir signé chez les Girondins de Bordeaux en 1980, il revient au NO en fin de carrière afin de remonter le club en première division, objectif qu'il atteint en 1991. Natif de la Cité des Antonins, Bernard Boissier (1972-1981) se mue en un latéral « dur » mais reconnu du football français dans les années 1970[143]. Le club mise également sur le Roumain Ion Pîrcălab (1970-1973) et le Brésilien Luizinho da Silva (1974-1981).

Avec la relégation à l'échelon inférieur dans les années 1980, la direction continue de parier sur de jeunes joueurs. Le plus précoce est Christian Perez (1980-1987 puis 1995-1996) qui fait ses débuts avec l'équipe professionnelle à 16 ans et 314 jours. Après six saisons pleines, il quitte le Nîmes Olympique en 1987 et devient ensuite un international français régulier. Il revient finalement en 1995 et participe à l'épopée en Coupe de France de 1996. Présent au NO depuis ses 19 ans, Patrick Cubaynes (1979-1985) finit meilleur buteur du club durant quatre saisons consécutives. Malgré la baisse d'attractivité sportive, le président Jean Bousquet convainc des joueurs étrangers renommés comme le Danois Kristen Nygaard (1982-1987) ou les Hollandais Jan Poortvliet (1984-1987) et Ton Lokhoff (1986-1988) de signer.

Le début des années 1990 est une période où s'effectue un mercato dispendieux[107]. Pour préparer son retour dans l'élite, le club se renforce avec le champion du monde argentin José Luis Cuciuffo (1990-1993). Après avoir acté sa montée, le NO engage des internationaux français réputés comme Philippe Vercruysse (1991-1993) et l'attaquant vedette Éric Cantona (18 rencontres en 1991). Ce dernier, recruté pour 10 000 000 francs[107], quitte Nîmes quatre mois et demi après son arrivée afin de rejoindre l'Angleterre. Le défenseur Laurent Blanc (1992-1993), en manque de temps de jeu au SSC Naples, apporte son expérience la saison suivante mais ne peut empêcher la relégation. Malgré le prestige de ces arrivées, le bilan global de leur apport reste ainsi mitigé[107].

En 1996, le parcours en Coupe de France et les matchs européens permettent à Johnny Ecker (1993-1999 puis 2006-2007) et à Anthony Vosahlo (1994-2002) d'accroître leur popularité auprès du public nîmois. Durant la deuxième partie de la décennie, de jeunes joueurs disputent leurs premières saisons avec le Nîmes Olympique avant de se distinguer dans des clubs de D1 comme Cyril Jeunechamp (1994-1997) et Lamine Sakho (1995-1999). De son côté, Mickaël Pagis (1999-2001) est nommé meilleur joueur de Division 2 par l'UNFP en 2000.

L'instabilité du club dans les années 2000 rend difficile les longs passages. Néanmoins, Cédric Horjak (2003-2010) et l'Algérien Mehdi Mostefa (2007-2011) arrivent à laisser une trace pendant leur parcours à Nîmes. Parmi les joueurs faisant leurs débuts, le défenseur Benoît Poulain (2006-2014) et l'ailier Nicolas Benezet (2010-2013) se révèlent être des valeurs sûres sous le maillot rouge et blanc. Dans les années 2010, l'entraîneur Bernard Blaquart permet au NO de découvrir la Ligue 1 grâce à l'émergence de Téji Savanier (2015-2019), meilleur passeur du championnat en 2019, ou encore d'Anthony Briançon (présent depuis 2014). Joueur polyvalent, Renaud Ripart (2011-2014 puis 2015-2021), né et formé à Nîmes, est l'un des symboles de cette réussite pour les supporters[144],[145].

En 2019, les internautes de L'Équipe choisissent une équipe historique du Nîmes Olympique. Celle-ci est composée de Louis Landi, Bernard Boissier, Jean-Pierre Adams, Jacky Novi, André Kabile, Téji Savanier, René Girard, Michel Mézy, Philippe Vercruysse, Christian Perez et Luizinho da Silva. L'équipe est essentiellement constituée de joueurs des années 1960 et 1970 et aucun n'appartient à la période glorieuse du club des années 1950.

Voir l’image vierge
L'équipe idéale selon les internautes de L'Équipe[149].

Internationaux français

Depuis 1937, quinze joueurs ont disputé au moins un match sous le maillot de l'équipe de France alors qu'ils jouaient sous les couleurs nîmoises pour un total de 76 sélections[150]. Les premiers joueurs à être appelés sont Stéphane Dakowski et Kader Firoud en 1951. Le joueur ayant joué le plus de match en équipe de France alors qu'il évoluait chez les Crocodiles est Michel Mézy, sélectionné à 17 reprises entre 1970 et 1973.

Parmi ces joueurs sélectionnés en équipe de France, un seul a joué une Coupe du monde durant son passage par le club nîmois. Quelque temps après avoir terminé vice-champion de France avec le NO, Maurice Lafont fait partie du groupe lors de la Coupe du monde 1958. L'équipe de France termine première de son groupe et s'arrête en demi-finale de la compétition.

En 1984, Patrick Cubaynes remporte l'épreuve de football aux Jeux olympiques à Los Angeles. Remplaçant durant l'intégralité de la compétition, il prend part à un match du premier tour puis rentre en finale où la France s'impose deux buts à zéro face au Brésil[151].

Le tableau suivant donne la liste des joueurs du Nîmes Olympique en équipe de France, le nombre de sélections et la période correspondante, ainsi que le nombre total de sélections durant la carrière du joueur.

Joueurs du Nîmes Olympique en équipe de France[150]
Joueur Sélections Période Sél. (total)
Stéphan Dakowski 2 1951 2
Kader Firoud 6 1951-1952 6
Joseph Ujlaki 6 1952-1953 21
Maurice Lafont 4 1958 4
Henri Skiba 1 1959-1960 3
Bernard Rahis 3 1959-1961 3
Pierre Bernard 11 1961-1963 21
Paul Chillan 2 1963 2
Joueur Sélections Période Sél. (total)
Daniel Charles-Alfred 4 1964 4
Jacky Vergnes 1 1971 1
Jean-Pierre Adams 8 1970-1973 22
Michel Mézy 17 1970-1973 17
Bernard Boissier 1 1975 1
Éric Cantona 2 1991 39
Laurent Blanc 5 1992-1993 97
Total 76 1951-1993 243

Effectif professionnel actuel

Le tableau suivant recense l'ensemble des joueurs faisant partie de l'effectif du Nîmes Olympique pour la saison 2021-2022.

Effectif professionnel actuel du Nîmes Olympique[152],[153]
Joueurs Encadrement technique
No  P. Nat.[Note 1] Nom Date de naissance Sélection[Note 2] Club précédent Contrat
1 G Drapeau de la Norvège flèche vers la droite Bråtveit, Per KristianPer Kristian Bråtveit 15/02/1996 (28 ans) Norvège Djurgårdens IF 2021-2022
16 G Drapeau de la France Dias, LucasLucas Dias 22/05/1999 (24 ans) Formé au club 2019-2024
30 G Drapeau de la France Nazih, AmjhadAmjhad Nazih 18/01/2002 (22 ans) France -18 ans Formé au club 2021-2024
2 D Drapeau de la France Guessoum, KelyanKelyan Guessoum 05/02/1999 (25 ans) Formé au club 2019-2024
3 D Drapeau de la France flèche vers la droite Sadzoute, ScottyScotty Sadzoute 29/04/1998 (26 ans) OH Louvain 2022-2023
4 D Drapeau de la France Martinez, PabloPablo Martinez 21/02/1989 (35 ans) RC Strasbourg 2019-2022
5 D Drapeau du Japon Ueda, NaomichiNaomichi Ueda 24/10/1994 (29 ans) Japon Cercle Bruges KSV 2021-2023
15 D Drapeau de la France Paquiez, GaëtanGaëtan Paquiez 15/02/1994 (30 ans) Formé au club 2016-2022
17 D Drapeau de la France Sainte-Luce, ThéoThéo Sainte-Luce 20/10/1998 (25 ans) Red Star FC 2019-2022
21 D Drapeau de la France Burner, PatrickPatrick Burner 11/04/1996 (28 ans) OGC Nice 2020-2024
23 D Drapeau de la France Briançon, AnthonyAnthony Briançon Capitaine 28/11/1994 (29 ans) Formé au club 2014-2022
29 D Drapeau du Sénégal flèche vers la droite Mbow, MoustaphaMoustapha Mbow 08/03/2000 (24 ans) Sénégal -20 ans Stade de Reims 2022-2022
6 M Drapeau du Sénégal Sarr, SidySidy Sarr 18/12/1995 (28 ans) Sénégal LB Châteauroux 2019-2023
7 M Drapeau de la Suède Eliasson, NiclasNiclas Eliasson 07/12/1995 (28 ans) Suède espoirs Bristol City FC 2020-2023
10 M Drapeau de l'Algérie Ferhat, ZinedineZinedine Ferhat 01/03/1993 (31 ans) Algérie Le Havre AC 2019-2022
12 M Drapeau de la France Fomba, LamineLamine Fomba 26/01/1998 (26 ans) France -18 ans AJ Auxerre 2019-2023
14 M Drapeau de la France Valerio, AntoineAntoine Valerio 11/12/1999 (24 ans) Stade bordelais 2019-2022
18 M Drapeau du Paraguay Cubas, AndrésAndrés Cubas 22/05/1996 (27 ans) Paraguay Talleres de Córdoba 2020-2024
19 M Drapeau de la France flèche vers la droite Ponceau, JulienJulien Ponceau 28/11/2000 (23 ans) France -20 ans FC Lorient 2021-2022
22 M Drapeau du Maroc Benrahou, YassineYassine Benrahou 24/01/1999 (25 ans) Maroc -20 ans Girondins de Bordeaux 2020-2023
9 A Drapeau de l'Islande Ómarsson, Elías MárElías Már Ómarsson 18/01/1995 (29 ans) Islande SBV Excelsior 2021-2024
24 A Drapeau du Mali Doucouré, MahamadouMahamadou Doucouré 22/05/2000 (23 ans) Mali RC Strasbourg 2021-2024
28 A Drapeau du Sénégal Koné, MoussaMoussa Koné 30/12/1996 (27 ans) Sénégal -20 ans SG Dynamo Dresde 2020-2023
Entraîneur(s)
Entraîneur(s) adjoint(s)
Préparateur(s) physique(s)
Entraîneur(s) des gardiens
  • Anthony Babikian
Kinésithérapeute
  • Anthony Lombardo
  • Alain Ratat
  • Ludovic Guerrero
Médecin(s)
  • Jean-Charles Pierret
  • Claire de Labachelerie

Légende

Consultez la documentation du modèle

En grisé, les sélections de joueurs internationaux chez les jeunes mais n'ayant jamais été appelés aux échelons supérieur une fois l'âge limite dépassé.

Structures du club

Structures sportives

Stades

Le Nîmes Olympique évolue dès sa création au stade Jean-Bouin. En 1919, les dirigeants du Sporting Club nîmois (SCN) achètent et élaborent un terrain situé Rue du Jeu-de-Mail au nord-est de la ville[154]. Une première tribune est érigée dans les années 1920 et le stade est officiellement inauguré en en présence du président de la République, Gaston Doumergue[154]. La rue attenante au stade est ensuite rebaptisée au milieu des années 1930[155], changeant de facto la dénomination du complexe en Parc des sports de la rue Jean-Bouin[l].

À la suite des difficultés financières du SCN, il est l'objet d'une saisie en novembre 1936[156]. Le stade est finalement racheté en 1937 par une société civile immobilière dont les trois membres (qui seront dix-neuf dès 1948) siègent au comité directeur du Nîmes Olympique[s 25]. À partir de la saison 1941-1942[s 25], le terrain est occupé par les forces allemandes et le club se délocalise au stade de la route d'Alès jusqu'au milieu des années 1940[m],[11]. Endommagé par des bombardements en [157], le stade Jean-Bouin est remis définitivement en état en 1948 et voit le club ajouter des buttes derrière les cages[154]. L'une d'elles est rapidement qualifiée dans la presse de « montagne humaine » en raison de son étroitesse et de sa hauteur. Pour pouvoir accueillir des matchs européens, l'éclairage est lui installé en 1962[r 4]. La municipalité récupère l'exploitation du stade en et le met à disposition du club contre un pourcentage de recettes liées à la billetterie[s 25].

Avec l'ensemble des rénovations effectuées jusqu'aux années 1970, le stade atteint environ 15 000 places[158]. En dépit de ces mises aux normes, des effondrements de murs en bord de terrain sont constatés en plein match à trois reprises entre 1954 et 1972[s 25],[159]. L'écroulement du toit de la tribune principale en 1960 oblige le club à la reconstruire en dur et non plus en bois[r 5]. Décriées depuis plusieurs décennies[y 10],[y 11], l'insécurité et la désuétude de Jean-Bouin incitent donc le Nîmes Olympique à déménager dans un nouvel antre à la fin des années 1980[160]. Le stade est finalement détruit en 1997 et est réaménagé pour des clubs amateurs de la ville en 1999.

Situé au sud de la cité gardoise et financé par la municipalité, le Stade des Costières est bâti entre août 1987 et la fin de l'automne 1988[161], soit en quinze mois environ. Il est inauguré le par une rencontre amicale entre l'Équipe de France A' et l'Équipe des Pays-Bas A', qui se solde par une victoire française (1-0). À l'origine, le stade pouvait contenir 29 497 spectateurs. Cependant, en raison de l'évolution des normes de sécurité, sa capacité est progressivement réduite à 18 364 places. De l'été 2004 à avril 2005, le club, qui évolue en National, partage son enceinte avec le Istres FC afin qu'il puisse jouer en Ligue 1[162]. Durant son évolution, le stade ne connaît pas de modification majeure, hormis lors des montées du club[163], et l'ajout d'un écran géant en 2019[164]. Un extrait de Carmen de Georges Bizet accompagne régulièrement l'entrée des joueurs sur le terrain[165].

En 2019, la municipalité cède la propriété du stade à Rani Assaf, président et actionnaire principal du Nîmes Olympique[166]. Durant son mandat, ce dernier considère le stade des Costières comme « vétuste, inadapté et ayant une mauvaise qualité d'offre d’accueil »[167]. Ainsi, cette cession s'opère en vue de la construction d'un nouvel édifice de 15 100 places dans les années 2020 sur le même emplacement[168].

Centre d'entraînement

À la fin des années 1940, le Nîmes Olympique s'entraîne parfois au stade du Pont-de-Justice[n],[169]. Même si le stade Jean-Bouin sert également de lieu d'entraînement pour l'équipe, la pelouse de ce dernier est plutôt réservée pour les matchs. Ainsi, les Crocodiles évoluent ensuite sur les installations du stade Marcel-Rouvière à proximité de Saint-Césaire. Construit au début des années 1930[170], ce complexe situé à l'ouest de la ville voit fréquemment les joueurs évoluer sur des terrains « stabilisés » (constitués de sable et de gravier) jusqu'à la fin des années 1970. Ces conditions de jeu difficiles incitent la municipalité à aménager deux terrains engazonnés à l'hippodrome des Courbiers où le club y fait ses débuts en [r 6]. Le NO y évolue jusqu'en 2007 avant de rejoindre le terrain annexe du Stade des Costières qui fait office de nouveau lieu d'entraînement.

Sous l'impulsion du président Jean-Louis Gazeau, le projet de centre d'entraînement de la Bastide est lancé à la fin des années 2000[171]. Il vise à réunir toutes les composantes du club (siège, formation et professionnels) pour créer une « émulation générale » : les travaux débutent en 2010 et permettent à l'équipe fanion de s'y installer dès . Lors de son ouverture, le centre d'entraînement contient dix hectares pour six terrains (quatre gazonnés et deux synthétiques), une salle de musculation, une piscine et un sauna[172]. Au début des années 2020, le président Rani Assaf émet l'hypothèse d'une délocalisation afin de créer un nouveau centre d'entraînement à l'extérieur de la ville après diverses inondations subies à la Bastide[173],[174].

Centre de formation

Construit en 1984, l'internat du centre de formation de la Bastide accueille les jeunes joueurs jusqu'en 2021.

Malgré l'absence de structure destinée à la formation avant les années 1970, le Nîmes Olympique s'attache à repérer des jeunes joueurs dès la saison 1950-1951 sur la volonté de Pierre Pibarot[s 26],[175]. Cette politique se traduit dans les années 1960 par trois succès en Coupe Gambardella. Plusieurs vainqueurs de ce trophée seront vice-champions de France 1972 comme Michel Mézy, Jean-Marie Marcellin ou Jean-Pierre Betton[s 27]. Dans ces décennies, Bernard Boissier, René Girard et Jacques Novi évoluent également au sein des équipes de jeunes[s 27].

Le premier centre de formation du club est agréé le sous l'impulsion de Marcel Rouvière[s 28], pionnier de la formation nîmoise depuis les années 1950[s 29]. La même année, ce professeur de sport instaure parallèlement une section foot-étude au Lycée Alphonse-Daudet en partenariat avec le club[s 30]. Les jeunes joueurs du centre de formation résident successivement dans des villas (dont une appartenant à Pierre Barlaguet) à proximité du Stade Jean-Bouin et dans un foyer en centre-ville[s 30]. Dans la première partie des années 1980, le club place son centre de formation à l'Hippodrome des Courbiers où évolue également l'équipe professionnelle[176].

Au milieu de cette décennie, la municipalité permet au club d'avoir un nouveau centre de formation. Propriété de la ville, il se situe au Domaine de la Bastide dans le sud de la commune[175],[s 30]. Pour la première fois, le NO dispose de bâtiments (internat, vestiaires, local médical) et de terrains se situant sur le même lieu. Le « modèle nîmois » est récompensé par la Fédération française de football du titre de meilleur club professionnel de jeunes en 1982 puis en 1987[177].

En 2004, le club perd l'agrément de son centre de formation à la suite de la disparition de son statut professionnel. Après avoir récupéré ce dernier à la fin des années 2000, le Nîmes Olympique achète le domaine (10,5 hectares) à la municipalité pour 1 600 000 euros en raison de son « aspect opérationnel et de son cadre exceptionnel »[171]. Débutés en 2010, les travaux de remise en état voient la création d'une pelouse synthétique, de terrains homologués pour les matchs de l'équipe réserve ainsi qu'un réaménagement de l'internat. Le centre de formation est de nouveau agréé en [178]. La direction technique nationale (DTN) le classe dans la catégorie 2 pour ses infrastructures (puis catégorie 1 en 2017[179]) et dans la classe B pour ses résultats[180],[181].

Le centre accueille alors des jeunes joueurs à partir de 16 ans. Les joueurs aspirants, de 16 à 18 ans, évoluent dans l'équipe des moins de 18 ans et les stagiaires, jusqu'à 21 ans, jouent dans l'équipe réserve[182]. Depuis 2010, des joueurs comme Renaud Ripart, Théo Valls, Antonin Bobichon ou Sofiane Alakouch sont formés à Nîmes. Les stagiaires de l'équipe réserve disputent le championnat de National 3 ainsi que la Coupe Gard-Lozère, qu'ils remportent trois fois dans les années 2010.

En 2021, à la suite de la réduction de frais de fonctionnement voulue par Rani Assaf[183], le centre de formation perd de nouveau son agrément et l'internat est déplacé vers un établissement scolaire du centre-ville[184].

Directeurs du centre de formation du Nîmes Olympique[s 24]
Rang Nom Période
Henri Noël 1974-1978
Pierre Barlaguet 1978-1982
Jean-Marc Soulas 1982-1984
Patrick Champ 1984-1990
Jacky Novi 1990-1991
Pierre Barlaguet 1992-1993
René Girard 1993-1995
Rang Nom Période
Noël Tosi 1995-1996
Didier Brasse 1996-1998
Bernard Boissier 1998-1999
Henri Noël 1999-2002
Gilles Morisseau 2000-2002
Patrick Champ 2002-2004
Noël Tosi 2010-2011
Rang Nom Période
Jean-François Pien 2011-2013
Bernard Blaquart 2013-2015
Christian Mattiello 2015-2019
Christophe Chaintreuil 2019-2021
Yannick Dumas Depuis 2021

Autres structures

Boutiques officielles

Le Nîmes Olympique possède une boutique officielle à travers Nîmes. Elle se trouve au stade des Costières. De 2010 à , une autre boutique demeura au 44, boulevard Victor Hugo.

Aspects juridiques et économiques

Aspects juridiques

Statut juridique et légal

La ville de Nîmes, alors dirigée par Jean-Paul Fournier, privatise le club en 2001.

L'équipe de football professionnel du club est gérée par la société Nîmes Olympique au capital de 4 213 945 euros[185] et possède le statut de société anonyme sportive professionnelle (SASP). Cette société est liée par convention à l'association loi de 1901 Nîmes Olympique Association qui gère actuellement les équipes U7 à U15 du club[o]. L'association est titulaire du numéro d'affiliation 503313[186] auprès de la Fédération française de football et possède une part minoritaire du capital de la société[187].

De 1937 jusqu'aux années 1980, le Nîmes Olympique est uniquement constitué en tant que club associatif. Sous l'impulsion de Jean Bousquet, le premier dépôt d'une société à objet sportif (SOS) au nom de Nîmes Olympique intervient en [185],[r 7]. Il fait écho à la loi du incitant les clubs constitués en association loi 1901 et ayant franchi un certain seuil financier de constituer une société anonyme.

En , le club fait son retour dans l'élite du football français et laisse la gestion de l'équipe professionnelle à une société d'économie mixte sportive (SEMS). La convention signée entre les deux entités acte la seule gestion du centre de formation et des équipes amateurs du club par l'Association Nîmes Olympique[s 31]. Dès 1994[s 14], cette convention sera sujette à plusieurs conflits avec différentes directions du club[188],[189].

En 1995, la défaite de Jean Bousquet aux élections municipales entraîne plusieurs changements au club. Sa non-réélection en tant que maire de la ville coïncide avec son départ en la qualité de président du NO. La ville de Nîmes, désormais dirigée par Alain Clary, procède à une recapitalisation pour devenir actionnaire majoritaire à hauteur de 51 % après rachat des parts du Conseil général. Cette opération s'accompagne d'un changement de dénomination du statut juridique en société anonyme d'économie mixte sportive (SAEMS)[s 15].

Au début des années 2000, le nouveau maire Jean-Paul Fournier cherche à vendre le NO[s 22]. En , la cession est actée pour quatre millions de francs à la Société financière du Hainaut, majoritaire à 95 % et représentée par Michel Coencas[190],[s 16]. Cette arrivée marque le passage de la structure professionnelle en une société anonyme sportive professionnelle (SASP)[s 16]. À la suite de sa relégation en National, le Nîmes Olympique est contraint de la suspendre pour passer sous statut associatif en 2004. La SASP est reconstituée lorsque le club retrouve la Ligue 2 en 2008[191].

Siège et organigramme

Durant ses premières décennies d'existence, le club installe ses sièges sociaux au cœur de Nîmes avec un premier déménagement en [r 8],[p]. À la suite du passage vers le stade des Costières en , le NO transfère ses locaux et quitte le centre-ville[s 32]. En , et dans l'attente d'un nouveau stade, le club emménage dans des bureaux loués par la communauté d'agglomération au sud de la cité[192].

Le Nîmes Olympique est dirigé par un conseil d'administration dont le président est l'actionnaire Rani Assaf. L'organigramme s'établit comme suit[193] :

Direction Administratif Sportif
Président : Rani Assaf
Président de l'association : Yannick Liron
Directeur de la formation : Yannick Dumas
Directeur sportif : Vacant
Responsable communication : Jordan Isen
Responsable sécurité : David Guichard
Entraîneur : Nicolas Usaï
Entraîneur adjoint : Richard Goyet
Entraîneur adjoint : Christophe Raymond
Entraîneur des gardiens : Anthony Babikian
Préparateur physique : Aurélien Boche

Aspects économiques

Budget

Le faible tissu économique local et les limites financières de la municipalité expliquent en partie le fait que le Nîmes Olympique n'ait jamais pu disposer, même du temps de sa grandeur, d'un budget particulièrement important[126],[194]. C'est ainsi que le club mise rapidement sur des effectifs réduits avec des joueurs formés au club ou originaires de la région afin de réduire les coûts[126].

Dans son histoire, le club connaît régulièrement des situations précaires. Dès les années 1950 et le passage de Kader Firoud, les moyens financiers des Crocodiles sont considérés comme « limités »[195]. Au milieu des années 1960, la direction ne peut faire que des recrutements via des prêts ou des échanges de joueurs[r 9]. En 1978, le club est obligé de vendre le stade à la ville pour survivre et résorber un déficit conséquent[r 10]. Au début des années 1980, le NO fait partie des clubs aux budgets les moins élevés de la première division[196]. Il est même considéré comme exsangue financièrement au milieu des années 1990 à la suite de recrutements onéreux[197]. Après avoir été proche du dépôt de bilan en 2002[198], le Nîmes Olympique possède en revanche l'un des plus gros budgets de la troisième division. Dans les années 2010, les Crocodiles se situent dans une moyenne basse des budgets de clubs en Ligue 2. Malgré sa fortune, Rani Assaf met en place une gestion rigoureuse visant à équilibrer les comptes durant cette période[199]. Lorsque l'équipe retrouve l'élite en 2018, Nîmes est l'entité la moins fortunée du championnat[200].

Chaque saison, le Nîmes Olympique publie son budget prévisionnel de fonctionnement après validation auprès de la DNCG, l'instance qui assure le contrôle administratif, juridique et financier des associations et sociétés sportives de football afin d'en garantir la pérennité. Le budget prévisionnel d'un club s'établit en amont de l'exercice à venir et correspond à une estimation de l'ensemble des recettes et des dépenses prévues par l'entité. Le tableau ci-dessous résume les différents budgets prévisionnels du club gardois saison après saison.

Historique du budget prévisionnel du Nîmes Olympique
Saison 1979-1980 1991-1992 1992-1993 2003-2004 2004-2005 2006-2007 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012
Budget 6,5 MF[196] 44 MF[24] 45 MF[201] 3,2 M€[202] 2,5 M€[202] 3,6 M€ 8,3 M€[203] M€[204] 8,4 M€[205] 5,7 M€[206]
Saison 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017 2017-2018 2018-2019 2019-2020 2020-2021 2021-2022
Budget M€[207] 9,3 M€[208] M€[209] M€[210] 8,5 M€[211] 8,5 M€[212] 20 M€[213] 27 M€[214] 40 M€[215] 11,5 M€[216]
Légende : MF = millions de francs, M€ = millions d'euros.
Résultat

Comme la majorité des clubs professionnels de football français, le Nîmes Olympique est fortement dépendant des droits audiovisuels qui représentent 76 % des ressources du budget réalisé en 2018-2019 (24,57 M€)[217]. Les recettes liées aux matchs contribuent à hauteur de 4,26 M€, soit 13 %. Le poste sponsoring et publicité contribuent quant à lui à hauteur de 1,47 M€ soit 5 % du total. Les autres produits représentent 1,95 M€. La rémunération du personnel avec les cotisations sociales (joueurs, staff et autres) représente 20,9 M€[218].

Le tableau suivant présente un extrait du compte de résultat du Nîmes Olympique depuis la saison 2008-2009. Les droits audiovisuels qui varient selon le nombre de diffusions de matchs du club ainsi qu'en fonction de son classement final, ainsi que le sponsoring tiennent une part importante dans le budget du club nîmois.

Extrait du compte de résultat du Nîmes Olympique en millions d'euros
Saison Championnat Produits Charges Rés. expl.
Mutation
Rés. net
Matchs Spons. Subv. TV Merch. Total Rémun. Total
2008-2009[219] Ligue 2 1,712 1,468 nc 4,352 nc 8,243 5,719 7,976 0,267 0,336 0,471
2009-2010[220] Ligue 2 1,621 1,531 nc 4,424 nc 8,295 5,873 8,578 -0,283 0,570 0,210
2010-2011[221] Ligue 2 1,255 1,772 nc 4,496 nc 8,656 5,814 8,788 -0,132 1,091 0,631
2011-2012 National nc nc nc nc nc nc nc nc nc nc nc
2012-2013 Ligue 2 1,086 1,349 nc 4,642 nc 8,014 5,801 8,616 -0,602 -0,011 0,894
2013-2014[222] Ligue 2 0,943 1,339 nc 4,627 nc 7,921 5,538 8,502 -0,581 1,453 0,085
2014-2015[223] Ligue 2 0,971 1,279 nc 4,720 nc 7,870 5,428 9,170 -1,300 0,022 -1,642
2015-2016 Ligue 2 0,964 0,856 nc 4,594 nc 7,409 5,542 8,545 -1,136 0,032 -1,565
2016-2017[224] Ligue 2 1,293 0,549 nc 5,364 nc 8,281 5,604 8,726 -0,445 0,500 0,071
2017-2018[225] Ligue 2 1,681 0,650 nc 6,255 nc 9,288 9,226 12,742 -3,454 -0,004 -3,662
2018-2019[218] Ligue 1 4,261 1,474 nc 24,574 nc 32,264 20,899 28,527 3,737 0,228 3,206
2019-2020[226] Ligue 1 3,999 1,491 nc 12,674 nc 20,900 19,962 29,438 -8,535 11,665 8,462
Légende : Matchs = recettes matchs avec billetterie, Spons. = sponsors et publicités, Subv. = subventions des collectivités, TV = droits audiovisuels, Merch. = merchandising,
Rémun. = rémunérations du personnel, Rés. expl[q] = résultat d'exploitation, Mutation[r] = résultat exceptionnel (indemnités de mutation), Rés. net[s]. = résultat net.
Sponsors et équipementiers

Puma, qui fournit les maillots du club nîmois depuis 2016[227], est le septième équipementier qu'ait connu le Nîmes Olympique. L'équipementier français Le Coq sportif a été le premier d'entre eux. Il est apparu sur les maillots entre 1966 et 1974. S'ensuit ensuite l'allemand Adidas présent de 1974 à 1992, actuellement l'équipementier le plus fidèle au Nîmes Olympique. Ont suivi l'équipementier ABM de 1992 à 1998, Viasport de 1998 à 1999 puis Hummel jusqu'en 2002 et enfin Erreà, qui fournit les maillots de 2002 à 2016.

Lors de la saison 1968-1969, et à l'instar des autres clubs professionnels sur la demande du Groupement[228], Vittel devient la première marque à apposer son logo sur les maillots du Nîmes Olympique[t 18]. Les sponsors choisis directement par les clubs apparaissent eux sur les maillots la saison suivante, Nîmes devenant ainsi le premier club français à arborer une publicité de ce genre avec l'Olympique de Marseille, l'AS Monaco et l'US Dunkerque[t 19]. Le , la maison de couture Cacharel, sous l'impulsion de Jean Bousquet, devient ainsi pionnière lors d'une rencontre à domicile face au RC Paris-Sedan[t 19]. L'entreprise collabore avec le NO jusqu'en 1975.

Vendome, enseigne nîmoise de prêt-à-porter, sponsorise le club pour les matchs à domicile de 1974 à 1975. La saison suivante, Zan, entreprise originaire du Gard, s'installe sur les maillots nîmois pour deux années avant de céder sa place en 1977 à Kindy, sponsor du Nîmes Olympique durant les sept saisons suivantes. Située à Aimargues, la marque de sous-vêtements Éminence reprend le flambeau en 1984. Le contrat signé en 1985 avec Bic oblige le NO à évoluer pendant une saison en maillot orange, couleur représentative de la marque[73]. À partir de 1986, le groupe d'outillage Catavana devient le sponsor principal du club[229]. En 1992, l'enseigne nîmoise dépose le bilan[230] et cède sa place à l'agence immobilière « De Nîmes ». En 1994, le maire de Nîmes Jean Bousquet fait revenir Cacharel pour cinq saisons. Le parcours européen du club en 1996 voit la compagnie britannique ICL devenir partenaire durant quatre rencontres. La radio RMC arrive en 1999 puis se succèdent Majestic Cinémas en 2000 et le Club Perrier du Gard de 2001 à 2003.

Dans les années 2000, l'arrivée de Jean-Louis Gazeau marque l'instauration immédiate d'un long partenariat avec l'entreprise MacDan. Cette enseigne de déstockage, dont les gérants deviennent administrateurs du club[231],[232], est de 2004 à 2014 le sponsor principal présent sur les maillots[t]. Une exception est effectuée lors de la saison 2010-2011 et une apparition conjointe avec le groupe Hespéride[233].

En 2014, le nouveau président Jean-Marc Conrad, ancien boulanger, conclut un accord avec la chaîne Marie Blachère[234]. À la suite de l'affaire des matchs présumés truqués, le Nîmes Olympique ne trouve pas de partenaire majeur et dispute la saison 2015-2016 avec un maillot vierge hormis lors des trois dernières rencontres à domicile[235]. Cette absence de sponsor se poursuit jusqu'en 2018, année où la société immobilière Hectare s'engage[236]. Dans le cadre d'un partenariat globalisé, Bastide Le Confort Médical prend la suite à partir de 2020[237].

Par ailleurs, la ville de Nîmes, la Communauté d'agglomération de Nîmes, le Conseil régional d'Occitanie et le Conseil général du Gard sont, de temps à autre, les partenaires institutionnels du club[238].

Culture populaire

Affluence

Le record d'affluence dans son ancien stade, est de 15 922 spectateurs, lors de la rencontre NO - Olympique de Marseille en 1954[239].

Pour son retour en Ligue 1, le Nîmes Olympique a connu son record d'affluence moyenne en 2018-2019 avec 13 827 spectateurs par match. Le record précédent datait de la saison 1991-1992 avec 12 240 spectateurs. En 2018-2019, 11 062 supporters s'abonnent pour suivre les matchs du club à domicile, établissant un nouveau record[240].

Par ailleurs, au classement du championnat de France des tribunes, qui récompense la fidélité du public ainsi que l'ambiance et l'animation dans le stade, le Nîmes Olympique se classe quatrième de Ligue 2 lors de la saison 2017-2018, ce qui constitue sa meilleure position à ce jour.

Moyenne de spectateurs à domicile du Nîmes Olympique[241]
Stade des CostièresStade Jean-Bouin (Nîmes)

Supporters

Le public nîmois est souvent considéré comme « chaud »[242],[243], « exigeant » mais « connaisseur »[244],[245]. À ce titre, Nîmes est régulièrement citée comme une « ville de football »[130],[246]. L'ambiance au Stade Jean-Bouin fait naître une forme de crainte pour les adversaires en raison d'un contexte atypique[159],[158]. En comparaison, et bien que régulièrement vantée[247], l'atmosphère au Stade des Costières est jugée moins impactante[158].

Dès 1932, un groupe de supporters autour d'un club de football à Nîmes émerge avec une hiérarchie établie[248]. L'Association des Supporters du Sporting Club de Nîmes (ASSCN) apparaît au moment de la professionnalisation du Sporting Club nîmois (SCN)[248]. Le siège de l'ASSCN devient d'ailleurs le lieu de vie commun des supporters du Nîmes Olympique à la fin de la Seconde Guerre mondiale[u],[248],[r 11].

Pour la première finale de Coupe de France du club en 1958, une locomotive est personnalisée avec l'inscription « Allez Nîmes » et un fanion « NO ».

À l'issue de celle-ci, des premiers groupements de supporters sont officiellement recensés comme l'Association des supporters, créée en 1946[249],[12], et les Amis du Nîmes Olympique[250].

Née de la fusion des deux entités, l'Union des supporters du Nîmes Olympique (USNO) voit le jour en 1948[r 11]. Sous son égide, une structuration se met en place par des déplacements organisés en train ou en bus, par l'apparition d'un siège et d'un bureau directeur, par la rédaction d'un journal ou encore par le financement de championnats locaux amateurs[r 11].

Dans les années 1950, l'engouement autour du club voit entre 6 000 et 10 000 supporters se rendre à Paris ou à Lyon pour assister aux rencontres de Coupe de France que dispute le NO[s 33],[251]. Les bons résultats de l'équipe au début des années 1970 élargissent l'audience du club nîmois avec des arrivées fréquentes de supporters en autocar depuis Mende, Narbonne, Avignon et Marseille[22].

Le plus important groupe de supporters est actuellement les Gladiators Nîmes 1991. L'association, fondée en 1991 comme son nom l'indique, compte une centaine d'adhérents qui en tant qu'ultras encouragent le Nîmes Olympique via des chants, des tifos et des déplacements à l'extérieur[252]. Malgré la présence d'autres groupes de cette mouvance dans les années 1990, les GN91 restent actuellement le seul groupe ultra à Nîmes. Depuis leur création, et à l'exception de rares occasions[253], les GN91 se situent en pesage Est au Stade des Costières. Ils ont par ailleurs scellé une amitié avec la Brigade Ultra 88[254] et les Allentati Fasano[255], respectivement groupe de supporters du FC Mulhouse et de l'US Città di Fasano en Italie. Ils revendiquent également une idéologie apolitique et antiraciste[252].

Nemausus 2013 est lui un groupe de supporters familial[256] qui anime la tribune Sud et comptant 50 membres en 2017[257]. D'autres groupes de supporters existent actuellement tels le Club central des supporters, Crocos pour toujours ou l'Entente des supporters et sont également reconnus par le Nîmes Olympique[258]. En parallèle, l'animation officielle des tribunes est assurée depuis 2006 par Gaël Vicedomini[259].

Parmi les supporteurs du Nîmes Olympique, on peut notamment citer Stéphane Plaza[260], Florian Gazan[261], Philippe Corti[262], Daniel Guiraud[22], Damien Abad[263], Henri Boucoiran[r 12] ou encore les journalistes Jean-Jacques Bourdin[264], parrain puis président d'honneur du club[265],[266], et Eugène Saccomano qui a joué au club en catégorie junior et cadet[267].

Médias

Le Nîmes Olympique est suivi par la presse régionale notamment par Midi Libre, La Provence, La Gazette de Nîmes et Objectif Gard. D'autres quotidiens comme Le Méridional, Le Provençal, Le Petit Méridional ou La Marseillaise ont également fait état de l'actualité des Crocodiles. Concernant la radio locale, France Bleu Gard Lozère couvre les matchs du club gardois. L'antenne régionale de France 3 revient régulièrement sur l'actualité du club via les différentes éditions du journal télévisé.

Le magazine Allez Nîmes est édité pour la première fois le [t 20]. Vendu lors des rencontres à domicile, ce journal évoque de manière détaillée les sujets concernant le NO. Il se définit premièrement comme « l'organe officiel du club » avant d'être géré par l'Union des supporters du Nîmes Olympique (USNO) à partir des années 1950[t 20]. Renommé Le Crocodile en 1956, il devient par la suite gratuit avant de voir sa publication cesser en 1988[t 21]. Dans les années 2000, le club réédite pendant quelques saisons un magazine titré Le journal des Crocos et distribué les soirs de matchs à domicile.

Le Nîmes Olympique connaît de nombreuses retransmissions télévisées. Le , le match Nîmes-FC Nantes (0-3) est d'ailleurs le premier match télévisé de l'histoire du championnat de France[268]. De 2008 à 2015, la télévision locale Télé Miroir (renommée par la suite TV Sud) diffuse Croco hebdo, émission hebdomadaire consacrée à l'actualité du NO où sont fréquemment invités les protagonistes du club.

Enfin, le club possède des médias officiels qui comprend un site officiel nimes-olympique.com, une page Twitter et Facebook ainsi qu'un compte Instagram et Snapchat.

Rivalités

Le club est opposé dès sa création à des équipes géographiquement proches. En championnat, le Nîmes Olympique dispute ainsi fréquemment des derbys contre d'autres clubs régionaux comme le SO Montpellier ou le FC Sète, ancien rival du Sporting Club nîmois. Après une victoire face au club sétois en 1947, le magazine Allez Nîmes décrit notamment les supporters nîmois comme « fous de joie et délirants »[250]. Cependant, à partir des années 1950, l'essor des Crocodiles combiné au déclin des autres clubs languedociens réduit la rivalité sportive et le nombre de confrontations.

Bilan du Nîmes Olympique contre ses rivaux en championnat depuis 1937[88],[269],[v]
Club Saisons J V N D
Montpellier HSC[w] 17 35 12 16 7
Olympique d'Alès 20 38 12 14 12
FC Sète 16 32 12 9 11

Au début des années 1970, une rivalité naît avec l'Olympique de Marseille[270]. Les deux clubs se disputent alors le titre de champion de France et livrent des matchs très engagés. Lors d'une rencontre de coupe, des actes de vandalisme sont constatés sur des voitures immatriculées dans les Bouches-du-Rhône[271]. Cet antagonisme s'estompe ensuite[270], les deux clubs ne s'affrontant que rarement lors des décennies suivantes.

La notion de rivalité existe entre la ville de Nîmes et la ville de Montpellier en raison de la proximité géographique et des trajectoires différentes de développement au XXe siècle[272],[273]. Lors de la saison 1945-1946, des incidents éclatent au cours d'un match où les deux clubs luttent pour monter en première division[12]. Malgré tout, l'idée d'un véritable derby avec le MHSC ne se concrétise qu'à la fin des années 1970. Durant cette période, le club héraultais récupère progressivement le leadership régional et « pique » des Nîmois emblématiques comme Michel Mézy, Louis Landi ou Kader Firoud. Les rencontres, plus fréquentes, deviennent attendues à partir des années 1980. La victoire du Nîmes Olympique tout comme les propos du président montpelliérain lors de la demi-finale de la coupe de France 1996 exacerbent les derbys suivants[274]. Au XXIe siècle, et malgré le peu de confrontations entre les deux équipes, l'attente reste présente avec des dérapages verbaux ou des rixes entre supporters[275],[276],[277].

Une rivalité régionale existe avec l'Olympique d'Alès en Cévennes mais de manière beaucoup moins prononcée pour les supporters nîmois de nos jours[278]. Dès les années 1930, les rencontres face à Alès sont malgré tout appelées Derby Gardois dans la presse locale[279],[280]. En , le déplacement au stade municipal de la Prairie est même houleux pour les Nîmois qui déplorent cinq blessés à la suite d'une rencontre[s 7]. Durant cette période, un antagonisme est présent entre les partisans des deux camps[281]. Basé dans le même département que Nîmes (45 kilomètres séparent les deux villes), Alès évolue dans une division identique au NO durant une vingtaine de saisons.

Carte
Les clubs voisins du Nîmes Olympique.


Division des clubs lors de la saison 2021-2022
Ligue 1 : MHSC, OM

Ligue 2 : Nîmes Olympique

National : FC Sète

National 3 : Olympique d'Alès en Cévennes

Autres équipes

Équipe réserve et équipes de jeunes

À sa création, le Nîmes Olympique possède une équipe réserve disputant des coupes locales ou des matchs amicaux[282],[283]. Après une fusion éphémère avec le Stella Club nîmois au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la réserve intègre en 1946 le championnat de Promotion d'honneur Gard-Lozère (PH, niveau 5)[s 34],[284]. En 1961, l'équipe est supprimée en raison d'un coût jugé trop onéreux par le président Jean Chiariny[t 22].

Ici en Coupe Gambardella, le NO reçoit l'AS Saint-Étienne.

Après deux années sans activité officielle, les joueurs de Marcel Rouvière reprennent la compétition en obtenant une dérogation exceptionnelle leur permettant de repartir directement en PH[s 35]. La réserve nîmoise finit en tête de son championnat et retrouve la Division d'Honneur (DH, niveau 4) en 1964. Dans les années 1970, une réforme intègre les mondes professionnels et amateurs dans une même pyramide hiérarchique et voit le Nîmes Olympique participer à la Division 3. Sous la houlette d'Henri Noël, la saison 1971-1972 se ponctue par un titre de champion du groupe Sud.

Le niveau 4, alors appelé Division 4 et dans lequel joue Nîmes depuis 1989, devient mixte entre clubs professionnels et amateurs en 1993. La réserve passe ainsi automatiquement du 4e niveau au 5e niveau. En 2002, elle est reléguée en Division d'Honneur Languedoc-Roussillon (niveau 6[x]) et redécouvre le niveau régional durant une saison. Sous les ordres de Jean-Luc Vannuchi, les Crocodiles terminent premiers de leur groupe (CFA 2, niveau 5) en 2006 mais ne peuvent évoluer à l'échelon supérieur, l'équipe fanion évoluant en National. Cette situation s'est également présentée en 1967 lorsque la réserve, championne de son groupe, n'avait pu accéder à la Division 3 en raison de la descente de l'équipe professionnelle[y],[t 3].

Avec le retour du club dans l'élite à la fin des années 2010, la réserve du NO valide son accession en National 2 (niveau 4) grâce à son titre obtenu en 2018. Entraînée par Yannick Dumas depuis 2014, l'équipe réserve du Nîmes Olympique évolue en National 3 lors de la saison 2021-2022[285]. Durant la majeure partie de son histoire, l'équipe réserve du Nîmes Olympique oscille entre le troisième et le cinquième échelon du football français[286],[287]. Parallèlement au championnat, elle a remporté la Coupe du Languedoc-Roussillon et la Coupe Gard-Lozère respectivement à deux et douze reprises.



Comme pour la réserve, le club dispose dès ses débuts d'équipes de jeunes. Parmi les premières catégories mentionnées, les cadets et les juniors sont cités. Ces derniers remportent la Coupe Gambardella en 1961 face au RC Joinville (2-0), en 1966 face au SC Toulon (3-2), en 1969 face à l'ES Viry-Châtillon (3-0) et en 1977 face au Stade de Reims (3-1).

Les cadets du club, actuellement entraînés par Salim Fiorentino[288], ont remporté le titre de champion de France cadets en 1975 et en 1982. Les poussins ont remporté la Coupe nationale des poussins en 1994.

Palmarès des équipes réserves et de jeunes en compétitions officielles
Équipe réserve Sections de jeunes
  • Coupe Gambardella (4)
    • Vainqueur : 1961, 1966, 1969, 1977.
    • Finaliste : 2004.
  • Championnat national des cadets (2)
    • Vainqueur : 1975, 1982[289].
  • Coupe nationale des poussins (1)
    • Vainqueur : 1994.
  • Coupe de la Ligue du Languedoc-Roussillon (-17 ans) (1)
    • Vainqueur : 2016.
  • Coupe de la Ligue du Languedoc-Roussillon (-15 ans) (1)
    • Vainqueur : 2015.

Équipe féminine

En 1969, le Nîmes Olympique crée officiellement une section féminine sous l'impulsion de Brigitte Martin, présidente de l'entité et professeur d'EPS[t 23],[290]. L'équipe est entraînée par Raymond Saut et évolue en levée de rideau de matchs masculins[291]. Cette section est abandonnée en 1972.

En 2012, le Football Féminin Nîmes Métropole Gard (FFNMG) signe un partenariat avec le NO afin de fusionner progressivement les deux entités[292]. Cet accord, qui acte le changement du logo et des couleurs du FFNMG[z], vise à intégrer le club dans l'élite du football féminin français. L'objectif est atteint lors de la saison 2015-2016 où les Nîmoises accèdent à la première division pour la première fois de leur histoire. Malgré ces rapprochements, les fusions envisagées en 2016 puis en 2018 sont finalement laissées en suspens[293].

Notes et références

Notes

  1. Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
  2. Seule la sélection la plus importante est indiquée.


  1. Michel Mézy retrouve le club en tant que directeur sportif en 1990. Il devient président de l'association Nîmes Olympique un an plus tard et co-gère le club avec Jean Bousquet jusqu'en .
  2. Sponsor du club depuis 1986, la société Catavana dépose le bilan en 1992. Jean Bousquet est lui condamné en 1996 pour abus de biens sociaux.
  3. Dans le football, un contrat dit « à la charte » signifie que le salaire est fixé au seuil légal le plus bas possible.
  4. Dans un championnat où les victoires valent 3 points. Lors de la saison 1949-1950, le Nîmes Olympique remporte 25 victoires sur un total de 34 rencontres de championnat, soit l'actuelle meilleure performance du club sur une saison.
  5. Pour la première fois de son histoire, le club utilise un logo identique tant sur ses documents officiels que sur son maillot.
  6. Le club termine à neuf reprises dans les cinq premiers du championnat de France entre 1951 et 1975.
  7. Pour les championnats, ce bilan ne tient pas compte des saisons de guerre de 1939-1940 à 1944-1945.
  8. Après sa défaite en demi-finale face au FC Nantes en 1985 (1-2), le club n'est plus battu à domicile en Coupe de France jusqu'en 2007 et une élimination face à Croix-de-Savoie (0-1).
  9. Au moment de l'arrivée de Jean-Marc Conrad, le club joue son maintien en Ligue 2 et est suspecté par la suite d'avoir truqué plusieurs rencontres de la fin de la saison 2014-2015.
  10. Il quitte son poste en pour « se consacrer à de nouveaux projets » comme la construction du nouveau stade.
  11. Louis Landi et le président Paul Calabro ont également des rues à leurs noms, toutes situées à proximité du Stade des Costières.
  12. L'appellation « Parc des sports » est d'abord usitée en raison de la présence de courts de tennis à proximité du terrain.
  13. Le stade de la route d'Alès est l'actuel stade Saint-Stanislas de Nîmes.
  14. Il correspond à l'actuel Stade Jean-Michel à Nîmes.
  15. L'association Nîmes Olympique n'a pas sous sa responsabilité les équipes réserve, U19 et U17. Elles sont gérées par la SASP depuis la fin des années 2010. « Organigramme des éducateurs de l'association Nîmes Olympique », sur associationnimesolympique.fr (consulté le ).
  16. Le premier siège social du Nîmes Olympique est situé au 7, rue Enclos-Rey. Le club déménage en à proximité d'un café localisé au 17, Boulevard Amiral Courbet.
  17. Le résultat d'exploitation correspond aux produits (recettes et subventions) moins les charges récurrentes d’exploitation, hors cessions et acquisitions de joueurs.
  18. Les indemnités de mutation incluent les cessions et acquisitions de joueurs.
  19. Le résultat net correspond à l'addition du résultat d'exploitation, du résultat financier et du résultat exceptionnel, qui inclut notamment les indemnités de mutation versées à l'occasion des transferts.
  20. Bien que présent au dos du maillot à partir de 2002, le logo de l'entreprise n'apparaît sur la face avant du maillot qu'à partir de 2004.
  21. Ce siège se situait dans un café de la ville sur l'actuel Boulevard Amiral Courbet.
  22. Ce bilan ne tient pas compte des résultats en championnat de guerre.
  23. Les résultats obtenus contre le SO Montpellier sont cumulés dans ces statistiques.
  24. Depuis la réforme de 1993, la Division d'Honneur est considérée comme le sixième échelon dans la structure pyramidale du football français. Elle constitue dès lors le plus haut niveau régional.
  25. La Fédération française de football impose un écart d'au moins deux divisions entre l'équipe professionnelle et sa réserve.
  26. Depuis la création du club, le FFNMG évolue en bleu. À la suite de l'accord passé avec le Nîmes Olympique en 2012, les couleurs du club sont le rouge et le blanc.

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Annexes

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