Long (rivière)

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le Long ou la Vandoeuvre
Illustration
Caractéristiques
Longueur 22,4 km
Bassin collecteur Loire
Régime pluvial
Cours
· Localisation Rouziers-de-Touraine
· Altitude 110 m
· Coordonnées 47° 32′ 40″ N, 0° 37′ 04″ E
Confluence l'Escotais
· Localisation Dissay-sous-Courcillon
· Altitude 51 m
· Coordonnées 47° 40′ 04″ N, 0° 28′ 11″ E
Géographie
Pays traversés Drapeau de la France France
Départements Indre-et-Loire, Sarthe
Régions traversées Centre-Val de Loire, Pays de la Loire

Sources : SANDRE:« Fiche cours d'eau (M1356400) », Géoportail

Le Long, ou la Vandœuvre, est un cours d'eau français qui coule dans les départements d'Indre-et-Loire et de la Sarthe. C'est un affluent de l'Escotais[1] en rive droite et donc un sous-affluent de la Loire.

Géographie[modifier | modifier le code]

Le Long présente une longueur de 22,4 kilomètres[1]. Il prend sa source dans la commune de Rouziers-de-Touraine, près du hameau de Sermentaye à une altitude de 110 m[2], et se jette dans l'Escotais, dans la commune de Dissay-sous-Courcillon, en aval du bourg à une altitude de 51 m[3].

Communes traversées[modifier | modifier le code]

Le Long traverse 6 communes, soit de l'amont vers l'aval : Rouziers-de-Touraine, Beaumont-la-Ronce, Neuvy-le-Roi, Bueil-en-Touraine, Villebourg (Indre-et-Loire), Dissay-sous-Courcillon (Sarthe).

Cours d'eau le Long ou la Vandoeuvre et son bassin versant.

Les bassins hydrographiques sont découpés dans le référentiel national BD Carthage en éléments de plus en plus fins, emboîtés selon quatre niveaux : régions hydrographiques, secteurs, sous-secteurs et zones hydrographiques[4]. Le bassin versant de le Long ou la Vandoeuvre s'insère dans la zone hydrographique « Le Gravot & ses affluents », au sein du bassin DCE plus large « La Loire, les cours d'eau côtiers vendéens et bretons ».

Pêche et peuplements piscicoles[modifier | modifier le code]

Sur le plan piscicole, le Long, de même que les autres cours d'eau du nord de l'Indre et Loire (Maulne, Fare, Escotais, Dême) est abusivement classé en Cours d'eau de première catégorie piscicole. L'espèce biologique dominante n'étant pas la truite qui n'est présente (sinon de manière anecdotique)... que dans les semaines qui suivent les déversements massifs pré et post-ouverture de la pêche, cette espèce étant depuis longtemps supplantée par une association de cyprinidés (carpe, gardon, chevesnes, d'esocidés (brochet) et de percidés(perches) typique de la seconde catégorie piscicole[9].

Réserve biologique[modifier | modifier le code]

Un cours d’eau est considéré comme réserve biologique lorsqu'il comprend une ou plusieurs zones de reproduction ou d’habitat des espèces de phytoplanctons, de macrophytes et de phytobenthos, de faune benthique invertébrée et l’ichtyofaune, et permet leur répartition dans un ou plusieurs cours d’eau du bassin versant[5]. Les réservoirs biologiques, nécessaires au maintien ou à l’atteinte du bon état écologique des cours d’eau, correspondent donc[6] :

  • à un tronçon de cours d’eau ou annexe hydraulique qui va jouer le rôle de pépinière, de « fournisseur » d’espèces susceptibles de coloniser une zone naturellement ou artificiellement appauvrie (réensemencement du milieu) ;
  • à des aires où les espèces peuvent accéder à l’ensemble des habitats naturels nécessaires à l’accomplissement des principales phases de leur cycle biologique (reproduction, abri-repos, croissance, alimentation).

Dans le cadre des travaux préparatoires à l'élaboration de ce classement au sein du SDAGE Loire-Bretagne, le Long et ses affluents, depuis la source jusqu'à sa confluence avec L'Escotais, sont répertoriés comme réserve biologique, sous l'identifiant RESBIO_470. Les espèces présentes sont le Chevesne, la Carpe, la Perche, le Rotengle, le Brochet[7].

Qualité des eaux[modifier | modifier le code]

État des masses d'eau et objectifs[modifier | modifier le code]

Issu de la Directive cadre européenne sur l’eau (DCE) du , le découpage en masses d’eau permet d'utiliser un référentiel élémentaire unique employé par tous les pays membres de l'Union européenne. Ces masses d’eau servent ainsi d’unité d’évaluation de l’état des eaux dans le cadre de la directive européenne. Le fait partie de la masse d'eau codifiée FRGR1074 et dénommée « Le Long et ses affluents depuis la source jusqu'à la confluence avec L'Escotais ».

Le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (Sdage) Loire-Bretagne est un document de planification dans le domaine de l’eau. Il définit, pour une période de six ans les grandes orientations pour une gestion équilibrée de la ressource en eau ainsi que les objectifs de qualité et de quantité des eaux à atteindre dans le bassin Loire-Bretagne. L'état des lieux 2013 défini dans la SDAGE 2016 – 2021 et les objectifs à atteindre pour cette masse d'eau sont les suivants[8],[9],[10] :

Code masse d'eau Libellé masse d'eau État écologique 2013 des cours d'eau Objectifs
État écologique État biologique État physico-chimie générale État Polluants spécifiques Objectif d'état écologique Objectif d'état chimique Objectif d'état global
FRGR1074 Le Long et ses affluents depuis la source jusqu'à la confluence avec L'Escotais Bon état Bon état Bon état 2015 Bon état ND Bon état 2015

Gouvernance[modifier | modifier le code]

Échelle du bassin[modifier | modifier le code]

En France, la gestion de l’eau, soumise à une législation nationale et à des directives européennes, se décline par bassin hydrographique, au nombre de sept en France métropolitaine, échelle cohérente écologiquement et adaptée à une gestion des ressources en eau. Le Long est sur le territoire du bassin Loire-Bretagne et l'organisme de gestion à l'échelle du bassin est l'agence de l'eau Loire-Bretagne[11].

Échelle locale[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Sandre, « Fiche cours d'eau - le Long ou la Vandoeuvre (M1356400) » (consulté le )
  2. « Localisation de la source du cours d'eau », sur Géoportail.fr (consulté le ).
  3. « Localisation de la confluence du cours d'eau », sur Géoportail.fr (consulté le ).
  4. « Référentiel Sandre - définition zone hydrographique », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
  5. « Article R214-108 du code de l'environnement », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  6. [PDF]Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, « Plan d'actions pour la restauration de la continuité écologique des cours d'eau (Parce) », sur ladocumentationfrancaise.fr, (consulté le ), p. 11.
  7. « Liste des réserves biologiques dans le bassin Loire-Bretagne », sur donnees.centre.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
  8. « État 2013 publié en 2015 des masses d’eau du bassin Loire-Bretagne établi en application de la Directive Cadre sur l’Eau-synthèse »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur eau-loire-bretagne.fr, (consulté le ).
  9. « État 2013 publié en 2015 des masses d’eau du bassin Loire-Bretagne établi en application de la Directive Cadre sur l’Eau- Rapport complet »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur eau-loire-bretagne.fr, (consulté le ).
  10. « Etat 2013 des cours d'eau -tableaux », sur eau-loire-bretagne.fr, (consulté le ).
  11. « Agence de l'eau Loire-Bretagne », sur agence.eau-loire-bretagne.fr (consulté le ).