Cendrine

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le Cendrine
ruisseau la Cendrine
Illustration
Le Cendrine, affluent du Loir, au niveau du lavoir du bas-bourg de Ternay.
Caractéristiques
Longueur 11,5 km [1]
Bassin 25 km2 [2]
Bassin collecteur la Loire
Débit moyen 0,115 m3/s (Ternay) [2]
Nombre de Strahler 2
Régime pluvial
Cours
Source au sein d'une zone boisée près de la Fontaine de Bure
· Localisation Les Hayes
· Altitude 143 m
· Coordonnées 47° 41′ 14″ N, 0° 47′ 19″ E
Confluence le Loir
· Localisation Ternay
· Altitude 62 m
· Coordonnées 47° 45′ 40″ N, 0° 46′ 22″ E
Géographie
Pays traversés Drapeau de la France France
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Vendôme
Canton Montoire-sur-le-Loir
Régions traversées Centre-Val de Loire

Sources : SANDRE:M1156100, Géoportail, Banque Hydro

Le Cendrine est une rivière française qui coule dans le département de Loir-et-Cher. C'est un affluent gauche du Loir, donc un sous-affluent de la Loire par la Sarthe et la Maine.

Géographie[modifier | modifier le code]

De 11,5 km[1], le Cendrine naît au sein d'une zone boisée près de la Fontaine de Bure, à 143 m d'altitude, située au sud de la vallée du Loir, en aval de Vendôme et de Montoire-sur-le-Loir. Elle prend naissance sur le territoire de Les Hayes, à huit kilomètres au sud-ouest de Montoire[3].

Elle traverse ensuite, avec une orientation générale sud-nord, la commune de Ternay ; au niveau du moulin de Croixval, elle reçoit les eaux d'un ruisseau qui provient de la commune voisine de Montrouveau et qui est communément aussi appelé Cendrine[4]. C'est d'ailleurs ainsi qu'il est nommé sur le cadastre napoléonien de la commune de Montrouveau (1823).

Puis, au moment de quitter Ternay, à 62 m d'altitude, elle rejoint à la limite de la commune d'Artins les ruisseaux du Merdron et du Clair Ondin, qui forment un petit bras du Loir, sur sa rive gauche, entre Montoire et Couture-sur-Loir (confluent Braye-Loir)[3].

Communes traversées[modifier | modifier le code]

La Cendrine ne traverse que deux communes[1], sises toutes deux en Loir-et-Cher soit Les Hayes (source), Ternay (confluence).

Soit en termes de cantons, le Cendrine prend source et conflue dans le même canton de Montoire-sur-le-Loir, dans l'arrondissement de Vendôme.

Bassin versant[modifier | modifier le code]

Le Cendrine traverse une seule zone hydrographie 'Le loir de la Fontaine de Sasnières (NC) à la Braye (NC)' (M115).

Organisme gestionnaire[modifier | modifier le code]

Affluent[modifier | modifier le code]

Le Cendrine a un seul tronçon affluent référencé[1] :

  • ? (rd), 0,9 km sur la seule commune des Hayes.

Le rang de Strahler est donc de deux.

Hydrologie[modifier | modifier le code]

Le Cendrine à Ternay[modifier | modifier le code]

La Cendrine est une rivière assez régulière, caractéristique partagée par plusieurs affluents du Loir. Son débit a été observé durant une période de 15 ans (1984-1999), à Ternay, localité du département de Loir-et-Cher située au niveau de son confluent avec le Loir[2]. La surface ainsi étudiée est de 25 km2.

Le module de la rivière à Ternay est de 0,115 m3/s.

La Cendrine présente des fluctuations saisonnières de débit peu marquées, à l'inverse de la plupart des rivières de plaine du bassin de la Loire. Les hautes eaux se déroulent en hiver et se caractérisent par des débits mensuels moyens allant de 0,193 à 0,221 m3/s, en janvier et février (avec un maximum très net en janvier). À partir du mois de mars, le débit baisse très progressivement jusqu'aux basses eaux d'été qui ont lieu de juin à septembre inclus, entraînant une baisse du débit mensuel moyen jusqu'à 0,057 m3/s au mois d'août (57 litres/s), ce qui reste très confortable. Mais ces moyennes mensuelles ne sont que des moyennes et cachent des fluctuations bien plus prononcées sur de courtes périodes ou selon les années.

Débit moyen mensuel (en l/s)
Station hydrologique : M1156110 - Le Cendrine à Ternay pour un bassin versant de 25 km2[2]
(Données calculées sur 15 ans)
Source : Banque Hydro - MEDDE

Étiage ou basses eaux[modifier | modifier le code]

Aux étiages, le VCN3 peut chuter jusque 0,022 m3/s (22 litres/s), en cas de période quinquennale sèche, ce qui est loin d'être sévère pour un aussi petit cours d'eau.

Crues[modifier | modifier le code]

Les crues peuvent être assez importantes, compte tenu de l'extrême exiguïté du bassin versant. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 1,9 et 3,3 m3/s. Le QIX 10 est de 4,1 m3/s, le QIX 20 de 5 m3/s, tandis que le QIX 50 n'a pas été calculé faute de durée d'observation suffisante.

Le débit instantané maximal enregistré à la station hydrométrique de Ternay a été de 5,31 m3/s le 9 décembre 1994, tandis que la valeur journalière maximale était de 3,71 m3/s le même jour. En comparant la première de ces valeurs à l'échelle des QIX de la rivière, il apparaît que cette crue était supérieure à la crue vicennale calculée par le QIX 20, et donc destinée à se répéter tous les 30 ans environ en moyenne.

Lame d'eau et débit spécifique[modifier | modifier le code]

La Cendrine est une rivière peu abondante. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 145 millimètres annuellement, ce qui est largement inférieur à la moyenne d'ensemble de la France (330 millimètres), et aussi à la moyenne du bassin de la Loire (plus ou moins 245 millimètres). C'est cependant supérieur au bassin du Loir (129 mm). Le débit spécifique (ou Qsp) atteint 4,6 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

Curiosités - Tourisme[modifier | modifier le code]

Aménagements et écologie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Cendrine (M1156100) » (consulté le )
  2. a b c et d Banque Hydro - MEDDE, « Synthèse de la Banque Hydro - La Cendrine à Ternay (M1156110) » (consulté le )
  3. a et b Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le )
  4. BLEU Simone, « Ternay, la Cendrine et le souvenir de ses moulins », dans Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire du Vendômois, 1982, p. 55-63, p. 55.