Hugh Weiss

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Hugh Weiss
Hugh Weiss en 1995.
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Naissance
Décès
Sépulture
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française (à partir de )
américaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité
Conjoint
Sabine Weiss ()Voir et modifier les données sur Wikidata
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Distinction

Hugh Weiss, né le à Philadelphie (États-Unis) et mort le à Paris 16e, est un artiste peintre français d'origine américaine.

Biographie[modifier | modifier le code]

Hugh Weiss dans son atelier le 11 septembre 2002.

Fils de Maurice Weiss, fabricant de drapeaux, et de Esther Margles, il suit des études au lycée de Philadelphie, puis à la Pennsylvania Academy of the Fine Arts, en 1940, après avoir pris des cours du soir en aquarelle les deux années précédentes.

Il entre en 1943 à la Fondation Barnes, diplômé en histoire de l’art, il va participer à la Guerre du Pacifique pendant la Seconde Guerre mondiale. La vision des corps démembrés resurgiront dans ses toiles vers la fin de sa vie. À la fin de la guerre, il obtient plusieurs prix et bourses (G.I. Bill, Beaux Arts de Philadelphie…) qui lui permettent de se rendre en Europe. C’est en 1948 qu’il s’installe à Paris, dans le quartier de Montparnasse et, sur l’invitation de Geneviève Asse, participe au Salon des moins de trente ans.

En 1949, il voyage en Italie et rencontre la photographe Sabine Weber, plus connue sous le nom Sabine Weiss, qu’il épouse le . Deux mois plus tard, ils emménagent dans un petit atelier au fond d’une cour dans le 16e arrondissement de Paris. En 1964, le couple adoptera une fille qu’ils prénomment Marion.

Une première exposition personnelle est organisée en 1949. Entre 1950 et 1975, il présente vingt-cinq expositions dans des galeries et musées en Europe et aux États-Unis. De 1951 à 1956, il voyage beaucoup avec son épouse, lui peignant et elle photographiant. En 1964, il crée ses premiers Biplans mous. Il part aux Indes pour la première fois en 1975 en compagnie de son épouse et obtient le premier prix de la Triennale de New Delhi. Il développe son thème des Éléphants et autres bêtes dès 1974 et passera aux Architectures en 1978. Les thèmes des Cathédrales et des Coupoles démarrent en 1980. L’année suivante, il voyage en Égypte et reste marqué par le concept des barques sacrées de la mythologie égyptienne : la barque solaire, barque Mésektet, barque Néchémet, barque Mândjyt ou barque Henou. En 1986, il effectue un second voyage en Inde. Ce n’est qu’en 1990 qu’il aborde le thème des barques et fleuves sacrés qu'il poursuivra jusqu’en l'an 2000.

En 1995, il obtient la nationalité française.

Si le mouvement Cobra a influencé son travail, la peinture onirique d’Hugh Weiss qui propose des voyages imaginaires, histoires à tiroirs tragi-comiques, échappe à toute classification[1].

La dernière exposition de son vivant a lieu à Orléans, à la galerie Le Garage, du au . La Villa Tamaris à la Seyne-sur-Mer l’expose de novembre à .

Œuvres dans les collections publiques[modifier | modifier le code]

(Sources biographiques de l’artiste dans Art en tête, galerie du Centre, et Who’s Who de France)

En Australie
En Belgique
En Bosnie-Herzégovine
Au Brésil
Au Chili
Aux États-Unis
En France
En Macédoine
Au Mexique
Aux Pays-Bas
En République de Chine
En République tchèque

Salons[modifier | modifier le code]

Expositions[modifier | modifier le code]

Expositions collectives[modifier | modifier le code]

Expositions personnelles[modifier | modifier le code]

  • 1950 : galerie Huit à Paris
  • 1951 : Hacker Gallery, New York, États-Unis ;
  • 1954 : Hacker Gallery, New York, États-Unis ;
  • 1955 : Gallery Bernard Ganimede, New York, États-Unis ;
  • 1962 : Hacker Gallery, New York, États-Unis ;
  • 1964 : galerie Delta , Rotterdam, Pays-Bas ;
  • 1965 : galerie Delta , Rotterdam, Pays-Bas ;
  • 1966 : galerie de Zimmertheatre, Tübingen, Allemagne ;
  • 1967 : galerie Delta, Rotterdam, Pays-Bas ;
  • 1969 : galerie Lucien Durand, Paris, France ;
  • 1970 : galerie Delta, Rotterdam, Pays-Bas ;
  • 1971 : galerie Maya à Bruxelles, Belgique ;
  • 1972 : galerie Lucien Durand, Paris, France ;
  • 1972 : Festival d’Art actuel, Rouen, France ;
  • 1974 : Makler Gallery, Philadelphie, États-Unis ;
  • 1974 : galerie Le Dessin, Paris ;
  • 1975 : galerie Le Dessin, Paris ;
  • 1976 : galerie Darthea Speyer, Paris ;
  • 1976 : galerie municipale de Vitry-sur-Seine rétrospective ;
  • 1977 : galerie Le Dessin, Paris ;
  • 1977 : Centre Culturel Noroît, Arras ;
  • 1977 : Centre Culturel Pablo Neruda Corbeil-Essonnes ;
  • 1977 : galerie Maya à Bruxelles ;
  • 1979 : Gallery Nippon, Tokyo, Japon ;
  • 1979 : galerie Delta Rotterdam, Pays-Bas ;
  • Du au  : Centre Culturel de Villeparisis ;
  • 1981 : galerie de Seine, Paris ;
  • 1985 : galerie Breteau, Paris ;
  • 1985 : Centre national des arts plastiques, La Défense ;
  • 1985 : Centre culturel américain, Bruxelles, Belgique ;
  • 1987 : musée de Grignan, Drôme ;
  • 1987 : galerie du roi de Sicile, Paris ;
  • 1987 : Gallery Fine Arts, Tokyo, Japon ;
  • 1987 : Centre d’action culturelle d’Annecy ;
  • 1988 : musée d’art contemporain, Dunkerque ;
  • 1988 : galerie Jacqueline Storme, Lille ;
  • 1988 : Centre Régional d’Art Contemporain, château du Tremblay, à Fontenoy ;
  • 1991 : galerie du Centre Les Passagers, Paris ;
  • 1991 : galerie Nippon, Tokyo, Japon, « Les avions mous » (1964-1965) ;
  • 1991 : galerie Delta, Rotterdam, Pays-Bas ;
  • 1992 : galerie Rhurgold, Dortmund, Allemagne ;
  • 1992 : galerie Sonia K…, Lille ;
  • 1992 : musée de Maubeuge, avec Peter Saul ;
  • 1992 : galerie Vincent à Saint-Pierre, La Réunion ;
  • 1993 : galerie du Centre Nous, Paris ;
  • 1993 : galerie municipale de Vitry-sur-Seine, « Cinquante ans de dessin » ;
  • 1994 : galerie Lefor Openo, Paris, « Quelques papiers 1941-1994 » ;
  • 1994 : Gallery Nippon, Tokyo, Japon ;
  • 1994 : Gallery Fine Arts, Tokyo, Japon, avec Mickaël Grossaert ;
  • 1995 : galerie Peccolo, Livourne, Italie ;
  • 1995 : château d’Homécourt, « Le déluge » ;
  • 1995 : galerie Litera, Prague, République tchèque, « Le déluge » ;
  • 1996 : Gallery Fine Arts, Tokyo Japon, avec le graveur Arthur-Luiz Piza ;
  • 1997 : Montrouge, hôpital Paul-Brousse, suite de la suite : « Essuie-tout » ;
  • 1997 : galerie Hélène de Roquefeuil, Paris, « Les Barques » ;
  • 1997 : galerie Jacqueline Storme, Lille, « Petites toiles » ;
  • 1998 : galerie Alain Margaron, Paris, « œuvres des années 1950 » ;
  • 1998 : Gallery Nippon, Tokyo, « œuvres des années 1960 » ;
  • 2000 : Centre Culturel Julio Gonzales, Arcueil, « Grandes toiles » ;
  • 2000 : galerie Lefor Openo, Paris, peintures récentes ;
  • 2000 : musée de Mons, Belgique, rétrospective de 1947 à 2000 ;
  • 2001 : galerie Art Sud, Toulouse, Festival de la Garonne-Mississipi ;
  • 2001 : galerie Alain Margaron, Paris, « Œuvres choisies (1996-2001) » ;
  • 2001 : Centre d’Art Contemporain Saint-Cyprien, Perpignan ;
  • 2002 : Galerie Artgument, Esvres (rétrospective) ;
  • 2003 : Gallery Nippon, Tokyo ;
  • 2016 : musée d’art moderne de la ville de Paris, Hugh Weiss, le dernier voyage.

Récompenses et décorations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Gilbert Lascault, Catalogue de l'exposition de Hugh Weiss, Centre Culturel de Villeparisis, 1980.
  2. « Zoom sur le programme du Mois de la photo dans la Nièvre, dont Sabine Weiss est l'invitée d'honneur » Le Journal du Centre, 7 octobre 2021.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Dictionnaire Bénézit
  • Lydia Harambourg, Dictionnaire des peintres, l’École de Paris 1945-1965, Éditions Ides et Calendes, 1993 (ISBN 2-8258-0048-1)
  • Who’s Who de France
  • Gérard Durozoi, Hugh Weiss, monographie, Éditions d’art Somogy, Paris, 2000
  • Hikaru Harada, conservateur du musée d’Art moderne Kamakura, Japon, préface du catalogue de l’exposition à la Gallery Nippon à Tokyo, 1998.
  • Jean-Clarence Lambert, L’art Humpty Dumpty, préface du catalogue de l’exposition « Les Barques » à la galerie Hélène de Roquefeuil, Paris, 1997.
  • Raphaël Rubenstein, préface du catalogue de l’exposition « Hugh Weiss » à la galerie Peccolo, Livourne, Italie, 1995.
  • Gilbert Lascault, Nous, préface du catalogue de l’exposition à la galerie du Centre à Paris, 1993.
  • Gérard Durozoi, préface du catalogue de l’exposition au musée de Maubeuge,
  • Alin Avila, préface du catalogue de l’exposition « Les passagers », galerie du Centre, Paris, 1991.
  • Gilbert Lascault, Hugh Weiss ou le mouvement perpétuel, préface du catalogue de l’exposition au musée de Dunkerque, 1988
  • Michel Faucher, préface du catalogue de l’exposition au musée de Dunkerque, 1988.
  • Évelyne Artaud, Comme un trait d’esprit, dialogue avec Hugh Weiss, préface du catalogue de l’exposition à la galerie du Roi-de-Sicile, Paris, 1987.
  • Jean-Luc Chalumeau, Les Coupoles de Hugh Weiss, préface du catalogue de l’exposition au Centre national des arts plastiques, Paris, 1985
  • Jacques Meuris, Hugh Weiss ou la perversion de l’évident, préface du catalogue de l’exposition au Centre culturel américain, Bruxelles, 1985.
  • Gérald Gassiot-Talabot, préface du catalogue de l’exposition au Centre national des arts plastiques, Paris, 1985.
  • Marcelin Pleynet, Hugh Weiss, un peintre réaliste, préface du catalogue de l’exposition à la galerie Breteau, Paris, 1985.
  • José Pierre, Hugh Weiss dans la cathédrale, préface du catalogue de l’exposition au Centre national des arts plastiques, Paris, 1985.
  • Jean Vantrin, préface du catalogue de l’exposition à la galerie de Seine, Paris, 1981.
  • Gilbert Lascault, Les Autoportraits paradoxes de Hugh Weiss, préface du catalogue de l’exposition au centre culturel de Villeparisis, 1980.
  • Raoul-Jean Moulin, La subversion des images, préface du catalogue de l’exposition à la galerie municipale de Vitry-sur-Seine, 1976.
  • Yvon Taillandier, Trois psychovisionnaires, préface du catalogue de l’exposition triennale de New Delhi, 1975.
  • Alan Halpern, préface Hugh Weiss, Ava Books, Philadelphie, 1972.
  • Jean Dypréau, La Chute de Narcisse, préface du catalogue de l’exposition à la galerie Maya à Bruxelles, 1971.
  • Yvon Taillandier, Les Îles volantes, préface du catalogue de l’exposition à la galerie Durand, Paris, 1968.
  • Régine Six-Sicot, préface du catalogue de l’exposition à la galerie Six-Sicot, Lille, 1967.
  • John Ashbery, préface du catalogue de l’exposition Conimunity Art Gallery Friends Guild, Philadelphie, 1965.
  • Gérald Gassiot-Talabot, préface du catalogue de l’exposition à la galerie Delta, Rotterdam, 1965.
  • Cornelius-Bastian Vandrager, The Aviatrix in Night-Gown, préface du catalogue de l’exposition à la galerie Delta, Rotterdam, 1964.
  • Pierre Descargues, préface du catalogue de l’exposition à la galerie Hacker, New York, 1951.

Conférences[modifier | modifier le code]

Émissions de télévision[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]