Autisme
Causes | Causes de l'autisme, hérédité ou environnement |
---|---|
Symptômes | Auto-stimulation, trouble de l'intégration sensorielle, trouble des fonctions exécutives (en), écholalie, centres d'intérêt restreints (en), hyperfocus, crise autistique (en), équinisme, syndrome sémantique pragmatique, autistic rage (d) et repli autistique |
Traitement | Méthode de prise en charge de l'autisme, psychomotricité, Relationship Development Intervention (en), assertiveness training (d), analyse du comportement appliquée, thérapie comportementale dialectique, Early intensive behavioral intervention (EIBI) for young children with autism spectrum disorders (ASD) (d) et Discrete trial training (en) |
---|---|
Médicament | Venlafaxine, rispéridone, quétiapine et (RS)-fenfluramine |
Spécialité | Psychologie |
CIM-10 |
F84 TED F84.0 autisme infantile |
---|---|
CIM-9 | 299.00 |
OMIM | 209850 |
DiseasesDB | 1142 |
MedlinePlus | 001526 |
eMedicine |
912781 ped/180 |
MeSH | D001321 |
GeneReviews | Autism overview |
Patient UK | Autism |
L’autisme, dont les manifestations sont décrites sous l'intitulé de troubles du spectre de l'autisme (TSA), est un trouble neurodéveloppemental humain caractérisé par des difficultés dans les interactions sociales et la communication, et des comportements et intérêts à caractère restreint, répétitif et stéréotypé. Il existe différents niveaux de sévérité des symptômes, d'où la notion de « spectre ». Le diagnostic est indépendant des niveaux langagier et intellectuel de la personne. Les troubles associés sont fréquents. L'autisme a vraisemblablement joué un rôle positif dans l'histoire évolutive humaine.
La compréhension de l'autisme a grandement évolué, d'une pathologie jadis considérée comme rare et sévère, vers un regroupement de symptômes communs, les troubles du spectre de l'autisme, précédemment nommés troubles envahissants du développement. Ils pourraient avoir des causes diverses, provoquant les mêmes types de comportement clinique chez les personnes concernées[HAS 1]. Leurs origines comprennent une part génétique majoritaire et complexe, impliquant plusieurs gènes, et des influences environnementales mineures. La notion de « spectre de l'autisme » reflète la diversité des phénotypes observés. Cette diversité suggère que les troubles du spectre de l'autisme ne sont que l'extrémité pathologique d'un spectre de conditions normalement présentes parmi toute la population.
L'autisme pourrait provenir d'un développement différent du cerveau, notamment lors de la formation des réseaux neuronaux, et au niveau du fonctionnement des synapses. Les recherches se poursuivent dans différents domaines : la neurophysiologie[1], la psychologie cognitive[2], ou encore l'épigénétique[3]. Ces études visent à mieux cerner les différentes causes, permettre une meilleure classification, et concevoir des interventions adaptées, par progression vers une médecine personnalisée. Des centaines de mutations génétiques semblent modifier la neurologie du cerveau, le métabolisme, le système immunitaire, et la flore intestinale[4]. Les garçons sont plus souvent diagnostiqués que les filles. Le ratio de l'autisme diagnostiqué est d'environ trois garçons pour une fille, ces différences liées au sexe étant en cours d'étude[5].
L'histoire de l'autisme est complexe. L'évolution des critères de définition, notamment depuis 2013 avec la 5e édition du DSM, Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux[6], et celle prévue pour la CIM-11, Classification internationale des maladies, retiennent une notion dimensionnelle prenant en compte l'évolution des individus dans la société.
Le 2 avril est la « journée mondiale de la sensibilisation à l'autisme »[7]. L'autisme est reconnu par l'ONU comme étant un handicap, en vertu de la Convention relative aux droits des personnes handicapées[8].
La communauté autiste préfère généralement reconnaître l'autisme comme une différence neurologique ou un handicap, plutôt qu'une maladie.
Description
L'autisme est principalement décrit sur la base de l'observation clinique des personnes autistes, et de la recherche de ses déterminants (ses causes)[9]. La description de l'autisme est fournie par la Classification internationale des maladies (CIM), et le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM).
Le DSM 5 associe deux critères, l'un social et l'autre comportemental[6]. Ces deux critères se substituent à la notion de triade autistique qui fait néanmoins toujours office de définition de référence (dans la CIM 10)[10], sans contradiction car elle ne fait que distinguer communication et interaction dans le volet social.
Cette triade mise en évidence cliniquement est la suivante[11] :
- troubles qualitatifs de la communication verbale et non verbale ;
- altérations qualitatives des interactions sociales ;
- comportements présentant des activités et des centres d'intérêt restreints, stéréotypés et répétitifs.
« Ces anomalies qualitatives constituent une caractéristique envahissante du fonctionnement du sujet, en toutes situations[10],[HAS 2],[N 1]. »
La notion de « sévérité de l'autisme », souvent évoquée, se réfère à la sévérité du niveau de handicap de la personne autiste, sans qu'il y ait de parallélisme entre le handicap et le degré de troubles fonctionnels[9]. D'un point de vue phénoménologique, il convient donc de distinguer les manifestations de l'autisme de l'autisme lui-même : d'après le philosophe Florian Forestier « Toute la question est de savoir si l’autisme s’explique uniquement à partir du champ des fonctions déficientes conduisant aux situations de handicap qui en constituent la face apparente », une idée « peu à peu relativisée par la mise en évidence des déterminants sous-jacents de l’autisme »[9].
Les parents peuvent percevoir des premiers signes de l'autisme durant les deux premières années de leur enfant, par l'absence ou la présence d'un certain nombre de comportements[12], par exemple : une impression d'indifférence au monde sonore (ne réagit pas à son prénom) et aux personnes ; l'absence de tentative de communication avec l'entourage par les gestes ou le babillage ; la difficulté à fixer le regard ou un regard périphérique. Le décalage avec les comportements des autres enfants apparaît de plus en plus important avec l'avancée en âge, néanmoins certains enfants se développent d'abord « normalement », puis « régressent » soudainement[13],[14].
Étymologie
« Autisme » est une traduction du mot Autismus, créé par le psychiatre zurichois Eugen Bleuler[15],[16] à partir du grec ancien αὐτός, autós (« soi-même »)[17],[18]. Bleuler introduit ce mot en 1911, « dans son ouvrage majeur, Dementia praecox ou groupe des schizophrénies »[19].
Évolution des descriptions
- En 1911, Eugen Bleuler individualise chez le jeune adulte le « groupe des schizophrénies »[20]. Sur la base du radical grec « αὐτος » qui signifie « soi-même », il crée le terme d'autisme (autismus) pour qualifier certains symptômes de cette pathologie, qui coexistent avec d'autres symptômes comme le délire hallucinatoire.
- En 1943, les signes et symptômes de référence catégorisant l'autisme comme un trouble infantile distinct sont établis par le pédopsychiatre Leo Kanner[21], mais ce n'est qu'en 1980 qu'ils sont distingués sous le nom d’« autisme infantile » dans le DSM, et non plus comme un type infantile de schizophrénie[22].
- En 1983, la psychiatre Lorna Wing établit la triade autistique de référence[11] (voir triade de Wing), après avoir mis en évidence la notion de continuité au sein des troubles du spectre autistique[23] sur la base de travaux réhabilitant ceux de Hans Asperger[24], qui furent concomitant à ceux de Kanner. Elle crée ce faisant la notion moderne des troubles autistiques.
- En 1987, la catégorie autisme infantile est renommée « trouble autistique » avant de devenir « trouble envahissant du développement » (TED) en 1994 dans le DSM IV[22]. Elle deviendra enfin « troubles du spectre de l'autisme » (TSA) en 2013 dans le DSM 5, qui instaure des critères diagnostiques continus, en les quantifiant sur une échelle à trois degrés, distinguant l’intensité et le retentissement de troubles sociaux d'une part et comportementaux d'autre part, en supprimant les sous-catégories comme le syndrome d'Asperger[6].
- En 1996, l'autisme est reconnu en France comme un handicap[25]. Si les critères du DSM servent mondialement de référence (en plus du CIM très proche), l'autisme en France reste souvent abordé selon une approche distincte, et c'est la classification française des troubles mentaux de l'enfant et de l'adolescent (CFTMEA) qui reste utilisée, notamment par les psychiatres non spécialistes de l'autisme, même si la Fédération Française de Psychiatrie impose depuis 2005 une correspondance selon les références internationales (CIM-10)[HAS 3].
- La version « Beta Draft » de la CIM-11, rendue publique par l'OMS, reprend la formulation habituellement traduite « troubles du spectre de l'autisme ». Ces « troubles du spectre de l'autisme » figurent dans ce document officiel présenté à la consultation mondiale des professionnels comme l'item diagnostique à propos d'autisme, « troubles » comportant l'ensemble des niveaux de fonctionnement intellectuel et de capacité de langage[26],[27].
Recherches des symptômes physiologiques
Des différences au niveau du cerveau ont été observées chez les personnes autistes, apportant une signature anatomique à la définition antérieure par des critères cliniques. Les études en neurosciences ont montré des différences dans l’organisation du cortex[28],[29], au niveau des dendrites (arborescences des neurones) et des synapses (connexion entre neurones), voire des modifications plus larges de structures cérébrales. Il est possible que les différences corticales apparaissent au cours d'un stade de développement anténatal[28].
En corrélation avec les différences fonctionnelles observées au niveau comportemental, les études d'Eric Courchesne et de son équipe relèvent que les enfants autistes ont un nombre de neurones plus élevé de 67 % en moyenne dans le cortex préfrontal[30], et une croissance cérébrale plus importante que la moyenne au niveau des lobes frontaux, ce qui s'est traduit dans la littérature scientifique antérieure par des observations de périmètre crânien plus élevé[31].
Cependant, le , dans une étude basée sur des données par imagerie par résonance magnétique (IRM), des chercheurs de l'Université Ben-Gourion du Néguev et de l'Université Carnegie-Mellon (États-Unis) ont estimé que les différences anatomiques entre le cerveau de personnes autistes de plus de 6 ans et celui de personnes du même âge non autistes sont indiscernables[32],[33]. Pour arriver à ce résultat, ces chercheurs ont utilisé la base de données Autism Brain Imaging Data Exchange (ABIDE), qui a permis pour la première fois de procéder à des comparaisons de grande échelle de scanners IRM entre des groupes de personnes autistes et des groupes contrôle[34]. Cette base de données est une collection mondiale de scanners IRM de plus de 1 000 personnes, pour la moitié autistes, âgés de 6 à 35 ans[35].
L'Institut de neurosciences de la Timone (Marseille, France) a identifié un marqueur anatomique spécifique de l'autisme, détectable par IRM et présent dès l'âge de deux ans. Ce marqueur consiste en un plissement spécifique du cortex cérébral. Il est appelé « racine du sillon »[36],[37],[38].
À l'échelle des synapses, des études mettent en évidence des modifications dans le système des neurotransmetteurs, en particulier celui du transport de la sérotonine en association notamment avec des modifications de gènes impliqués. L'implication du système dopaminergique ou glutamatergique semble moins bien démontrée. Enfin, des études sont en cours sur le rôle du système cholinergique, de l'ocytocine ou encore de certains acides aminés impliqués dans la neurotransmission[39].
Causes
Les différents troubles liés à l'autisme semblent le plus souvent d'origine « multifactorielle, avec une forte implication de facteurs génétiques[40] » et de nombreux facteurs de risques concomitants[39].
La modification de gènes liée à la maturation synaptique semble principalement en cause et oriente ainsi les études neurobiologiques vers les modifications de la connectivité et des neurones induites par l'expression de ces gènes[39]. Leurs suppressions chez des rongeurs provoquent des symptômes pseudo-autistiques[41],[42].
Des travaux sur l'héritabilité de l'autisme suggèrent que 90 % de la variabilité est attribuable à des facteurs génétiques[39]. Selon une étude parue en [43], l'une des plus vastes réalisées, l'autisme n'est génétique qu'à hauteur de 50 %, à parts égales avec les facteurs environnementaux[44]. Il est cependant difficile de distinguer les facteurs génétiques et les facteurs environnementaux, l'autisme étant un caractère phénotypique issu d’interactions complexes[45]. Selon une étude de 2015, 50 % des cas d'autisme s'expliqueraient par des mutations de novo[46].
Les structures cérébrales caractéristiques étant acquises durant la grossesse[47], il n'est pas possible d'isoler l'effet de l'environnement en étudiant les jumeaux monozygotes qui sont exposés aux mêmes conditions de développement prénatal. Les interactions des gènes liés à l'autisme entre eux et avec l'environnement sont complexes : un même profil génétique et le même environnement peut produire des individus autistes et normaux, les jumeaux monozygotes n'étant pas systématiquement autistes ou neurotypiques. Dans les années 1990, l'autisme était considéré comme une maladie polygénique de 5 à 15 gènes à transmission non mendélienne. Or, depuis les années 2000, plusieurs centaines de gènes à transmission mendélienne impliqués dans l'autisme ont été mis en évidence[48]. L’autisme serait lié à 1 034 gènes différents, et les effets de mutations spontanées ne sont pas négligeables[49].
Facteurs environnementaux
Plusieurs corrélations statistiques (pouvant agir synergiquement) ont été mises en évidence :
- si la mère a utilisé durant la grossesse de l’acide valproïque (médicament antiépileptique qui semble causer un autisme (ou des troubles apparentés) chez l'enfant[50]) ;
- si la mère était en état d'hypothyroïdie durant le premier trimestre de sa grossesse[51] ; plusieurs personnes avec troubles du spectre autistique semblent clairement associés à des dysfonctionnements endocriniens (survenu in utero[52] et/ou chez le nouveau-né) et notamment au niveau de l’axe thyroïdien[53], éventuellement en lien avec une contamination mère/fœtus par le brome. Dans ce cas, le brome provient généralement d'agents ignifugeants du groupe des PBDEs[54] (en effet, en tant qu’halogène chimiquement proche de l’iode, le brome peut prendre la place de cette dernière dans le système thyroïdien qui est alors déréglé[55]) ;
- les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) pris durant la grossesse ont été suspectés[56], puis innocentés[57],[58] ;
- les troubles respiratoires périnatals[59] ;
- l’exposition à la pollution atmosphérique durant la grossesse[60] ;
- le fait que la mère ait subi des maltraitances durant son enfance[61] ;
- les naissances trop précoces, par césarienne, et les nouveau-nés trop légers ont plus de risques[62] ;
- déficiences nutritionnelles de la mère, notamment en vitamines, notamment D[63],[64] et en acide folique[65] ;
- l'hypothèse qu'une concentration amniotique élevée de testostérone lors d'un stade critique de la vie fœtale, qui pourrait favoriser un cerveau « hyper-masculin », alors source de comportements stéréotypés masculins tels que la systématisation, la construction de machines, et d'une moindre capacité d'empathie et de vie sociale (qualités supposées plus féminines selon cette approche) et l'apparition de traits autistiques, fait l'objet de diverses études[66]. Cette hypothèse proposée dans les années 1990, par Simon Baron-Cohen en Angleterre, qui a pu s'appuyer sur des indices montrant (en 2009) qu'une exposition fœtale à la testostérone peut modifier certaines structures cérébrales[67], mais elle a été remise en cause en 2016[68] puis en 2019, par une étude qui n'a trouvé aucun effet de la testostérone sur l'empathie (chez l'homme adulte)[69] ;
- l’exposition fœtale à l'hyperglycémie lors d'un diabète gestationnel augmente le taux d'autisme[70] ;
- la proximité du lieu de résidence de la mère durant la grossesse avec des champs traités par des insecticides de la famille des organophosphorés et des pyréthroïdes[71]. Il faut noter que cette étude ne décrit pas de mécanisme et ne comprend pas de mesures de la contamination réelle des mères ;
- un rôle du microbiote digestif dans le développement des symptômes autistiques pourrait exister. Diverses études, sujettes à caution, évoquent une cause intestinale à l'autisme. Si de nombreuses personnes autistes ont des troubles gastriques et intestinaux, ceux-ci sont néanmoins considérés majoritairement par les chercheurs comme un trouble associé, une conséquence et non une cause. Dans une étude sur des souris présentant des symptômes pseudo-autistiques, des chercheurs ont découvert qu’une molécule appelée 4-ethylphenylsulphate (4EPS) était présente à des taux 46 fois plus élevés dans la flore intestinale d'animaux souffrant de troubles pseudo-autistiques et que ce composé chimique possédait une structure similaire à celle du paracresol (en), une molécule retrouvée en quantité importante chez les personnes autistes[72],[73]. Cette molécule ayant été injectée dans la flore intestinale de souris non autistes, celles-ci ont commencé à se comporter comme les souris pseudo-autistes, répétant plusieurs fois le même mouvement ou couinant de manière inhabituelle. D'autre part, les chercheurs ont constaté que ces souris pseudo-autistes présentaient des trous dans leurs intestins[Information douteuse] et étaient plus sujettes aux problèmes gastriques[72],[74]. Ils ont enfin montré que les souris pseudo-autistes possédaient moins de bactéries de l’espèce Bacteroides fragilis (en) dans leur système digestif que chez les animaux non autistes, et que, en nourrissant les rongeurs pseudo-autistes avec la bactérie en question, leurs comportements ainsi que leurs troubles digestifs ont été améliorés[74]. « Il est incroyable de voir qu’en ajoutant uniquement cette bactérie on peut inverser les symptômes de l’autisme » explique John Cryan, un pharmacien de l’University College Cork en Irlande[75]. Les interactions entre les bactéries composant la flore intestinale et l'expression des symptômes de l'autisme sont en cours d'étude[76].
Diagnostic
Dépistage précoce (12-30 mois)
Environ la moitié des parents d'enfants présentant un trouble du spectre de l'autisme remarquent la présence de comportements inhabituels chez leur enfant avant l'âge de 18 mois, et environ les 4/5 avant l'âge de 24 mois[77]. La présence d'un ou plus des signes d'alerte suivant nécessite de consulter un médecin spécialiste[78] (voir les recommandations de la Haute Autorité de Santé[HAS 4]) :
- absence de babillage à 12 mois ;
- absence de gestes communicatifs (pointer, faire coucou, etc.) à 12 mois ;
- aucun mot isolé prononcé à 16 mois ;
- aucune phrase de deux mots prononcée spontanément à 24 mois (à l'exception de phrases écholaliques) ;
- toute régression des capacités sociales et langagières, quel que soit l'âge de l'enfant.
Le dépistage et le diagnostic précoce de l'autisme sont essentiels afin de mettre en place une prise en charge adaptée le plus tôt possible[78]. De nombreux outils de dépistages standardisés ont été développés dans ce but. Parmi ces outils, on peut noter l'échelle de développement psychomoteur de la première enfance (Brunet-Lézine), le test M-CHAT (« Modified Checklist for Autism in Toddlers », une version francophone en ligne est disponible ici), le test ESAT (« Early Screening of Autistic Traits Questionnaire »), et le questionnaire FYI (« First Year Inventory »). Les données préliminaires récoltées concernant le test M-CHAT et son prédécesseur, le test CHAT (« Checklist for Autism in Toddlers »), chez de jeunes enfants de 18-30 mois suggèrent d'une part que ces tests sont d'autant plus utiles qu'ils sont administrés dans un contexte clinique, et d'autre part que la sensibilité de ces tests est basse (fort taux de faux-négatifs) mais que leur spécificité est élevée (peu de faux-positifs)[79]. L'efficacité de ces outils de dépistages précoces est augmentée lorsqu'ils sont précédés d'un dépistage plus large des troubles neuro-développementaux en général[80]. Enfin, il faut noter qu'un test de dépistage développé et validé au sein d'une culture particulière doit être adapté avant d'être généralisé à une culture différente : par exemple, regarder l'autre dans les yeux est un comportement normal et attendu dans certaines cultures mais pas dans d'autres[81].
Les tests génétiques ne sont généralement pas indiqués dans le cadre d'un diagnostic d'autisme, sauf lorsque celui-ci s'accompagne d'autres symptômes tels que des troubles neurologiques ou une dysmorphie faciale[82].
Diagnostic clinique et paraclinique
Il n'existe à ce jour pas d'examens complémentaires permettant de dépister l'autisme. Le diagnostic de l'autisme et des autres troubles envahissants du développement (TED) est clinique[HAS 1] et se fonde sur une double approche :
- un entretien approfondi avec les parents, afin de préciser au mieux les différentes étapes du développement de l'enfant et d'établir un bilan de ses comportements et interactions actuels ;
- l'observation de l'enfant et des mises en situation à visée interactive, afin d'évaluer les différentes manifestations du syndrome autistique qu'il peut présenter, et le degré de son aptitude à nouer des liens sociaux, communiquer et interagir avec un environnement donné.
Le diagnostic doit être supervisé par un médecin spécialiste (psychiatre ou neuropédiatre) et comprend obligatoirement l'élimination de pathologies qui peuvent se manifester d'une manière proche de celle d'un autisme (voir les recommandations de la HAS[HAS 4]) :
- un bilan auditif, pour éliminer une surdité éventuelle ; en effet un enfant malentendant peut manifester des comportements similaires à ceux d'un enfant autiste (ces diagnostics ne sont cependant pas totalement exclusifs, une personne peut être à la fois sourde et autiste) ;
- un ou plusieurs bilans-diagnostics avec un psychiatre spécifiquement formé : ADI-R, ADOS, CARS sont les plus connus et validés ;
- un bilan psychomoteur : afin d'évaluer la présence de troubles du développement moteur, sensoriel, de la communication et de la sociabilité.
- un bilan d'orthophonie (développement du langage oral), afin d'évaluer le niveau de retard de langage s'il y a lieu ;
En complément :
- un examen neurologique pour détecter une pathologie neurologique ou une épilepsie associée ;
- si jugé nécessaire par le neurologue, une IRM pour rechercher des anomalies visibles du cerveau ;
- une enquête génétique pour dépister certaines affections génétiques connues pouvant entraîner un TED.
Le spécialiste (psychiatre ou neuropédiatre) effectue la synthèse de ces éléments et de ses propres observations cliniques pour délivrer le diagnostic, qui doit être posé selon la nomenclature de la CIM-10.
En France, étant donné le déficit de professionnels formés à ce sujet, il est recommandé, en cas de soupçon de TED, d'effectuer le diagnostic dans un des Centres Ressource Autisme régionaux[83].
Une étude menée par l'Université de Caroline du Nord (Chapel Hill) a montré qu'une IRM pratiquée à l'âge de un an sur un enfant ayant déjà un frère ou une sœur présentant un trouble du spectre de l'autisme permettait de prédire le développement d'un TSA à l'âge de deux ans avec une sensibilité de 81 % et une spécificité de 97 %[84],[85]. Toutefois, les résultats demandent à être confirmés et les applications cliniques potentielles sont limitées car la méthode n'est pas prédictive sur la population générale[84].
Catégorisation et spectre autistique
Si le DSM 5 ne fait plus de distinction interne au spectre autistique autre que la quantification des troubles sociaux d'une part et comportementale d'autre part, la CIM-10 distingue principalement trois diagnostics :
- L’autisme infantile — en tant que diagnostic distinct — appelé aussi trouble autistique (DSM-IV) ou parfois autisme de Kanner en référence aux premiers critères cliniques établis par ce dernier ;
- Le syndrome d'Asperger (sous-catégorie supprimée dans le DSM-5) ;
- L’autisme atypique, par exclusion des deux précédents.
CIM-10 | CIM-10[86] | DSM-IV | DSM-5 | CFTMEA |
---|---|---|---|---|
F.84 | TED | TED | TSA | Psychoses précoces (TED) |
F.84.0 | Autisme infantile | Troubles autistiques | Inclus dans les TSA | Autisme infantile précoce – type
Kanner |
F.84.1 | Autisme atypique | NC | Autres formes de l’autisme
| |
F.84.2 | Syndrome de Rett | Syndrome de Rett | NC[87] | Troubles désintégratifs de l’enfance |
F.84.3 | Autres troubles désintégratifs de l’enfance | Troubles désintégratifs de l’enfance | NC[88] | |
F.84.4 | Troubles hyperactifs avec retard mental et stéréotypies | NC | NC | NC |
F.84.5 | Syndrome d'Asperger | Syndrome d'Asperger | Inclus dans les TSA | Syndrome d'Asperger |
F.84.8 | Autres troubles envahissants du développement | NC | NC | NC |
F.84.9 | Trouble envahissant du développement non spécifié | Trouble envahissant du développement non spécifié | Inclus dans les TSA | NC |
Autisme infantile
Le terme renvoie aux troubles autistiques du contact affectif définis en 1943 par Leo Kanner[21]. Il a officiellement été distingué sous ce nom d’autisme infantile pour la première fois dans le DSM III en 1980[22].
Dans le même temps, la notion, appelée autisme par commodité, a évolué au point que ces critères premiers sont distingués comme autisme typique (ou autisme de Kanner, ou encore autisme infantile précoce), tandis que l'ensemble plus vaste est appelé trouble envahissant du développement (TED) dans le DSM-IV[22] et la CIM 10, et tend à devenir celui des troubles du spectre autistique dans les évolutions.
Syndrome d'Asperger
Appelé psychopathie autistique en 1943 par Hans Asperger[89], ce syndrome est formalisé cliniquement en 1981 par Lorna Wing[24]. Ses travaux suivants[23],[11] permettent d'inclure ce syndrome dans l'autisme et de définir une triade autistique qui dès lors sera la définition de référence de l'autisme en général[10].
Ce syndrome, qui incarne donc la continuité d'un spectre autistique, rejoint dans un premier temps les critères diagnostiques dans le CIM-10 en 1993 et le DSM IV en 1994[22], puis la distinction spécifique tend à disparaître au profit d'une notion de continuité incarnée par les critères diagnostiques du DSM V en 2013[6].
Autisme atypique
C'est un critère diagnostique qui distingue un caractère autistique autre que l'autisme infantile ou le syndrome d'Asperger. Contrairement au diagnostic de trouble envahissant du développement non spécifié, le caractère autistique est clairement indiqué (il pointe l’existence des trois critères de référence de l'autisme, sociaux, communicationnel et de centre d’intérêt).
Autres troubles
Certaines affections connues et identifiées sont parfois associées à un diagnostic d'autisme, et considérées comme une cause des troubles autistiques. Parmi elles :
- le trouble désintégratif de l'enfance ; un trouble rare caractérisée par l'apparition soudaine et tardive d'une régression sévère et rapide des habiletés sociales, verbales et motrices ; n'est plus un diagnostic officiel depuis la parution du DSM-V, mais des cas ont été observés ;
- le syndrome de Rett, maladie génétique ou trouble neurodéveloppemental concernant la substance grise du cerveau n'affectant que les filles ;
- le syndrome de l'X fragile, une autre maladie génétique aussi appelée syndrome de Martin-Bell, ou syndrome d'Escalante (plus employé dans les régions d'Amérique du Sud) dont un seul gène est la cause d'un retard mental ;
- Isodicentric 15 (en) ;
- syndrome de délétion 22q13 — aussi connu sous le nom de syndrome de Phelan-McDermid. Il s'agit d'un trouble causé par une microdélétion sur le chromosome 22 ;
- neurones Spindle, aussi appelé neurones von Economo ; c'est une catégorie spécifique de neurones caractérisés par un large soma fusiforme, qui s'effile progressivement vers son seul axone apical, et qui n'a qu'une seule dendrite.
Dans l'ensemble, le fait de parler d'autisme dans ces cas n'est pas consensuel. Ainsi, pour faire les comptes épidémiologiques le syndrome de Rett a été tantôt inclus, tantôt exclu des décomptes. « Il est à noter que leur appartenance au spectre des troubles autistiques est actuellement en cours de discussion[40]. »
Diagnostic différentiel
Le diagnostic différentiel des troubles du spectre autistique se fonde en partie sur une évaluation des trois critères centraux du spectre : socialisation, communication, comportement[N 2].
Trouble autistique | Syndrome d'Asperger | Trouble envahissant du développement non spécifié | |
---|---|---|---|
Âge au diagnostic | 0–3 ans (3–5 ans) | > 3 ans (6–8 ans) | Variable |
Régression | ≈25 % (sociale / communication) | Non | Variable |
Ratio (m:f) | 2:1 | 4:1 | M>F (variable) |
Socialisation | Pauvre (> 2 critères DSM-IV) | Pauvre | Variable |
Communication | En retard, anormale ; peut être non verbale | Pas de retard précoce ; difficultés qualitatives et pragmatiques plus tard | Variable |
Comportement | Plus sévèrement atteint (inclut comp. stéréotypés) | Variable (intérêts circonscrits) | Variable |
Déficience intellectuelle | > 60 % | Absente ou légère | Légère à sévère |
Cause | Plus probable d'établir des causes génétiques autres que dans s.A. ou PDD-NOS | Variable | Variable |
Épilepsie | 25 % sur la durée de l'existence | Autour de 10 % | Autour de 10 % |
Pronostic | Pauvre à modéré | Modéré à bon | Modéré à bon |
Il est à noter que le DSM-5, version la plus récente des classifications internationales, ne distingue plus le syndrome d'Asperger et le trouble envahissant du développement non spécifié du Trouble autistique mais les inclut dans le trouble du spectre de l'autisme. Le diagnostic de trouble du spectre de l'autisme ainsi défini ne s'accompagne pas nécessairement d'un retard de langage ou d'une déficience intellectuelle. Ces deux éléments viennent éventuellement préciser le diagnostic s'ils sont présents, mais leur présence n'est pas nécessaire pour poser un diagnostic de trouble du spectre de l'autisme[90].
Le DSM-5 inclut aussi le trouble pragmatique du langage dans le diagnostic différentiel, les symptômes décrits dans le TPL n'étant pas définis dans le DSM-4, de nombreuses personnes avec les symptômes du TPL peuvent avoir été diagnostiqués avec un Trouble envahissant du développement non spécifié, une personne présentant ces symptômes mais ne présentant pas les autres symptômes des Troubles du Spectre Autistique serait diagnostiquée avec un trouble pragmatique du langage selon les nouveaux critères du DSM-5[91].
Le trouble du spectre de l'alcoolisation fœtale (TSAF), dû à la consommation de boissons alcoolisées pendant la grossesse, présente des symptômes pouvant être à tort interprétés comme ceux du spectre autistique[92], bien que les facteurs de cause ne soient pas les mêmes[93]. Au Québec, de faux diagnostics de TSA sont délibérément posés à des personnes avec TSAF afin de leur permettre d'accéder à des services de soutien[94].
Troubles associés à l'autisme
D'après la pédopsychiatre française Catherine Barthélémy, entre 12 et 37 % des personnes autistes ont des troubles associés, d'origine diverse[95]. Les raisons de ces associations restent méconnues, mais la présence de troubles associés génère un sur-handicap[95]. Un examen clinique complémentaire au diagnostic de l'autisme permet de les repérer[95].
Toujours d'après Barthélémy, 18 % des personnes autistes ont une hyperacousie[96], et 11 % un trouble de l'audition[96].
L'épilepsie est beaucoup plus fréquente que dans la population générale, avec environ 25 % de personnes autistes épileptiques[96],[97]. Cette association est plus fréquent chez les personnes ayant à la fois un TSA et des troubles d'apprentissage ce qui évoque des causes neurodéveloppementales précoces[98].
La question de l'association entre l'autisme et la déficience intellectuelle est controversée, en raison d'une probable sur-évaluation des retards acquis au cours du développement de l'enfant[96]. L'INSERM retient un taux d'environ un tiers d'association entre l'autisme et la déficience intellectuelle[97]. L'autisme peut ainsi être associé au syndrome de l'X fragile[97]. Selon Laurent Mottron[N 3], 10 % des personnes autistes souffrent d'une maladie neurologique associée qui diminue l'intelligence (par exemple, le syndrome de l'X fragile)[99]. Selon Fabienne Cazalis, neuroscientifique, « 70 % des autistes ont une intelligence dans la norme, voire supérieure »[100].
Les troubles du sommeil, l'anxiété et la dépression sont également rapportés[97]. Un risque de dépression existe à l'adolescence, lors de la prise de conscience difficile de la différence avec les autres durant cette période du développement psycho-affectif[101].
L'association entre le trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité et l'autisme semble fréquente, mais difficile à estimer en raison du fort chevauchement des symptômes[102],[103].
Accompagnement des personnes
Il existe différentes dimensions d'accompagnement des personnes autistes pour les aider à compenser leur handicap, selon plusieurs approches — éducatives, psychologiques ou médicales — et donc diverses méthodes plus ou moins en concurrence[104].
En France, le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) émet le dans son avis no 102 le constat suivant :
« Il n’y a pas aujourd’hui de traitement curatif, mais une série de données indiquent depuis plus de quarante ans qu’un accompagnement et une prise en charge individualisés, précoces et adaptés, à la fois sur les plans éducatif, comportemental, et psychologique augmentent significativement les possibilités relationnelles et les capacités d’interaction sociale, le degré d’autonomie, et les possibilités d’acquisition de langage et de moyens de communication non verbale par les enfants atteints de ce handicap[105]. »
L'autisme affecte parents et proches (anxiété, fatigue, dépression) du fait de l'insuffisance de structures adaptées à la prise en charge scolaire, éducative, sociale et thérapeutique de leurs enfants[106].
Dans le cadre d’une recherche menée en Suisse, V. Zbinden Sapin, E. Thommen, A. Eckert et Ch. Liesen[107] analysent la situation des enfants, adolescents et les jeunes adultes, et identifient différents manques notamment au niveau des mesures prises pour le diagnostic : nombre insuffisant de centres diagnostiques compétents, méthode diagnostique standardisée souvent absente et déficit quant à la qualification de base des professionnels impliqués dans les processus de diagnostic. Dans cette étude, d’autres manques sont également identifiés en lien avec les interventions (notamment la nécessité d’avoir plus de mesures d’éducation précoce intensive), l’éducation et la formation, l’intégration professionnelle, le soutien aux familles et l’encouragement de l’autonomie ainsi que le conseil et la coordination. Une autre recherche menée auprès d’institutions spécialisées proposant des formations professionnelles en Suisse francophone a montré que les besoins spécifiques des jeunes présentant un TSA ne sont pas toujours pris en compte[108].
À l'âge adulte, des modalités de prises en charge sont proposées par le rapport d'Autisme Europe de 2009 :
« Le projet thérapeutique adulte doit mettre l’accent sur :
- l’accès au logement avec des réseaux de soutien ;
- la participation au monde du travail et l’emploi ;
- l’éducation continue et permanente ;
- le soutien nécessaire pour prendre ses propres décisions, d’agir et de parler en son propre nom ;
- l’accès à la protection et aux avantages garantis par la loi[109]. »
Le stress associé à des troubles mentaux chez les personnes autistes, ainsi que le taux élevé de suicide chez cette population (voir Mortalité des personnes autistes), pourraient être associé à la stigmatisation des minorités[110]. Ces données montrent que l'autisme et les problèmes de santé mentale ne sont pas intrinsèquement liés, et que ces derniers pourraient être limités par des mesures de lutte contre la discrimination[110].
Comportements des personnes autistes
L'autisme se caractérise par des comportements divers. Ce trouble neurodéveloppemental provoque, en effet, des comportements qui nécessitent un regard particulier, afin de comprendre et d'accompagner au mieux les personnes concernées.
Selon Brigitte Harrisson, au quotidien, il n'est pas rare qu'une personne autiste regarde tourner des ventilateurs ou encore des toupies[111]. Les mouvements réguliers et prévisibles de ces objets procurent beaucoup de plaisir à ces personnes[111]. De plus, le cerveau d'une personne autiste traite ce qu'il reconnaît[111]. Ce type de mouvement est donc plus apte à être reconnu et traité[111]. En revanche, tout mouvement instable peut déranger la personne autiste[111].
D'après la recension de la littérature scientifique effectuée sur Spectrum News en 2015, 70 % des personnes autistes ont une hypersensibilité sensorielle aux sons, à la lumière, ou à d'autres stimuli[112].
Les réactions des personnes autistes à la douleur sont souvent atypiques[112]. Toutes les personnes autistes ressentent la douleur, mais leur manière de l'exprimer a donné lieu à des croyances délétères très problématiques, débouchant en particulier sur des interventions médicales invasives[112]. Le docteur en psychologie Serge Dalla Piazza cite (2007) des cas d'enfants autistes non verbaux recousus de leurs plaies à vif, au motif qu'ils n'auraient pas de perception de la douleur[113]. La défense de ces enfants contre la douleur était, de plus, interprétée à tort comme relevant d'un acte de violence contre le personnel médical[113].
Un nombre important de personnes autistes adopte des « comportements alimentaires aberrants » (tels que la consommation excessive d'un aliment en particulier)[114]. Par ailleurs, « il existe des preuves empiriques et un consensus scientifique global soutenant une association entre la sélectivité alimentaire et les troubles du spectre autistique »[114].
Approches psycho-éducatives
Des interventions cognitives et comportementales, notamment l'Analyse du Comportement Appliquée (ABA), dont est aussi dérivé le Modèle de Denver, le TEACCH, et le PECS (moyen de communication alternatif), sont proposées pour aider les personnes autistes à gagner en autonomie et à développer des habitudes de communication[115].
D'après la collaboration Cochrane (2017), les preuves d'efficacité réelles des interventions comportementales intensives précoces (ICIP) de type ABA chez les jeunes enfants sont très limitées, en raison des petits échantillons de ces études et d'un fort risque de biais[116]. En revanche, il existe quelques preuves d'efficacité des groupes d'habiletés sociales pour les personnes entre 6 et 21 ans[117].
Les personnes militant pour la neurodiversité (qu'elles soient elles-mêmes autistes comme Michelle Dawson, chercheurs comme Laurent Mottron, ou parents), sont globalement opposées aux approches de type ABA, qu'elles jugent non éthiques[118],[119]. Il est aussi suggéré qu'une exposition répétée aux approches de type ABA génère un trouble de stress post-traumatique chez la personne autiste[120].
Médicaments
D'après l'Organisation mondiale de la santé, « il n'existe pas de traitement curatif » de l'autisme[121]. Aucun traitement médicamenteux n'est recommandé officiellement[122]. La collaboration Cochrane note des études très limitées sur la rispéridone[123], le niveau très faible voire l'absence de preuve d'efficacité des ISRS (avec effets délétères constatés)[124], des preuves contradictoires concernant les antidépresseurs tricycliques (là aussi avec effets secondaires délétères)[125], et l'absence totale de preuve d'efficacité des injections intraveineuses de sécrétine[126].
Certains traitements médicamenteux ciblent les troubles associés à l'autisme. La prescription de mélatonine pourrait améliorer significativement le temps de sommeil total[127],[128],[N 4]. Un nombre important de personnes autistes étant épileptiques, elles reçoivent des médicaments anti-épileptiques afin de prévenir les crises[129].
Des améliorations du langage et de la communication ont été constatées grâce à l'utilisation d'une forme de vitamine B9 (l'acide folinique), d'après une étude publiée dans Molecular psychiatry[130].
L'influence psychanalytique remise en question
Le rapport de la psychanalyse avec la notion d'autisme est complexe et fortement relié aux travaux des précurseurs de la psychanalyse (Jung, Freud ou Bleuler, cf. l'Histoire de la notion d'autisme).
Dans l'ensemble, l'approche psychanalytique reste source de vives controverses, qu'elle concerne les théories sur l'origine des troubles autistiques ou leur prise en charge[104]. En France, des recommandations spécifiques[105],[HAS 6] ont été élaborées en 2012 par la Haute Autorité de Santé. Celles-ci, après une consultation pluridisciplinaire sur l'état des connaissances[HAS 2], classent l'approche thérapeutique psychanalytique dans la catégorie des approches « non consensuelles ». Ces recommandations ont entraîné un vif débat qui reflète la grande influence des méthodes psychanalytiques en France, à l'opposé de nombreux pays anglo-saxons. Des associations de familles militant pour que l'approche psychanalytique soit considérée comme « non recommandée » ont exprimé leur déception[131] et certaines associations de psychanalystes ont protesté[132]. Faisant suite à la dénonciation répétée de la psychanalyse dans la prise en charge de l'autisme[133], une proposition de résolution parlementaire visant à l'interdire a été formulée en 2016 par le député Daniel Fasquelle[134], soutenu publiquement par le porte-parole du collectif Autisme Florent Chapel[135].
Cette controverse est notamment centrée sur l'importance des théories psychanalytiques culpabilisant le rôle de la mère dans le développement de l'autisme. Notamment les théories émises par Bruno Bettelheim, qui a proposé l'idée de « mère réfrigérateur » en s'inspirant des propos de Leo Kanner[N 5] pour désigner des mères comme cause de l'autisme de leur enfant[136]. Bien qu'il prône une prise en charge psychoéducative[137] et qu'il exclue de sa définition de l'autisme les causes innées[N 6] (là où Kanner fait le contraire[138]) il reste le symbole du refus d’entendre la part génétique, innée de ces troubles. Ses théories ont souvent été reprises en psychanalyse de l'autisme[139].
Les faibles possibilités de prise en charge autre que celles d'inspiration psychanalytique ont été dénoncées par des associations de parents, accusant les théories psychanalytiques de guider un nombre important de pédopsychiatres français[104],[140],[141]. Ces théories culpabilisantes seraient progressivement abandonnées par les praticiens d'inspiration psychanalytique actuels, certains prenant acte des avancées scientifiques et mettent l'accent sur une position éthique de respect de la souffrance des patients et de leur famille[142],[143].
En 2009, le psychiatre et psychanalyste Hochmann qui a retracé l'histoire de l'autisme écrit :
« La psychanalyse bien comprise et les hypothèses qu’elle permet de faire sur la psychopathologie de l’autisme n’ont aucune prétention causale[N 7]. »
Dans une tribune adressée au journal Le Monde, les scientifiques Yehezkel Ben-Ari, neurobiologiste, Nouchine Hadjikhani, neuroscientifique et Éric Lemonnier, pédopsychiatre, ont souligné le manque de fondement scientifique de la psychanalyse et récusé sa prétention à guérir une maladie biologique comme l'autisme[144].
D'après les résultats préliminaires d'une étude scientifique française, effectuée dans le cadre de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale, l'approche psychothérapeutique de l'autisme, qu'elle soit d'inspiration psychanalytique ou d'inspiration cognitivo-comportementale, donne des améliorations significatives de l'état des enfants autistes[145],[146]. L'étude fait l'objet d'une bonne réception de la part de divers psychiatres, psychologues cliniciens et psychanalystes[147] mais également de critiques venant du cognitiviste Franck Ramus[148]. Cette étude n'est qu'un premier pas, et montre le besoin d'un plus grand nombre d'analyses scientifiques rigoureuses à grande échelle pour estimer les effets de la psychothérapie, qu'elle soit d'orientation psychanalytique ou autre, dans la prise en charge de l'autisme.
Traitements « alternatifs » et dérives
L'autisme reste mal compris, ce qui peut entraîner une grande anxiété chez les familles, ainsi qu'un douloureux phénomène d'impuissance[149]. Cet état de fait a attiré de nombreux thérapeutes para-médicaux malintentionnés et autres escrocs, qui proposent des méthodes « alternatives » soi-disant miracles, facturées à des prix souvent très élevés[149],[150]. Une pseudo-science prolifère autour de l'autisme, de ses causes hypothétiques et de son soi-disant traitement, impliquant un grand nombre de thérapies non conventionnelles, parfois sur la base de traitement oraux (« thérapies par chélation », « Miracle Mineral Solution », « Coconut kefir »[149]…), parfois sensorielles (snoezelen, balnéothérapie), ou sur la base de régimes[151], ou encore plus farfelues (bains de boue, oxygène sous pression[149]…). Si certaines méthodes considérées comme alternatives, comme le contact avec des chevaux, entraînent des bénéfices chez certains enfants[152],[153],[154] (encore à confirmer[155]), la plupart n'ont pas démontré la moindre efficacité, et constituent de simples arnaques[149]. Les méthodes peu ou non évaluées, telles que la méthode Son-Rise et la méthode des 3i, sont non recommandées par la HAS en France[156].
Comptant sur la fragilité émotionnelle des familles, des charlatans et certaines sectes[150] attribuent à l'autisme des causes farfelues (qu'ils se proposent de traiter à l'aide de recettes miracles), notamment les vaccins[157],[158] ou encore le gluten[159] et le mercure, ou évoquent d'autres théories du complot. Les études scientifiques nient tout lien entre ces éléments et l'autisme, dont les causes réelles sont sans doute beaucoup plus complexes[160].
Grâce aux importants revenus générés par ces pseudo-thérapies, de puissants instituts se sont formés aux États-Unis pour promouvoir et centraliser ce genre de méthodes (comme l’Autism Society of America, l’Autism Research Institute et le Strategic Autism Initiative), appuyés par une communication et un lobbyisme actifs, impliquant jusqu'à Donald Trump[161]. Cette communication est généralement basée sur des témoignages isolés et invérifiables et une grande force de persuasion, parfois assortis de fausses études scientifiques[149]. En réponse, la FDA américaine a publié un guide intitulé « Beware of False or Misleading Claims for Treating Autism »[149], et des associations d'aide aux victimes se sont montées, comme la Autism Rights Watch, en lien en France avec la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires[150].
Perceptions de la famille
Dans le processus d’un diagnostic du trouble du spectre de l’autisme, les parents sont aussi affectés par cette situation de plusieurs manières.
Selon une étude portant sur l'impact du diagnostic par les pères ; avant l’annonce du diagnostic de leur enfant, les pères ont peu de connaissances sur le trouble du spectre de l’autisme. Celles qu’ils ont sont généralement sur les anomalies du langage ou de l’audition, sur les interactions sociales difficiles, des retards de développement et des intérêts particuliers[162].
Lors de l’annonce du diagnostic, les sentiments des pères sont très variés. À la suite de cette situation, peu d’entre eux ont été soutenus par leur famille en fait ils ont plutôt reçu du soutien de la part de leurs amis et leurs collègues de travail[162].
La transition vers les services est difficile à cause d’un manque d’accessibilité, mais les pères sont habituellement satisfaits des services reçus malgré tout. Ces services ont des effets positifs pour l’enfant sur le langage, la communication, la motricité, les comportements et l’autonomie par contre les pères ont des difficultés concernant la gestion du temps et de l’investissement de temps demandé par les services[162].
Selon une étude portant sur l'intégration scolaire par les mères ; les mères croient que l’intégration en classe d’un enfant avec un trouble du spectre de l’autisme est influencée par les caractéristiques du personnel scolaire parce qu’il est important d’avoir les connaissances, attitudes et compétences pour répondre à leurs besoins[163].
Les services et l’environnement scolaire ont aussi une influence sur l’intégration de l’enfant et d’après les mères il est nécessaire qu’il ait un accès rapide aux services de soutien spécialisé ainsi qu’un environnement adapté à ses besoins uniques[163].
L’implication des mères dans l’intégration scolaire d’un enfant avec un trouble du spectre de l’autisme est importante parce qu’il est facile pour une personne qui a de profondes connaissances sur ce trouble d’indiquer ce qui est favorable dans le développement de la personne en question. De plus, lorsqu’il s’agit d’un personne proche tel qu’un parent qui possède ces connaissances il est encore plus facile de bien cibler les besoins de l’enfant et d’adapter l’environnement de celui-ci pour son développement[163].
Pronostic et évolution
L'autisme est officiellement reconnu comme générant un handicap. La perspective d'une évolution hors du handicap est cependant possible, notamment en termes d'autonomie. Parmi les exemples notables de personnes autistes devenues autonomes[165] figure Donald Grey Triplett[166], premier enfant diagnostiqué comme autiste par Leo Kanner[167].
Sortie des critères diagnostiques
Certains enfants diagnostiqués comme autistes sortent des critères diagnostiques au fil du temps, ce qui a pu être interprété, à tort, comme une « guérison »[168],[169]. Environ 9 % des enfants autistes ne rencontrent plus les critères diagnostiques à l'âge adulte, la plupart du temps parmi ceux qui ont été diagnostiqués sans handicap mental associé[170].
Intégration sociale et professionnelle
Les difficultés liées à l'autisme, et surtout l'exclusion sociale, font que les personnes autistes sont peu intégrées dans la société : accès à l'école (en France seul 20 % des enfants autistes sont scolarisés), à un travail… Leur insertion dans le monde du travail est difficile, notamment lorsque le relationnel a beaucoup d'importance (aux États-Unis, par exemple, 10 % des autistes ne peuvent pas parler, 90 % n'ont pas d'emploi régulier et 80 % des adultes autistes sont dépendants de leurs parents).
Une étude suisse a montré que les situations de stress des familles d'enfants autistes sont nombreuses et douloureuses, et qu'elles concernent aussi la vie sociale et quotidienne ainsi que les relations aux professionnels[171].
Avantages et désavantages conférés par l'autisme
Les points forts visuo-spatials des personnes autistes ont été étudiés à travers des études expérimentales : la perception visuelle est plus fine, avec une meilleure attention aux détails, une habilité à repérer visuellement des motifs tels qu'une figure cachée plus rapidement, et une capacité supérieure à reconnaître des motifs répétitifs[172],[173],[174],[175],[176],[177]. La perception auditive est également accrue, par comparaison avec les personnes non-autistes[178].
Ces points forts co-existent avec du handicap : l'attention aux détails s'associe à une anxiété accrue, une hypersensibilité et une inflexibilité[172]. Les neuroscientifiques britanniques Francesca Happé[179] et Simon Baron-Cohen[180], ainsi que le chercheur franco-canadien Laurent Mottron[181], postulent que les avantages et les désavantages conférés par l'autisme sont indissociables, constituant un style cognitif à part entière.
Les centres d'intérêts intenses pour un ou plusieurs sujets en particulier, qui se manifestent dès l'âge scolaire, peuvent constituer un avantage, mais aussi un désavantage en cas de répétition incontrôlée d'un même comportement[182]. D'après une recension systématique de la littérature scientifique effectuée en 2020 par Simon M. Bury et al., il existe très peu d'études et très peu de preuves d'avantages conférés par l'autisme dans les milieux professionnels, bien que la recherche clinique ait démontré l'existence de points forts individuels[172],[183]. Chaque centre d'intérêt d'une personne autiste, prise individuellement, doit être examiné à la lumière de ce qu'il lui apporte en termes d'avantages et de désavantages, dans un contexte donné[184].
Plusieurs chercheurs, en particulier Laurent Mottron, plaident pour que les scientifiques et les intervenants spécialisés s'appuient sur les points forts des personnes autistes, plutôt que d'employer une approche basée sur les seuls déficits et handicaps[99],[185],[186].
Des recommandations de vocabulaire sont formulées par l'association Autisme Europe[187] ainsi que par des équipes de chercheurs[186],[99] : elles recommandent d'éviter les mots négatifs à l'égard des personnes autistes et de l'autisme (tels que « déficit », « symptôme »[186], « maladie », « souffrir d'autisme » et « être victime d'autisme »[187]), de ne pas présenter l'autisme comme un défaut à corriger[99], et de préférer des mots neutres tels que « condition », « handicap », « caractéristique » et « différence »[186],[187].
Initiatives
Les personnes autistes sont victimes de discrimination à l’embauche; l’accès au travail étant limité puisque les employeurs ont généralement peur du handicap et de ses conséquences. Ceux-ci se préoccupent de l’image de leur entreprise reflétée par ces personnes. Cependant, des initiatives associatives permettent à ces personnes de pouvoir intégrer les entreprises. Certaines, dans l'informatique notamment, ont compris la plus-value qu'elles pouvaient en retirer. En Europe, la société danoise Specialisterne a aidé plus de 170 autistes à trouver un emploi entre 2004 et 2011, et sa société-mère, la fondation Specialist People Foundation, vise à aider un million de personnes autistes à trouver un travail[99]. En 2013, le groupe SAP annonce un objectif d'embauche de personnes autistes correspondant à 1 % de ses salariés pour l’année 2020[188],[189]
Décès prématurés
Selon un rapport publié en 2016 par l'ONG anglaise Autistica, une personne autiste (TSA) meurt environ 18 ans plus tôt que la moyenne (et 30 ans plus tôt que la moyenne si elle a une déficience intellectuelle)[98].
Une étude épidémiologique publiée en 2015 a porté sur plus de 27 000 Suédois avec TSA, 6 500 d'entre eux présentaient aussi une déficience intellectuelle. Le risque de décès prématuré était chez eux environ 2,5 fois plus élevé que pour l'ensemble du groupe, souvent lié à un risque accru de diabète et de maladies respiratoires (pour lesquels le diagnostic pourrait souvent être retardé en raison de difficulté pour ces patients à exprimer leurs symptômes aux médecins ou à l'entourage (l'un des auteurs souligne à ce propos que les médecins généralistes devraient mieux explorer les symptômes et antécédents des patients autistes))[98]. Cette étude suédoise a aussi montré que les adultes autistes sans trouble d'apprentissage étaient neuf fois plus susceptibles que la population témoin de mourir par suicide, surtout chez les femmes, ce qui pourrait être une conséquence de l'isolement social et/ou d'un risque accru de dépression[190].
Épidémiologie et politique de santé dans le monde
Comme le précise l'INSERM, l'idée d'une « épidémie d'autisme » est erronée[191].
Épidémiologie
Plusieurs publications font état d'une prévalence de plus de 60 enfants sur 10 000, concernés par une forme d'autisme, soit 1 enfant sur 166. Aux États-Unis en 2000[N 8] ; en Angleterre en 2001[192] ; en France en 2002[193].
Ce chiffre serait en augmentation selon les dernières études épidémiologiques menées aux États-Unis depuis 2000 par les CDC (Centres pour le contrôle et la prévention des maladies), sur des centaines de milliers d'enfants : la prévalence de l'autisme atteindrait désormais un enfant sur 150[194], un garçon sur 94 ; il est question en 2008 d'1 sur 88[195] pour les troubles du spectre autistique, en 2010, il s'agit d' 1 enfant sur 68 (1 garçon /42, 1 fille /189)[196] et en 2012 d'un chiffre en augmentation[197]. Au Royaume-Uni, une étude de 2009 arrivait à une estimation de 1 enfant sur 64[198]. Une étude en Corée en 2011 estime la prévalence de l'autisme à 1 sur 38 (prévalence 2,64 %, échantillon de 22 337 enfants) dans la population générale[199]. En Suède, la prévalence a été multipliée par 3,5 entre 2001 et 2011[200].
S'est alors posée la question de la raison de cette évolution du nombre de personnes autistes diagnostiquées. Les réponses proposées sont une amélioration du diagnostic, une inclusion plus large d'enfants auparavant diagnostiqués d'une autre manière, une augmentation du nombre de personnes autistes ou, plus vraisemblablement, une combinaison de ces facteurs[201].
- « Nous avons estimé qu'un enfant sur quatre qui reçoit un diagnostic d'autisme aujourd'hui n'aurait pas été diagnostiqué ainsi en 1993. Ce constat n'exclut pas la contribution éventuelle d'autres facteurs étiologiques, y compris les toxines environnementales, la génétique ou leurs interactions, dans l'augmentation de la prévalence de l'autisme. En fait, il nous aide à reconnaître que de tels facteurs jouent certainement un rôle important dans l'augmentation de la prévalence de l'autisme. Il n'y a aucune raison de croire que l'une de ces hypothèses de travail est erronée et de nombreuses raisons de croire que l'augmentation de la prévalence de l'autisme est en fait le résultat de plusieurs processus qui s'auto-renforcent »[201].
En Belgique
En , le Conseil Supérieur de la Santé a publié un avis scientifique très complet sur la qualité de vie des jeunes enfants autistes et de leur famille. Le Conseil a notamment réalisé un aperçu des politiques existantes et à mettre en œuvre en Belgique pour améliorer la qualité de vie des enfants autistes (de moins de 6 ans) et celle de leur famille. Un « Plan National Autisme » devrait d’ailleurs faire à la suite de ces recommandations et de celles du Centre fédéral d'expertise des soins de santé (KCE). Pour la Belgique, le Conseil recommande notamment[202] :
- de se référer à l’avenir à la définition du DSM-5 pour les troubles du spectre de l’autisme (TSA), tout en faisant attention à ne pas exclure des services les jeunes enfants ayant le syndrome d’Asperger ;
- coordination et renforcement des centres de références et des structures d’accueil ;
- formation continue et promotion des pratiques les plus documentées À l’heure actuelle, il n'existe pas assez de preuves scientifiques et d’évaluation critique des approches psychanalytiques pour que certaines soient, plus que d'autres, recommandées. Par contre, le « Plan personnalisé d’intervention » (PPI) est l’outil majeur de coordination des interventions entre les professionnels bien sûr mais aussi avec la famille. Il faut associer à cela l’importance du coordinateur professionnel, et le partenariat étroit avec les parents. Ensuite, les pratiques recommandées pour les jeunes enfants de moins de 4 ans sont « les interventions éducatives, comportementales et développementales » (par exemple, ABA et Treatment and Education of Autistic and related Communication Handicapped Children (TEACCH)) d’une durée d’au moins 25 heures par semaine par des professionnels formés ou de 20 heures par semaine + 5 heures par semaine par les parents avec un taux d’encadrement 1/1 – y compris les temps de scolarisation avec un accompagnement individuel adapté et les activités en petit groupe, organisées dans un environnement structuré adapté aux particularités de l’enfant. L’analyse comportementale appliquée, ou Applied Behavior Analysis (ABA) est la méthode de traitement la plus détaillée et évaluée. Quand cette méthode est appliquée de manière très intensive (20 à 40 heures par semaine ; on parle alors d’Intervention Comportementale Intensive Précoce, ICIP) il semble que les jeunes enfants avec un TSA évoluent plus positivement que si on applique des traitements éclectiques plus conventionnels. Ces interventions intensives sont cependant encore difficiles à mettre en application en Belgique. L’accompagnement à domicile et la revalidation sont en effet limités à quelques heures par semaine ;
- simplification et clarification des démarches et de l’offre de prise en charge et renforcement du support global pour familles et les fratries ;
- importance de la détection et du dépistage précoces par les enfants et tous les intervenants du secteur de la petite enfance et directives de qualité pour le diagnostic dans un délai inférieur à trois mois ;
- en Belgique, les enfants avec un TSA se retrouvent aussi bien dans l’enseignement normal que spécialisé de différents types. Ici aussi, une meilleure collaboration devrait permettre à plus d’enfants d’être intégrés dans l’enseignement normal, en bénéficiant de moyens spécifiques. Les enseignants devraient également être formés à cet accueil inclusif (le système scolaire s’adapte aux enfants avec un TSA et non le contraire). Le Conseil souligne également la problématique des enfants avec un TSA (surtout en dessous de 6 ans, et particulièrement en Région Bruxelloise) qui ne sont pas scolarisés ;
- que les institutions prévues à cet effet doivent informer et aider les parents dans leurs démarches pour faire valoir les droits fondamentaux des enfants avec un TSA.
En Chine
Une étude préliminaire sur la prévalence du syndrome autistique en Chine, menée de façon concertée, suggère qu'un pour cent de la population chinoise pourrait être concerné[203].
En France
L'Inserm évoque 100 000 personnes de moins de 20 ans ayant un TED en France, avec un ratio masculin/féminin de 4 pour 1[204].
Dépistage
La Haute Autorité de santé, dans ses « Recommandations sur le dépistage et le diagnostic de l'autisme », précise que le diagnostic se fonde sur divers arguments cliniques avec la collaboration des proches de la personne, et émet des recommandations destinées aux professionnels et intervenants[205].
La Fédération française de psychiatrie a émis depuis 2005 des recommandations pour le diagnostic de ces troubles[HAS 7]. Tout patient ou représentant légal du patient (par exemple, s'agissant d'enfants, les parents) est en droit de s'opposer à un diagnostic (y compris « en contre ») qui n'a pas été réalisé selon ces recommandations et à demander à un autre praticien de réaliser ce diagnostic selon les recommandations.
Les associations Autisme France et Autistes sans Frontières proposent des indications sur les signes d'alerte pouvant indiquer un autisme durant la petite enfance[206],[207].
Un dépistage précoce peut être effectué à partir de 18 mois de manière assez fiable (avec le test M-CHAT) par un pédiatre ou par les parents le cas échéant[208]. En cas de doute, à la suite de ce test il est recommandé d'effectuer dans les mois qui suivent un diagnostic plus précis en milieu spécialisé avec l'ADOS et l'ADI-R (Autism Diagnostic Interview). La possibilité d'un dépistage précoce, avant 18 mois, est un enjeu important et fait l'objet d'intenses recherches. De nombreuses études sur le développement des personnes autistes démontrent par ailleurs qu'un dépistage précoce permet la mise en place d'une prise en charge adaptée au plus tôt, ce qui permet d'augmenter notablement les chances de progression ultérieure de l'enfant.
Concernée par le diagnostic des adultes, la Haute Autorité de santé a également publié en une recommandation de bonne pratique[HAS 8] visant à améliorer le repérage des troubles et le diagnostic des TED chez l'adulte, grâce à une meilleure sensibilisation des professionnels de la santé. En Suisse, les centres diagnostics compétents sont en augmentation et proposent de poser un diagnostic différencié et standardisé fondé sur des connaissances interdisciplinaires. Ces centres restent néanmoins peu présents dans certaines régions et une méthode de diagnostic standardisée est encore trop souvent absente[209].
La Fondation FondaMental, fondation de coopération internationale de recherche en santé mentale, créée en juillet 2007 par le ministère de la Recherche et de la Santé, bien qu'acceptant la notion de trouble du spectre de l'autisme et de syndrome d'Asperger, considère que l'autisme est « assimilé aux maladies mentales »[210]. Marion Leboyer et Pierre-Michel Llorca considèrent l'autisme au titre de trouble psychiatrique aux côtés de la dépression, de la schizophrénie, des troubles bipolaires et des conduites suicidaires[211].
Politique de santé
La France est le seul pays dans lequel il existe un autre système de référence que la CIM et le DSM : la CFTMEA. Un ensemble de praticiens y reste très attaché, tandis qu'un ensemble de parents d'autistes y est très opposé[réf. souhaitée]. En 2003, un rapport du député Jean-François Chossy exposant la situation des personnes atteintes d'autisme est remis au Premier ministre[212]. Rendu en 2007, l'avis no 102 du Comité consultatif national d'éthique (CCNE) – saisi par des associations de familles d'autistes en 2005 – indique que la France accuse un retard, en comparaison aux pays d'Europe du Nord ou anglo-saxons, en ce qui concerne le diagnostic et l'accès à un accompagnement éducatif adapté[105].
Parmi les sujets de controverse, on trouve la notion de psychose, le rapport à la psychanalytique et l’éventuelle déduction théorique sur le rôle des parents. Ces derniers, regroupés en association, ont amené ces controverses en politique ; c'est pourquoi il y a eu dans les années 2000 de nombreuses interventions politiques qui ont abouti à des recommandations sur les bonnes pratiques par le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) en 2005[105] et la Haute Autorité de santé (HAS) en 2012[HAS 6]. Qualifié d'interventionniste cette situation n'est pas du goût de tous les praticiens[104].
À partir de 2005
Une circulaire interministérielle demande en une évaluation quantitative et qualitative de la politique concernant les personnes autistes ou atteintes de TED, afin d'établir un état des lieux et de définir les réponses à apporter, notamment en ce qui concerne les centres de ressources autisme[213].
Les familles ou proches de personnes autistes disposent en France depuis 2005 de centres Ressources Autisme (CRA) dans leur région, structures dédiées résultant du Plan Autisme 2005-2007[214],[215] pour obtenir un diagnostic selon les critères internationaux. Des associations de parents et de professionnels ont été créées pour accompagner les 600 000 autistes français et leurs familles avec une prise en charge éducative des sujets autistes et un soutien aux familles[216].
2012, Recommandations de la HAS et plan autisme 3
En 2012, des recommandations ont été émises par la Haute Autorité de Santé à l'attention des professionnels du pays[HAS 6], deux ans après le bilan sur l'état des connaissances sur le sujet[HAS 2]. À cette occasion, la HAS note que « l’absence de données sur leur efficacité et la divergence des avis exprimés ne permettent pas de conclure à la pertinence des interventions fondées sur les approches psychanalytiques ou la psychothérapie institutionnelle »[HAS 9] et elle considère ces données comme étant « non consensuelles »[HAS 9]. Ces recommandations ont également entraîné un vif débat. Les associations de familles militant pour que l'approche psychanalytique soit considérée comme « non recommandée » ont exprimé leur déception[131], certaines associations de psychanalystes ont protesté[132].
La revue médicale Prescrire a émis des réserves sur la méthodologie d'élaboration de ces recommandations, évoquant un « faux-consensus »[217]. Laurent Mottron, neuroscientifique spécialiste de l'autisme par ailleurs très hostile à l'utilisation de la psychanalyse dans le traitement de l'autisme, a critiqué la trop grande importance donnée à la méthode ABA tout en reconnaissant que « le rapport argumentaire de la HAS et ses recommandations sont dans leur quasi-totalité un travail remarquable »[218].
Les résultats des premières structures expérimentales de « Centres Experts sur ABA » du plan autisme 3 montrent que seulement 3 % des enfants autistes ont intégré l'école ordinaire et les résultats sont en deçà des études originelles des méthodes comportementales[219].
Au Canada
Le nombre des personnes autistes ou avec un TED a été évalué à 69 000 en 2003, soit une personne sur 450[220]. Une étude de l'Hôpital de Montréal pour enfants sur l'année 2003-2004 indique une prévalence de 0,68 pour 1 000 ; une augmentation du taux chez les enfants scolarisés est évoquée dans plusieurs provinces par la Société canadienne d'autisme[220].
En Inde
Des initiatives ont vu le jour telle la Society For The Autistics In India (SAI), organisme créé en 1995 à Bangalore, ses objectifs sont l'intervention précoce et un programme de développement de la communication[221].
Au Maroc
La part de la population autiste au Maroc est estimée en 2000 de 4 000 à 26 000 personnes[222], dont la plus grande partie est prise en charge exclusivement par la famille. Il existait des centres d'accueil dans les grandes métropoles telles que Casablanca et Rabat, qui sont d’ailleurs fermés jusqu'à présent. La scolarisation des enfants autistes dépend essentiellement des initiatives privées. Le milieu associatif tente d'établir un partenariat avec le ministère de l'Éducation nationale (MNE) afin de disposer de classes adaptées dans les écoles primaires publiques et d'auxiliaires de vie scolaire[223].
Histoire
En 1908, le professeur autrichien Théodore Heller décrit un trouble qu'il présente comme une « démence juvénile » et qui sera dénommé plus tard sous le nom générique de « trouble désintégratif de l'enfance ».
La première formalisation clinique d'un trouble infantile distinct des schizophrénies a été faite en 1943 par Leo Kanner qui définit les « troubles autistiques du contact affectif » à travers onze cas correspondants[21].
Il reprend le terme « autisme » créé en 1911 par le psychiatre Eugen Bleuler à partir de la racine grecque αὐτός qui signifie « soi-même »[224]. Il l'utilisait alors pour distinguer l'un des trois comportements typiques des schizophrénies (adulte)[20] pour faire face à une réalité oppressante. Ce premier comportement, nommé « autisme », consistait pour y faire face à l'ignorer ou à l'écarter ; un deuxième consistait à la reconstruire, c'est la psychose ; et un troisième consistait à la fuir par dé-socialisation, ce qu'il associait aussi à la plainte somatique (hypocondrie). Bleuler est alors marqué par les travaux de psychopathologie de Wilhelm Wundt et par les idées de Sigmund Freud qui lui furent transmises par Carl Jung, alors son assistant.
Le besoin de distinguer et d'isoler un trouble propre au jeune enfant se retrouve avant 1943 chez Melanie Klein comme le rapporte Jacques Hochmann[225].
Vers la fin des années 1970, Lorna Wing redécouvre le travail oublié de Hans Asperger qui, comme Leo Kanner la même année, avait isolé des cas cliniques d'un trouble spécifiquement infantile qualifié d'« autistique »[89]. Elle publie en 1981 sa propre étude sur ce qu'elle nomme syndrome d'Asperger[24]. En 1982, elle propose l'idée d'une continuité entre les distinctions faites par Kanner et celles faites par Asperger[23], ce qu'elle met en évidence l’année suivante (1983) en définissant trois critères de référence[11] :
- troubles qualitatifs de la communication verbale et non verbale ;
- altérations qualitatives des interactions sociales réciproques ;
- comportement présentant des activités et des centres d'intérêt restreints, stéréotypés et répétitifs.
Cette « triade autistique » reste aujourd’hui une référence pour identifier et définir l'autisme et le trouble envahissant du développement. Cette catégorie (en abrégé : TED) est apparue en 1994 avec le passage du DSM III au DSM IV[22], mais la tendance en 2011 semble être à la préférence de la notion de spectre autistique et à la simplification de la triade en deux critères : l'un social, l'autre comportemental[226]. Cette description clinique a permis le développement, dans les années 1990, de la recherche en génétique et en neurophysiologie sur les causes et le traitement de l'autisme, puis du spectre autistique.
D'après Simon Baron-Cohen[227], l'archéologue Penny Spikins[228], le philosophe Josef Schovanec[229], ainsi que le journaliste Steve Silberman[230], l'autisme a joué un rôle positif à l'échelle de l'histoire de l'humanité, en permettant des avancées et découvertes, en termes d'ingéniérie notamment, mais aussi de linguistique et d'art. Baron-Cohen estime dans son ouvrage The Pattern Seekers que l'inventivité de l'espèce humaine est intimement liée à la capacité de systémisation, elle-même favorisée par l'autisme, qui a joué un rôle clé dans la révolution cognitive préhistorique[231].
Annexes
Bibliographie
Par ordre chronologique de parution
Ouvrages
- Uta Frith, L’Énigme de l’autisme, Paris, Odile Jacob, 1988.
- Frances Tustin, Autisme et protection, Ed.: Seuil, 1992, Coll. La couleur des idées, (ISBN 2-02-013661-9)
- Simon Baron-Cohen, La Cécité mentale, un essai sur l'autisme et la théorie de l'esprit, PUG, 1998.
- Anne Alvarez, Susan Reid, Autisme et personnalité, Ed. du Hubbot, 1999.
- Trehin Paul, Laxer Gloria, Les troubles du comportement, Mougins, Autisme France Diffusion, 2001.
- Howard Buten et Catherine Dolto-Tolitch, Ces enfants qui ne viennent pas d'une autre planète : les autistes, Gallimard Jeunesse, (ISBN 2-07-054955-0 et 978-2-07-054955-9, OCLC 57362891, lire en ligne)
- Tony Attwood, Le Syndrome d'Asperger, Dunod 2003
- Roge Bernadette, L’autisme : comprendre et agir, Paris, Dunod, 2003.
- Tardif Carole, Gepner Bruno, L’Autisme, Paris, Nathan Université, 2003.
- Laurent Mottron, L’autisme : une autre intelligence, Belgique, Pierre MARDAGA éditeur, 2004.
- Howard Buten, Il y a quelqu'un là-dedans : des autismes, O. Jacob, (ISBN 2-7381-1227-7 et 978-2-7381-1227-9, OCLC 154656436, lire en ligne)
- Berthoz, A., L'Autisme, de la recherche à la pratique, Odile Jacob, mai 2005.
- Pierre Delion et Bernard Golse, L'enfant autiste, le bébé et la sémiotique, Presses Universitaires de France, (ISBN 2-13-055119-X et 978-2-13-055119-5, OCLC 494248399, lire en ligne)
- Jacqueline Berger, Sortir de l´autisme, Buchet-Chastel, 2007.
- Unapei & Arapi, L’Autisme, où en est-on aujourd’hui ?, Unapei, 2007.
- Henri Rey-Flaud, L'enfant qui s'est arrêté au seuil du langage, Paris, Aubier, 2008
- Jacques Hochmann, Histoire de l'autisme, Paris, Odile Jacob, 2009.
- Henri Rey-Flaud, Les Enfants de l’indicible peur, Paris, Aubier, 2010
- Jean-Daniel Causse, Les Paradoxes de l'autisme (dir.), éditions Érès, 2011
- Claire Grand, Toi qu'on dit autiste, L'Harmattan 2012.
- Eric Laurent, La bataille de l'autisme, Navarin, Paris, 2012.
- Jean-Claude Maleval, L'autiste et sa voix, Seuil, Paris, 2012.
- [Barthélémy 2012] Catherine Barthélémy, L'autisme : de l'enfance à l'âge adulte, Lavoisier, (ISBN 978-2-257-20399-1 et 2-257-20399-2, OCLC 805035710, lire en ligne)
- [Mottron 2016] Laurent Mottron, L'intervention précoce pour enfants autistes : nouveaux principes pour soutenir une autre intelligence, Éd. Mardaga, (ISBN 978-2-8047-0262-5 et 2-8047-0262-6, OCLC 952060648, lire en ligne)
- Sesto-Marcello Passone (dir.) et Hélène Suarez Labat (dir.), Après l'autisme : comment sortir de l'état autistique, éditions In Press, 2013
- Catherine Vanier (dir.), Bernadette Costa-Prades (coll.), Austisme : comment rendre les parents fous !, Albin Michel, 2014
- Sophie Le Callenec, Florent Chapel, Autisme, la grande enquête, Les Arènes, Paris, 2016.
- Judith Bluestone, "L'autisme en lumière", Le souffle d'or, 2019
- Steve Silberman, NeuroTribus Autisme : plaidoyer pour la neurodiversité, Quanto, Lausanne, 2020 [2015].
- Brigitte Chamak, Controverses sur l'autisme : décrypter pour dépasser les antagonismes, Toulouse, Érès, (ISBN 978-2-7492-6994-8, DOI 10.3917/eres.chama.2021.0 1, lire en ligne)
Références anciennes (à titre indicatif)
- Bruno Bettelheim, La Forteresse vide, France, Gallimard, (1re éd. 1967)Ouvrage considéré obsolète de par les théories développées
- Théo Peeters (trad. du néerlandais par Brigitte Nelles), Autisme, la forteresse éclatée, éd. Pro Aid Autisme, , 158 p. (ISBN 2-907798-00-6)Ouvrage démontrant l'obsolescence de La Forteresse vide
- Théo Peeters (trad. du néerlandais par Brigitte Nelles), Autisme, la forteresse éclatée, éd. Pro Aid Autisme, , 158 p. (ISBN 2-907798-00-6)
- Frances Tustin, Autisme et psychose de l'enfant, Ed. du Seuil Points, 1972.
- Donald Meltzer, Exploration dans le monde de l'autisme, Ed. Payot, 1975.
- Frances Tustin, Les états autistiques chez l'enfant, Ed. Seuil, 1986.
Articles
- Franck Ramus, Quelles questions pose l’autisme ? Comment y répondre ?, le Bulletin scientifique de l’arapi, automne 2013, numéro 32. (en ligne)
- Jacqueline Nadel, Quelques commentaires suscités par la conclusion de l’Université d’automne de l’arapi, faite par Franck Ramus, le Bulletin scientifique de l’arapi, automne 2013, numéro 32. (en ligne)
Recommandations et rapports
- CECE (rapporteur : Christel PRADO), Avis Le coût économique et social de l'autisme (et synthèse), saisine parlementaire de l'Assemblée nationale, rapport adopté le 09/10/2012, publié le 09/10/2012
- Guide français de 1996[232], et rapport consultatif est paru en 2010[HAS 10];
- Guide de bonnes pratiques du Ministère de la santé espagnol en 2006[233] ;
- SIGN pour l'Écosse en 2007[234] ;
- Guide de l'État de New York[235].
Autobiographies de personnes autistes
- (en) Temple Grandin et Margaret Scariano, Emergence : labeled autistic, New York, Warner Books, , 180 p. (ISBN 978-0-446-67182-8, OCLC 34357106)
- Temple Grandin (trad. Virginie Schaeffer, préf. prof. Gilbert Lelord), Ma vie d'autiste [« Emergence : labeled autistic »], Paris, Odile Jacob, , 200 p. (ISBN 978-2-7381-0265-2, OCLC 31724753, présentation en ligne)
- Temple Grandin (préf. Gilbert Lelord), Ma vie d'autiste [« Emergence : labeled autistic »], Paris, O. Jacob, coll. « Poches Odile Jacob » (no 38), , 233 p. (ISBN 978-2-7381-0919-4, OCLC 466734556)
- Donna Williams (trad. Fabienne Gérard, préf. Dr Lawrence Bartak), Si on me touche, je n'existe plus : le témoignage exceptionnel d'une jeune autiste, Paris, Ed. J'ai lu, coll. « J'ai lu » (no 3445), (réimpr. 1993, 1998, 2003, 2008), 310 p. (ISBN 978-2-290-13445-0, OCLC 708530731).
- Donna Williams (trad. Paule Collet), Quelqu'un, quelque part [« Somebody, somewhere »], Paris, Éd. J'ai lu, coll. « J'ai lu » (no 4144), , 318 p. (ISBN 978-2-277-24144-7, OCLC 463781280).
- Temple Grandin (trad. Virginie Schaefer, préf. Oliver Sacks), Penser en images : et autres témoignages sur l'autisme [« Thinking in pictures and other reports from my life with autism »], Paris, O. Jacob, , 261 p. (ISBN 978-2-7381-0487-8, OCLC 37621631)
- Gunilla Gerland (trad. Sigurd Amundsen, préf. Étienne-Henri Charamon), Une personne à part entière [« En riktig människa »], Mougins, Autisme France diffusion, , 240 p. (ISBN 978-2-9517464-3-5, OCLC 469602613)
- Daniel Tammet, Je suis né un jour bleu, Paris, Les Arènes, (ISBN 978-2-290-01143-0)
- Naoki Higashida, Sais-tu pourquoi je saute ? [« Jiheishō no Boku ga Tobihaneru Riyū ~Kaiwa no Dekinai Chūgakusei ga Tsuzuru Uchinaru Kokoro~ »], Paris, Les Arènes, , 176 p. (ISBN 978-2352043522)
- Hugo Horiot, L'empereur, c'est moi, Paris, L'Iconoclaste, , 205 p. (ISBN 978-2-913-36658-9)
Autres biographies
- Françoise Lefèvre, Le Petit Prince cannibale, Arles, Actes Sud, , 151 p. (ISBN 978-2-86869-564-2, OCLC 300911226) (Prix Goncourt des lycéens) et Françoise Lefèvre, Surtout ne me dessine pas un mouton, Paris, Stock, (ISBN 978-2-234-04464-7, OCLC 406740140)
- Judy et Sean Barron, Moi, l'enfant autiste, 1996. (ISBN 978-2290039007)
- Julia Romp, Mon ami Ben [« A friend like Ben »], Paris, J.-C. Gawsewitch, , 350 p. (ISBN 978-2-35013-267-9, OCLC 762621960)
- Katia Rohde, L'enfant hérisson : autobiographie d'une autiste ; (suivi de) Métamorphoses, Paris, Imago, , 221 p. (ISBN 978-2-84952-017-8, OCLC 421031958)
- Kamran Nazeer (trad. Édith Soonckindt), Laissez entrer les idiots : Le témoignage fascinant d'un autiste [« Send in the idiots: or how wer grew to understand the world »], Paris, Oh Éditions, (ISBN 978-2-915056-44-0, OCLC 319777366)
- Rupert Isaacson (trad. Esther Ménévis), L'enfant cheval : la quête d'un père aux confins du monde pour guérir son fils autiste, Paris, Albin Michel, , 397 p. (ISBN 978-2-226-19312-4, OCLC 822825809)
- Francis Perrin et Gersende Perrin, Louis pas à pas, Paris, JC Lattès, , 230 p. (ISBN 978-2-7096-3806-7)
- Josef Schovanec, Caroline Glorion et Sophie Revil (avant-propos) (préf. Jean-Claude Ameisen), Je suis à l'Est ! : savant et autiste : un témoignage unique, Paris, Plon, , 246 p. (ISBN 978-2-259-21886-3, OCLC 826850193)
- Oliver Sacks, Un anthropologue sur Mars, Seuil, , 480 p. (ISBN 978-2-02-049095-5)
- Nathalie Champoux, Être et ne plus être autiste, éditions FIDES, , 184 p. (ISBN 978-2-7621-3937-2).
- Valérie Gay-Corajoud, Nos mondes entremêlés - L'autisme au cœur de la famille : Formats : 14,8 × 21 cm - 345 pages - N° (ISBN 9782956304906)
- Valérie Gay-Corajoud, Avec toi - Enfant autiste, le journal d'une mère - 166 pages ; 21 × 14,8 cm ; broché (ISBN 978-2-492682-00-1)
Littérature
- Howard Buten, Quand j'avais cinq ans, je m'ai tué, Seuil, (ISBN 2-02-068575-2 et 978-2-02-068575-7, OCLC 419650895, lire en ligne)
- Mark Haddon (trad. Odile Demange), Le Bizarre Incident du chien pendant la nuit [« The curious incident of the dog in the night-time »], Paris, Pocket, coll. « Pocket » (no 12418), , 345 p. (ISBN 978-2-266-14871-9, OCLC 469995086)
- Celia Rees (trad. Luc Rigoureau), Tuer n'est pas jouer, Paris, Hachette, coll. « Le livre de poche jeunesse » (no 1097), , 280 p. (ISBN 978-2-01-321164-2)
- Kochka, Au clair de la Luna
- Patrick Cauvin, Le silence de Clara : roman, Paris, Albin Michel, coll. « Litt. Générale », , 264 p. (ISBN 978-2-226-15499-6)
- Michel Tramontane, pseud. Michel Teston, Mémoires d'autiste, Antraigues, éd. Teston, 2008. (ISBN 2-9509937-2-9)
- (en) Elizabeth Moon, The speed of dark, New York, Ballantine Books, , 369 p. (ISBN 978-0-345-48139-9, OCLC 61098055)
- Matthieu Mével, Un vagabond dans la langue, Paris, Gallimard, , 146 p. (ISBN 978-2-07-285-865-9)[236]
Cinéma et télévision
De nombreux films — documentaires ou de fiction — et séries mettent en scène l'autisme :
- Un enfant attend, film de fiction américain de John Cassavetes (1963).
- Le Moindre Geste, Fernand Deligny et son équipe (1962 à 1964) Tournage amateur du quotidien avec les enfants sans/hors langage dans les Cévennes ; fiction sur l'évasion de deux adolescents d'un asile et leur parcours.
- L'Enfant sauvage de François Truffaut (1969) Le réalisateur aborde le cas d'un enfant dont le comportement évoque l'autisme.
- Ce gamin, là de Renaud Victor (1972-1976), réponse à L'Enfant sauvage de François Truffaut.
- A Miracle of Love, par Glenn Jordan (1979). Un résumé de l'histoire de la création du programme Son-Rise et du traitement réussi de Raun K Kaufman.
- Pipicacadodo (titre original : Chiedo asilo) de Marco Ferreri (1980).
- The Wall d'Alan Parker (1982). Bien que l'autisme n'en constitue pas le thème central, le disque de Pink Floyd The Wall (1979) et le film d'Alan Parker qui en a été tiré contiennent de très nettes allusions à l'univers autistique.
- Mario, film québécois de Jean Beaudin (1984).
- Rain Man de Barry Levinson (1989). Œuvre de fiction inspirée d'un personnage réel, Kim Peek.
- Silent Fall de Bruce Beresford (1994) Film policier où un enfant autiste est le témoin du meurtre de ses parents.
- Code Mercury de Harold Becker (1997) Film d'action avec Bruce Willis qui met en scène un enfant autiste non verbal.
- Cube de Vincenzo Natali (1997).
- Molly de John Duigan (1999).
- Hillbilly Eyes de Adam Feinstein (2002).
- Les Diables de Christophe Ruggia (2002).
- My Family and Autism, documentaire de Fran Landsman diffusé sur la BBC Two le 30 juillet 2003.
- L'autisme est un monde, téléfilm documentaire de Gerardine Wurzburg (2004).
- Main Aisa Hi Hoon de Harry (2005).
- Shen hai de Wen-Tang Cheng (2005).
- Marathon de Jeong Yun-Cheol (2005). Film qui retrace fidèlement la vie d'un jeune homme autiste qui se prépare pour le marathon de Séoul.
- Mozart and the Whale (Crazy in love pour la diffusion en France) de Petter Næss (2005). L'histoire d'un génie des mathématiques qui tombe amoureux d'une experte en art et en musique. Leur amour est compromis par leurs syndromes d'Asperger respectifs.
- The Boy Inside de Marianne Kaplan (2006).
- Snow Cake de Marc Evans (2006). En plein hiver, à Wawa en l'Ontario, Alex, un quinquagénaire britannique plutôt introverti, frappe à la porte de Linda, une femme autiste.
- Beautiful Son de Don King et Julianne King (2007).
- Ben X de Nic Balthazar (Belgique, 2007) Film inspiré d'un fait vécu : le suicide d'un jeune enfant avec syndrome d'Asperger, victime d'intimidation à l'école.
- Elle s'appelle Sabine de Sandrine Bonnaire (janvier 2008). Portrait de l'une de ses sœurs
- Mon petit frère de la lune, court métrage d'animation d'un parent d'enfant autiste. Le film le met en scène par le regard de sa grande sœur ; sur le blog de la Fondation Orange, 7 mai 2008.
- Mary et Max d'Adam Elliot (2009). Film d'animation racontant l'histoire d'une relation par correspondance entre une jeune fille de 8 ans vivant en Australie et un homme de 44 ans de New York atteint du syndrome d'Asperger.
- The Whole Truth, série télévisée américaine (2010), saison 1, épisode 10. Kelly Burne, jeune fille de 14 ans qui est autiste, voit un homme tirer sur sa mère et décide d'aller témoigner devant le juge au tribunal[réf. souhaitée].
- Temple Grandin, téléfilm américain de Mick Jackson (2010). Documentaire, portrait d'une femme autiste, docteure et enseignante, qui a révolutionné les pratiques de traitement des animaux dans les ranchs et les abattoirs.
- Hors du langage, un territoire (2010) Documentaire sonore autour du lieu de vie initié par Fernand Deligny et quelques autres dans les Cévennes, avec des enfants autistes.
- Le Mur, film documentaire de Sophie Robert (septembre 2011).
- Le Cerveau d'Hugo, documentaire-fiction de Sophie Révil (2012).
- Touch, série télévisée américaine (2012-2013).
- Le Monde de Nathan (2014) de Morgan Matthews
- Presque comme les autres, de Renaud Bertrand avec Bernard Campan (2015).
- Dernières nouvelles du cosmos, documentaire de Julie Bertuccelli (2016).
- Good Doctor (série télévisée, 2017), série télévisée américaine (2017).
- Atypical (série télévisée, 2017-2019), série télévisée originale de Netflix, qui consiste en un récit initiatique d'un adolescent (Keir Gilchrist).
- Rachel, l'autisme à l'épreuve de la justice, documentaire de Marion Angelosanto (2019).
- Hors normes, comédie dramatique réalisé par Olivier Nakache et Éric Toledano, (2019).
- Astrid et Raphaëlle, série télévisée policière franco-belge dont l'une des deux protagonistes principales, la documentaliste Astrid Nielsen, est autiste (2019).
Bande dessinée
- Olive par Véro Cazot et Lucy Mazel aux éditions Dupuis, (2020)[237].
Notes et références
Notes
- Le DSM-IV précise que ces derniers doivent être accompagnés d'un trouble dans au moins un des trois domaines suivants : les interactions sociales, le langage utilisé dans la communication sociale, la symbolique ou les jeux d'imagination. Il exclut notamment le syndrome de Rett et le trouble désintégratif de l'enfance : définition exacte en anglais, traduction française
- Tableau présenté au sein de l'article Levy 2009 pour fins de diagnostic différentiel, la colonne « autism » est une sous-catégorie d'« autism spectrum disorders ». Dans la source que l'article du Lancet entend résumer (cet article) l'acception du mot autisme est précisée en se référant à Leo Kanner, mais il est bien précisé que la correspondance avec des critères du DSM IV est remise en cause.
- Laurent Mottron est professeur en psychiatrie, titulaire d'une chaire de neurosciences cognitives de l'autisme à l'Université de Montréal et dirige un programme sur l'autisme à l'hôpital de Rivière-des-Prairies de Montréal.
- Jonas Melke, Hany Goubran-Botros, Pauline Chaste et Catalina Betancur, « Abnormal melatonin synthesis in autism spectrum disorders », Molecular Psychiatry, vol. 13, no 1, , p. 90–98 (ISSN 1359-4184, PMID 17505466, PMCID 2199264, DOI 10.1038/sj.mp.4002016, lire en ligne, consulté le ).
- « ils ont été soigneusement rangés dans un réfrigérateur qui ne décongelait pas. Leur repli sur eux-mêmes semble être une façon d'échapper à cette situation en cherchant le réconfort de la solitude ». De l'anglais : « the beginning to parental coldness, obsessiveness, and a mechanical type of attention to material needs only.... They were left neatly in refrigerators which did not defrost. Their withdrawal seems to be an act of turning away from such a situation to seek comfort in solitude. » Leo Kanner (1943) Nerv Child 2: 217–50. Reprinted in Kanner, L (1968) « Autistic disturbances of affective contact » Acta Paedopsychiatr. 35(4):100–36.
- « On notera que la définition qu’il donne de l’autisme concorde avec celle de Kanner (1943), laquelle exclut les handicapés et les arriérés mentaux. » Karen Zelan dans Perspectives : revue trimestrielle d’éducation comparée vol. XXIII, no 1-2, 1993, p. 83-100 ; Citation page 9-10 du pdf consultable en ligne ici
- Jacques Hochmann Un phénomène social : l'autisme (source utilisée) il précise ensuite : « Elles cherchent à élucider les mécanismes qu’utilise un enfant, privé, pour toutes sortes de raisons, en grande partie biologiques, d’une communication normale avec son environnement, afin d’organiser sa représentation du monde. »
- L'étude de Brick, réalisée en 2000 dans le New Jersey (États-Unis), auprès d'une population de 8 886 enfants donne 67,4/10 000 enfants appartenant au « spectre autistique ». (ensemble des troubles envahissants du développement hors syndrome de Rett et trouble désintégratif de l'enfance).
Références
- Bruno Gepner et C. Tardif, « Le monde va trop vite pour l'enfant autiste », La Recherche, no 436, , p. 56 (lire en ligne).
- Brigitte Chamak et David Cohen, « L’autisme: vers une nécessaire révolution culturelle », M/S : médecine sciences, vol. 19, no 11, , p. 1152-1159 (lire en ligne, consulté le ).
- François Medjkane et Gisèle Apter, « Épigénétique et autisme. Entre inné et acquis : un espace de convergence », L'information psychiatrique, vol. 9, no 90, , p. 753-759 (DOI 10.1684/ipe.2014.1262, lire en ligne).
- Ashley M. Kopec, Maria R. Fiorentino et Staci D. Bilbo, « Gut-immune-brain dysfunction in autism : importance of sex », Brain Research, (ISSN 1872-6240, PMID 29360468, DOI 10.1016/j.brainres.2018.01.009, lire en ligne, consulté le )
- Rachel Loomes, Laura Hull et William Polmear Locke Mandy, « What is the male-to-female ratio in autism spectrum disorder ? A systematic review and meta-analysis », Journal of the American Academy of Child and Adolescent Psychiatry, vol. 56, no 6, , p. 466–474 (ISSN 1527-5418, PMID 28545751, DOI 10.1016/j.jaac.2017.03.013, lire en ligne, consulté le ).
- Explication des changements (en) Autism Spectrum Disorder DSM V
- « Texte de la résolution adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU », Organisation des Nations unies, .
- « Autisme & convention des Nations Unies relatives aux droits des personnes handicapées », Autisme Europe, (consulté le ).
- Florian Forestier, « Comme un tremblement dans l’être au monde : L’autisme comme question adressée à la phénoménologie », Annales de phénoménologie - Nouvelle série, vol. 19, , p. 375-396 (lire en ligne).
- CIM-10 section F84
- (en) 1983 avec E. Burgoine, Identical triplets with Asperger's Syndrome, British Journal of Psychiatry, 143, p. 261-265. (lire en ligne)
- http://www.depistageautisme.com/
- (en) GA Stefanatos, « Regression in autistic spectrum disorders », Neuropsychol Rev, vol. 18, , p. 305–19 (PMID 18956241, DOI 10.1007/s11065-008-9073-y)
- (en) F Volkmar, K Chawarska et A Klin, « Autism in infancy and early childhood », Annu Rev Psychol, vol. 56, , p. 315–36 (PMID 15709938, DOI 10.1146/annurev.psych.56.091103.070159).
- Le Robert, Dictionnaire historique de la langue française (dir. Alain Rey), Entrées : « autisme », « schizophrénie », Paris, 1992, réimpression mars 2000, (ISBN 2-85036-532-7).
- (de) Eugen Bleuler, Dementia praecox, oder Gruppe der Schizophrenien [« La dementia praecox, ou groupe des schizophrénies »], Leipzig, F. Deuticke, coll. « Handbuch der Psychiatrie », , 1re éd., XII-420 p., in-4o (25 cm) (OCLC 458570341, BNF 31825859).
- « Autisme », dans le Dictionnaire de l'Académie française, sur Centre national de ressources textuelles et lexicales [consulté le 16 octobre 2016].
- Informations lexicographiques et étymologiques d'« autisme » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales [consulté le 16 octobre 2016].
- Élisabeth Roudinesco et Michel Plon, Dictionnaire de la psychanalyse, entrée « Autisme », Fayard, 2011, p. 114.
- (de) Dementia praecox oder gruppe der schizophrenien, Leipzig, Deuticke, 1911, (OCLC 458570341) ; réédition 1988 (ISBN 9783892955252) (OCLC 23771605).
- (en) Leo Kanner « Autistic Disturbances of Affective Contact », Nervous Child 1943;2:217-50. (Lire l'article [PDF]).
- (en)Histoire de l'autisme dans le DSM
- (en) The handicaps of autistic children (1982) ; Autistic Spectrum Disorders: an Aid to Diagnosis (réédition 1993), Autistic continuum disorders : an aid to diagnosis (réédition 1996).
- (en) Lorna Wing, « Asperger's syndrome: a clinical account », Psychological medicine, vol. 11, no 1, , p. 115-29 (lire en ligne)
- Benoit Morisset 2015, p. 213.
- http://apps.who.int/classifications/icd11/browse/l-m/en#/http://id.who.int/icd/entity/437815624
- « L’Organisation mondiale de la santé met à jour sa classification de l’autisme dans la CIM-11 », sur Pro Aid Autisme (consulté le ).
- (en) Stoner R, Chow ML, Boyle MP, Sunkin SM, Courchesne E et al., « Patches of disorganization in the neocortex of children with autism », N Engl J Med, vol. 370, no 13, , p. 1209-19. (PMID 24670167, DOI 10.1056/NEJMoa1307491, lire en ligne [html]) .
- (en) Margaret L. Bauman et Thomas L. Kemper, « Neuroanatomic observations of the brain in autism: a review and future directions », International Journal of Developmental Neuroscience, vol. 23, nos 2-3, , p. 183–187 (DOI 10.1016/j.ijdevneu.2004.09.006, lire en ligne, consulté le ).
- (en) Eric Courchesne, Peter R. Mouton, Michael E. Calhoun et Katerina Semendeferi, « Neuron Number and Size in Prefrontal Cortex of Children With Autism », JAMA, vol. 306, no 18, (ISSN 0098-7484, DOI 10.1001/jama.2011.1638, lire en ligne, consulté le ).
- Eric Courchesne et Karen Pierce, « Brain overgrowth in autism during a critical time in development: implications for frontal pyramidal neuron and interneuron development and connectivity », International Journal of Developmental Neuroscience, autism: Modeling Human Brain Abnormalities in Developing Animal Systems, vol. 23, no 2, , p. 153–170 (DOI 10.1016/j.ijdevneu.2005.01.003, lire en ligne, consulté le ).
- (en) « BGU Researchers Determine that Brain Anatomy Differences Between Autistic and Typically Developing Individuals Are Indistinguishable and of Little Clinical Value », sur in.bgu.ac.il, Université Ben-Gourion du Néguev, (consulté le ).
- (en) Shlomi Haar, Sigal Berman, Marlene Behrmann, Ilan Dinstein, « Anatomical Abnormalities in Autism? », Cerebral cortex, , bhu242. (prépublication électronique) (PMID 25316335, résumé).
- Guillaume Doisy, « Le lien entre autisme et différences anatomiques du cerveau réfuté par des chercheurs de l'Université Ben-Gourion », sur bulletins-electroniques.com, (consulté le ).
- (en) A. Di Martino et al., « The autism brain imaging data exchange: towards a large-scale evaluation of the intrinsic brain architecture in autism », Molecular Psychiatry, vol. 19, , p. 659–667 (lire en ligne).
- Denis Sergent, « Qu'apporte la découverte d’un marqueur de l'autisme ? », sur La Croix, (consulté le ).
- (en) Lucile Brun et al., « Localized misfolding within Broca's area as a distinctive feature of autistic disorder » [« (Un) mauvais repliement localisé dans l'aire de Broca comme trait distinctif du trouble autistique »], Biological Psychiatry: Cognitive Neuroscience and Neuroimaging, vol. 1, no 2, , p. 160-168 (DOI 10.1016/j.bpsc.2015.11.003, résumé). Les coauteurs de l'article sont, outre Lucile Brun : Guillaume Auzias, Marine Viellard, Nathalie Villeneuve, Nadine Girard, François Poinso, David Da Fonseca et Christine Deruelle.
- Christine Deruelle et Véronique Étienne, « L'autisme se cache-t-il dans un pli du cerveau ? », communiqué de presse, Centre national de la recherche scientifique (CNRS), (consulté le ).
- (en) Levy SE, Mandell, DS, Schultz, RT, « Autism », Lancet, vol. 374, no 9701, , p. 1627–1638. (DOI 10.1016/S0140-6736(09)61376-3, lire en ligne).
- Dossier Autisme par l'INSERM
- (en) « Rodent of the Week: Is autism a disease of synaptic function? - Los Angeles Times »
- (en) J Peça, C Feliciano, JT Ting et al., « Shank3 mutant mice display autistic-like behaviours and striatal dysfunction », Nature, (PMID 21423165, DOI 10.1038/nature09965)
- Sandin S, Liechtenstein P, Kuja-Halkola R, Larsson H, Hultman CM, Reichenberg A., « The Familial Risk of Autism », Journal of the American Medical Association, 2014;311(17):1770-1777. DOI 10.1001/jama.2014.4144, [1]
- « Les causes de l'autisme à moitié génétiques et à moitié environnementales », Le Monde.fr, (lire en ligne)
- D.A. Rossignol, S.J. Genuis et R.E. Frye, « Environmental toxicants and autism spectrum disorders: a systematic review », Translational Psychiatry, (DOI 10.1038/tp.2014.4, lire en ligne)
- (en) Ivan Iossifov, Dan Levy, Jeremy Allen et Kenny Ye, « Low load for disruptive mutations in autism genes and their biased transmission », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 112, no 41, , p. 201516376 (ISSN 0027-8424 et 1091-6490, DOI 10.1073/pnas.1516376112, lire en ligne).
- Rich Stoner, Maggie L. Chow, Maureen P. Boyle et. al, « Patches of Disorganization in the Neocortex of Children with Autism », N Engl J Med, vol. 370, , p. 1209-19 (DOI 10.1056/NEJMoa1307491)
- Pascal Lenoir, Joëlle Malvy, Chrystèle Bodier-Rethore, L'autisme et les troubles du développement psychologique, Elsevier Masson, (lire en ligne), p. 80-81
- (en) John Timmer, New autism studies find new mutations, many genes behind the disorder sur Ars Technica.
- (en) Christensen J, Grønborg TK, Sørensen MJ. et al., « Prenatal valproate exposure and risk of autism spectrum disorders and childhood autism », JAMA, vol. 309, no 16, , p. 1696-1703 (DOI 10.1001/jama.2013.2270, lire en ligne)
- Getahun, D., Jacobsen, S. J., Fassett, M. J., Wing, D. A., Xiang, A. H., Chiu, V. Y., & Peltier, M. R. (2018). Association between maternal hypothyroidism and autism spectrum disorders in children. Pediatric research, 83(3), 580 (résumé).
- Hamra, G. B., Lyall, K., Windham, G. C., Calafat, A. M., Sjödin, A., Volk, H., & Croen, L. A. (2019) Prenatal Exposure to Endocrine-disrupting Chemicals in Relation to Autism Spectrum Disorder and Intellectual Disability. Epidemiology, 30(3), 418-426.
- Lyall K, Anderson M, Kharrazi M, Windham GC (2016) Neonatal thyroid hormone levels in association with autism spectrum disorder. Autism Res (résumé)
- Gascon, M., Vrijheid, M., Martínez, D., Forns, J., Grimalt, J. O., Torrent, M., & Sunyer, J. (2011). Effects of pre and postnatal exposure to low levels of polybromodiphenyl ethers on neurodevelopment and thyroid hormone levels at 4 years of age. Environment international, 37(3), 605-611.
- Jean-Baptiste Fini, & Barbara Demeinex (2017) Maladies neurologiques en lien avec l’environnement |YearBook Santé et environnement
- (en) Gidaya NB, Lee BK, Burstyn I, Yudell M, Mortensen EL, Newschaffer CJ. « In Utero Exposure to Selective Serotonin Reuptake Inhibitors and Risk for Autism Spectrum Disorder » J Autism Dev Disord. 2014;44(10):2558-67. DOI 10.1007/s10803-014-2128-4
- Sujan AC, Rickert ME, Öberg AS et al. Associations of maternal antidepressant use during the first trimester of pregnancy with preterm birth, small for gestational age, autism spectrum disorder, and attention-deficit/hyperactivity disorder in offspring, JAMA, 2017;317:1553-1562
- Brown HK, Ray JG, Wilton AS, Lunsky Y, Gomes T, Vigod SN, Association between serotonergic antidepressant use during pregnancy and autism spectrum disorder in children, JAMA, 2017;317:1544-1552
- (en) Froehlich-Santino W, Londono Tobon A, Cleveland S, Torres A, Phillips J, Cohen B, Torigoe T, Miller J, Fedele A, Collins J, Smith K, Lotspeich L, Croen LA, Ozonoff S, Lajonchere C, Grether JK, O'Hara R, Hallmayer J. « Prenatal and perinatal risk factors in a twin study of autism spectrum disorders » J Psychiatr Res. 2014;54:100-8. DOI 10.1016/j.jpsychires.2014.03.019
- (en) Andrey Rzhetsky, Steven C. Bagley, Kanix Wang, Christopher S. Lyttle, Edwin H. Cook Jr, Russ B. Altman, Robert D. Gibbons « Environmental and State-Level Regulatory Factors Affect the Incidence of Autism and Intellectual Disability » PLOS Computat Biol. 2014;10(3):e1003518 DOI 10.1371/journal.pcbi.1003518
- (en) Andrea L. Roberts, PhD; Kristen Lyall, ScD; Janet W. Rich-Edwards, ScD; Alberto Ascherio, DrPH; Marc G. Weisskopf, PhD, ScD, « Association of Maternal Exposure to Childhood Abuse With Elevated Risk for Autism in Offspring », JAMA PSYCHIATRY, no 5, , p. 508-515 (lire en ligne)
- CDC, « Key Findings : Risk Factors for ASDs, 2002 and 2008 », sur Centers for Disease Control and Prevention, (consulté le ).
- G. Stubbs, K. Henley et J. Green, « Autism: Will vitamin D supplementation during pregnancy and early childhood reduce the recurrence rate of autism in newborn siblings? », Medical Hypotheses, vol. 88, , p. 74–78 (ISSN 1532-2777, PMID 26880644, DOI 10.1016/j.mehy.2016.01.015, lire en ligne, consulté le )
- Khaled Saad, Ahmed A. Abdel-Rahman, Yasser M. Elserogy et Abdulrahman A. Al-Atram, « Vitamin D status in autism spectrum disorders and the efficacy of vitamin D supplementation in autistic children », Nutritional Neuroscience, (ISSN 1476-8305, PMID 25876214, DOI 10.1179/1476830515Y.0000000019, lire en ligne, consulté le )
- (en) Lyall K, Schmidt RJ, Hertz-Picciotto I. « Maternal lifestyle and environmental risk factors for autism spectrum disorders » Int J Epidemiol. 2014 Apr;43(2):443-64. DOI 10.1093/ije/dyt282
- (en) Autism Research Center, « Foetal steroid hormones: a longitudinal study », Université de Cambridge (consulté le )
- Auyeung B. et al. Br. (2009) Fetal testosterone and autistic traits. J. Psychol. 100, 1-22 (résumé)
- Kung, K. T., Spencer, D., Pasterski, V., Neufeld, S., Glover, V., O'Connor, T. G.... & Hines, M. (2016) No relationship between prenatal androgen exposure and autistic traits: convergent evidence from studies of children with congenital adrenal hyperplasia and of amniotic testosterone concentrations in typically developing children. Journal of Child Psychology and Psychiatry, 57(12), 1455-1462 (résumé).
- Emily Underwood (2019) Study challenges idea that autism is caused by an overly masculine brain |Science News| ; 03 sept.
- (en) Anny H. Xiang, Xinhui Wang, Mayra P. Martinez, Johanna C. Walthall, Edward S. Curry, Kathleen Page, Thomas A. Buchanan, Karen J. Coleman, et Darios Getahun, Association of Maternal Diabetes With Autism in Offspring. (lire en ligne)
- Janie F. Shelton, Estella M. Geraghty, Daniel J. Tancredi et Lora D. Delwiche, « Neurodevelopmental disorders and prenatal residential proximity to agricultural pesticides: the CHARGE study », Environmental Health Perspectives, vol. 122, , p. 1103–1109 (ISSN 1552-9924, PMID 24954055, PMCID 4181917, DOI 10.1289/ehp.1307044, lire en ligne, consulté le )
- (en) Sara Reardon, « Bacterium can reverse autism-like behaviour in mice », Nature News, vol. ., (DOI 10.1038/nature.2013.14308)
- (en) Persico AM, Napolioni V, « Urinary p-cresol in autism spectrum disorder », Neurotoxicol Teratol, no 36, , p. 82-90 (PMID 22975621, DOI 10.1016/j.ntt.2012.09.002)
- (en) Elaine Y. Hsiao, Sara W. McBride, Sophia Hsien, Gil Sharon, Embriette R. Hyde, Tyler McCue, Julian A. Codelli, Janet Chow, Sarah E. Reisman, Joseph F. Petrosino, Paul H. Patterson, Sarkis K. Mazmanian, « Microbiota Modulate Behavioral and Physiological Abnormalities Associated with Neurodevelopmental Disorders », Cell, vol. ., (DOI 10.1016/j.cell.2013.11.024, résumé)
- Agnès Roux, Futura-Sciences, le 9 décembre 2013.
- (en) Laure Tabouy, « Soigner l’autisme grâce à l’intestin ? », sur The Conversation (consulté le )
- Rebecca J. Landa, « Diagnosis of autism spectrum disorders in the first 3 years of life », Nature Clinical Practice. Neurology, vol. 4, no 3, , p. 138–147 (ISSN 1745-8358, PMID 18253102, DOI 10.1038/ncpneuro0731, lire en ligne, consulté le )
- P. A. Filipek, P. J. Accardo, G. T. Baranek et E. H. Cook, « The screening and diagnosis of autistic spectrum disorders », Journal of Autism and Developmental Disorders, vol. 29, no 6, , p. 439–484 (ISSN 0162-3257, PMID 10638459, lire en ligne, consulté le )
- Rebecca J. Landa, « Diagnosis of autism spectrum disorders in the first 3 years of life », Nature Clinical Practice. Neurology, vol. 4, no 3, , p. 138–147 (ISSN 1745-8358, PMID 18253102, DOI 10.1038/ncpneuro0731, lire en ligne, consulté le )
- Amy M. Wetherby, Susan Brosnan-Maddox, Vickie Peace et Laura Newton, « Validation of the Infant-Toddler Checklist as a broadband screener for autism spectrum disorders from 9 to 24 months of age », Autism: The International Journal of Research and Practice, vol. 12, no 5, , p. 487–511 (ISSN 1362-3613, PMID 18805944, PMCID PMC2663025, DOI 10.1177/1362361308094501, lire en ligne, consulté le )
- Kate E. Wallis et Jennifer Pinto-Martin, « The challenge of screening for autism spectrum disorder in a culturally diverse society », Acta Paediatrica (Oslo, Norway: 1992), vol. 97, no 5, , p. 539–540 (ISSN 0803-5253, PMID 18373717, DOI 10.1111/j.1651-2227.2008.00720.x, lire en ligne, consulté le )
- C. Lintas et A. M. Persico, « Autistic phenotypes and genetic testing: state-of-the-art for the clinical geneticist », Journal of Medical Genetics, vol. 46, no 1, , p. 1–8 (ISSN 1468-6244, PMID 18728070, PMCID PMC2603481, DOI 10.1136/jmg.2008.060871, lire en ligne, consulté le )
- Liste des CRA en France
- (en) Ewen Callaway, « Brain scans spot early signs of autism in high-risk babies : Experts say replication is needed and other hurdles must be surmounted to apply findings to the clinic », Nature, (lire en ligne)
- (en) UNC Health Care, « First-of-its-kind study accurately predicts autism in infants », sur University of North California at Chapel Hill, (consulté le )
- (en) CIM10
- Les symptômes autistiques n’étant pas très saillants et ne s’observant que pendant une courte période du développement dans le syndrome de Rett, ce dernier ne paraît plus dans la catégorie TSA du DSM-5.
- Le trouble désintégratif de l’enfance est exclu du Trouble du Spectre de l'Autisme (TSA) dans le DSM-5. Diverses études ont relevé des différences importantes entre ces deux troubles : une régression importante ainsi que la présence de symptômes physiques (notamment la perte du contrôle sphinctérien) sont observées dans le trouble désintégratif de l’enfance et non dans le trouble autistique.
- Titre original : Die « Autistischen Psychopathen » im Kindesalter [lire en ligne].
- Jeffrey P. Baker, « Autism at 70 — Redrawing the Boundaries », New England Journal of Medicine, vol. 369, no 12, , p. 1089–1091 (ISSN 0028-4793, PMID 24047057, DOI 10.1056/NEJMp1306380, lire en ligne, consulté le )
- (en) American Psychiatric Association « Social (Pragmatic) Communication Disorder »[PDF] sur psychiatry.org (site officiel)
- Sara A. Stevens, Kelly Nash, Gideon Koren et Joanne Rovet, « Autism characteristics in children with fetal alcohol spectrum disorders », Child Neuropsychology: A Journal on Normal and Abnormal Development in Childhood and Adolescence, vol. 19, no 6, , p. 579–587 (ISSN 1744-4136, PMID 23030694, DOI 10.1080/09297049.2012.727791, lire en ligne, consulté le ).
- (en) Alison B. Singer, Arthur S. Aylsworth, Christina Cordero et Lisa A. Croen, « Prenatal Alcohol Exposure in Relation to Autism Spectrum Disorder: Findings from the Study to Explore Early Development (SEED) », Paediatric and perinatal epidemiology, vol. 31, no 6, , p. 573–582 (ISSN 0269-5022, PMID 28881390, PMCID 5690833, DOI 10.1111/ppe.12404, lire en ligne, consulté le )
- Jérémy Bernier, « De faux diagnostics pour obtenir des services », sur Le Journal de Québec (consulté le ).
- Barthélémy 2012, p. 101.
- Barthélémy 2012, p. 102.
- « Autisme », sur Inserm - La science pour la santé (consulté le ).
- E. Underwood, « People on autism spectrum die 18 years younger than average », Science, Brain & Behavior, ; DOI: 10.1126/science.aaf4211.
- Laurent Mottron, « Changing perceptions : The power of autism », Nature, vol. 479, no 7371, , p. 33–35 (ISSN 1476-4687, DOI 10.1038/479033a, lire en ligne).
- Fabienne Cazalis, « Ces femmes autistes qui s’ignorent », The Conversation, (lire en ligne).
- Clarisse Locret, Trouble du Spectre de l’Autisme, Dépression et Émotions : Étude du Ressenti Émotionnel dans une population d’enfants avec Trouble du Spectre de l’Autisme, Bordeaux, , 165 p. (lire en ligne).
- (en) Susan Dickerson Mayes, Susan L. Calhoun, Rebecca D. Mayes et Sarah Molitoris, « Autism and ADHD: Overlapping and discriminating symptoms », Research in Autism Spectrum Disorders, vol. 6, no 1, , p. 277–285 (ISSN 1750-9467, DOI 10.1016/j.rasd.2011.05.009, lire en ligne, consulté le ).
- (en) Belinda A. Gargaro, Nicole J. Rinehart, John L. Bradshaw et Bruce J. Tonge, « Autism and ADHD: How far have we come in the comorbidity debate? », Neuroscience & Biobehavioral Reviews, vol. 35, no 5, , p. 1081–1088 (ISSN 0149-7634, DOI 10.1016/j.neubiorev.2010.11.002, lire en ligne, consulté le ).
- Données d'ensemble correspondant à ce qui est présenté dans « Autisme : la guerre est déclarée », Le cercle psy, 2012, numéro spécial sur l'autisme.
- rapport No 102 du Comité consultatif national d'éthique « Sur la situation en France des personnes, enfants et adultes, atteintes d’autisme » [PDF]
- Besoins des personnes autistes et de leurs familles, Rapport d'Autisme-Europe de novembre 2001
- Zbinden Sapin, V., Thommen, E., Eckert, A. & Liesen C. (2016). Les Troubles du Spectre de l'Autisme chez les enfants, les adolescents et les jeunes adultes en Suisse : résumé d'un rapport répondant à un postulat. Revue suisse de pédagogie spécialisée, 1, 33-41.
- Aline Tessari Veyre, Laetitia Baggioni, Evelyne Thommen, « Favoriser l'accès à la formation professionnelle pour les jeunes avec un trouble du spectre de l'autisme : Etat des lieux et pistes d'amélioration. », Initio : revue sur l'éducation et la vie au travail, , p. 47-63 (ISSN 1929-7734, lire en ligne)
- Personnes atteintes d'Autisme, Identification, Compréhension, Intervention. [PDF] pages 22-23.
- Jean Vinçot, « Autisme : la stigmatisation sociale contribue à une mauvaise santé mentale », Club de Mediapart, (lire en ligne, consulté le ).
- Brigitte Harrisson, Lise St-Charles, L'autisme expliqué aux non-autistes (ISBN 978-2-501-15048-4), p. 68-69.
- (en-US) « Unseen agony: Dismantling autism's house of pain », sur Spectrum | Autism Research News, (consulté le ).
- Serge Dalla Piazza, Violence et vulnérabilité, De Boeck, coll. « Questions de personnes », , 304 p. (ISBN 9782804179519, lire en ligne), p. 27.
- (en) Salvador Marí-Bauset, Itziar Zazpe, Amelia Mari-Sanchis et Agustín Llopis-González, « Food Selectivity in Autism Spectrum Disorders A Systematic Review », Journal of Child Neurology, vol. 29, , p. 1554–1561 (ISSN 0883-0738 et 1708-8828, PMID 24097852, DOI 10.1177/0883073813498821, lire en ligne, consulté le ).
- (en) SM Myers, CP Johnson et Council on Children with Disabilities, « Management of children with autism spectrum disorders », Pediatrics, vol. 120, , p. 1162–82 (PMID 17967921, DOI 10.1542/peds.2007-2362, résumé, lire en ligne).
- (en) « Early intensive behavioral intervention (EIBI) for increasing functional behaviors and skills in young children with autism spectrum disorders (ASD) », sur www.cochrane.org (consulté le ).
- « Groupes d'habiletés sociales pour les personnes âgées de 6 à 21 ans atteintes de troubles du spectre autistique (TSA) », sur www.cochrane.org (consulté le ).
- (en) Michael Orsini, « Contesting the Autistic Subject: Biological Citizenship and the Autism/Autistic Movement », sur Critical Interventions in the Ethics of Healthcare, (DOI 10.4324/9781315575025-15, consulté le ).
- (en) Michael Orsini, « Autism, Neurodiversity and the Welfare State: The Challenges of Accommodating Neurological Difference », Canadian Journal of Political Science, vol. 45, no 4, , p. 805–827 (ISSN 0008-4239 et 1744-9324, DOI 10.1017/s000842391200100x, lire en ligne, consulté le ).
- (en) Henny Kupferstein, « Evidence of increased PTSD symptoms in autistics exposed to applied behavior analysis », Advances in Autism, vol. 4, no 1, , p. 19–29 (ISSN 2056-3868, DOI 10.1108/AIA-08-2017-0016, lire en ligne, consulté le ).
- « Principaux repères sur l'autisme, », sur www.who.int (consulté le ).
- « Autisme et médicaments », autisme.qc.ca.
- « Rispéridone pour le traitement du trouble du spectre autistique », sur www.cochrane.org (consulté le )
- « Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine pour le traitement des troubles du spectre autistique », sur www.cochrane.org (consulté le ).
- « Antidépresseurs tricycliques pour le traitement des enfants et des adolescents atteints d'un trouble du spectre autistique », sur www.cochrane.org (consulté le ).
- « Administration intraveineuse de sécrétine dans le traitement des troubles du spectre autistique (TSA) », sur www.cochrane.org (consulté le ).
- (en) Wright B, Sims D, Smart S, Alwazeer A, Alderson-Day B, Allgar V, Whitton C, Tomlinson H, Bennett S, Jardine J, McCaffrey N, Leyland C, Jakeman C, Miles J, « Melatonin Versus Placebo in Children with Autism Spectrum Conditions and Severe Sleep Problems Not Amenable to Behaviour Management Strategies: A Randomised Controlled Crossover Trial », J Autism Dev Disord, (résumé, lire en ligne)
- (en) Ivy M. Andersen, JoAnna Kaczmarska, Susan G. McGrew et Beth A. Malow, « Melatonin for Insomnia in Children With Autism Spectrum Disorders », J Child Neurol, vol. 23, no 5, , p. 482-485 (DOI 10.1177/0883073807309783, résumé, lire en ligne)
- (en) Stephen M. Shore et Linda G. Rastelli (trad. Josef Schovanec et Caroline Glorion), Comprendre l'autisme pour les nuls, Éditions First, , 384 p. (ISBN 2-7540-6581-4)..
- (en) R. E. Frye, J. Slattery, L. Delhey et B. Furgerson, « Folinic acid improves verbal communication in children with autism and language impairment: a randomized double-blind placebo-controlled trial », Molecular Psychiatry, vol. 23, no 2, , p. 247–256 (ISSN 1476-5578, DOI 10.1038/mp.2016.168, lire en ligne, consulté le ).
- [2]
- Critique sur l'intervention de la HAS sous le titre pétition internationale pour l’abord clinique de l’autisme, Lacan Quotidien février 2012
- Sophie Le Callennec et Florent Chapel, Autisme, La Grande Enquête, Paris, Editions des Arènes, , 241 p. (ISBN 978-2-35204-494-9)
- « no 4134 - Proposition de résolution de M. Daniel Fasquelle invitant le Gouvernement à promouvoir une prise en charge de l'autisme basée sur les recommandations de la Haute Autorité de santé », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le )
- « Florent Chapel : "Sur l'autisme, la situation en France est complètement bloquée depuis 40 ans" », France Inter, (lire en ligne, consulté le )
- « Tout au long de ce livre, je soutiens que le facteur qui précipite l'enfant dans l'autisme infantile est le désir de ses parents qu'il n'existe pas » Bruno Bettelheim, La Forteresse vide, p. 171
- « Dans un chapitre intitulé « Le défi de l’apprentissage » [de L’amour ne suffit pas, (1950)] il expose en détail les méthodes éducatives employées à l’École orthogénique, qui reposent sur des idées empruntées non seulement à John Dewey, mais aussi à Maria Montessori, et adaptées par Bettelheim. Celui-ci a reconnu le rôle particulièrement important joué par l’expérience sensorielle, en tant que précurseur de l’apprentissage intellectuel, dans l’éducation des jeunes autistes (1962) » Karen Zelan dans Perspectives : revue trimestrielle d’éducation comparée vol. XXIII, no 1-2, 1993, p. 83-100 ; Citation page 2 du pdf consultable en ligne ici
- « De la toute première à la dernière de mes publications je parle sans ambiguïté d'une condition congénitale. Mais parce que j'ai décrit les particularités de certains parents en tant qu'individus, on a sorti mes paroles de leur contexte pour me faire dire : Tout est de la faute des parents. » de l'anglais : « anglais : From the very first publication until the last, I spoke of this condition in no uncertain terms as "innate." But because I described some of the characteristics of the parents as persons, I was misquoted often as having said that "it is all the parents' fault. » 1969, Leo Kanner au meeting de l'Autism Society of America. (source)
- Bruno Bettelheim par le site psychiatrie infirmière
- Autisme et psychanalyse : le scandale enfin mis au jour
- Autisme : la psychanalyse isolée
- Coen Abram, « Perspectives actuelles dans la question de l'autisme : quelle place pour la psychanalyse ? », Cahiers de PréAut, 1/ 2004 (no 1), p. 125-140, [3]
- Anne-Sylvie Pelloux « L'autisme dans tous ses états », Enfances & Psy, 4/2011 (no 53), p. 6-12. [4], DOI 10.3917/ep.053.0006
- « Ni rituel psychanalytique ni réductionnisme génétique ! » sur www.lemonde.fr/idees du 9 mars 2012, par Yehezkel Ben-Ari, neurobiologiste, Nouchine Hadjikhani, neuroscientifique et Eric Lemonnier, pédopsychiatre. « La prétention des psychanalystes de guérir cette maladie avec des séances de psychanalyse ne tient pas, car on ne peut pas ignorer la biologie. Le manque de fondement scientifique de cette branche et le fait qu'elle s'affranchit du minimum de preuves statistiques auxquelles sont astreints tous ceux qui veulent développer des traitements est inacceptable. »
- Thurin et al., « Approches psychothérapiques de l’autisme. Résultats préliminaires à partir de 50 études intensives de cas », Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 62, , p. 102-118 (DOI 10.1016/j.neurenf.2013.11.011)
- Jean-Michel Thurin et Monique Thurin, « La psychanalyse agit-elle avec les enfants autistes ? Comment ? Dans quelles conditions ? », dans Marie Dominique Amy, Autismes et psychanalyses : Évolutions des pratiques, recherches et articulations, Toulouse, ERES, (ISBN 9782749240473, lire en ligne ), p. 289-311
- Voir par exemple :
- Selon la psychiatre Valérie Pera Guillot dans Lacan Quotidien « de l’analyse des résultats, il ressort que "la psychothérapie [...] est associée à des changements significatifs". Sont notés, chez les cinquante enfants évalués pendant un an, une réduction des symptômes et l’acquisition de nouvelles fonctionnalités mais aussi "un accroissement du sentiment de sécurité intérieur et une amélioration de la représentation du monde" » cf. Valérie Pera Guillot, « Autisme : l’Inserm valide la psychothérapie psycho-dynamique », sur www.lacanquotidien.fr, (consulté le ).
- Selon le psychanalyste et professeur de psychopathologie et de psychologie clinique à l'université de Rennes 2 Jean-Claude Maleval et le Séminaire inter-universitaire d’enseignement et de recherche en psychopathologie et psychanalyse (SIUEERPP), repris par le psychanalyste et psychologue clinicien Olivier Douville sur son blog, l'étude de Jean-Marie Thurin « favorable aux traitements psychodynamiques » vient combler la lacune de « l'absence d’études répondant à la méthodologie de la HAS » cf. Olivier Douville, « De quelques idées fausses parmi les plus répandues concernant la question de l’autisme : Information transmise par Jean-Claude Maleval, relayée par le SIUEERPP », sur olivierdouville.blogspot.fr, (consulté le ).
- Selon la psychologue clinicienne Solen Caron, du Collectif de praticiens auprès d’autistes, l'étude rappelle qu’il n’y a pas d’accord sur ce qui constitue un traitement efficace pour l’ensemble des personnes souffrant d’autisme, que les études relevant de l’evidence-based practice ont leurs limites et enfin que l'étude montre que la psychothérapie psychanalytique réduit les comportements autistiques, améliore le développement (qui s’exprime statistiquement et cliniquement, notamment par des gains d’aptitudes), est bénéfique pour le fonctionnement intrapsychique (qui se traduit par une réduction des réponses émotionnelles et une facilitation de la relation au monde et aux autres) cf. Solen Caron, « Approches psychothérapiques de l'autisme », sur Ecouter les autistes, (consulté le ).
- ainsi Franck Ramus, professeur attaché à l'École normale supérieure en sciences cognitives, qui estime sur son blog qu'elle « ne permet de strictement rien conclure, ni quant à l'efficacité de la prise en charge psychothérapique, ni quant à des mécanismes qui pourraient expliquer une éventuelle efficacité » cf. Franck Ramus, « Approches psychothérapiques de l'autisme : A propos d'une étude française de 50 cas », sur Blog de Franck Ramus, (consulté le )
- (en) Food and Drugs Administration, « Beware of False or Misleading Claims for Treating Autism », sur www.fda.gov.
- « Autism Rights Watch - nos propositions à la MIVILUDES pour mieux lutter contre les dérives sectaires dans la santé et les universités », sur derive-sectaire.fr, .
- « Popular Autism Diet Does Not Demonstrate Behavioral Improvement », sur urmc.rochester.edu
- (en) Marta Borgi, Dafne Loliva, Stefania Cerino et Flavia Chiarotti, « Effectiveness of a Standardized Equine-Assisted Therapy Program for Children with Autism Spectrum Disorder », Journal of Autism and Developmental Disorders, vol. 46, , p. 1–9 (ISSN 1573-3432, PMID 26210515, DOI 10.1007/s10803-015-2530-6, lire en ligne, consulté le ).
- (en) Haris Memisevic et Saudin Hodzic, « The Effects of Equine-Assisted Therapy in Improving the Psycho-Social Functioning of Children With Autism », Journal of Special Education and Rehabilitation, vol. 11, (ISSN 1857-663X, lire en ligne, consulté le ).
- (en) Heather F. Ajzenman, John W. Standeven et Tim L. Shurtleff, « Effect of hippotherapy on motor control, adaptive behaviors, and participation in children with autism spectrum disorder: a pilot study », The American Journal of Occupational Therapy: Official Publication of the American Occupational Therapy Association, vol. 67, , p. 653–663 (ISSN 1943-7676, PMID 24195899, DOI 10.5014/ajot.2013.008383, lire en ligne, consulté le ).
- (en) Marguerite E. O’Haire, « Animal-Assisted Intervention for Autism Spectrum Disorder: A Systematic Literature Review », Journal of Autism and Developmental Disorders, vol. 43, , p. 1606-1622 (ISSN 0162-3257 et 1573-3432, DOI 10.1007/s10803-012-1707-5, lire en ligne, consulté le ).
- « Autisme et autres troubles envahissants du développement :interventions éducatives et thérapeutiques coordonnées chez l’enfant et l’adolescent », sur Haute Autorité de Santé, (consulté le ), p. 27.
- (en) Immunization Safety Review Committee, Board on Health Promotion and Disease Prevention, Institute of Medicine, Immunization Safety Review : Vaccines and Autism, Washington, DC, The National Academies Press, , 214 p. (ISBN 978-0-309-09237-1, lire en ligne)
- Doja A, Roberts W, « Immunizations and autism: a review of the literature », Can J Neurol Sci, vol. 33, no 4, , p. 341–6 (PMID 17168158, DOI 10.1017/s031716710000528x)
- (en) Millward C, Ferriter M, Calver S, Connell-Jones G, « Gluten-and casein-free diets for autistic spectrum disorder », Cochrane Database Syst Rev, no 2, , p. CD003498 (PMID 18425890, DOI 10.1002/14651858.CD003498.pub3).
- « L’état des connaissances » (consulté le ).
- (en) « Experts condemn Donald Trump for remarks on vaccines, autism », sur NY Daily News (consulté le ).
- Francis Goulet, « Les rôles et les perceptions de pères d'enfants ayant un trouble du spectre de l'autisme », Thèse, Université du Québec à Montréal, , p. 208 (lire en ligne, consulté le )
- Magalie Boucher-Gagnon, « Regard des mères sur l'expérience d'intégration en classe ordinaire de leur enfant présentant un trouble du spectre de l'autisme (TSA) », Thèse, Université du Québec à Montréal, , p. 2019 (lire en ligne, consulté le )
- Conférence TED en 2010 (accès vidéo site ted.com)
- (en) P Howlin, I Magiati et T Charman, « Systematic review of early intensive behavioral interventions for children with autism », Am J Intellect Dev Disabil, vol. 114, , p. 23–41 (PMID 19143460, DOI 10.1352/2009.114:23-41)
- Dan Olmsted l'a rencontré en 2005 (American Chronicle) puis plus récemment les journalistes Donvan et Zucker (vidéo et article Atlantic magazine october 2010) (en)
- retranscription consultable en ligne
- (en) M Helt, E Kelley, M Kinsbourne et al., « Can children with autism recover? if so, how? » [« Les enfants avec autisme peuvent-ils guérir ? Et si oui, comment ? »], Neuropsychol Rev, vol. 18, , p. 339–66 (PMID 19009353, DOI 10.1007/s11065-008-9075-9).
- (en) Deborah Fein, Marianne Barton, Inge-Marie Eigsti et Elizabeth Kelley, « Optimal outcome in individuals with a history of autism », Journal of Child Psychology and Psychiatry, and Allied Disciplines, vol. 54, no 2, , p. 195–205 (ISSN 1469-7610, PMID 23320807, PMCID 3547539, DOI 10.1111/jcpp.12037, lire en ligne, consulté le ).
- (en) Deborah K. Anderson, Jessie W. Liang et Catherine Lord, « Predicting young adult outcome among more and less cognitively able individuals with autism spectrum disorders », Journal of Child Psychology and Psychiatry, vol. 55, no 5, , p. 485–494 (ISSN 1469-7610, PMID 24313878, PMCID PMC5819743, DOI 10.1111/jcpp.12178, lire en ligne, consulté le ).
- Evelyne Thommen, Sandra Wiesendanger et Véronique Zbinden Sapin, Les familles d'enfants autistes : stress, soutiens et relations au monde professionnel. In V. Guerdan, G. Petitpierre, J.-P. Moulin et M.-C. Haelewyck (Eds.), Participation et responsabilités sociales : un nouveau paradigme pour l’inclusion des personnes avec une déficience intellectuelle, Berne, Peter Lang, , p. 152-162
- (en) Simon M. Bury, Darren Hedley et Mirko Uljarević, « Restricted, Repetitive Behaviours and Interests in the Workplace: Barriers, Advantages, and an Individual Difference Approach to Autism Employment », dans Repetitive and Restricted Behaviors and Interests in Autism Spectrum Disorders: From Neurobiology to Behavior, Springer Nature, (ISBN 978-3-030-66445-9, lire en ligne).
- (en) I. Soulières, T. A. Zeffiro, M. L. Girard et L. Mottron, « Enhanced mental image mapping in autism », Neuropsychologia, vol. 49, no 5, , p. 848–857 (ISSN 0028-3932, DOI 10.1016/j.neuropsychologia.2011.01.027, lire en ligne, consulté le ).
- (en) M. D. Rutherford, Eric D. Richards, Vanessa Moldes et Allison B. Sekuler, « Evidence of a divided-attention advantage in autism », Cognitive Neuropsychology, vol. 24, no 5, , p. 505–515 (ISSN 0264-3294, PMID 18416504, DOI 10.1080/02643290701508224, lire en ligne, consulté le ).
- (en) Erik Blaser, Luke Eglington, Alice S. Carter et Zsuzsa Kaldy, « Pupillometry Reveals a Mechanism for the Autism Spectrum Disorder (ASD) Advantage in Visual Tasks », Scientific Reports, vol. 4, no 1, , p. 4301 (ISSN 2045-2322, DOI 10.1038/srep04301, lire en ligne, consulté le ).
- (en) Anne Muth, Johannes Hönekopp et Christine M. Falter, « Visuo-Spatial Performance in Autism: A Meta-analysis », Journal of Autism and Developmental Disorders, vol. 44, no 12, , p. 3245–3263 (ISSN 0162-3257 et 1573-3432, DOI 10.1007/s10803-014-2188-5, lire en ligne, consulté le ).
- (en) Zsuzsa Kaldy, Ivy Giserman, Alice S. Carter et Erik Blaser, « The Mechanisms Underlying the ASD Advantage in Visual Search », Journal of Autism and Developmental Disorders, vol. 46, no 5, , p. 1513–1527 (ISSN 0162-3257 et 1573-3432, DOI 10.1007/s10803-013-1957-x, lire en ligne, consulté le )
- (en) Anna Remington et Jake Fairnie, « A sound advantage: Increased auditory capacity in autism », Cognition, vol. 166, , p. 459–465 (ISSN 0010-0277, DOI 10.1016/j.cognition.2017.04.002, lire en ligne, consulté le ).
- (en) Francesca Happé, « Autism: cognitive deficit or cognitive style? », Trends in Cognitive Sciences, vol. 3, no 6, , p. 216–222 (ISSN 1364-6613, DOI 10.1016/S1364-6613(99)01318-2, lire en ligne, consulté le ).
- Bury, Hedley et Uljarević 2021, p. 257.
- Laurent Mottron, « L’autisme, une autre intelligence », Bulletin de l'Académie Nationale de Médecine, vol. 200, no 3, , p. 423–434 (ISSN 0001-4079, DOI 10.1016/S0001-4079(19)30719-8, lire en ligne, consulté le ).
- (en) Rebecca Wood, « Autism, intense interests and support in school: from wasted efforts to shared understandings », Educational Review, vol. 73, no 1, , p. 34–54 (ISSN 0013-1911 et 1465-3397, DOI 10.1080/00131911.2019.1566213, lire en ligne, consulté le ).
- (en) Simon M. Bury, Darren Hedley, Mirko Uljarević et Eynat Gal, « The autism advantage at work: A critical and systematic review of current evidence », Research in Developmental Disabilities, vol. 105, , p. 103750 (ISSN 0891-4222, DOI 10.1016/j.ridd.2020.103750, lire en ligne, consulté le ).
- (en) Michal Waisman-Nitzan, Naomi Schreuer et Eynat Gal, « Person, environment, and occupation characteristics: What predicts work performance of employees with autism? », Research in Autism Spectrum Disorders, vol. 78, , p. 101643 (ISSN 1750-9467, DOI 10.1016/j.rasd.2020.101643, lire en ligne, consulté le ).
- (en) Rachael Rettner, « Autism Can Be an 'Advantage,' Researcher Says », sur livescience.com, (consulté le ).
- (en) Anna Urbanowicz, Christina Nicolaidis, Jacquiline den Houting et Stephen M. Shore, « An Expert Discussion on Strengths-Based Approaches in Autism », Autism in Adulthood, vol. 1, no 2, , p. 82–89 (ISSN 2573-9581, DOI 10.1089/aut.2019.29002.aju, lire en ligne, consulté le ).
- « Langage approprié », Autisme Europe et Autisme France (consulté le ).
- « Un groupe allemand veut recruter des centaines de salariés autistes » sur http://www.lexpress.fr (afp.com/Frederic J. Brown), publié le 21 mai 2012, relu le 31 août 2013.
- « Les autistes sont recherchés pour travailler dans l'informatique » sur https://www.rtbf.be, mis à jour le 10 juin 2013, relu le 31 août 2013.
- (en) Emily Underwood, « People on autism spectrum die 18 years younger than average », Science, (ISSN 0036-8075 et 1095-9203, DOI 10.1126/science.aaf4211, lire en ligne, consulté le ).
- « Une épidémie d’autisme vraiment? », sur Salle de presse | Inserm, (consulté le ).
- étude de Chakrabarti et Fombonne menée en Angleterre sur 15 500 enfants et publiée en 2001 dans The Journal of American Medical Association conduit à un taux de prévalence pour l'ensemble des troubles envahissants du développement de 62,6 pour 10 000.
- Le rapport INSERM, « Troubles mentaux, dépistage et prévention chez l'enfant et l'adolescent » expertise collective publiée en 2002, cite le chiffre de 60 pour 10 000 pour l'ensemble des troubles envahissants du développement.
- Synthèse du rapport en anglais du CDC
- (en) Centers for Disease Control and Prevention, « Prevalence of Autism Spectrum Disorders — Autism and Developmental Disabilities Monitoring Network, 14 Sites, United States, 2008 », Morbidity and Mortality Weekly Report - Surveillance Summaries, vol. 61, no 3, (lire en ligne)
- (en) « Prevalence of Autism Spectrum Disorder Among Children Aged 8 Years — Autism and Developmental Disabilities Monitoring Network, 11 Sites, United States, 2010 », sur www.cdc.gov (consulté le )
- New Data on Autism Spectrum Disorders Article CDC
- (en) Simon Baron-Cohen, Fiona J. Scott, Carrie Allison et Joanna Williams, « Prevalence of autism-spectrum conditions: UK school-based population study », The British Journal of Psychiatry: The Journal of Mental Science, vol. 194, , p. 500-509 (ISSN 1472-1465, PMID 19478287, DOI 10.1192/bjp.bp.108.059345, lire en ligne, consulté le )
- (en) Young Shin Kim, Bennett L. Leventhal, Yun-Joo Koh et Eric Fombonne, « Prevalence of autism spectrum disorders in a total population sample », The American Journal of Psychiatry, vol. 168, , p. 904-912 (ISSN 1535-7228, PMID 21558103, DOI 10.1176/appi.ajp.2011.10101532, lire en ligne, consulté le )
- (en) Selma Idring, Michael Lundberg, Harald Sturm et Christina Dalman, « Changes in Prevalence of Autism Spectrum Disorders in 2001–2011: Findings from the Stockholm Youth Cohort », Journal of Autism and Developmental Disorders, vol. 45, , p. 1766-1773 (DOI 10.1007/s10803-014-2336-y, lire en ligne, consulté le )
- (en) M King et P Bearman, « Diagnostic change and the increased prevalence of autism », Int J Epidemiol, vol. 38, no 5, , p. 1224–34 (PMID 19737791, PMCID 2800781, DOI 10.1093/ije/dyp261, lire en ligne).
- « Qualité de vie des jeunes enfants autistes et de leur famille », Avis du Conseil Supérieur de la Santé no 8747, Conseil Supérieur de la Santé, (consulté le ).
- (en)Autism prevalence in China ; Research collaboration to explore whether autism is currently underdiagnosed; pilot study suggests one per cent of Chinese population has autism - See more at: http://www.cam.ac.uk/news/autism-prevalence-in-china-0#sthash.Lh2q4bcQ.dpuf
- « Autisme », sur inserm.fr (consulté le ).
- [PDF] Dépistage et diagnostic de l’autisme, recommandations sur le dépistage et le diagnostic de l’autisme, Recommandations pour les professionnels de première ligne Portail http://www.has-sante.fr, relu le 16/02/2013.
- Site Dépistage Autisme
- Brochure dépistage Autisme France
- Test M-CHAT de dépistage précoce de l'autisme
- Eckert A., Liesen C., Thommen E. & Zbinden Sapin V., Enfants, adolescents et jeunes adultes : troubles précoces du développement et invalidité (rapport de recherche 8/2015), Berne, Office fédéral des assurances sociales, (lire en ligne)
- « Autisme de haut niveau », Fondation FondaMental, (lire en ligne, consulté le )
- Marion Leboyer, Psychiatrie : l'état d'urgence, Paris, Broché, , 418 p. (ISBN 978-2-213-70584-2)
- [PDF]La situation des personnes autistes en France, besoins et perspectives Rapport par J. F. Chossy, député de la Loire, en mission auprès de la Secrétaire d'État aux personnes handicapées, rapport remis au Premier ministre, septembre 2003.
- [PDF] Circulaire interministérielle du 08 mars 2005 relative à la politique de prise en charge des personnes atteintes d'autisme et de troubles envahissants du développement (TED) sur circulaire.legifrance.gouv.fr, relu le 19 juin 2013.
- CRA Casse Normandie
- Association Nationale des Centres Ressources Autisme
- Liste des associations (carte)
- « Autisme chez les enfants et les adolescents : un faux consensus » », Prescrire, vol. 33, no 354, , p. 305
- « Autisme : une mise en garde contre la méthode ABA », Le Monde, (lire en ligne)
- Cekoïa Conseil et Planète Publique, « Evaluation nationale des structures expérimentales Autisme » [PDF], sur www.autisme-france.fr, (consulté le )
- L'autisme infantile au Canada : questions relatives à l'intervention comportementale, Services d'information et de recherches parlementaires, Bibliothèque du Parlement par S. Norris, J.-R. Paré et S. Starky, sur http://www.parl.gc.ca, publié le 26 janvier 2006, relu le 28 août 2013.
- Society For The Autistics In India
- Un centre pour enfants autistes ouvre quatre ans après sa création Édition no 875, 17 octobre 2000
- Rachida Bami, « Entretien avec le professeur Afaf Amarti, membre du bureau de l’association Miroir pour enfants autistes «L’intégration de l’enfant autiste nécessite une lourde prise en charge» », Le Matin (Maroc), (lire en ligne)
- étymologie (par CNRTL).
- Jacques Hocmann, Histoire de l'autisme : de l'enfant sauvage aux troubles envahissants du développement, Paris, Odile Jacob, , 528 p. (ISBN 978-2-7381-2153-0, présentation en ligne) (Lecture en ligne)
- C'est le cas dans le projet de DSM V (révision du 26 janvier 2011), lui-même prévu pour être aussi compatible que possible avec la CIM-11 (prévus pour 2014) ; source.
- (en-US) Vitali Vitaliev, « Book review: ‘The Pattern Seekers’ by Simon Baron-Cohen », sur eandt.theiet.org, (consulté le ).
- (en) Penny Spikins, « Autism, the Integrations of ‘Difference’ and the Origins of Modern Human Behaviour », Cambridge Archaeological Journal, vol. 19, no 2, , p. 179–201 (ISSN 1474-0540 et 0959-7743, DOI 10.1017/S0959774309000262, lire en ligne, consulté le ).
- Josef Schovanec, Nos intelligences multiples : le bonheur d'être différent, Edidions de l'observatoire (ISBN 979-10-329-0096-3, OCLC 1032007886, lire en ligne).
- (en) Samuel L. Odom, « Steve Silberman: NeuroTribes: The Legacy of Autism and the Future of Neurodiversity », Journal of Autism and Developmental Disorders, vol. 46, no 5, , p. 1885–1886 (ISSN 0162-3257 et 1573-3432, DOI 10.1007/s10803-016-2726-4, lire en ligne, consulté le )
- (en-US) Simon Baron-Cohen, « Simon Baron-Cohen: Why autism and invention are intimately related », sur New Scientist (consulté le ).
- Avis sur la prise en charge des personnes autistes en France
- Guide de bonnes pratiques dans le traitement des troubles du spectre autistique [PDF] (traduit en français dans sa révision 2006)
- Assessment, diagnosis and clinical interventions for children and young people with autism spectrum disorders [PDF] Guide écossais officiel de juillet 2007
- description et recommandation sur l'autisme émises pas l'État de New York
- https://www.lemonde.fr/livres/article/2021/05/20/un-vagabond-dans-la-langue-de-matthieu-mevel-aux-sources-de-l-emotion-dont-jaillit-la-parole_6080830_3260.html
- https://www.francetvinfo.fr/culture/bd/olive-une-serie-en-bande-dessinee-pour-parler-de-l-autisme-autrement_4357173.html
Documents de la HAS
- La Haute Autorité de santé (HAS) a supervisé plusieurs documents de références :
- 2005 : Recommandation ([PDF] Synthèse ; Recommandation ; Rapport complet)
- 2010 : État des connaissances ([PDF] : résumé ; synthèse ; argumentaire ; diaporama)
- 2012 : Recommandations aux professionnels ([PDF] Synthèse ; Recommandations ; Argumentaire)
- Résumé 2010 p. 3
- Synthèse 2010 p. 8
- [PDF] Recommandation 2005 p. 13
- Résumé 2010 p. ?
- Recommandation 2005 p. 38
- Recommandation HAS 2012.
- Recommandation 2005
- Autisme et autres TED, diagnostic et évaluation chez l’adulte.
- HAS, recommandations 2012 p. 27
- résumé
Voir aussi
Articles connexes
- Troubles liés ou proches
- Notions et théories
- Histoire de la notion
- Théories de l'autisme et des troubles envahissants du développement
- Autisme infantile en psychanalyse
- Autisme en psychopathologie
- Différences liées au sexe dans l'autisme
- Théorie de l'esprit, Théorie empathisation-systémisation
- pensée visuelle
- Troubles de la mémoire de travail chez l'autiste
- Spécialistes du sujet
- Prise en charge de l'autisme
- L'autisme expliqué par les autistes
- Mouvements et associations
Liens externes
- Ressources relatives à la santé :
- Ressources relatives à la recherche :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- [PDF] Principaux textes et documents officiels, Textes législatifs et réglementaires. Textes relatifs au TED dont l'autisme, au handicap et à l'intégration scolaire, sur www.cra-mp.info, Centre Ressources Autisme Midi-Pyrénées, relu le 18 juin 2013.
- Documents produits par la Haute Autorité de santé (en France) sur l'autisme et autres troubles envahissants du développement :
- Autisme Europe.
- Fédération Française Sésame Autisme
- Autisme France