Puyméras

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Puyméras
Puyméras
Mairie (à gauche) et Eglise de Puyméras.
Blason de Puyméras
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Carpentras
Intercommunalité Communauté de communes Vaison Ventoux
Maire
Mandat
Roger Trappo
2020-2026
Code postal 84110
Code commune 84094
Démographie
Gentilé Puymérassiens, Puymérassiennes
Population
municipale
585 hab. (2021 en diminution de 2,99 % par rapport à 2015)
Densité 40 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 16′ 14″ nord, 5° 07′ 44″ est
Altitude 372 m
Min. 275 m
Max. 846 m
Superficie 14,59 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Vaison-la-Romaine
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vaison-la-Romaine
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Puyméras
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Puyméras
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Puyméras

Puyméras [pɥimeʁa] est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Géographie[modifier | modifier le code]

Vue du village depuis le cimetière.

Le territoire de la commune est divisé en deux terroirs. Il existe une petite plaine sur sa partie méridionale, le reste étant en collines ou coteaux[1].

Accès et transports[modifier | modifier le code]

L'autoroute la plus proche est l'autoroute A7, à environ 37 km, directement embranchée avec l'autoroute A9, à l'échangeur d'Orange - Orange Sud. Lyon se situe à environ 2 h 45 en voiture et Marseille, 2 heures.

Sismicité[modifier | modifier le code]

Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le Lauzon, petite rivière de 13,2 kilomètres de long, passe au nord du bourg pour se jeter dans l'Ouvèze sur la commune proche de Vaison-la-Romaine[3]. Le ravin de Rattechamp, le vallat Gours de Jacques et le ravin de la Tuilière, présents sur la commune, se jettent tous trois dans le Lauzon[4].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 825 mm, avec 6,3 jours de précipitations en janvier et 3,7 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 700,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −10 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].

Statistiques 1991-2020 et records PUYMERAS (84) - alt : 392m, lat : 44°17'22"N, lon : 5°07'52"E
Records établis sur la période du 01-06-2007 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,6 2,4 5,1 8,3 11,3 15,1 17,3 17,1 13,8 10,4 6,6 3,6 9,5
Température moyenne (°C) 6,2 6,5 9,7 13,3 16,5 20,7 23,3 23 19,1 14,9 10,2 7 14,2
Température maximale moyenne (°C) 9,7 10,6 14,4 18,3 21,6 26,4 29,3 29 24,4 19,4 13,9 10,4 18,9
Record de froid (°C)
date du record
−5,9
11.01.10
−10
07.02.12
−4,6
11.03.10
−0,9
01.04.13
3,6
05.05.19
8,9
12.06.19
9,7
10.07.07
10
22.08.07
5,5
27.09.20
−1,6
28.10.12
−4,3
28.11.13
−6,5
20.12.09
−10
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
19,9
10.01.15
21,7
23.02.20
24
31.03.16
29
14.04.15
32,7
24.05.09
41,1
28.06.19
37,1
31.07.20
39,7
22.08.23
33,3
04.09.16
30
08.10.23
22,6
14.11.23
20,2
31.12.21
41,1
2019
Précipitations (mm) 53,5 44,9 51 66,6 64,1 45,6 31,6 45,6 58,6 86,7 104 48 700,2
Source : « Fiche 84094001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
9,7
2,6
53,5
 
 
 
10,6
2,4
44,9
 
 
 
14,4
5,1
51
 
 
 
18,3
8,3
66,6
 
 
 
21,6
11,3
64,1
 
 
 
26,4
15,1
45,6
 
 
 
29,3
17,3
31,6
 
 
 
29
17,1
45,6
 
 
 
24,4
13,8
58,6
 
 
 
19,4
10,4
86,7
 
 
 
13,9
6,6
104
 
 
 
10,4
3,6
48
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Puyméras est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[11],[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vaison-la-Romaine, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (67,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (51,8 %), forêts (25,2 %), zones agricoles hétérogènes (17,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,6 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

En 1228, nous trouvons « Castrum de Podio Almeracii », « Castrum » désignant un village fortifié, « podium », mot latin pour « hauteur » ou « lieu élevé ». Le nom « Almeracii » est certainement celui d’une puissante famille du pays, possiblement en rapport avec l'orme (en latin « ulmus » et le suffixe « arium »). En 1378, on trouve « Pue Almeras » (en langue vulgaire), en 1551, « Puymeiras » et enfin « Puyméras » en 1556[17].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire à l'Antiquité[modifier | modifier le code]

Ce territoire situé entre l'Ouvèze et le Lauzon a été occupé par les chasseurs de la préhistoire. A) au quartier de Bernucen a été identifiée une station en surface du magdalénien. Au lieu-dit Le Jas, la fouille d'un atelier de taille de silex néolithique a permis de mettre au jour une sépulture datée de la même époque[3]. Des poteries de l'époque cardiale (5000 avant notre ère) ont également pu être identifiées.

La colonisation romaine a été aussi effective. Au quartier des Estagnols, des trouvailles ont exhumé des vestiges d'une villa rustica datée des IIIe siècle et IVe siècle[3].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Le vieux village (XIe siècle) occupait la colline actuelle. Son emplacement est repérable par les cavités creusées dans la roche[18]. Cette période médiévale vit la culture de la vigne développée par les moines venus de l'Isle-Barbe (Lyon) et de l'abbaye de Cluny. Ce fut au cours du XIIe siècle que Raymond de Toulouse, comte de Provence, donna en fief la terre de Puyméras à Raymond du Puy[1]. Il fit bâtir son château sur une autre colline[18].

En 1370, son descendant, Pierre du Puy rendit hommage à Étienne Aubert, Recteur du Comtat Venaissin représentant la Révérende Chambre Apostolique d'Avignon. Mais depuis le début du XIVe siècle, cette seigneurie est en paréage avec la famille des Baux. En 1314, Bertrand IV des Baux devint seigneur parier. En 1361, Jean des Baux, rendit hommage à Philippe de Cabassolle, recteur du Comtat Venaissin[3].

Renaissance[modifier | modifier le code]

Tout au cours de cette période les familles possédant fief à Puyméras se succédèrent. En 1450, Randonne de Rosans, en épousant Antoine II de Taulignan, lui apporta en dot sa moitié de part. Leur fille Françoise fit de même lors de son mariage avec Jean-François de Blégiers. L'autre partie du village appartenait aux Montauban. Isabelle de la Tour-Montauban l'apporta en dot à Randulphe de Véri. Leur fils, Joseph de Véri de Carnoul, en 1680, en rendit hommage à Michele Antonio de Vibo, recteur du Comtat Venaissin[3].

Les guerres de religion furent particulièrement violentes entre les seigneurs protestants des Baronnies et les capitaines pontificaux venus du Comtat Venaissin. La première attaque vint des religionnaires de Vinsobres qui, en 1570, mirent à sac et brûlèrent le château du village[1].

Le second fait marquant se déroula le quand le capitaine Molans s'empara du village sans coup férir, les 24 gens d'armes de la garde pontificale ayant préféré n'opposer aucune résistance. L'église paroissiale ayant servi d'écurie pour les chevaux des assaillants, elle fut considérée comme profanée et le culte fut célébré jusqu'en 1605 dans la chapelle Saint-Apollinaire[1].

Les troubles finis, en 1628, le hameau des Joyants (Géants) fut érigé en arrière-fief par le seigneur de Puyméras en faveur de François de Bellon, seigneur de Saint-Lambert. Une chapelle y fut construite en 1663[1]. Elle fut placée sous l'invocation de Notre-Dame des Anges. La tradition veut que ce hameau ait été dénommé ainsi pour avoir été habité par des familles dont les membres dépassaient la taille normale[19].

Période moderne[modifier | modifier le code]

Le fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.

La période révolutionnaire aurait laissé peu de traces sans les provocations du marquis de Bésignan qui excita contre lui la colère populaire. Le château fut détruit en , par les habitants du village et des communes environnantes. En 1794, les élus de Puyméras changèrent le nom de leur commune en Puy-la-Montagne[19].

Au milieu du XIXe siècle, la commune produisait du vin et de l'huile d'olive ainsi que du seigle et du blé[1]. Son marché aux asperges était un des plus importants du Canton.

Période contemporaine[modifier | modifier le code]

Zone de polyculture traditionnellement arboricole, les oliviers et les fruitiers subirent le gel de 1956. Seule la vigne résista. Ce vignoble a eu ses vins classés en côtes-du-rhône villages en 1979. Le décret du l'a fait accéder en côtes-du-rhône villages avec nom géographique.

Toponymie[modifier | modifier le code]

La forme la plus ancienne est Podii Almeracii, attestée en 1304. Elle dérive ensuite en Puey Almaras (1375), Podio Almerassio (1380), pour se fixer en Puyméras en 1556[3]. Ces toponymes suggèrent le nom latin ulmus (orme), et un double suffixe - arium et -acium qui désignerait un nom de domaine devenu nom de personne[20].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Puyméras

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

D'or au mont de trois coupeaux d'azur, accosté de deux loups affrontés du même, au chef de gueules semé de billettes du champ[21].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Mairie de Puyméras.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1995 2008 Daniel Rolland    
mars 2008 En cours Roger Trappo    
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de la communauté de communes Pays Vaison Ventoux, qui fait elle-même partie du syndicat mixte d'aménagement de l'Aygues et du syndicat mixte d'aménagement du bassin de l'Ouvèze (SIABO).

Fiscalité[modifier | modifier le code]

L'imposition des ménages et des entreprises à Puyméras en 2009[22]
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) 7,00 % 0,00 % 7,55 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 13,00 % 0,00 % 10,20 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 59,69 % 0,00 % 28,96 % 8,85 %
Taxe professionnelle (TP) 00,00 % 19,08 % 13,00 % 3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].

En 2021, la commune comptait 585 habitants[Note 4], en diminution de 2,99 % par rapport à 2015 (Vaucluse : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
727577625716813779781792824
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
827806800794718697668671609
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
595572576506491477442429426
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
406387414436537610603615647
2014 2019 2021 - - - - - -
606580585------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Vignoble à l'entrée de Puyméras.

Agriculture[modifier | modifier le code]

Le vignoble produit des vins faisant partie des côtes-du-rhône-villages avec nom de commune. Cette AOC s'étend sur les communes de Mérindol-les-Oliviers, Mollans-sur-Ouvèze, Faucon et Saint-Romain-en-Viennois. Une partie du terroir produit des vins ventoux (AOC). Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label vin de pays de la Méditerranée.

Tourisme[modifier | modifier le code]

Puyméras, avec la cave de la Comtadine[27] , favorise l'œnotourisme. Celui-ci recouvre de nombreuses activités de découverte : dégustation des vins, visite de caves, rencontre avec les propriétaires, découverte des métiers et techniques de la vigne, connaissance des cépages, des terroirs, des appellations, de la gastronomie locale. À cet aspect festif s'ajoutent les activités sportives et de loisirs : promenades et randonnées dans les vignobles.

Une partie de la production de la cave La Comtadine à Puyméras.
Le vignoble de l'appellation entre Baronnies et Ventoux.




Équipements ou Services[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'une école primaire publique avec deux classes uniques[28], ensuite les élèves sont affectés au collège Joseph-d'Arbaud à Vaison-la-Romaine[29], puis vers le lycée Stéphane Hessel à Vaison-la-Romaine.

Sports[modifier | modifier le code]

Le village possède un stade de football, où se déroulent régulièrement des tournois régionaux. On trouve plus haut aussi un terrain de tennis, ainsi qu'une installation de handball/basket-ball.

Services[modifier | modifier le code]

On trouve sur la commune, une poste, un café, une boulangerie, un moulin à huile, une usine de conserverie de truffes, deux restaurants, un hôtel, gites et chambres d'hôtes, une entreprise de matériel agricole et de nombreux artisans.

Vie locale[modifier | modifier le code]

Beaucoup de traditions et de fêtes émaillent la vie du village, pèlerinages dans les différentes chapelles, fête votive, défilé de Marianne pour le 14-Juillet dans les rues du village, unique en Provence. Il y a une équipe de football (depuis 1924) , une société de chasse, plusieurs associations culturelles, organisant vide greniers, conférences, concerts, randonnées gourmandes...

Puyméras, à l'instar des villages du Var a également une bravade déjà signalée au XIXe siècle. Elle célèbre son saint patron, saint Georges, qui par une procession partant du village se rend jusqu'à la chapelle située à l'écart du village. À l'issue de la messe, on y déguste les brassadeaux, bénis, pâtisserie provençale toute simple à base d'œufs, confectionnée par les bénévoles. Une association aujourd'hui maintient cette tradition provençale.

La fête votive à saint Barthélémy, patron du village se situe aux environs du troisième week-end du mois d'aout. Jeux de boules, concours de cartes, jeu pour les enfants, procession du Saint avec bravade, repas et la désormais traditionnelle fameuse course de petits tracteurs.

Cultes[modifier | modifier le code]

Le culte catholique est célébré dans l'église Saint-Michel. D'origine romane, elle fut partie détruite lors des guerres de religion. Ses restaurations successives lui ont donné un style composite. Elle possède un ambon, ancien autel paléochrétien daté du VIe siècle ou VIIe siècle qui provient de la chapelle Saint-Flavien. Il est à souligner que son clocher à trois baies est unique en Provence. La dernière restauration de cette église paroissiale date de 1984[19].

.

Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]

La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes Pays Vaison Ventoux.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église sous le vocable de saint Michel, originellement de style roman, elle occupe la pointe de l'ancienne place forte, avec son clocher-peigne, percé de trois baies ; elle fut restaurée au XVIIe siècle, en même temps que le château[18].
  • Château perché sur une colline séparée du village et protégé par une enceinte. Ruiné pendant la Révolution, il est actuellement privé et en partie restauré[18],[19].
  • Village entouré de ses remparts du XIVe siècle, Des portails ont été ouverts dans les murs de fortification[30].
  • Tour circulaire épaulant les remparts et porte de Sabrun[30].
  • Ses deux places avec fontaine et lavoir couvert[30].
  • Les trois chapelles romanes de Saint-Apollinaire dans le cimetière, la chapelle Saint-Flavien et la chapelle Saint-Georges[30],[19]. Toutes restaurées, elles sont toujours utilisées pour les pèlerinages annuels.
  • Une dernière chapelle, Notre-Dame des Anges en ruine, située à l'ancien Hameau des Géants.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Jules Courtet, op. cit., p. 270.
  2. Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
  3. a b c d e et f Robert Bailly, op. cit., p. 329.
  4. Lauzon sur le site du Sandre
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Puyméras » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Puyméras » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  11. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vaison-la-Romaine », sur insee.fr (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  17. « Histoire de Puyméras » (consulté le )
  18. a b c et d Patrick Saletta, op. cit., p. 410.
  19. a b c d et e Robert Bailly, op. cit., p. 330.
  20. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Éd. Larousse, 1968, p. 1878.
  21. Armorial du Comtat Venaissin
  22. « Impôts locaux à Puyméras », taxes.com.
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. « Cave coopérative de Puyméras » (consulté le )
  28. Enseignement publique primaire en Vaucluse
  29. Carte scolaire du Vaucluse
  30. a b c et d Patrick Saletta, op. cit., p. 411.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, A. Barthélemy, Avignon, 1986, , 475 p. (ISBN 2-903044-27-9)
  • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, , 400 p. (lire en ligne)
  • Patrick Saletta (sous la direction de), Haute Provence et Vaucluse : Les Carnets du Patrimoine, Paris, Les Guides Masson, Paris, 2000, , 619 p. (ISBN 2-7072-0408-0)
  • Mélanie Blanc-Bienfait, Puyméras, Esprit des lieux, 2021 (ISBN 979-1095324-44-7)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]