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Lacoste (Vaucluse)

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Lacoste
Lacoste (Vaucluse)
Au sommet du village, les ruines du château du marquis de Sade, pillé à la Révolution.
Blason de Lacoste
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Apt
Intercommunalité Communauté de communes du Pays d'Apt-Pont Julien
Maire
Mandat
Mathias Hauptmann
2014-2020
Code postal 84480
Code commune 84058
Démographie
Gentilé Lacostois, Lacostoises
Population
municipale
409 hab. (2014)
Densité 38 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 49′ 59″ nord, 5° 16′ 27″ est
Altitude 320 m
Min. 153 m
Max. 716 m
Superficie 10,66 km2
Élections
Départementales Bonnieux
Localisation
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Lacoste
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Lacoste

Lacoste est une commune française, située dans le département de Vaucluse en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

La commune fait partie du périmètre du Parc naturel régional du Luberon.

Géographie

Lacoste est un village du Vaucluse, à quelques kilomètres de Bonnieux, Ménerbes, Goult et Gordes.

Les villes les plus proches sont Apt (10 km), Cavaillon (21 km) et L'Isle-sur-Sorgues (22 km).

Accès et transports

On y accède depuis la Nationale 100 par la D 106 et depuis Ménerbes par la D 109.

La gare TGV la plus proche est la gare d'Avignon TGV. La commune est desservie par les sorties de l'autoroute A7 à Avignon sud ou Cavaillon.

Relief

Le village est posé sur le flanc nord d'un contrefort du petit Luberon et bénéficie d'une exposition nord (face au mistral) et est (soleil levant) avec son ancien château au sommet. Cette position lui offre, depuis le château, une superbe vue sur la plaine de Bonnieux, le Mont Ventoux et les Alpes

La commune s'étend elle jusqu'au sommet où se trouve la forêt de cèdres au sud et descend vers la plaine du Calavon au nord.

Géologie

Le petit Luberon est constitué d'une zone très large de calcaires marneux coupés par des bancs de calcaire plus durs (Néocomien) formant de grandes falaises. Sur le versant nord dont la commune de Lacoste fait partie, c'est le barrémien qui occupe la plus grande surface.

Hydrographie

Quelques ruisseaux

Sismicité

Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[1].

Climat

La commune est située dans la zone d'influence du climat méditerranéen. Après une année 2007 caractérisé par une très faible pluviométrie, 435 mm d'eau en pays d'Apt, 2008 avec 1 202 mm, soit 2, 8 fois plus, se place juste derrière l'année 1968. Quant à la moyenne des températures elle augmente de 0, 5°, l'hiver et le printemps ayant été très doux. Le temps pluvieux a affecté la durée de l'ensoleillement avec une centaine d'heures en dessous de la normale[2].

Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année
Températures moyennes (°C) 6,9 7,7 8,7 11,9 17,2 20,5 22,7 22,4 17,9 13,8 8,3 4,6 13,6
Températures normales (°C) 5,1 6,3 8,9 11,4 15,7 19,0 22,3 22,3 18,5 13,8 8,3 5,8 13,1
Écart avec la normale (°C) + 1,8 + 1,4 - 0,2 + 0,5 + 1,5 + 1,5 + 0,4 + 0,3 - 0,6 0 - 0,2 - 1,2 + 0,5
Moyenne mensuelle de précipitations (mm) 103 43 23 126 157 38 12 29 187 122 160 202 1 202
Précipitations normales (°C) 71 56 57 79 70 49 37 53 73 101 74 69 789
Écart avec la normale (°C) + 32 - 13 - 34 + 47 + 87 - 11 - 25 - 24 + 114 + 21 + 86 + 133 + 413
Source : Le Pays d'Apt, n° 191, février 2009 et station de référence météo : Apt (242m)

Histoire

Préhistoire et antiquité

La période préhistorique a laissé de nombreuses traces sur tout le territoire. Dans la Grotte de la Combe Buisson ont été identifiées deux périodes d’occupation. La première couche correspondait au paléolithique supérieur (-35 000 ans). Elle a livré un outillage caractéristique de silex taillés (burins, grattoirs, lamelles à dos, lames retouchées, pointes). L’autre niveau appartenait à l’épipaléolithique. Son «ambiance mésolithique» l’a fait dater entre –9 000 et –6 000. La fouille a mis au jour des microlithes (triangles, denticulés, encoches). Non moins intéressant est le site de plein air de la Font Pourquière – le seul de ce type dans le Luberon – que son outillage (lamelles et poinçons à face plane) rend contemporain de la période solutréenne (-22 000 à –18 000). Lors de la restauration du château du Marquis de Sade furent mis au jour des restes d’amphores grecques à pâte jaune paille et le fond d’un dolium gallo-romain. Les carrières qui jouxtent le château ont fourni les matériaux nécessaires à la construction d’Apta Julia et de Caballio. Leurs galeries contenaient encore des amphores et une stèle votive dédiée à Belaceni Carreia. À proximité se trouvait un autel consacré au dieu Silvanus.

Moyen Âge

Le premier « castrum de Costae » est cité dès 1038, son nom est dérivé de costa (côte en latin)[3] et les seigneurs qui le firent construire furent Robert et Farald Varacon. Leurs cousins, les Agoult-Simiane en prirent possession à la fin du XIe siècle. Une église dédiée à saint Trophime fut fondée en 1123 et desservie jusqu’en 1325 par les moines de l’abbaye Saint-Eusèbe de Saignon.

Renaissance

La Coste se trouvant en Provence, contrairement aux localités voisines (en Comtat Venaissin), fut rattaché à la Couronne de France dès 1481.

Cette année-là, Barthélémy de Simiane, seigneur de La Coste, est nommé viguier d’Apt par le roi Charles VIII. Le village se désertifie peu à peu, ce qui oblige son fils Balthazar à signer un acte d’habitation, en 1533, pour faire venir des familles vaudoises.

Les vaudois s'étant ralliés à la réforme en 1532, en avril 1545 une persécution est organisée contre eux par le Parlement d'Aix. Les troupes de Paulin de La Garde, sous la direction du premier président du Parlement d'Aix, Maynier, seigneur d'Oppède, pillent le village. Les terres sont confisquées, les hommes massacrés, les femmes violées avant d’être tuées. Le massacre de La Coste est un des plus horribles de cette persécution[4].

Période moderne

Le village dévasté sera reconstruit petit à petit au cours du XVIIe siècle. Le splendide beffroi le dominant date de 1620. Et c’est vingt-et-un ans plus tard qu’Isabelle de Simiane épouse Joseph Dominique des Balbes de Berton, marquis de Crillon. Sans descendance, en 1716, elle désigne par testament un de ses cousins comme légataire universel. Gaspard François de Sade, mari de Diane de Simiane, devient le premier marquis de La Coste. Leur fils aîné, Jean-Baptiste et son épouse Marie Eléonore de Maillé sont les parents du «Divin Marquis».

À La Coste, les Sade possèdent en propre 42 hectares auxquelles s’ajoutent les 15 de Bonnieux et les 64 de garrigues du Luberon. La tasque[5] leur permet de récupérer sur leurs paysans le 1/8 des olives et des céréales, le 1/10 des raisins. Il y avait alors à La Coste 247 hectares de terres labourables et 37 de vignobles.

Le marquis de Sade y séjourna de 1769 à 1772, entre le scandale d'Arcueil et celui de Marseille, puis après celui-ci et sa fuite en Italie, s'y réfugia jusqu'à son incarcération au donjon de Vincennes en 1777. Évadé lors de son transfert à Aix, il s'y réfugiera une dernière fois du 16 juillet au 7 septembre 1778 avant d'être reconduit à Vincennes

C’est en 1772 que D.A.F de Sade fit ici son plus long séjour, au cours de celui-ci, il se fit construire dans son château un théâtre pouvant accueillir 120 spectateurs à chaque représentation. Tout au long de ses internements, il aura pour La Coste « un attachement extraordinaire ».

En 1792, le château est pillé. Criblé de dettes, en l’an IV de la République[6], Louis Sade (c’est DAF), soldat de la 8e compagnie des Piques de Paris, vend son château[7] et ses terres à Rovère, député du Vaucluse, natif de Bonnieux, qui, victime du coup d'État du 18 fructidor sera déporté en Guyane où il mourra à Sinnamary en 1798.

Entre temps, le Divin marquis avait décrit son château dans « La Marquise de Ganges » et dans « Les cent vingt journées de Sodome »[8]. Cet anticlérical notoire avait facilité la construction du temple protestant de Lacoste[9].

Le , Maître André rédige l'acte de vente du domaine de Lacoste au Sieur Pierre Grégoire, menuisier et agriculteur. Le château est acheté pour la somme de douze cent francs à Madame Marie de Belmont, veuve Rovère : « en ruine... sans portes, fenêtres ni fers et couvert en partie avec dépendances quelconques en terre labourable, hermes et rochers... »[10].

Période contemporaine

André Breton viendra à Lacoste en 1948 pour visiter les ruines du château du Marquis. En parcourant les rues du village, il tombe en admiration devant les sculptures naïves du meunier Cyprien-Agricol Malachier. Il écrit sur lui un article dithyrambique qui le rend célèbre du jour au lendemain. Mais si sa gloire nouvelle ne monta point à la tête du meunier, ses œuvres placées dans le village ou sur les murs de pierres sèches, à la portée de tous, furent dérobées par quelques aigrefins. Il n’en existe plus aucune de nos jours à Lacoste.

Héraldique

Blason de Sault

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

Écartelé : au premier et au quatrième d'or à la tour d'azur, ouverte du champ, au deuxième et au troisième de gueules à l'étoile de huit rais d'or ; à la croix de huit pointes pommetée de sable, chargée d'une colombe fondante d'argent, brochant sur l'écartelé[11]

Politique et administration

Mairie de Lacoste
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1816 1822 Jacques Appy    
mars 2001 mars 2008 Éliane Thomassin DVG  
mars 2008 En cours Patricia Louche DVG  
Les données manquantes sont à compléter.

Fiscalité

L'imposition des ménages et des entreprises à Lacoste en 2009[12]
Taxe part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) 7,67 % 0,00 % 7,55 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 9,69 % 0,00 % 10,20 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 32,76 % 0,00 % 28,96 % 8,85 %
Taxe professionnelle (TP) 00,00 % 18,00 % 13,00 % 3,84 %

La Part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 409 habitants, en diminution de −1,92 % par rapport à 2009 (Vaucluse : 2,58 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
512520562531638614602609595
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
572578571540520515474440435
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
491499437349343311280282253
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2011 2014
278300277309402408436408409
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie et vie locale

Le peintre Bernard Pfriem y a fondé en 1970-71 la « Lacoste School of the Arts » (reprise par une école d'art américaine, le Savannah College of Art and Design), toujours en activité à ce jour. Le charisme de Bernard Pfriem et ses contacts dans le monde des arts lui permirent d'attirer dans son école des personnalités comme Max Ernst, Man Ray, Lee Miller, Henri Cartier-Bresson, Roland Penrose... qui séjournèrent à Lacoste pour y partager leurs expériences. C'est la plus grosse "activité" de la commune et un très important propriétaire foncier.

Le jour de marché hebdomadaire est le mardi (matin).

Anciennes carrières de tailles de pierre (dont toujours en activité).

Tourisme

Le village est doté d'un office de tourisme[17].

Depuis l'arrivée de Pierre Cardin, un festival estival de musique et de théâtre est organisé dans les anciennes carrières du château sous l'égide d'Ève Ruggiéri

.

portail de la garde

Agriculture

Agriculture locale :

  • Cultures fruitières (dont amandes)

La commune produit des vins AOC Côtes-du-luberon. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément le label Vin de pays d'Aigues[18]

Sports

Un stade de foot ainsi que de nombreux chemins de randonnées.

Cultes

église de Lacoste

Chrétien (église et cimetière)

Environnement

Plusieurs emplacements pour le tri sélectif verre.

Lieux et monuments

Château de Lacoste

On peut encore signaler l’existence, au carrefour de deux vieux chemins, sur le site du Mourre Blanc, d’une borie au plan assez singulier, dans laquelle a été creusée une cuve vinaire rupestre.

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

  1. Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
  2. Roland Sautel, Le Pays d'Apt, n° 191, février 2009, p. 13.
  3. Cité dans la Cartulaire de l'Église d'Apt.
  4. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne)., p 131-133
  5. La tasque était une imposition.
  6. Ce qui correspond à l'année 1796.
  7. Il était devenu pour lui « ce caprice de la nature ».
  8. Sous le nom de château de Silling.
  9. L’actuel temple ne date que de 1888.
  10. actes n°133 et 134 (7 folios) AD Vaucluse 3E20 374
  11. Armorial des communes du Vaucluse. La tour est une partie de armes des Simiane (D'or semé de tours et de fleurs de lys d'azur), l'étoile celle des Sade (De gueules à l'étoile à huit rais d'or.
  12. « Impots locaux à Lacoste », taxes.com
  13. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  14. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  17. office de tourisme
  18. Le label Vin de pays d'Aigues concerne les communes suivantes dans le département de Vaucluse : Ansouis, Apt, Auribeau, La Bastide-des-Jourdan, La Bastidonne, Les Beaumettes, Beaumont-de-Pertuis, Bonnieux, Buoux, Cabrières-d'Aigues, Cabrières-d'Avignon, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cavaillon, Cheval-Blanc, Cucuron, Gargas, Gignac, Gordes, Goult, Grambois, L'Isle-sur-la-Sorgue, Joucas, Lacoste, Lagarde-d'Apt, Lagnes, Lauris, Lioux, Lourmarin, Maubec, Ménerbes, Mérindol, Mirabeau, La Motte-d'Aigues, Murs, Oppède, Pertuis, Peypin-d'Aigues, Puget, Puyvert, Robion, Roussillon, Rustrel, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Martin-de-la-Brasque, Saint-Pantaléon, Saint-Saturnin-d'Apt, Sannes, Saumane, Sivergues, Les Taillades, La Tour-d'Aigues, Vaugines, Viens, Villars, Villelaure, Vitrolles-en-Luberon.
  19. Le sculpteur japonais a installé dans son jardin de sa propriété de Lacoste un gigantesque mémorial à la gloire de James Dean. Réf. La Provence, édition du 27 juin 2008.

Pour approfondir

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Bibliographie

  • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique du département du Vaucluse, Avignon, 1876.
  • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Éd. A. Barthélemy, Avignon, 1986.
  • Henri Fauville, La Coste – Sade en Provence, Édisud, Aix-en-Provence, 1984
  • François Berjot, Lucien Bourgue, Émile Obled, Robert Harbonnier, Christiane Faivet, Michel Wannery, Yvette Dalou, Préface de Jean-Denis Bredin de l'Académie Française, Une terre de Provence sous la Révolution. Le pays d'Apt, n° spécial d'Archipal, Apt, 1990,
  • José Appy, Laure Béraud, René Bruni, Christian Dubost, Jean-Pierre Muret, Georges Pons..., Lacoste et le château de Sade , Editions Luberon, Lauris, 2007

Articles connexes

Liens externes