Les deux principales agglomérations de la commune, le bourg de Curzon et le village de Port-la-Claye, sont séparées d’environ 2,5 km et à 1,6 km d’une extrémité à l’autre[1].
Au nord de la commune, Curzon est séparé de Saint-Cyr-en-Talmondais par un chemin de plaine assimilé à une ancienne voie gauloise reliant Jard à Poitiers, le « chemin des Sauniers »[2].
À partir de ce point, le lit du cours principal du Lay délimite Curzon de Lairoux jusqu’à une inflexion du fleuve vers le sud-ouest entre les Balises (côté Curzon) et le Pré-Canteau (côté Saint-Benoist-sur-Mer).
Des Balises à l’extrémité ouest de la rue du Grand-Moulin, la commune est départagée de Saint-Benoist-sur-Mer par le biais de voies rurales et la route départementale 46 (rue du Bourg-Canteau) longeant Curzon du nord au sud.
Le territoire municipal de Curzon s’étend sur 593 hectares, une des superficies les plus faibles de la Vendée, alors que la moyenne départementale se situe à 25,32 kilomètres carrés. D’ailleurs, au , elle est la septième commune la moins étendue du département et la première de la communauté de communes[3].
L’altitude moyenne de la commune est de 8 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 0 et 23 mètres[3],[4]. Le point culminant de Curzon se situe approximativement au lotissement des Ouches, au Port-la-Claye, tandis que la partie la plus basse est localisée dans le lit du Lay.
La commune est traversée par le Lay et par un de ses bras-mort, le Petit-Lay[b], également appelé rivière de Saint-Benoist.
Appartenant aux « marais du Lay », mouillés, le territoire municipal est jalonné de plusieurs dizaines de canaux et fossés entre ces deux bras. Ils sont gérés par l’association syndicale autorisée des Grands Marais de la Claye.
Des ouvrages hydrauliques et de mesure permettent de gérer l’eau dans les marais : la porte de la Faucheraie, le limnigraphe de la vanne des Îlots, l’échelle de la Baisse-de-Malcorme et sa vanne.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 760 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune d'Angles à 9 km à vol d'oiseau[7], est de 13,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 869,3 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Dans le dernier zonage en aires urbaines (2010), la commune est considérée comme « multipolarisée ». Aussi, elle ne forme pas, avec des communes voisines, une unité urbaine.
Alors que la majorité des communes de la communauté de communes dépend de bassins de vie dont le pôle principal se situe sur le territoire (Jard-sur-Mer, Moutiers-les-Mauxfaits et Talmont-Saint-Hilaire), Curzon dépend de celui de Luçon[11], qui comprend des communes exclusivement membres de Sud-Vendée-Littoral.
Au , Curzon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12].
Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luçon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[13]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,1 %). Au XXIe siècle, la municipalité organise l’urbanisation de Curzon vers des dents creuses transformées en lotissements à côté des Demangères (lotissement des Demangères), de la rue du Calvaire (lotissement du Parc) et rue de la Croix-de-Mission (lotissements des Grenouillères et de l’Aubraie). Sur la route de Saint-Benoist, Curzon tend à former une même agglomération avec « le Village », comprenant les hameaux de la Blanchardière, du Fief-Jaillarde, du Lieu-Dieu et du Vivier, situés à Saint-Benoist-sur-Mer.
Le Port-la-Claye, seconde agglomération de la commune, se situe quant à lui au nord-est du territoire municipal. À proximité d’un bras du Lay et de la rivière de Saint-Benoist, le village s’est progressivement déployé le long de l’axe reliant Fontenay aux Sables (actuelle rue des Deux-Ponts) et la voie venue de Curzon (actuelle rue Robert-Varnajo), juste avant les ponts. Un lotissement, celui des Ouches, est construit à la fin des années 1990.
Les deux agglomérations possèdent une trentaine d’odonymes. À l’exception d’une voie reprenant le nom d’une personnalité (la rue Robert-Varnajo), le réseau viaire de la commune de Curzon s’inscrit dans une microtoponymie traditionnelle des lieux.
En effet, les axes de communication s’intitulent soit d’après un toponyme proche de ceux-ci (la rue de l’Aubraie et celle de la Grenouillère par exemple), soit selon un lieu aménagé (les rues du Communal et des Jardins), un bâtiment (rue du Logis et place de la Mairie) ou encore un monument (la rue des Deux-Ponts et celle de l’Église). Les rues de Saint-Cyr et des Îlots prennent le nom d’un lieu où elles conduisent.
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants est de 81,6 %, en baisse sensible par rapport à 1999 (83,7 %). La part des habitations à loyer modéré (HLM) louées vides est de 6,5 % contre 6,4 %, leur nombre étant constant (13)[21].
Ces HLM sont réparties entre la résidence Florimond-Météreau, issue d’une réhabilitation du logis Sainte-Marguerite, ouverte en 2000, et celle du Marais, construite dans la continuité des lotissements des Grenouillères et de l’Aubraie dont les logements sont pour la première fois loués en 2004[22],[23].
À partir de la fin des années 2000, après avoir acheté des terrains en 2006, la municipalité s’investit dans la vente des parcelles du lotissement des Demangères[24],[25].
À la suite de l’alternance municipale de 2014, un projet de restauration de la cure, de l’orphelinat et de sa chapelle a été proposé en [26]. La première partie des travaux devrait commencer par la cure, qui est destinée à être transformée en logements en 2016[27].
La présence de cavités souterraines dans les rues du Bourg-Canteau et du Communal, révélée au début des années 2000[28], donne un risque d’affaissement de voies.
Un site Basias est référencé sur la commune aux Fontenelles ; il s’agit d’une décharge sauvage utilisée entre 1980 et 1993 sur l’emplacement d’une ancienne carrière[29]. Un risque industriel se trouve de l’autre côté de la limite communale avec Saint-Cyr-en-Talmondais avec une casse automobile désaffectée (établissement classé non Seveso)[30].
La commune fait l’objet d’un programme de prévention, le programme d’action de prévention des inondations (PAPI) du bassin du Lay aval[31]. Curzon est également citée à deux titres dans des atlas des zones inondables : par crue à débordement lent de cours d’eau (Lay) et par submersion marine. Depuis , Curzon fait partie du plan de prévention du risque d’inondation du Lay aval par arrêté préfectoral du [32].
Curzon est exposée aux retrait-gonflements des sols argileux : selon un aléa faible dans les zones habitées et un aléa moyen dans le reste de la commune[33]. Le risque sismique est présenté comme « modéré » (niveau 3).
Les Cartulaires du Bas-Poitou (1877) citent deux titulaires de la charge ecclésiastique dans le bourg de Curzon au XIe siècle : « Walterio archipresbitero de Cursone » (1055) et « Joannes decanus de Cursonio » (1080)[34].
Au XIIe siècle, des chartes donnent les noms de Curzonum et Curson[35]. Aussi, une charte de l’abbaye de Bois-Grolland de 1218 l’évoque également avec « maresium dau Peiré de Cursum »[34].
Dans l’Histoire des ducs de Guyenne et des comtes de Poitou de Jean Besly, la paroisse est citée en 1533 en tant que Cursonium[34]. Également appelé Ceurzon au XVIe siècle, ce nom de lieu ne connaît qu’une infime évolution à l’Époque moderne. En effet, devenu Curzum au XVIIe siècle, il se fixe en Curzon au XVIIIe siècle[35]. Hormis en 1801, sous le Consulat, date à partir de laquelle elle est brièvement dénommée Curson, la commune n’a cessé de porter le nom de Curzon depuis la Révolution[36].
En poitevin, le bourg porte le nom de Çhurzun[35].
Le Port-la-Claye, également désigné localement sans article, trouve comme origine un De Cleya au XIIe siècle. Devenu Portus de Cleia au XIIIe siècle, il devient Port-de-la-Claye au XVe siècle[37].
Cura Bona, en français « La Bonne-Rade », située sur le bord d’une voie gauloise reliant Jard à Fontenay (le « chemin des Sauniers »), est considérée comme le toponyme latin à l’origine de celui de Curzon[38], à tort[35]. Selon Jean-Loïc Le Quellec, il s’agirait d’une construction « sur un nom d’homme latin *Curetius avec le suffixe-onem »[39].
Le sens étymologique de port dans le Port-la-Claye doit être entendu dans le sens de « passage »[40].
Un dicton déformé, connu jusque dans la région de Montaigu, fait de Curzon un bourg fameux aux cinq clochers et quatre cents cloches. Il semble que la maxime doive s’entendre cinq clochers et quatre sans cloches[41].
Henri Bourgeois indique en 1903 que la tradition attribue à Curzon son nom en raison de l’hésitation entre deux chefs romains souhaitant fonder un port maritime dans la région[41] :
Au Moyen Âge, le bourg possède une anse assurant la prospérité aux navires qui empruntent le port. Des fées s’implantent également à « Curbon », alors que leur reine s’installe dans les grottes de la Pierre-Plate-du-Châtaignier. Un jour, un berger est sollicité par ces êtres afin de se rendre au marché de Luçon pour leur fournir des « provisions de bouches » ; en échange, il obtient des fées la surveillance de son troupeau, qui reste à pâturer au même endroit grâce à la pousse de l’herbe en son absence. Aussi, de nombreux souterrains-refuges de Curbon sont peuplés de ces créatures légendaires.
De nombreux méfaits, accomplis par la population, vont conduire à ce qu’un sort soit jeté sur le bourg. Dans l’intérêt des habitants, la reine des fées décide un jour de construire un pont pour enjamber la grande vallée du Lay en trois dornées de pierre avant le chant du coq[c]. Un homme malveillant empêche l’exécution du pont en faisant chanter le coq avant l’heure, alors que seulement une dornée a été effectuée aux Plâtrières[d].
De plus, alors qu’un fradet de la cave des Dîmes est brûlé vif dans une maison au Pilier, un autre est tué dans la forêt de Payré par un habitant de Curbon. La reine jette contre le pays l’anathème suivant :
Démézi Curbon,
P’tit’ ville en grand renom,
Tu t’apperl’ras Curzon.
Curzon, Curzonnas,
Le sort en est jeté,
Chaqu’au tu varieras
D’ine maille et d’in dener.
Dès lors, Curzon ne cesse de décliner et les métairies ne cessent d’être divisées et vendues[44],[45].
Au XIXe siècle, des érudits locaux ont recensé deux lieux mégalithiques situés sur le territoire municipal actuel.
Le premier, appelé « Pierre-Plate-du-Châtaignier », détruit au cours du XIXe siècle[46], se situe à l’ouest de la route de Champ-Saint-Père[17], en face de la parcelle dite de la Chèvre-Pendue[18].
Le second, dénommé « Pierre-Folle »[46], se trouve à immédiate proximité du moulin de la Poule[17], sur une parcelle connue actuellement sous le nom de la Poule[18]. Il est détruit à la fin du XVIIe siècle[47].
Enfin, le tumulus de la Motte-aux-Fées est un témoignage du passé préhistorique de la commune[43].
Au Moyen Âge central, la châtellenie de Curzon relève du donjon de Talmont, et à la fin du XIe siècle, son castrum devient une des propriétés des princes de Talmont tenue en domaine privé[50]. En effet, la seigneurie de Curzon serait devenue la propriété des ducs d’Aquitaine à la mort de Pépin le Jeune, fils de Guillaume le Pieux ; vers 1058, un castrum est acquis par Guillaume, comte de Poitou[53]. À la fin du siècle et jusqu’au XIIIe siècle, le donjon est bien de la famille de Mauléon[54].
Au XIIe siècle, un quartier du bourg de Curzon appelé Burgus Consularis appartient au comte de Poitou selon un cartulaire de l’abbaye Sainte-Croix de Talmont[55].
La paroisse de Curzon admet à la période médiévale un rayonnement important au point qu’elle aurait compté neuf édifices religieux. Alors qu’une église paroissiale est érigée au XIIe siècle, une deuxième, dédiée à la Vierge[e], lui est juxtaposée[56]. Un oratoire, celui de Notre-Dame-des-Prés ou de la Métrelle, se situe aux Petites-Fontenelles, sur les marais. Il s’agit d’une chapelle placée sous le patronage de la Vierge et construite en 1295[57].
Aussi, l’aumônerie de l’ordre des hospitaliers de Saint-Lazare, qui relève de la commanderie Saint-Thomas de Fontenay, érige une chapelle[57], encore citée au XVIIIe siècle. Le château de Curzon (Saint-Jean-Baptiste) et le logis de la Grenouillère admettent eux aussi de tels édifices[57]. Une autre, appelée Saint-Georges-du-Charnier, se situe dans le cimetière[58]. Enfin, la chapelle Notre-Dame du Pont-de-Curzon[57], en bas du donjon féodal, est citée en 1395.
Pendant la guerre de Cent Ans, le bourg est menacé par des assauts. Ainsi, par lettres patentes du , le roi Charles VII ordonne la défense de la forteresse de Curzon contre les attaques des Anglais[59].
De cette forteresse, on devine actuellement le tracé sur une carte, dans la partie du bourg bordée par la rue des Dîmes qui était dominée par le donjon, et la rue du Château fait soupçonner son existence. Il n’en reste plus rien, et on ne sait pas à quoi il ressemblait, si c’était un château fort en pierres avec murailles et tours, ou un simple castrum fait d’une enceinte en levée de terre surmontée d’une palissade en bois. La présence de souterrains dans cette zone est tout à fait logique, ils servaient de refuge en cas de chute du château (et même de carrières) mais ils ne faisaient pas plusieurs kilomètres.
La paroisse de Curzon est, comme une partie du Poitou, particulièrement touchée par les guerres de Religion dans la seconde moitié du XVIe siècle. L’église est à cette période partiellement détruite[60].
Converti au calvinisme, Tanneguy du Bouchet (1484-1559), seigneur de Puy-Greffier et de Saint-Cyr, baron du Poiroux aux alentours de 1555, interdit le culte catholique en l’église de Saint-Cyr après le massacre de Vassy (). Sous la conduite du moine Jean Mazouer, plusieurs habitants se révoltent contre les bandes du seigneur mais périssent près du Port-la-Claye dans la nuit de Noël 1562[61].
À la fin du XVIIIe siècle, l’axe reliant Fontenay aux Sables est presque abouti ; il traverse alors la paroisse de Curzon au Port-la-Claye. La réalisation de ce travail a été confiée à Jacques Parent, ingénieur du roi, sous-inspecteur des Ponts et Chaussées en la généralité de Poitiers.
Sous la Révolution, à la suite du décret du et de la loi du , la Constituante proclame la transformation en municipalités des anciennes formes d’administration locales. La paroisse de Curzon est alors transformée en municipalité.
Les marais de Curzon sont annuellement inondés par le Lay. La cuvette de l’ancienne vallée du fleuve est particulièrement remplie en , , , , , et à la suite d’intempéries.
De 1923 à 1979, le logis Sainte-Marguerite, un orphelinat administré par les Sœurs de Bethléem accueille des enfants[64],[65]. À partir de 1955, l’Association des parents et amis du logis Sainte-Marguerite acquiert la ferme de la Pacifique[f], où ces enfants passeront leurs vacances d’été à la fin des années 1950 jusqu’en 1980[66],[67].
Alors que la commune admet un bureau depuis 1907, Curzon fait face à une restructuration des services de La Poste au milieu des années 2000. Après de multiples réductions des horaires d’ouverture du relais postal[68], le bureau est fermé en [69].
Le bourg de Curzon, doté d’au moins cinq commerces dans les années 1950 et 1960[70], n’admet plus qu’un salon de coiffure[71],[64].
Dans le dualisme politique vendéen, la commune de Curzon est à rapprocher de la « Vendée républicaine », localisée au sud du département (Marais poitevin et Plaine), fidèle au radicalisme sous la Troisième République[72], puis au socialisme au XXe siècle. Cependant, dans la seconde moitié du XXe siècle, l’opposition politique entre les « deux Vendée » s’étiole avec certains phénomènes démographiques comme l’exode rural, le vieillissement de la population ou l’arrivée de nouveaux ménages[73]. Ces changements de comportement politique se font à la faveur de la droite[74]. Depuis le XXIe siècle, la sociologie électorale de Curzon se rapproche d’une France périphérique éloignée des métropoles, « perdante dans la mondialisation », polarisée autour d’un vote souverainiste et eurosceptique[75].
Depuis le début des années 2000, de plus en plus de suffrages se portent dans la commune en faveur du Front national (FN) lors des scrutins nationaux, comme dans de nombreuses communes du sud de la Vendée, où ce vote s’enracine[76]. En effet, lors de l’élection présidentielle de 2002, Jean-Marie Le Pen ne récolte que 6,41 % des suffrages au premier tour (15,51 % au second)[α], mais, dix ans plus tard, en 2012, Marine Le Pen obtient 19,92 % des voix[γ] ; en 2017, elle arrive même en tête au premier tour avec 28,25 % des voix (46,06 % au second tour)[δ].
Aux élections cantonales puis départementales, les personnalités arrivées en tête à Curzon sont toujours de sensibilité de droite. Ainsi, Marcel Gauducheau (divers droite) arrive en tête avec 75,34 % des voix au premier tour en 2004[ξ]. En 2015, en binôme avec Brigitte Hybert (divers droite), ils obtiennent 62,87 % des suffrages[ο].
Le nombre d’adjoints au maire a été arrêté à trois à la suite du renouvellement de 2014[78], soit le maximum légal prévu par l’article L. 2122-2 du Code général des collectivités territoriales (27,27 % du conseil municipal).
En outre, la commune s’associe à d’autres communes dans le cadre de quatre syndicats intercommunaux à vocation unique (syndicat d’adduction en eau potable Plaine et Graon, SIVU piste routière des cantons de Moutiers-les-Mauxfaits, Talmont-Saint-Hilaire et Mareuil-sur-Lay, SIVU du secteur scolaire de Moutiers-les-Mauxfaits et SIVU pour la trésorerie de Moutiers-les-Mauxfaits). Curzon est également lié à d’autres entités dans des syndicats mixtes (celui du parc naturel régional du Marais poitevin, celui du Marais poitevin, bassin du Lay et le syndicat départemental d’énergie et d’équipement de la Vendée).
Le traitement, l’adduction et la distribution de l’eau échoient au syndicat intercommunal d’alimentation en eau potable Plaine et Graon, un syndicat intercommunal à vocation unique créé le adhérent au syndicat mixte Vendée Eau.
Depuis 2005, la compétence de l’assainissement non collectif est dévolue à la communauté de communes, qui, par le biais d’une délégation de service public, la transfère à la Saur jusqu’en 2022.
En 2015, le budget de Curzon est marqué par 697 000 euros de dépenses et 1 099 000 de recettes.
En 2000, la part de la dotation globale de fonctionnement dans les produits de fonctionnement s’élève à 23 %. En 2015, elle en représente 15 %.
Au , la taxe d’habitation représente un taux de 23,87 %, la taxe foncière sur les propriétés bâties 16,25 % et celle sur les propriétés non bâties 42,52 %.
Évolution financière de la commune (en milliers d’euros)
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[89]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[90].
En 2021, la commune comptait 507 habitants[Note 2], en évolution de +2,84 % par rapport à 2015 (Vendée : +4,91 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,6 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 259 hommes pour 267 femmes, soit un taux de 50,76 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,16 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[92]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,8
90 ou +
1,8
11,3
75-89 ans
13,2
17,1
60-74 ans
15,1
15,8
45-59 ans
15,9
17,8
30-44 ans
19,2
14,3
15-29 ans
11,1
23,0
0-14 ans
23,8
Pyramide des âges du département de la Vendée en 2021 en pourcentage[93]
Plusieurs manifestations sont organisées annuellement par le Comité des fêtes curzonnais, association relancée en 1995 à l’impulsion de Pierre Foucault[94] :
la Brazucade (août), repas de cuisson au gril sur un feu de bois importé du Sud-Ouest ;
la Foire aux poulains (octobre), manifestation lancée dans les années 1890 par l’aubergiste Pierre Lavergne[95], une des plus anciennes organisées dans le département[96] ;
Une seule association sportive admet son siège social à Curzon, la Pétanque curzonnaise, d’une quarantaine de membres[102].
O’Plaisir de l’eau, une base de loisirs proposant des sports de pagaie, est autorisée à s’implanter à proximité du communal en 2016. Elle offre la possibilité de découvrir les marais de Curzon à travers différents parcours[103],[104].
Il n’existe pas d’autre culte dans le cadre municipal et intercommunal. Cependant, pendant la saison estivale, des messes protestantes sont célébrées à la chapelle de la Terrière, à La Tranche-sur-Mer. Les autres lieux de culte israélite et musulman sont situés aux Sables-d’Olonne et La Roche-sur-Yon.
Alors que le nombre de ménages fiscaux s’élève à 206 en 2014, la médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 16 729 euros[105].
En 2014, sur 264 personnes âges de 15 à 64 ans, 70,1 % sont actifs : 136 détiennent un emploi tandis que 49 sont au chômage (18,6 % de l’ensemble de la population)[106].
La même année, on compte 36 emplois dans la zone, contre 42 en 2009. Alors que le nombre d’actifs ayant un emploi résidant dans la zone est de 137, l’indicateur de concentration d’emploi est de 26,3 %, ce qui implique que la commune n’offre un emploi que pour quatre personnes actives, faisant de Curzon une zone « résidentielle » assimilable à un village-dortoir[107].
Au , Curzon compte 27 établissements : 11 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 1 dans l’industrie, 5 dans la construction, 8 dans le commerce-transports-services divers et 2 étaient relatifs au secteur administratif[108].
Trois objets religieux se situant dans l’église Saint-Romain sont inscrits aux Monuments historiques : un ostensoir (1977), une croix de procession (1982) et un calice (1993).
Liés à la forte imprégnation du Lay sur le territoire, de nombreux ouvrages d’art émaillent la commune.
Sur son cours principal, seuls les ponts du Port-la-Claye et le pont Désiré (passerelle reliant les deux parties du communal de Curzon) enjambent le Lay.
Sur la rivière de Saint-Benoist, dite « Petit-Lay » depuis le XXe siècle[b], les ouvrages sont plus nombreux. On en compte six :
La municipalité met à la disposition plusieurs locations saisonnières dans le bourg[112], ainsi que le foyer rural et une ancienne menuiserie acquise en 2003[113],[114].
Avec une partie de la commune de Lairoux, une portion de territoire de Curzon, appelée « communaux de Curzon-Lairoux et leurs abords », est classée comme zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[116]. Une autre ZNIEFF, dénommée « complexe écologique du Marais poitevin, des zones humides littorales voisines, vallées et coteaux attenants », est également située administrativement sur le territoire municipal ; elle reprend deux parcelles de plus que la précédente[117].
Florimond Météreau (1888-1978), artiste peintre français séjournant régulièrement à Curzon, sculpteur du monument aux morts et dont la mairie conserve des toiles.
Gaëtan Jourdain, Schéma de cohérence territoriale Vendée Cœur Océan : Diagnostic, syndicat mixte Vendée Cœur Océan, , 106 p.
Perrine Theillard, Benjamin Sautjeau, Victor Laratte et Didier Delzor, Schéma de cohérence territoriale Vendée Cœur Océan : État initial de l’environnement, syndicat mixte Vendée Cœur Océan, , 271 p.
Jean-Loïc Le Quellec, Dictionnaire des noms de lieux de la Vendée, La Crèche, Geste Éditions, coll. « Geste Poche » (no 14), , 3e éd. (1re éd. 1995), 443 p. (ISBN2-84561-263-X).
Michel Froger et Michel Pressense (préf. Michel Crucis), Armorial des villes de Vendée, Chantonnay, Froger, , 96 p. (ISBN2-908289-00-8).
Abel Bouhier, « Les communaux de la partie orientale du Marais poitevin », Norois, no 49, (lire en ligne).
René Valette, « Inventaire historique et archéologique de la Vendée (suite) », Revue du Bas-Poitou, no 48, 1935.
Abbé Ferdinand Baudry, « XI. Légende de Curzon », Revue des traditions populaires, no 22, 1907, p. 380-381.
Abbé Ferdinand Baudry, « Objets du Moyen-Âge découverts à Curzon : importance religieuse et féodale de cette localité au IXe et au XIIe siècle », Annuaire de la Société d’émulation de la Vendée, 1877, p. 143-164.
Abbé Ferdinand Baudry, « Antiquités celtiques de la Vendée (tradition et légendes) : canton des Moutiers-les-Mauxfaits », Annuaire de la Société d’émulation de la Vendée, 1861, p. 76-78.
Paul Marchegay, « XXV. Canton des Moutiers-les-Mauxfaits : mode de transmission d’une propriété rurale, vers 1120 », Annuaire de la Société d’émulation de la Vendée, 1858, p. 178-179.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Le nombre de kilomètres entre deux points a été obtenu par le service de calcul d’itinéraire du Géoportail, selon l’itinéraire le plus court[1].
↑ a et bCe cours d’eau ne doit pas être confondu avec la rivière homonyme prenant sa source à Saint-Pierre-du-Chemin qui a une confluence avec le Grand-Lay à l’Assemblée-des-Deux-Lays à Chantonnay.
↑Une dornée, adaptation française du mot poitevin dornàie, signifie « contenu du giron »[42].
↑On donne également le nom de la Motte-aux-Fées[41], qui est en réalité un tumulus[43].
↑L’établissement, appelé depuis 1980 « logis de la Pacifique », se situe à la sortie du village de la Terrière, route de Longeville, à La Tranche-sur-Mer.
↑ a et bPrésentation des résultats du scrutin des 21 avril et 5 mai 2002 validés par le Conseil constitutionnel sur la commune de Curzon, sur le site du ministère de l’Intérieur [lire en ligne].
↑Présentation des résultats du scrutin des 21 avril et 6 mai 2007 validés par le Conseil constitutionnel sur la commune de Curzon, sur le site du ministère de l’Intérieur [lire en ligne].
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↑ a et bPrésentation des résultats du scrutin des 23 avril et 7 mai 2017 validés par le Conseil constitutionnel sur la commune de Curzon, sur le site du ministère de l’Intérieur [lire en ligne].
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